Le Dremas reprends la mer...
Post by Feu Hanzo, AdM - May 17, 2007 at 8:16 PM
Le Dremas reprends la mer...
Parmis les cris des mouettes et le vent qui se levait sur le port, des marins a la lueur des lanternes se chargeaient des caisses qui trainaient sur le quai. Cette fois aucun capitaine sur le pont du « Dremas » pour donner des ordres ce qui ralentissait un peu l'ardeur des marins au travail, le soir était tombé et la marée était haute lorsque deux ombres s'approchèrent du bateau.
Le chef de pont qui avait manifestement reçu des ordres et des consignes fit monter une des personnes a bord de celui ci, et lui remit un plis avec quelques mots a l'intérieur de celui ci ainsi qu'une série de caractères qui ressemblaient a du langage T'sen. L'homme hocha la tête et se dirigea vers les cales qui avaient étés aménagées pour lui.
Le marin hurla quelques ordres brefs et l'ancre fut levée, il ne fallut qu'une heure pour ne laisser du « Dremas » qu'un point a l'horizon, petite coquille de noix ballottée par les courants.
Post by Jon De Baudouin, AdM - May 17, 2007 at 8:31 PM
Le calme habituel dominait l’auberge de l’indépendance, comme à
chaque soir. Les marins des docks buvaient à s’en brûler le foie, les
habitués y placotaient nonchalamment et les serveurs et serveuses dans la
tonitruance des cuisines, s’y afféraient avec vitesse en sueurs.
\tJon regardait, comme à son habitude, les gens vaquer à leurs
occupations. La plupart du temps, il était seul en introspection ou en
prière, demandant comme à son habitude santé et bonheur. Quand il avait
de la chance, une personne se présentait à sa table pour y discuter de
philosophie et une certaine notoriété et une aura de sagesse avançaient
lentement entre les branches insalubres des bas-quartiers.
\tMais en cette journée fortement ensoleillée, les inquiétudes
dominaient les vagues prières quotidiennes et les discours. Jon attendait
avec impatience les résultats des recherches que Mundus Recaedre avait
entamées dans l’objectif de sa guérison.
\tL’attente ne fût pas longue et de ces paroles deux choix se sont
offert à lui le premier, d’utiliser la magie naturelle, mais gardant toute
séquelles et cicatrices, chose qui était exclue par l’étendue des choses
perdues en 10 ans. En deuxième lieux le choix d’utiliser la magie vitale, la
magie noire ou autre produit démoniaque pour se soigner complètement et
retrouver sa beauté d’antan, autre idée qui était à exclure étant donné
son rang dans l’Ordre.
\tDans sa grande déception et une introspection longue et méditée, il
eut vent d’une idée nouvelle et bien intéressante. Il semblerait qu’un
alchimiste nommé Yu pouvait l’aider, en T’sen...
Post by Sakamae Nakaki, CP - May 17, 2007 at 10:06 PM
Un scintillement pu se voir, au loin, à la fenêtre de l'auberge de l'Indépendanace. Le verre de la longue vue reflétait bien la lueur des lunes. Trammel et Felluca. De loin, non sans être en partie responsable de ce départ si subit, elle observait le Dremas quitter le quai.
Après tout, si le remède était trouvé, si les dons de la sorcière de T'sen étaient tels que les gens disent, il reviendrait frais et taillé comme un neuf. Anna aurait reçu, à ce moment les livres qu'elle avait commandés à son attention, et tout pourrait continuer, dans un climat plus sain, oui... plus Saint.
Post by Jon De Baudouin, AdM - May 18, 2007 at 8:16 PM
La calle était humide, mais néanmoins confortable. Les installations ayant
été préparées à son intention étaient fort convenables et donnait à sa
maladie toute l’attention qu’elle nécessitait. Hors le mal de mer et les
éternels mouvements de haut et de bas, Jon était passablement à l’aise.
Ce voyage lui permettant de, non seulement espérer, mais aussi songer à
son avenir qui, sans doute, venait de prendre un tournant sans
précédents.
