Rappel sur la Basse-Ville et la conduite sur Forum Rp
Post by Conteur Wolf - July 6, 2010 at 6:40 AM
Chers joueurs,
L'équipe souhaite vous rappeler que les capacités de votre personnage en texte écrit sur le forum doivent correspondre à celles de votre personnage en jeu. Elles se voient donc limitées à votre niveau, suivant ainsi une progression naturelle et logique avec le temps. Un aspirant forgeron n'arrivera pas par de beaux récits à forger une armure de plates, tout comme un combattant niveau 2 n'arrivera pas à terrasser une armée de gobelins.
Soyez logiques et faites preuves de respect envers les autres joueurs par votre bon sens du jeu. Toute action héroïque dont l'équipe jugera que le personnage est incapable de recréer en jeu sera sanctionnée dans cette mesure. Tout texte visant une action à impact majeur sur la vie des Systériens ou celle des autres joueurs devrait d'ailleurs être soumis à l'équipe afin d'être approuvé par celle-ci.
Pour terminer, nous vous offrons un rappel également sur le Bg de la basse-ville qui est publié dans la section bibliothèque. Nous croyons qu'un rappel est de mise afin que tous soient conscients de la véritable âme de ce quartier.
Merci de votre compréhension,
L'équipe
La Basse-Ville
Histoire
Il existe différents quartiers dans la capitale de Systéria. Certains d’entre eux pourraient même, dit-on, faire compétition avec le luxe, la richesse et la perfection dont se targue le Saint-Empire de Brégunia. Bien évidemment, tous n’ont pas le loisir de cumuler les richesses nécessaires à de telles acquisitions.
Peu après la création officielle de la ville, les différences de salaire entre les différents citoyens et les fortunes de certaines familles face à la pauvreté des autres créèrent un fossé entre les différentes couches sociales. Nombreux sont les honnêtes travailleurs qui durent quitter les quartiers qui devenaient trop coûteux pour se réunir à l’Est de la ville, là où le sol n’était même pas pavé et où la boue se formait à chaque averse.
Des travailleurs manuels habitués au dur labeur finirent par se réunirent pour mettre en commun leurs nombreuses expertises pour construire des bâtiments majoritairement faits de bois. Peu de temps après, remarquant la faiblesse stratégique de cette nouvelle partie de la cité l’Empereur de l’époque décida de faire agrandir la muraille pour protéger et englober ce nouveau quartier de la ville. C’était la naissance de la basse-ville.
Routine
La basse-ville est un lieu naturellement fréquenté par les individus possédants de modestes moyens. Ceux-ci habitent parfois à plusieurs familles dans la même maison afin de diminuer les coûtes et de pouvoir bénéficier de l’entraide de leur pairs. Les familles sont nombreuses et les rues sont souvent bondées. C’est un lieu souvent insalubre où la densité de population est très élevée.
La population de ce quartier mène tranquillement son rythme de vie quotidien. Chaque journée est un nouveau départ pour ceux qui y vivent et chacune d’entre elle est un défi. La plupart étant des travailleurs, ils iront tenter de gagner le pain pour leur famille en vendant leurs différents services. Dans cette optique, chaque membre de la famille tente de se rendre utile dès qu’il le peut. L’éducation leur paraît superflue puisque la survie semble à ces gens assurée par leurs talents manuels plutôt que par des théories abstraites et inutiles. Quelques clochards sillonnent parfois les rues, mais les démunis sont habituellement recueillis par des habitants du quartier qui partagent le peu qu’ils ont pour ensuite tenter de mettre ces premier à contribution.
Naturellement, quelques journées plus difficiles obligent parfois quelques individus à commettre un larcin ou deux afin d’assurer leur pérennité. Ceux-ci seront davantage dirigés vers les habitants de la classe moyenne, la haute-ville étant trop protégée et la basse-ville étant trop pauvre.
L’entraide est omniprésente entre les habitants du quartier. Chacun sait que sa survie peut dépendre des compétences et parfois du silence de son voisin, et vice-versa. Pour faire face aux aléas de la vie, la population de ce quartier a su établir un code tacite d’entraide et de soutien afin de s’assurer que leur nombre serait toujours leur plus grande force. Les rares qui s’écarteraient de ce code sont d’ailleurs rappelés à l’ordre d’une manière ou d’une autre par les frères qu’ils trahissent.
Quelques criminels se cachent donc parfois parmi les foules ou les familles de la basse-ville et sont rapidement soutenus par leurs pairs. Cependant, il s’agit souvent de petites infractions et les criminels notoires sont très rares, peu en ayant les capacités ou l’envie.
Le soir venu, il est connu que les plus désespérés quittent leurs domiciles ou leur coin de rue pour tenter d'assurer leur survie comme ils peuvent. C'est ainsi, sous le voile de la nuit, que prolifère la prostitution, le jeu, les combats de rue et toute une ambiance bien moins heureuse que le jour.
Les habitants du quartier sont mus par l’espoir. Ils rêvent d’un lendemain meilleur et s’attaquent à la journée en donnant le meilleur d’eux-mêmes pour leurs proches en souhaitant qu’un repas soit sur la table lorsqu’ils rentreront chez eux le soir.
