Vol d'oiseaux

Vol d'oiseaux

Post by Sakamae Nakaki, CP - May 13, 2007 at 5:19 PM

Et pour la première fois, elle avait un sourire franc.

Tout ça pour une histoire de pastèques. On vous raconte pas les âneries qu'ils ont pu faire. La maladresse des jeunes gens n'est-elle pas aussi celle qui fait leur charme?

Lui le premier, il regarda à gauche, puis ensuite à droite. Tout près de la clôture, personne n'était là pour les surprendre. Le champ de légume était fin prêt à être récolté, c'était une chance. On pouvait voir les raisins bien mûrs, les têtes de carottes qui dépassaient de terre, et ces grosses pastèques, comme elles semblaient être bien pleines de jus. D'un signe de la main, il l'invita à s'approcher, de bons légumes pour faire un pique-nique, on ne les attraperaient sans doute pas. Bon, ils ne voulaient pas vider les champs des gitans, non, seulement leur emprunter de quoi faire un bon petit pique-nique. Le jeune homme le premier vint passer ses bras au travers de la clôture du champ de carotte le premier, tirant fort sur les têtes, pour en y faire sortir de belles carottes d'un orange rayonnant. Pour sûr qu'elles s'étaient nourries de soleil et que leur emplacement était adéquat. Anna le suivi, mais, il se débrouillait tellement bien avec les carottes, elle se dirigea plutôt vers les belles grosses pastèques. Ses petits bras de fin d'adolescence lui permettaient de se rendre loin. Du haut de ses seize, presque dix-sept ans, elle tira sur une pastèque, le front appuyé sur la rembarde de la clôture. Lorsque les tiges de la première pastèque cédèrent, elle en perdit l'équilibre, et tomba sur le postérieur, implosant de rire, se retenant de ne pas le faire tout haut, de peur de se faire prendre. Puis elle refit le même manège pour la seconde pastèque. Car, vous savez, une c'est bien, mais deux... c'est mieux!

Les deux jeunes personnes croisèrent leur regards, provisions complètes. Le jeune militant du T'sen et la jeune Brégunienne s'en furent, lui carotte dans les poches, elle, pastèques sous les bras. Une belle paire, ces deux là! Profitant de la couverture de la nuit pour échapper aux regards, alors qu'ils traversaient le campement, ils croisèrent bien quelques ivrognes, mais trop saouls pour même comprendre qu'ils venaient de se faire dévaliser de six carottes et deux pastèques, ils continuèrent de chanter à tue-tête dans une fête qui se terminerait d'ici quelques minutes, le temps que l'alcool finisse son travail. Un bon repas, toutefois ne se devait pas d'être muni que de légumes, ils n'étaient pas ces fluettes d'elfes. Non, un bon gibier, ce serait encore mieux.

Alors la paire continua son chemin, armes à l'affut, après tout, c'est pratique de chasser avec une grosse pastèque sous chaque bras, d'un gibier de choix. Le premier à avoir trouvé une "cible parfaite" fut Iburi. Arc tendu, silencieux comme un véritable prédateur, il visait la créature qu'il croyait digne de faire office de repas. L'énorme petit moineau qui se tenait devant lui devait avoir facilement une bouchée ou peut-être, oui peut-être deux à offrir. Ce n'est pas sans rire qu'Anna le regardait faire. Ce qui ne fit pas pour autant fuir l'oiseau. Chassant l'air fier de son compagnon de la journée, Anna lui mima qu'il n'avait sûrement pas un grand appétit pour manger quelque chose d'aussi petit. Il leur fallait une nouvelle proie. Alors ils continuèrent leur chemin, à travers plaines et forêts vertes. Bravant les branches et les hululements des chouettes. Anna tomba devant un joli petit couple de lapins. Posant pastèques sur le sol, elle prit sa petite dague, à peine plus grande que la paume d'une main. Puis s'en suivi un combat féroce entre le lapin et la damoiselle. Iburi pu même arriver à douter du vainqueur, mais dans un coup maladroit mais bien défini, la jeune femme finit par avoir raison de son adversaire. Ils auraient un lapin pour le dîner!