Il était dans l’Ordre du Soleil, cela ne faisait aucun doute, mais y était-il
vraiment à sa place ? Thaar l’avait-il vraiment supporté dans son épreuve
ou en était seulement la cause, et non le remède. Il ne serait sûrement
pas guérit par son entremise, au contraire… Renier la Foi ? Renier les
vœux de l’Ordre, la charité? Mais, une fois soigné, il sentirait le besoin
d’utiliser sa nouvelle vigueur. Peut être ce dieu n’était-il que le créateur de
ces 10 ans de tourments, cette mascarade qu’il avait lui-même construite
en voulant être prêtre n’était peut être que vain, sans doute. Alors,
pourquoi rester dans l’Ordre ? Prier celui qui a causé sa perte, c’est
ridicule. Quel ingrat, quel dieu ignoble, il lui a fait ça, à lui.
C’était décidé, il devrait quitter l’Ordre. Il trouverait sans doute sa voie
dans une voie plus productive, la Garde Impériale ? Oui ! Son ancien titre
lui manquait, les banquets lui manquaient. N’était-ce pas trop demandé de
recouvrer une gloire perdue? De l’arrogance? Non, sûrement pas, c’était
réclamé ce qui lui revenait, à juste titre.
Pendant que Jon se crispait de colère devant cette nouvelle philosophie,
cette illumination, il ne se rendait pas compte du crescendo des remous et
des pas s’activant sur le pont du Dremas, au dessus de lui. La tempête
n’était pas que dans sa tête.
Après quelques efforts et une fois sur le pont, il ne fut pas beaucoup de
temps avant qu’il comprenne la signification de l’étendue noire, dans le
ciel, s’approchant à grande vitesse, croisant la route du majestueux
navire. L’équipage, comme un rouage bien huilé écoutaient les ordres du
chef de pont Mr. Urilos. Il ne se doutait pas des conséquences de se
mauvais sort du destin ou... des dieux ? Tout d’un coup, un des matelots,
probablement suivant un ordre du maitre de pont, lui indiqua la calle avec
insistance…
La tempête fit rage.
Quelques cordages épars, un équipage fatigué et presque une journée
d’avance, voilà les résultats de cet ouragan inattendu. T’sen n’était qu’à
quelques jours. Jon était excité, il se demandait bien quel genre de
traitements l’attendait et de toute façon, quelle importance, la santé
n’est-elle pas la chose la plus précieuse ? Mais non, elle…
Post by Jon De Baudouin, AdM - May 19, 2007 at 4:55 AM
Trois jours après la tempête, le calme revenu et le vent favorable,
un fin filet de noir perça l’horizon ; T’sen. Les vaillants matelots du
Dremas, travaillant toujours avec la même ardeur disciplinée, prenaient
les dispositions nécessaires à l’accostage. Debout sur le pont, regardant
les moussaillons s’afférer, il regardait l’horizon s’avancer et la côte se fit
de plus en plus détaillée et merveilleuse : Une forêt luxuriante d’arbres
inconnus recouverts d’une brume presque fantomatique, une ville, d’aussi
loin l’horizon peut conduire sa vue, les toits étranges, de dalles peu
commune, éparses, désordonnées presque chaotiques.
\tAprès près d’une heure d’approche et de préparations, l’équipage,
comme une machine bien huilée, accostât aux Docks de cette ville,
inconnue à Jon. L’Odeur de poissons y était forte et les gens, aux yeux peu
orthodoxe s’y afféraient, aidant ceux du Dremas à attacher le navire à
l’espace lui étant alloué, il était arrivé à T’sen.
\tIl discuta quelques moments avec le chef du pont, le convainquant
de lui laisser 2 jours. Il prit donc l’aide d’un des membres de l’équipage
pour porter ses bagages et l’amener à l’auberge la plus proche. Ils prirent
donc la route.
