peuvent lire ceux qui ont visité la seconde cellule...

peuvent lire ceux qui ont visité la seconde cellule...

Post by Requiem - November 1, 2006 at 2:26 AM

[Uniquement ceux qui ont visité la seconde cellule en face de l'entrée dans la prison des mercenaires, si non, cessez de lire. ]

Cher père,

J'ai trouvé un morceau de charbon de bois et un tissu a peu près blanc en l'objet d'un de mes draps. Je n'ai jamais écrit grand chose mais la cellule dans laquelle je suis enfermé fait quatre mètre sur quatre et ne me laisse que le temps de ruminer ma peine. Lorsque vous fûtes tué par un chevalier moitié orque moitié humain, j'eu le plus grand mal a ne pas passer par le fil de l'épée tout ceux que je croisait. Je vengerais votre mémoire en les mettant hors de toutes les villes.. Il est vrai que mon aventure commence mal.. Puisse le seigneur guider mes pas, je cache cet billet et si mon séjour s'éternise, je ne manquerais pas d'y rajouter des lignes.. enfin, si mon morceau de charbon de bois le permets.

Ton fils...


Post by Requiem - November 1, 2006 at 12:58 PM

Père,

Une grande question se pose a moi, pourquoi est ce que cette ville tolère tous ces étrangers au lieu de les canaliser dans des endroits bien définis, j'ai visité des quartiers sombre, noirs et puants, je pensais y trouver tout ce que la ville fait de mieux en faune orque.
Quelle ne fut pas ma surprise en n'y voyant que quelques humains. Alors que des humains se trainaient en dehors de la ville sans habits chauds, des orcs se mettaient a table devant un quartier de gigot.

Il faut donner a tous la possibilité de pouvoir s'assoir a table, J'en discutais avec une dame de la ville, donnons a tous les humains la même chance d'apprendre et comme cela, nous pourrons combattre l'invasion des autres races et pourrons garder la pureté du genre humain, tout a fait comme votre rêve le voyait.

Dans un tout autre registre, J'ai du mal a concevoir qu'il y ai quelque chose qui ressemble à de l'attachement entre un humain et une orque, c'est contre nature, c'est comme si l'on tentait d'accoupler un homme a un porc. Tous les gens de cette ville semblent normaux pourtant, certains sont même remarquablement intelligents.

Soit, cela fait un bon moment que je suis en geole et vous écrire me fait du bien Bien qu'il soit dangereux pour mon intégrité physique de garder une trace de mes pensées profondes. Nous nous reverrons bientôt mon père et ce jour la vous pourrez être fier de moi.

Votre fils.


Post by Requiem - November 1, 2006 at 7:11 PM

Mon père..

Le temps dans cette cellule ne passe pas. J'ai tout tenté.. le calme, la résignation, la prière, la méditation.. Meme de penser a vous en me redonnant du courage.

Je pense que mon esprit divague, lors d'une de mes absences, je me suis retrouvé avec le petit doigt de la main gauche en moins. je l'ai bandé avec un morceau de tissu mais j'ai maintenant peur que la blessure s'infecte et que tous mes projets ne s'éteignent avec ma pauvre existence en ce lieu... Que m'arrive t'il ? Je me suis réveillé debout en train de scander une litanie que je ne connaissais pas... seigneur, est ce que je perds la raison? Ce matin, j'ai écrit au juge en désespoir de cause, sans savoir si mes courriers précédents on trouvé lecteurs.

Père, de là ou vous êtes, priez pour votre fils...


Post by Requiem - November 2, 2006 at 10:04 PM

Mon père,

Ce soir est une grande nuit, j'ai fait un rève ou je me trouvais dans une pièce qui n'était pas ma cellule. Elle était composée de 7 sièges en pierre et un livre trainait sur le sol... Etais ce la fièvre due a ma blessure ? je ne le sais. j'y ai rencontré la mort qui m'a dit que mon heure n'était pas venue. J'ai prié de toutes mes forces et me suis réveillé en prison. Face a la cellule que j'occupais auparavant.. Seigneur, je deviens fou, je ne me souviens pas non plus de m'être mis torse nu, pourtant c'est dans cet apparat que je me suis réveillé.. debout, le front contre les barreaux et surtout comment suis je passé d'une cellule a une autre ?? J'aurais donc pu sortir de celle ci ? mais comment ?