Mais un vrai homme doit avoir une vraie proie. Alors ils repartirent, bon chemin, à la recherche d'un vrai gibier. Ils croisèrent bien un barbare et un jeune homme qui se promenaient bon chemin dans un cimetierre-vivant. Vraiment, ces hommes avaient de drôles de goûts pour vouloir chasser de la viande déjà morte. Mais, c'est aussi vrai qu'à Systéria, des étranges, il y en a beaucoup. Iburi brava un énorme serpent pour protéger Anna, puis, décidant finalement de retourner près du campement des gitans, où une ombre sortit de nulle part, s'imposant devant eux. En relevant son capuchon, elle ne pu retenir ce franc sourire.

Oui, il s'était inquiété et il avait cherché. Comme il était bon d'avoir enfin de la valeur pour quelqu'un. Et bien que les deux hommes aient discuté un bon moment, loin d'elle. La laissant en retrait, elle souriait, leur faisant dos. Le coeur léger.


Au retour du pique-nique, l'homme de T'sen la quitta devant la porte des lieux où elle habitait. Anna devinait les rideaux de sa chambre qui bougeaient. En se promettant de se voir à nouveau le lendemain, ils repartirent chacun de leur coté, sans échanger rien de plus que des mots.


Post by Iburi Hajime, AdM. - May 14, 2007 at 12:43 AM

Pendant un instant, Iburi était de marbre face à la porte de bois qui venait de se refermer derrière Anna. Le sourire qu’il lui avait adressé à leur séparation restait imprimé sur son visage. La tête légèrement inclinée comme pour essayer de comprendre ce nouveau sentiment étrange qui l’envahissait. Ca n’est qu’au moment du soupir de joie que la recrue tourna doucement les talons et alla son chemin en direction de sa nouvelle demeure. A quelques pas de là on aurait pu le voir sortir une des fameuses carottes de son sac pour en faire son dessert.


Post by Iburi Hajime, AdM. - May 14, 2007 at 6:26 AM

Il était arrivé le lendemain si attendu ... toujours cette porte de bois, seul obstacle perceptible par les sens. La porte d'une auberge de luxe.

Tendant la paume, la posant sur la porte, il fallut au jeune homme rassembler tout son courrage car il se doutait de ce qu'il trouverait derrière. Il avait pu observer par la fenêtre, sans se faire remarquer la scène se jouait au dedans.
Il n'était là que pour une seule raison, un seul message à délivrer.
Une fois a l'intérieur, comme il s'en doutait, une table dressée et décorée d'un magnifique gateau à peine entammé. Les bancs eux étaient décorés de postérieurs qui semblaient avoir pris racine ...
Deux dames et un homme en plein discution. Alors avanca le cheveu pour s'installer bien confortablement dans la soupe.

Essayant d'avoir l'air naturel et de ne pas croiser trop souvent Sephyr du regard, Iburi accepta l'invitation à leur table, un peu comme si il passaît là par hasard.
Entre quelques questions et quelques regards soupsonneux, il déposa sur le banc son message et le fit glisser vers Anna.
Dans un petit coffret sur mesure, une paire de boucles d'oreilles. Le tout se mettait mutuellement en valeur.
Tentant de voir un signe de contentement, il ne vit dans ses yeux que la crainte de son protecteur.

Qu'a celà ne tienne, demain il sera encore temps, ... L'heure était venue pour lui de quitter l'assemblée et de rejoindre son atelier. C'est ce qu'il fit le coeur gros mais plein d'espoir.
Un dernier regard vers Anna, un regard plein d'une infi.. Boum fit la table Le message était clair, et compris ...

Sur la route, la démarche lente, une legère moue, le regard boudeur, ...
Croisant un mannequin d'entrainement, Iburi lui donna un bon coup de poing dans le ventre.
Un acolyte passant pas là , ... : "Iburi ? que faites vous ?"