\tJon fut totalement abasourdi du nombre de gens pouvant exister
dans un mètre carré de cette ville, comme si l’espace était la denrée la
plus rarissime. Les gens ne se génèrent pas à dévisagé Jon, l’homme
masqué, vêtu en Systérien, masqué et marchant avec de légères
difficultés. Parfois il semblait même qu’ils lui ouvrèrent la voie dans la nué
de gens déambulant. Les maisons étaient très étranges, elles
principalement faites de ce qu’ils appelaient bambou, un bois de faible
diamètre, tubulaire, les gens avaient l’étrange manie de porter un chapeau
d’apparence douteuse ressemblant à un petit cône à la base très étendu,
décidemment, à d’autre Empire d’autre mœurs.
\tArrivé à l’auberge, le jeune homme portant ses maigres sacs posa le
tout près du bar principal et après quelques minutes où un interprète
aurait été le meilleur allié, Jon eut enfin sa chambre, pour un prix
modique, et pour une date qu’il avait évalué être peut-être la bonne.
Arrivé à la chambre, la surprise fut complète, une paillasse dont l’oreiller
n’était qu’un support pour la tête, tout était bas, aucune chaises, ce qui
était particulièrement dramatique pour Jon, ses jambes le portant mal.
Mais présentement sa santé allait particulièrement bien et lui permettait
donc de pouvoir avec une aise modérer utiliser les installations de base.
Il prit donc, par habitude l’initiative de descendre dans la salle principale
de l’auberge afin d’y lire et d’y philosopher, même si le la ngage commun
de cet endroit lui permettait peu de marge de manœuvres. En bas, l’odeur
était étrange, c’était une chose, un encens ? Il semblait être bien reposé
et adorait aussi la fumée, Jon, bien que n’appréciant peu l’odeur, dût
avouer qu’après quelques heures, la détente était à l’honneur.
Après avoir regardé cette population de bons vivants, Jon dû songer à
aller se coucher. Il prit la fastidieuse marche vers le deuxième étage, se
rendit à sa chambrette entrepris sa démomification, comme chaque soir.
Il enleva sont masque, enlevât sa soutane, sont foulard doré, sa cape,
ces botes et se dit froidement, se regardant dans le petit miroir embué par
l’humidité ambiante :
-Toi, c’est la dernière fois que je te vois, le dernier soir ou tu me fais
souffrir, demain tu seras mort comme toute la souffrance et l’envies
que tu représentes et que tu m’as fait désirer.
Juste avant le coucher, il eut l’initiative de remplir quelque missive à
envoyé en Systéria ; Mundus Recaedre et l’Ordre du Soleil.
Il entreprit donc l’étrange démarche du coucher, essayant de
maintes et maintes façons de trouver une position lui permettant de
dormir, toute façon il savait pertinemment qui ne s’endormirait jamais. Il
fit une des seules choses que sont corps lui permettait de faire quand il le
voulait, il pensa. Il se demandait quel remède allait utiliser cette fameuse
Yu, si le prix de sa guérison serait élevé ou si elle n’allait tout simplement
pas la renvoyé, lui riant au nez. Peut être même n’aurait elle pas ce qu’il
fallait pour le soigner, peut être se voyage était inutile ? que ferait-il alors
? La route vers le sommeil se trouva par elle-même, au sommet de ces
idées, dans les tréfonds de ces sombres questions.
\tCe matin, après l’enrubannement quotidien, il regardait, au moment
venu de les enfiler, sont foulard et sa cape dorée ainsi que son chapelet,
qu’il remit ensuite dans la malle, ne doutant pas du bien fondé de les
laisser derrière lui, dans le passé. Après un déjeuner constitué de fines
graines blanches, peu gouteuses et molle, il entreprit de partir en ville,
rechercher la personne pouvant le soigner, sa salvatrice.