Religion et coutumes
La misère quotidienne force les gens à chercher quelque chose pour s’accrocher à leur vie. Ils trouvent cet espoir dans la religion et dans les fêtes.
Le clergé de Thaar étant établi près d’eux, c’est de manière naturelle que les habitants de la basse-ville se tournent vers cette religion. Devant les promesses de bonté et de lumière, ceux-ci tirent la force nécessaire pour affronter les jours et à espérer à leur mort mériter une place juste et équitable dans le royaume de la lumière de Thaar. Les divinités plus sombres ne sont pas très répandues, voir inexistantes ; il n’y a aucune raison pour ces travailleurs en recherche d’espoir et de bonheur de se retourner vers elles.
Cherchant peut-être à fuir leur quotidien, les gens de la basse-ville sont portés à aimer faire la fête ainsi que les divertissements. Préférant de loin la simplicité, un simple tournoi de ballon bien arrosé ou un spectacle de jonglerie pourront amuser une bonne portion du quartier.
Loin de se soucier des apparences, ceux qui habitent la basse-ville ne s’importunent pas avec les règles de l’étiquette et les différents masques que les aristocrates s’obligent à respecter et à porter. La facilité et la simplicité du bonheur des habitués de la basse-ville déconcerteraient d’ailleurs assurément ces derniers.
Plutôt que de se tourner vers la garde, les habitants de la basse-ville ont généralement habitude de régler leurs problèmes eux-même selon la loi de la basse. Plusieurs rixes éclatent régulièrement de cette manière pour régler un conflit ou un autre. Les conséquences ne sont habituellement pas majeures pour la communauté qui accepte bien cette pratique pour faire régner leur ordre bien particulier et surtout bien différent de celui des autorités.
Relations avec les guildes
Ordre du Soleil : Les prêtres étant les messagers de Thaar et vivant souvent dans une simplicité similaire à la leur, les bassevillois les respectent habituellement. Les paladins étant des guerriers de la Foi bénéficient du même respect. L’Ordre du Soleil étant de nature charitable, il arrive souvent qu’elle offre ses services gratuitement, notamment en prodiguant certains soins aux habitants de la basse, assurant, bien que ce ne soit pas le but premier, la reconnaissance de ces derniers.
Armée des Mercenaires : La vision qu’on les habitants de la basse-ville pour l’Armée pourra varier d’un extrême à un autre. Ainsi, un mercenaire qui accepte de fermer les yeux contre un peu d’or (ou s’il en exige pour le faire) pourra être respecté dans certaines situations et détesté dans d’autre, dépendant des circonstances. Néanmoins, de manière générale, les mercenaires n’ayant pas tendance à mettre leur nez là où ils n’ont pas l’intérêt à le faire, ils ne représentent pas un problème pour les habitants de la basse-ville. De toute manière, il est bien connu qu’avec un mercenaire, il y a « toujours moyen de s’arranger ».
Association des Commerçants : Les commerçants sont très souvent les employeurs des habitants de la basse-ville. Ces derniers étant des artisans de par leur mode de vie, leurs talents sont mis à contribution selon les contrats des commerçants. Quelques-uns des bassevillois les plus chanceux pourront être membres de l’Association et tenir leurs propres commerces dans la basse, employant alors à leur tour leurs pairs.
Confrérie Pourpre : D’une neutralité absolue. Les connaissances de leurs sages et de leurs érudits leurs paraissent d’une grande inutilité. Les philosophes sont des êtres incompréhensibles qui perdent leur temps plutôt que de travailler comme tout un chacun. Certains magiciens viendront parfois chercher un jeune de la basse pour son potentiel à manier les flux, le hissant dans les sphères sociales plus aisées par la même occasion. C’est là presque le seul contact qui se fait entre ces deux groupes complètement différents.
Fraternité du Chêne : Nombreux habitants de la basse-ville feront partie de cette guilde. Ayant en commun la simplicité et l’esprit d’entraide, le contact se fait de manière naturelle. La recherche de divertissement et l’agriculture les porte à être près d’eux. La proximité géographique de leur quartier ne faisant qu’ajouter à la symbiose. Lorsque les druides parlent d’équilibre, de communion et de protection de la nature, néanmoins, la plupart des bassevillois cessent d’écouter.
L’Empire : Les bureaucrates ne les intéressent pas. Les gardes impériaux dérangent les gens de la basse lorsqu’ils viennent dans les parages : ils n’ont rien à faire là et leur intrusion est forcément un mauvais signe. Tout en gardant un respect pour la famille gouvernant la cité qui a de nombreuses fois dans le passé donné des directives visant à faciliter leur quotidien et à les protéger à la fois de l’extérieur comme de l’intérieur (et non pas d’eux-mêmes « pour leur bien »), la noblesse, de par sa prétention et son mode de vie opposé, n’est pas dans leurs bonnes grâces. Ces derniers sont plutôt la cible rêvée des quelques voleurs qui voudraient bien parfois équilibrer un peu les choses et ramener un repas le soir venu à leur famille. Sans mener une opposition ouverte, les nobles éviteront de traîner dans les ruelles de la basse-ville le soir venu. Et même le jour.