Post by Phoebee de Sorgrad, AD - May 14, 2007 at 9:44 AM

Fichu gamine

Elle aurait du se méfier la premiere fois qu'elle l'avait vue. Tel une vermine, elle s'incruta a son univers. Pourquoi donc son compagnon c'etait il pris d'affection pour cette fille ? Par pitier ? Par besoin d'exprimer sa paternité ? Elle ne pouvait s'empecher de la fixé avec superiorité, de lui faire sentir qu'elle etait de trop en la devisageant. La jalousie lui brulait le ventre, elle ne voulait pas partager son Séphyr. A chaque fois qu'il parlait de sa protégée, cela finissait en dispute. Séphyr avait beau la supplier d'aller vers elle, d'apprendre a la connaitre et de lui laisser une chance, Heilayne restait sur la defensive. Une rivale sur son territoire voila ce qu'elle voyait en elle.

Sa vision changea quand elle vit les regard d'Anna et d'Ilburi. Malgrés les avertissements de son compagnon d'arreter son jeu, elle s'amusait a pousser Anna dans les bras de ce jeune homme. Elle discuta avec Ilburi pour mieux le retenir a la table malgrés la colere grandissante de Séphyr.

Quand son courroux tomba, Heilayne se surprit a prendre la defence d'Anna. Il avait ete trop loin a vouloir une emprise complete sur elle. La proteger et l'eduqué, d'accord, elle pouvait l'accepter venant de sa part, mais pas la mettre en esclavage.

Pour la premiere fois, elles eurent une discution sans animausité..


Post by Malek, ind - May 14, 2007 at 2:29 PM

"Tu es trop possessif...", "Tu la réduis en esclavage", "Laisses la vivre!", tant de mots qui ne voulaient rien dire pour lui. Iburi, ce nom rimait avec pourris ou abrutis...

Jamais il n'aurait dû le soigner, jamais il n'aurait dû laisser cette histoire allé trop loin. Ses instincts primaires refesant surface, il était pensif, comme jadis, enfermé dans sa haine.

Elle méritait mieux qu'un larbin, un artisant de T'sen, lui qui jadis avait trahis sa confiance. Jamais plus il ne le laisserait approcher d'elle, au risque de ne plus laisser approcher de qui que ce soit...

Les plaines résonnaient d'un nouveau souffle, il reprennait ses habitudes de chasseur, traquant "la bête", cherchant d'éventuels indices de son passage, il fallait que cela cesse...


Post by Sakamae Nakaki, CP - May 14, 2007 at 5:34 PM

Elle s'était relevée, balançant un banc au passage, à première vue sans le vouloir, mais toutefois intentionel, pour marquer son désaccord.

Son cadeau, il lui avait pris son beau cadeau. Mais le plus précieux présent lui restait encore. Ce sourire, ces étoiles dans ses yeux. Oui, Anna aimait beaucoup les étoiles. Celles dans le ciel, celles peintes, celles sur le reflet de l'eau et celles dans les yeux d'Iburi. Ces boucles d'oreilles avec un saphyr ressemblaient elles aussi à des étoiles. Mais elle ne lui appartenaient déjà plus. N'arrivant pas à défier l'autorité de ce nouveau père. Avalant sa colère avec peine, son corps entier protestait, la chair de poule qui venait dresser tous ses poils comme des hérissons. Prêts à attaquer, mais, preuve de contenance, elle préféra monter à sa chambre.

La porte claqua, on pu sûrement l'entendre au rez-de-chaussée, même si elle dormait au deuxième étage. Elle vint s'installer sur le banc, devant son miroir, cherchant à se barbouiller de maquillage pour faire passer la colère. Mais une visite innatendue vint se pointer le bout du nez.

Toc toc, toc.

Sealia..?