\tLa chaleur était accablante dehors, sont masque lui permettant
néanmoins de se frayer un chemin plus large que les autres dans la foules
toujours active; comme une immense ruche. Il cherchait la reine. Il
entreprit donc de trouver un alchimiste quelconque, peut être lui,
connaissait-il la dénommé Yu, si elle avait dans ces possibilité de soigner
la lèpre, sa notoriété devait être totale et son nom lui donner écho. À son
entré une petite clochette aux sons exotique sonna, il marcha vers le
comptoir, l’apothicaire très incertain de l’attitude à utiliser devant se
personnage de grande taille, tout vêtu de blanc et masqué de fer. Il sortie
de son sac une fiole d’alchimiste, l’homme la reconnaissant sans doute,
étant donné sont regard et Jon dit, en la pointant :
-\tYu ?
\tLa réaction qui s’en suivit fût hors de tout doute, imprévisible;
l’alchimiste à l’air offusqué et autrefois presque même apeuré le poussa
vers la sortie, jargonnait dans un dialecte rapide et totalement
incompréhensible, décidément il n’aimait pas la concurrence. À sa sortie,
un être bien étrange, de noir vêtue l’apostropha :
-\tCe veux débit à toujours été dans l’ombre de Yu, comprenez le…
Jon repris
-\tVous savez ou sont ces installations, conduisez moi là-bas, je vous en prie.
L’homme, sans demander quoi que ce soit, marchât lentement,
tout en parlant de la ville et répondant aux questions de Jon. Devait-il lui
faire confiance ? Quel autre choix avait-il après tout ? C’est ainsi, que
déambulant pendant quelques heures il arrivât devant une maison un peu
plus grande que celles avoisinantes, vit le panneau commun des
alchimistes et y resta planté pendant quelque se rendant compte qu’il était
devant sont salue.
Post by Yuri Minh Yu, AdC - May 19, 2007 at 7:25 AM
La petite et délicate Apothicaire sortie de son domicile, luxuriante demeure faite de papier de riz peinte de délicats paysages. Des jardins aux parfums exquis s'étendaient à perte de vue. Décidément, l'alchimiste Yu n'était pas à la porte. Avertie par ses jumeaux qui restaient apostrophés à une fenêtre, ses pas étaient courts bien que rapides et agiles. Une discution vive et argumentative se pris entre elle et le guide de Jon. Dans le langage de T'sen, ce qui pourrait lui sembler une dispute polie était en fait un ramassis d'insultes envoyé à l'homme. Que faisait un homme de Systéria devant chez elle, inconnu qui plus est!
Le guide tourna ses talons et s'en alla, offusqué. Officieusement, Jon de Baudouin avait devant lui une personne qui avait un fort caractère. Veuve, jolie et riche. Ses yeux en amande, noirs comme le plus profond des ténèbres était entouré de longs cils de la même couleur. Son teint grisâtre définissait ses origines demi-elfiques noire. Un regard profond, oui, qui venait de transpercer l'âme de Jon. Qu'est-ce qui ne clochait pas avec cette femme? Elle lui tendit la main, dans un geste demi-circulaire, pour l'inviter dans sa demeure. Deux ombres passèrent, sans qu'il n'ait pu voir ce qui s'y passait. Sans doute se passait-il beaucoup de choses dans la tête de cet homme, aux allures très malades. Jusqu'à présent, elle ne lui avait soufflé aucun mot. Sérieuse et douce à la fois. Main de fer dans un gant de velours.
Finalement, lorsqu'ils furent assis autour d'une courte table, sur des coussins richement brodés, elle finit par le questionner. Pourquoi venait-il à elle, qui l'envoyait..?
Hanzo...?
Le simple énoncé du nom fit changer toute la perspective. Il ne prit pas de temps qu'il fut complètement déshabillé, nu comme un vers. Le pauvre, la gêne devait le faire bouiller de l'intérieur. Mais cette étrange femme, oui fort étrange ne le regardait pas comme s'il était un homme, mais bien comme un specimen de laboratoire. Deux jours, c'était relativement court, pour une maladie si parasitaire. Mais Toki avait plus d'un tour dans son sac. Les jumeaux Yu aidaient leur mère comme ils le pouvaient, allant chercher diverses plantes. Des ingrédients précis, dans une quantité précise.