Père.. Voyez votre fils.. il perds la raison.. Mort, douce amie, vient terminer ton travail je te prie...


Post by Requiem - November 3, 2006 at 1:37 AM

Père,

Il semblerait que mon avenir est de pourrir en prison, depuis que je suis ici et a part la visite de messire Octobre, personne n'est venu ne serait ce que m'apporter de quoi manger ou boire. Voudraient t'ils me faire mourrir ici de faim et de soif ? J'ai avec ma coiffe récolté les gouttes d'humidité qui suintent du plafond et me suis composé une petite ration d'eau que je pense buvable. Mon estomac crie tellement famine que je me suis obligé a macher une pièce de bandage avec lequel j'ai entouré mon doigt blessé..
Le garde semble un peu appeuré lorsque je lui demande quelque chose et n'ose plus me regarder dans les yeux.. mon transfert d'une cellule a l'autre l'a laissé interdit et il a manifestement trop peur de moi pour me contredire.. mais manifestement trop peur aussi pour me donner a manger, il ne s'approche plus qu' a petits pas en prenant soin de ne pas croiser mon regard ou toucher mes doigts.

Il n'ose même pas me refuser de faire porter des missives pour moi. Si ce n'était que les repas, l'humidité et le manque de contact, cette cellule serait un endroit parfait pour un ermite. La fièvre m'a encore pris tout a l'heure j'ai encore perdu connaissance...

Seigneur, faites que la mort vienne me ceuillir, ou qu'une personne vivante se penche sur mon sort.. un humain de préférence..

Merci d'occuper une part immense de mes pensées et de réduire ainsi la place de la tristesse et du désespoir qui tente de grandir dans mon âme jour après jour..

Votre fils...


Post by Requiem - November 3, 2006 at 1:58 PM

Mon père,

J'ai décidé de commencer a organiser une résistance dans cette ville. Je ne sais si quelqun peut lire mes messages dans les journaux mais je tente de faire réagir les foules contre les ordres établis. Pourquoi est ce que l'on doit s'attacher a des objets et a des richesses alors que pas mal de gens tentent de s'accrocher a la vie seulement. J'ai vu des êtres se battre pour un quignon de pain alors que des orques mangeaient des gigots dans une auberge ou les seules discussions était de la couleur de leur prochaine robe de bal. A quelques centaines de mêtres de la, un homme était en train de chasser des rats a coup de pierre pour se nourrir.

Je vais tenter, mon père, de regrouper toutes ces personnes et leur donner la possibilité d'administrer totalement une partie de leurs quartiers pour qu'ils puissent voir que leur vie leur appartient et qu'ils ne sont pas des bêtes de somme qui travaillent pour de riches propriétaires.

Chacun chez soi pourrait être la devise de ce projet... A condition que mes fièvres et mes absences ne me menent pas a la mort trop tôt. J'imagine cette ville, cloisonnée en différents quartiers ou tous les humains vivraient en autarcie par rapport aux autres.

J'aimerais sortir ne serait ce que quelques heures pour voir si mes publications dans le journal ont déja fait changer les mentalités, pense que le rêve que j'avais fait aves la grande pièce et les 7 sièges soient en rapport avec les différentes types de races que l'on rencontre ici.. Le livre qui était a terre était un symbole de savoir et était écrit en langue humaine preuve que les humains sont seuls aptes a gouverner et a disposer du savoir, mais la ou mon rêve me fait peur, c'est cette vision de la mort qui m'a ramené au monde réel, j'en tremble encore. Mon doigt coupé me démange, j'ai cautérisé mon moignon avec une petite plaquette de fer et la torche de ma geole.. la douleur était telle que j'ai perdu conscience encore une fois.

Au fait mon père, Cyrano mon garde est soulagé, je lui ai dit que nous allions servir l'honneur du genre humain et il sembe partager de plus en plus mes facons de voir la nouvelle face du monde de systéria bien que je ne lui ai pas dévoilé tous mes plans.

Votre fils, qui attends.. la mort, un jugement ou une visite.