La Nécromancie.
Post by Vent d'Hiver - December 4, 2006 at 6:51 PM
D'abord un rafraichissement des mémoires avec le bg du Dieu Yhaghull.
Histoire : Yhagshul, le grand maître des mensonges, l'hérétique possède énormément de noms, mais les plus usités sont le Prince Noir et le Père des Vices. Lors de son apparition, il y avait énormément de divinités sombres, chacune affectées à une domaine bien précis : vol, meurtre, violence, etc. Il s’est appropriée leur pouvoir, un à un, dévorant leur énergie divine : il aspirait tout leur fluide divin, s'appropriant tous leurs pouvoirs. On le représente comme un homme à la haute stature, dans des habits de riches, noirs et violets, couverts de bijoux. Sa tête est couverte d'un capuchon et ses mains squelettiques tiennent un bâton noir. Ses adeptes sont des avares de pouvoirs, et des êtres perfides et individualistes. Il créa la nécromancie sans l'accord de Aerduyn et en fît sa force. Il possède tout un pannel de sphères d’influences, rassemblant sous sa coupe les nécromanciens, le domaine des ombres, du meurtre et de la cruauté.
Aucun doute la dessus après lecture. Le créateur de la Nécromancie est l'incarnation du Mal dans l'Univers de Crépuscule.
Ceci fait, parlons de la Nécromancie à proprement dit. D'abord un peu de culture générale (texte prit sur wikipedia.org)
La nécromancie (en latin necromantia, en grec νεκρομαντία) est une sorte de divination dans laquelle le praticien cherche à invoquer l’esprit des morts pour qu’ils nous permettent de connaître des événements futurs, ou acquérir certains pouvoirs. Le mot vient du grec νεκρός « mort » et μαντεία « divination ». Une signification subsidiaire se remarque dans une forme alternative et archaïque du mot, nigromancie, (venant d’une étymologie populaire fondée sur le latin Niger, "noir") où on acquiert la force magique de « pouvoirs ténébreux » en se servant de cadavres.
Celui qui pratique la nécromancie est un nécromancien.
La nécromancie est l'art des ténébres. Elle défie les lois naturelles en passant outre les frontières de la vie et de la mort. Le nécromant souille son âme en entrant en contact avec les défunts, en volant leur essence vitale ou ce qui leur en reste pour ses propres fins. Chaque sort nécromant qu'il lance lui ote de son humanité, car cela résulte d'un échange. Il donne de lui même pour obtenir une contrepartie. Il en ressort perverti. Il chemine où nul vivant ne se rend, il empiété sur le royaume de la mort. Et cela le change, le transforme aussi bien psychiquement que physiquement. On choisit la nécromancie pour acquérir la puissance et surtout l'immortalité. Beaucoup deviennent les Liches, morts vivants majeurs et dangereux. Mais cela demande beaucoup et il n'est pas rare devoir un nécromant devenir fou.
Post by Ex-Lumina - May 26, 2009 at 10:57 PM
Bien entendu, la nécromancie est donc forcément mal vu par les forces du bien, qui sont majoritaires (du moins à la lumière du jour) dans la ville de Systéria.
Aussi, les nécromanciens doivent s'en cacher (et en aucun cas rechercher publiquement leur matériel !), puisqu'ils savent qu'ils risquent leur vie s'ils se font prendre dans leur pacte avec les forces obscures.
Post by Conteur Wolf - January 25, 2010 at 11:12 PM
Actuellement nous sommes dans une retouche des bgs du Panthéon de Crépuscule. Nous avons procédé à quelques changements ou plutôt, éclaircissements quant aux croyances de Yhashul et d'Enydë-Mä afin de bien différencier les adeptes des deux cultes.
Le Prince Noir et la Voie des damnés :
Les adeptes, ou plutôt les esclaves de Yhagshul, sont des êtres qui par choix ou désespoir, vendent leur âme à la divinité afin d'atteindre leur but premier.
Dans sa générosité vicieuse, Yhagshul offre la capacité à ces âmes ambitieuses de réaliser leur but par des moyens détournés du cycle naturel. Piégeant ainsi ses disciples, par leur propre désir le plus cher, ce pacte très couteux est davantage une malédiction qu'un don offert. Effectivement à leur insu, une partie de leur humanité ainsi que de leur âme leur est sous-tirée sous chaque utilisation des pouvoirs qui leurs sont accordés.
Ses "croyants" sont généralement des êtres égocentriques individualistes qui ne pensent qu'à se servir soi-même plutôt que de le servir lui. La sensation que leur offre les pouvoirs leur permet de percevoir la matérialisation de leur but plus rapidement, ils pratiquent ainsi donc avec plus d'acharnement leur art jusqu'à ce que cela devienne une drogue.
Finalement, être un adepte du Prince Noir signifie de mourir à petit feu, souvent sans connaître la réalisation du but pour lequel l'on fait le choix de sacrifier son âme. Telle est la nécromancie brute, la Voie des Damnés.
La Vierge des douleurs et l'Art Noir:
Les légendes racontent que dans sa séduction du Prince des Ténèbres, Enydë-Mä lui aurait subtilisé les secrets de la nécromancie. Celle-ci en revanche, préférant de loin la loyauté de ses disciples, aurait altéré la nature de cet art noir afin de retirer la souillure à laquelle sont exposées les proies de Yhagshul.
Les adeptes de la Vierge (Généralement des Prêtresses), reçoivent ainsi les dons divins pour leur loyauté et servitude. L'offrande qui apaise la soif de la déesse provient davantage des tourments et des souffrances que causes ses prêtresses aux âmes et individus châtiés.
Il n'est cependant pas rare de voir des adeptes tomber en disgrâce aux yeux de cette déesse capricieuse. Pour satisfaire sa soif de cruauté, la Mère Noire n'hésite pas à causer des malheurs envers le prêtre ou la prêtresse qui ne lui rend pas hommage tel qu'il se doit.
Afin d'éviter d'attirer son courroux, ses croyants dédient généralement leurs propres douleurs personnelles à la déesse. Ce qui témoigne malgré tout de la soumission et loyauté que lui apporte ses sujets. Ainsi naquit l'Art Noir.