Toute la nuit, des bouillons ronronnaient dans des marmittes. Des flacons et des fioles de toutes sortes enveloppaient la pièce d'un brûme colorée. Suivant un modèle de la maladie/malédiction qu'il y avait jadis eu en Systéria, Toki Minh Yu préparait un mélange semblable au remède inventé lorsque les gens se mettaient à pourir vivants, jusqu'à tomber en un grand amas de chair, morts.
La base était bonne, revitaliser la peau, lui redonner une apparence saine. Plusieurs crèmes furent prises de ses étagères, déjà prêtes, décidément, elle avait une sacré clientèle pour garder des onguents aussi capricieux en stocks.
Pauvre homme, il fut retourné, examiné sous toutes ses coutures... et ce durant tout son séjour, jusqu'à une heure avant son départ.
Post by Feu Hanzo, AdM - May 19, 2007 at 12:06 PM
Dans tous les ports le même son, la même odeur, comme si tous ceux ci étaient sur le même exemple, bruit de mouettes, du ressac de la mer, odeur de sel, de poissons, de bois humide. Seul le langage de ceux ci change l'ambiance...
*« Lucart ! Allons donc préparer les cales pour le retour ! Avez vous fait monter de la viande sur pied pour que l'on puisse manger quelque chose pendant au moins 2 jours ? » *
La voix du chef de pont, basse et rocailleuse détonnait dans cet environnement ou tout le monde discutait d'une note aiguë et sifflante. Le marin a qui l'on s'était adressé se mit au pas de course a descendre sur le quai et se noya dans la foule. L'on pouvait le suivre de loin dans la marée humaine, car celui ci dépassait d'au moins une demi tête la plupart des personnes présentes.
Deux fois de suite la nuit tomba et puis ce fut la brume du matin qui envahit le port, s'infiltrant parmis les échoppes des quais, rampant dans l'ombre tel un animal nuisible, s'enroulant au pied des soldats de garde sur le port qui semblaient fixés par l'éternité dans le halo de leurs torches enduites de pois. Le chef de pont Urilos Tarik était un homme d'une trentaine d'années, le visage buriné par le soleil dont l'oeil manquant était caché par l'ombre de son tricorne. Respectant ses marins, il avait parmis eux une place de chef, tel le mâle Alpha dans une meute de loups, il s'occupait du « Dremas » comme si ce navire était le sien. Toutes les nuits, il descendait a la cale et s'enfermait dans celle ci a double tour, passant en revue les différents ouvrages qui trainaient par la et tentant de s'imaginer la consule impériale gisant sur la couche de la cabine du capitaine qu'il occupait, comme les rumeurs le racontaient.
Il secoua la tête et repris sa lecture, il n'était pas bon de penser aux femmes alors que l'on est loin de sa terre... pourtant sa lecture ne lui était plus agréable. Il claqua le livre termina son verre de rhum et se leva en direction du pont. Une journée et une nuit que son passager était absent, il ne savait pourquoi mais cette personne lui était désagréable, non pas qu'il soit un passager difficile mais plutôt qu'il était trop effacé a bord. Ne sortant sur le pont que caché derrière un masque de fer, il avait vite alimenté les rumeurs du navire qui s'étendraient comme a leur habitude a chaque terre qu'ils toucheraient, ses habitudes monastiques, sa tenue fière malgré la toge richement décorée et son masque éternellement vissé sur son visage intriguait autant qu'elle effrayait. Les marins furent heureux lorsque qu'ils surent affronter la tempête qui frappa « Le Dremas » de plein fouet. Les dieux étaient malgré tout cela avec eux, car sinon la violence des bourrasques auraient fait craquer les mats et sombrer au fond des océans a tout jamais important avec lui hommes, richesses, secrets et savoirs.