Oui, c'était bien cette femme qui se tenait l'autre coté de la porte. Étrange personne mais encore si petite, si confinée dans son propre univers. Anna en vint presqu'à oublier ses soucis en la voyant. Son allure fantômatique, cette manie de respirer une poudre dans un petit sac. Alors que la femme était venue pour soutenir Anna, il en fut tout le contraire. La jeune vint chercher à intervenir, pour aider cette femme qui à son avis en avait bien besoin. Mais parfois les chemins se tracent seuls, et c'est de cette manière qu'elle repartit comme elle était venue.

Sealia, quel mal te ronge...?


Voulant se changer les idées, Anna se décida à aller chercher le contenu de sa banque. Croisant au passage Séphyr et Heylaine. Dans un aspect coincé, sûrement dans son orgueuil plus qu'autre chose, il lui tendit les boucles d'oreilles. Chose qu'elle lui refusa, c'était sa manière à elle de protester contre ce qui était arrivé. Il pourrait faire tomber sur elle des montagnes d'or, ça ne la ferait sans doute pas plus sourire.

"Regarde les ma belle... ils ne te comprennent pas, regarde les... ils ne sont pas comme toi."

Des frissons, elle tourna les talons à l'offre de Séphyr pour s'en aller. Respirer, parfois fait le plus grand bien.


Jamais Anna aurait cru voir Heylaine sous cet oeil. Elle se voulait réconfortante, peut-être. Prudente, oui, sûrement. L'adolescente avait vu en elle la Matrone, dure, sévère. Belle, très belle et intimidante Matrone. Mais à ce moment, son image changea. Le voile commençait peut-être enfin à se lever...

"Regarde... regarde..."


Post by Iburi Hajime, AdM. - May 14, 2007 at 6:15 PM

Une matinée tout ce qu'il y a de plus ordinaire vient de se lever, encore une planche pleine de pain comme ils disent par ici. Entre le permi à aller chercher, la somme a déjà été donnée au cercle de pierre. Et les minerais à prendre sur le flanc de la montagne des gitans.

D'une démarche boîteuse, Iburi avancait droit devant, un mauvais présentiment lui vint alors. La présence d'un prédateur. Le regard posé sur lui le chauffait comme un rayon de soleil qui tenterait de l'avertir. Mais à chaque fois qu'il se retournait, il n'y avait a l'horison que les arbres et la mer.

Une fois dans la mine, le calme était revenu. Le travail s'abattant peu à peu. A ce moment, s'il avait su ce qui lui arriverait, aurait-il pioché avec autant d'acharnement ? Se serait-il levé ce matin ? Aurait-il emprunté la diligence. Aurait-il pu l'empecher ?

Voilà la nuit qui tombe, il faut rentrer. Le sac bien lourd n'arrangait pas la démarche boîteuse du pauvre soldat. Amenez moi devant chez Sharas, j'ai un document à prendre ...
-Très bien, ... Allez ! cria le cocher à son quadrige.
Epuisé et le teint noir, couleur charbon, une dernière occasion de scruter le ciel lui fut offerte. Au loin devant le soleil couchant un étrange oiseau noir. Il lui semblait qu'il n'y avait rien de plus beau que le vol de ce magnifique oiseau.

On entendit alors du tissu se déchirer, puis de la chair le bruit d'un jet de sang. Un dague venait de passer par ses poumons et son coeur, une frappe précise et fatale la pointe du poignard d'argent lui était familière. C'est celle qu'il avait offerte à Anna deux jours avant. la pointe courbée en forme de coeur.
Plus possible alors pour Iburi de respirer, de crier, de gémir. Même tapper du pied lui serait difficile. Le regard vide se posa alors a nouveau en dirrection du corbeau au loin. La bouche ouvert la machoîre recouverte de sang.


Post by Sakamae Nakaki, CP - May 15, 2007 at 12:55 AM

Une larme porte tout le poid du monde

Du haut de sa chambre, de cette pièce qui lui servait de salut, pour la millième fois, Anna poussa son rideau, longue-vue en main, elle observait à la fenêtre. Observait au loin, les fenêtres de la maison d'Iburi, y cherchant un mouvement, quelque chose. Elle restait parfois des heures à chercher le moindre signe de vie, mais rien. Au fond d'elle, peut-être est-ce qu'elle le savait. L'abandon faisait hélas trop souvent partie de sa vie. Pour la millième fois, elle referma son rideau, déçue.

