¤ Les larmes de Systéria ¤

¤ Les larmes de Systéria ¤

Post by Shaïna'Mel, InD - April 13, 2007 at 11:16 PM

Les premiers rayons d'une aube étincelante parait de mille couleurs évanescentes le panorama. Sur une des collines avoisinante la jeune druide admirait le spectacle. Pourtant la magie du moment ne pouvait voiler les accords de douleur émanant de la ville.

Elle la sentait souffrir et dépérir. Sa gloire sombrait peu à peu dans la désolation. Ses promenades dans les rues n'avaient fait que confirmer l'impression déjà puissante.

Les maisons détruites, les gravas partout. L'épidémie qui faisait rage. Devant ses yeux se dessinait de nouveaux les terribles flammes obstruant l'entrée Sud.

Systéria se mourrait de l'indifférence de sa population .....


Post by Gannd Auréalis , OdS - April 13, 2007 at 11:28 PM

Un homme avait tenter de sauvé cette cité jadis prospère ...mais en vain car la vanité des plus hauts cache la souffrance de plus petits...


Post by Feu Hanzo, AdM - April 13, 2007 at 11:45 PM

Regardant la ville, il sentait une chaleur moite monter de la basse ville, une odeur de mort et de maladie s'engouffrait dans les ruelles et les rues portées par un vent chaud, odeur de chair, de suie. Les corbeaux perchés sur les maisons croassaient de leur chant lugubre, tentant de forcer les portes ornées d'un ruban rouge afin de se régaler de leur contenu.

Il n'était pas bon que l'un des prétendants ne voient la ville comme cela. Le prétendant de T'sen ne voudrait même pas descendre du bateau si il voyait une ville comme celle ci, terrassée par la maladie, traversée par une guerre interne. Il était temps que la cité se relève avant que le coup de grâce ne lui soit donné.


Post by Feydanith, dit la Carpe - April 13, 2007 at 11:46 PM

La vanité de certains avait en effet fait du mal à bien des gens. Les citoyens se rappelaient encore de Valandil et de ses complices qui avaient répandue la peur et la mort sur la cité.

Oui… tous se rappelaient; l’Ordre avait laissé échappé ces dangereux criminels pour récupérer l’épée du Haut Paladin, son honneur, sa vanité. Combien de nouvelles victimes, combien de pleurs et de larmes succédèrent avant son arrestation finale, ou plutôt que ce dernier se rende lui-même par l’incompétence de l’Ordre.

Il n’y avait nul besoin d’aller chercher les événements aussi loin dans les mémoires pour savoir à quel point le Haut Paladin essayait de se faire pardonner par ses récents actes, ne prodiguant qu’un amère relent de bonheur avant que la maladie ne frappe les malheureux. Les paladins circulaient de porte à porte, de maison en maison, propageant avec eux la maladie telle la vermine. Chaque porte était méticuleusement ouverte pour que puisse pénétrer le fléau, sous couvert d’une distribution de vivre.

Mais cela sans doute, ils ne le réaliseraient qu’après que certains des paladins qui distribuaient la nourriture, meurent de l’épidémie…


Post by Kinaris, morte par hrp - April 14, 2007 at 12:27 AM

Kinaris repensa aux récents événements. La ville était en train de tomber. Elle devait tenter quelque chose. Après tout, si la cité meure, il n'y aurait plus d'or à se faire. La guerrière décida d'agir le plus rapidement possible, quitte à tenter d'unir les guildes contre les récents malheurs.


Post by Echo - April 14, 2007 at 12:48 AM

Encore tres faible par l'accouchement et du peu d'heure de someille, la jeune mere tenait son nourrisson contre elle tout en murmurant une priere. Elle n'osait plus sortir de leur maison, a peine sur la terrasse et meme la. Leur santé etait trop fragile pour la mettre a l'epreuve. Combien elle se sentait inutile dans ces moments la...


Post by Les rumeurs - April 14, 2007 at 11:25 AM

Dans une chaumière, près des corps de ses petits enfants déjà raidit par le froid et la mort, une litanie se faisait entendre...

** Le mal.. le mal nous ronge, mais je vous protège mes enfants...**
Le reste se perdit dans une toux rauque et la vieille dame se remit a faire du feu alors que de l'autre coté de la porte, ornée d'un ruban rouge, le mal s'avançait a pas de loup dans les rues.

**Pourquoi avoir laissé des corps carbonisés plusieurs semaines dans les décombres du coin chaud, les morts ca aime être enterrés sinon ca hante les vivants ! Si cela avait été nettoyé plutôt nous n'en serions pas la.. **
Une nouvelle crise de toux crispa ses mains sur sa poitrine et elle ferma les yeux.

L'On disait que Margot la blanche avait clos sa porte a tous et ne répondait plus aux appels, elle qui n'était jamais la dernière pour partager son pain. Ce n'est que lorsque deux cycles furent passés que les voisins comprirent ce qu'il était advenu d'elle en humant l'air de dessous la porte.