La nuit était noire et la lune semblait plus proche que partout ailleurs, l'on aurait dit qu'il suffisait de tendre la main pour la toucher, ce qu'il fut tenté de faire. Ce n'est que le sentiment de ne pas être seul qui le retint et il eu beaucoup de mal a résister. Il s'avança vers l'un de ses marins de garde qui lui sourit en le voyant arriver.
« Tout va bien Monsieur Galy ? »
« Oui ! Monsieur ! La nuit est calme ! Ce n'est pas comme en systéria ou les ombres rodent sans cesse sur le port. Ici, rien du tout si ce n'est qu'un nuisible ou l'autre. »
A peine avait t'il fini sa phrase qu'un petit homme habillé de riches étoffes se fit entendre. Non pas qu'il éleva la voix mais il se racla la gorge avant de lever les yeux vers ceux des marins.
« Je viens de la part de dame Toki. Je possède une missive pour le capitaine Hanzo Hattori. »
« Montez donc a bord de notre modeste bateau vieil homme. »
Celui ci ne se fit pas prier et d'un froissement d'étoffe se mit a grimper sur la passerelle. Un concert de sons se firent entendre, mélange de pièces métalliques et de froissement de soie lorsqu'il monta a petits pas vers les deux hommes. Arrivé a leur hauteur il salua trois fois et après avoir longuement fouillé ses manches lui tendit une missive.
« A remettre au capitaine. » dit t'il.
Le chef de pont opina de la tête en précisant que pour l'instant le seul capitaine ici était sa propre personne mais que le message serait transmit. Comme si tout avait été orchestré, Tarik sortit lui même une missive de sa poche et la tendit au vieil homme qui l'accepta en saluant plus bas encore. D'un trait il murmura a l'homme qui se tenait maintenant a ses cotés :
*« Je me fait l'ambassadeur de dame Yu, Votre ami ne devrait plus tarder, l'on lui donne les soins les plus appropriés. Vous savez dame Yu est experte en soins elle l'a toujours été. Je suis a son service depuis maintenant 3 années et voyez grâce a elle comme je suis alerte pour mes 92 printemps. D'ici quelques jours vous pourrez reprendre la mer emportant votre ami vers le continent pour qu'il puisse profiter du restant de ses jours. » *
Le chef de pont hocha la tête et se retourna d'un bloc alors que le petit homme descendait d'un pas leste le pont avant de s'évanouir dans les ombres du ports aussi nombreuses que la foule qui noyait les lieux en pleine journée. Il fit préparer la cale de son passager, fit mettre les plus agréable vins et parfums avant de replonger sur ses cartes ayant auparavant convié son aide cartographe un jeune marin dans l'adolescence.
*« Il nous faut rentrer en Systéria par le chemin le plus court Tommy, peut tu me dessiner quel serait celui ci d'après toi ? » *
Le jeune mousse regarde la carte et d'un geste habile se mit a tracer une courbe vers les terres de Systéria.
*« Comme ceci monsieur Urilos, nous n'aurons qu'a contourner le cap de la tempête et nous pourrons peut être profiter de vents agréables par l'arrière du navire. » *
Le chef de pont opina la tête et se mit a calculer les jours de navigations restant pour le ramener au pays. Devant lui, la carte semblait si bien détaillée, mais rien n'était jamais aussi simple que sur papier. Il regarda la lettre remise par le vieil homme pour Hanzo et ne put y lire qu'une chose qu'il reconnaissait et qu'il avait lu sur la pancarte d'une maison de la moyenne ville. Le nom de dame Yu, il se se souvenait d'elle comme d'une femme discrète mais pourtant connue par toute la population de la cité.
Dans le soleil levant, le pont du « Dremas » attendait son visiteur tel une femme aimante qui attends le retour de son mari les bras ouverts et le sourire aux lèvres.