"Il n'est pas pour toi.."

"Il n'est pas pour toi, Anna"

"Il n'est pas pour toi petite."

Était-il si vilain? Elle ne comprenait sans doute pas, et n'aurais, dans le cas d'Iburi, plus jamais l'occasion de comprendre. Mais les étoiles, elle les retrouveraient dans le ciel, ou bien dans le reflet de l'eau, en mémoire de ses yeux. Elle les retrouveraient même dans ses cours, dans ses recherches, une façon, sûrement, que le coeur se panse avec plus de facilité.

"Regarde Anna, regarde plus loin que ce que tes yeux voient..."


Post by Feu Hanzo, AdM - May 15, 2007 at 2:59 PM

Alors qu'a l'extérieur de la maison, les mouettes criaient les unes après les autres, dans l'ancien laboratoire Yu nouvellement occupé par une recrue de l'armée se passait un autre évenement.

Arrivé au premier étage, suivit par trois mercenaires d'ordinaire en poste au port, le consul examina la porte du laboratoire, la serrure et il sourit. Quelques instants après, La porte s'ouvrit à la volée sous la force du coup de pied, la serrure explosa en arrachant un morceau de bois fiché dans le cadre de la porte. Une botte se posa dans les débris en produisant un petit bruit de bois qui croque comme une vieille branche. La tête du consul apparut dans l'ouverture de la porte et d'un bref regard inspecta les lieux, puis il entra et poussa sans ménagement la porte branlante pour se ménager un peu plus de place, Ses yeux fixèrent plusieurs choses dans la pièce comme si il avait pu comparer l'endroit a un souvenir.

" Des coffres et des peluches.. je ne savais pas que Iburi était père de famille. Que cachait Hajime ? c'était un bon marin, un très bon charpentier qui menait une vie simple... Serait t'il retourné vers T'sen ? Pourtant l'on m'a parlé d'autre chose aussi..."

Il tira sur ses gants d'un air arbsorbé dans ses pensées et fit un rapide tour d'horizon, des restes d'un repas se trouvaient sur la table depuis quelques jours vu le nombre de mouches qui tournaient autour du relief. La maison n'avait pas l'air abandonnée mais elle ne semblait plus très bien tenue. Manifestement rien ici, il semblerait que la recrue n'avait pas préparé son départ a l'avance, il y avait encore un peu d'or dans la maison et tout semblait être prêt pour acceuillir le soldat a son retour. Il regarda l'un de ses mercenaires et lui dit :

" Le premier qui entre ici tu l'arretes. Pas de lampe et pas de bruits.. t'as interet a te montrer digne de l'armée, si ce déserteur reviens ici, tu me le fait savoir le plus vite possible compris ? "

Le soldat hocha la tête, l'on fit appel a un bricoleur qui remis la porte en état et le petit groupe quitta la maison tout en laissant un des leurs en poste a l'intérieur.


Post by Agonie - May 15, 2007 at 3:27 PM

"Cours... tant que tu le peux encore..."

Cette phrase revenait sans cesse, comme si elle voulait qu'il comprenne...
Il fixait sa proie. Plus faible, plus jeune, il ne devait pas manquer son coup.
Il ne FALLAIT pas manquer son coup...

La diligeance, un endroit aux multiples échapatoires, aux multiples sorties.
Il monte avec sa cible, accroché sous les roues, il commence à se hisser, une main sur le marche-pieds, il grimpe, assuré de sa réussite, "la cible" est de dos, position parfaite, il monte dans la charette, silencieux, comme un souffle, commele vent, comme une ombre...

D'un geste sûr, il plante sa dague, d'un geste vif, la peau se déchiré, il sent une multitude de choses se faire transperçer, des organes qui meurt doucement, une vie qui s'etteind. Un deuxième coup rapide pour trancher la gorge, et il disparrait, il saut de la charette atténuant le choc dans un petit roulé-boulé, se redresse et court...

"Cours, pour sauver ta vie, cours, tant que tu le peux encore..."

On retrouvera le corps innerte d'Iburi dans la charette, mais aucune traces du bourreau.


Post by Natys Sephïos Thalindel - May 15, 2007 at 5:44 PM

Halik Quittait le camp Gitan lorsqu'arrivé à la charette il constata une anomalie à priorie mineur. Le coché était absent. Il monta à l'intérieur pour vérifier si celui-ci ne s'y trouvait pas. Ce qu'il vit le figea sur place. Un homme était raide mort, étendu sur le sol de la caravanne face contre terre. Halik regarda autoure inquièt. Il sortit, vérifia sous la caravane, dans les alentours, personne.

Il entreprit donc d'identifier le corps. Premièrement il jetta un minucieux coup d'oeil au blessure. L'attaque avait été fait par un professionel, sans aucun doute. Les deux endroits où le jeune homme avait été touché étaient des endroit clef pour tuer rapidement, efficacement et silencieusement. Il retourna le corps et figea sur place un moment. L'homme ne portait pas ses vêtements de mercenaire, mais il le reconnu tout de même, Iburi Hajime, une toute nouvelle recru de T'sen.

Halik renfrogna le visage un instant déçu, ce n'était pas une importante perte pour les mercenaires, n'y pour lui, seulement, Iburi était encore jeune et n'aurait pas fait de mal à une mouche. Il se demanda un moment qui était le meurtrier et surtout qu'es ce qui l'avait motivé.

Le coché revint au pas de course suivit d'un fermier des environs.

- C'est pas moi, je le jure !! S'exclama t'il affollé

Halik le regarda et arqua un sourcil avant de dire :

- Je n'en doute pas, vous ne seriez même pas capable d'effectuer un aussi beau travail et de toute façon Iburi c'est innévitablement fait prendre de dos, regardez il a été frappé là et là...

Halik leur montra les deux blessure mortelle et expliqua ensuite les raisons de son hypothèse selon le fait qu'Iburi n'avait probablement même pas vue l'assassin, donc le coché ne pouvait être coupable puisque celui-ci devait être en train de conduire la charette. Le fermier restait là, la bouche grande ouverte, le teint pâle. Il faut dire que la scène n'était pas belle à voir

- Pourquoi êtes vous ici, demanda Halik au fermier.

- Bah, moua...Euh juste parss'que le coché m'la d'mander...Il avait peur qu'on l'cuse de maeutre...

- Bien...Pourriez vous allé trouver un mercenaire qui traîne en basse ville, demandez lui de trouver Hanzo Hattori, il doit venir ici, je reste avec le Coché et fait ma petite enquête

-Okay, tôûte pour po rester icitte...


Post by Feu Hanzo, AdM - May 15, 2007 at 5:56 PM

Un mercenaire arriva en courant auprès du consul, suant et salé, il avait du fait le tour de la ville avant de trouver celui ci en train de jouer avec une adolescente ravissante en face de l'auberge de l'indépendance. Il se fixa dans un garde a vous impeccable et s'approcha de l'oreille du consul qui hocha la tête.


Post by Natys Sephïos Thalindel - May 15, 2007 at 6:07 PM

Halik reçu les ordres de la Recru. Il lui demanda donc de l'aider. La recru alla acheter du tissu chez le couturier le plus près et il y enroulère le corp d'Iburi pour ensuite l'emener jusqu'a la caserne.


Post by Natys Sephïos Thalindel - May 18, 2007 at 8:58 AM

Halik travaillait comme un fou sur cette enquête. Il avait fait autopsier le corps et préparait maintenant les funérailles du pauvre Iburi. Une fois les résultat reçu il démarrait l'enquête. Le meurtre d'un mercenaire ne resterait pas sans punition. Ce criminel aprendrait ce qu'il en coute de s'en prendre aux mercenaires.