Post by Yuri Minh Yu, AdC - May 19, 2007 at 5:02 PM
A la dernière heure, la sombre apothicaire laissa le temps à celui qui avait été autrefois reconnu comme un lépreux de revêtir des vêtements. Elle lui avait laissé le choix de porter un Kimono simple en coton gris ainsi qu'un Hamaka d'homme d'un rouge vif. Elle l'avait laissé sur le bord de la baignoire en terres sauvages qui était aménagée dans son jardin. Lieu paisible et discret, intime. Telle une ombre, avec ses enfants, Yuri et Elrog, Toki préparait une multitudes d'onguents, les étiquetant avec soin dans le langage de Systéria, le commun. Elle attacha le tout dans un tissu gris ornementé de paysages brodés au fil de soie noir. Un petit paquet était destiné aux curieux afin de faire taire les langues trop pendues, donnant la recette de son remède miracle, qui l'était certes, mais peut-être pas à l'étendue où Jon en était rendu... Peut-être avait-elle usé de sorcellerie, ou encore de nécromancie. Peut-être même qu'il s'était passé quelque chose avant même qu'il n'arrive en T'sen. Mais à ce niveau, personne d'autre que Jon ne le saurait sans doute jamais. Du moins... en Systéria.
Chassant ses enfants lorsque Jon de Baudouin sortit des jardins fin prêt à affronter son retour. Dame Yu, dans toute sa splendeur, ayant revêti des vêtements digne d'une riche noblesse Systérienne. Il semble qu'elle avait pris le temps de ramener sa garde robe jusqu'à T'sen dans son départ subit. Attriquée comme une reine, bien qu'elle n'en soit rien. Elle offrit son bras à l'homme pour le diriger dans la jungle de T'sen. Les passants ouvraient littéralement un chemin devant les pas de l'apothicaire, Jon pouvait à ce moment ressentir à la fois une grande crainte et et un grand respect. Décidément, cette personne avait un passé lourd de secrets. Le silence se prosternait à son passage, ce qui la faisait inévitablement sourire à chaque fois. Ses courtes lèvres venaient se dessiner, en un coeur un peu plus étiré, dans ce sourire des plus discrêt. Fleur d'orchidée. Belle et mortelle.
Ils descendirent ainsi les rues les plus achallandées de la capitale en direction du port. Dans une parade presque Festive, car oui, l'apothicaire fêtait, une nouvelle réussite. Bien que Jon ne soit pas tout à fait remis encore, ses prescriptions étaient sévères et régulières, il ne devait en sauter aucune, et chose sûre, le prochain mois il n'aurait que trop peu droit au sommeil. Ainsi le voile de gens se levait peu à peu en direction du Dremas, où Toki insista pour monter, remercier et féliciter l'équipage du navire.
Énigmatique, cette femme laissait souvent beaucoup de questions sur son passage. Ses petits yeux noirs profonds laissa plusieurs matelots perplexe, en plus de son accoutrement systérien. Elle vint trouver le chef du navire, en l'abscence d'Hanzo, l'abordant d'une conversation calme douce. Bien qu'il fut un dur, il était difficile de ne pas ramollir devant une personne qui dégageait autant. Retenue, prestance, et ce regard qui était si difficile à sonder. Peut-être étais-ce de l'érotisme, après tout, la rumeur voulait que la femme vive seule depuis plus de trois ans, et qu'en plus elle serait la bonne amie de la Consule Mirriah. Encore une fois, les matelots auraient de quoi faire travailler leur langue pour leur retour vers les terres Systériennes.
Avant de quitter le navire, l'alchimiste remis au capitaine quelques paquets. Un pour l'équipage, une boisson revigorante, qu'elle prit le temps de lui mentionner, si ses hommes avaient des symptômes de maladie, ou encore des faiblesses. Une fleur en pot, exotique, était à remettre à la consule Miriah. Puis elle lui remit un mouchoir finement brodé. Il était rouge avec une broderie T'sen, noire. A remettre à Hanzo, en mains propres. Ce fut sur cette note qu'elle quitta le bateau. Allant, au préalable, saluer son patient, s'assurer que ses installations soient confortables. Aussi étrangement qu'elle était arrivée, elle disparut. Levant sur son passage, un voile de passants, qui n'osaient, par peur, ou bien par respect, l'approcher de trop près...
Post by Jon De Baudouin, AdM - May 20, 2007 at 1:51 AM
Il était dans la calle, devant le petit miroir installé pour lui. Il se
regardait, sans arrêt se touchait la peau, se fixant considérant les
moindres millimètres de son corps, il était parfait. Non que sa maladie
nécessite plus aucuns soins mais au moins, d’extérieur, il avait retrouvé sa
peau pâle, ces cheveux noirs et renouât avec ces deux yeux dont l’un
était vert et l’autre bleu. Il eut même le temps, pendant le voyage de
retour de se faire pousser une petite barbe au mentons.
\tPendant plusieurs heures de la première journée de voyage il se
regarda, sans arrêt, faisant bouger la moindre articulation de son corps,
tâtant le moindre muscle, redevenu vigoureux. Jamais il ne pourrait être
suffisamment reconnaissant à cette femme énigmatique mais si dégageant
autant de prestance, il ne devait tout qu’à elle et…
\tIl faisait déjà des projets pour sont retour, rencontrer à nouveau tout
ceux qu’il avait déjà rencontré, montrer à tout le monde la nouvelle
personne qu’il était devenu, reprendre ce qu’il avait perdu et ne pouvait
reconquérir, trop malade. Il se trouvait si beau, rien ne pourrait être à son
épreuve. Sautillant sur place, testant sa force, sont agilité, il en fut
lui-même surpris.
\tIl allât voir le maitre de pont, souriant de plus belle et lui dit environs ce qui suis :
-\tBien le bonjour mon cher, j’en ai marre d’être enfermé dans ce trou,
en bas, faites moi travailler jusqu’à la fin du voyage, n’importe quoi, je le
ferai.
Le chef de pont ne se fut pas prier très longtemps et assigna avec un
sourire tout aussi grand l’entretien du pont lui-même, lavant avec
plaisance le pont du grand navire, frottant toujours plus fort et plus
rapidement.
Il prit le reste du voyage, surexcité, a tester ce qu’il avait perdu depuis 10
ans, et regardait par la mer, en travaillant, souhaitant à chaque seconde
revoir les douce rives de Systéria.
Post by Feu Hanzo, AdM - May 20, 2007 at 12:38 PM
Le chef de pont était appuyé sur la rambarde lorsque « oeil de perdrix » la vigie se mit a hurler a qui mieux mieux.
*« Terre ! Terre ! Systéria en vue ! Femmes du port ! Retroussez vos jupes ! Le Dremas arrive en sa terre ! » *
L'on ne pouvait mieux dire, la tension dans l'équipage était ammoindrie mais les marins avaient un trop plein d'énergie qui ferait remplir les bourses des matronnes qui tenaient maison close au port.
Le chef de pont se mit a calculer approximativement le temps d'arrivée au port et se sourit intérieurement, c'était un voyage qu'il avait dirigé de main de maître, aucun matelot n'avait bu la tasse dans les océans, aucun n'avait périt dans un duel d'honneur sur l'archipel de T'sen.
Ce dernier cas était encore chose courante car les marins, animaux s'il en est, ne comprenait pas le principe de l'honneur des gens de T'sen. Pourquoi mélanger son thé de droite a gauche en cercles concentriques ? Pourquoi retirer ses chaussures a l'entrée d'une maison ou d'un temple ? Pourquoi faire des formes dans le sable a l'aide d'un petit râteau alors que la pluie chaque soir défaisait l'ouvrage ? Toute une série de choses incompréhensibles pour un marin mais qui semblaient innés pour la consule impériale et le capitaine Hanzo.
« Monsieur Urilos ? »
C'était un jeune mousse qui le regardait en se tordant comme si des puces avaient investit son doublet.
« Oui Monsieur ? »
« Je n'ai plus de travail a faire sur le pont. Notre passager l'a briqué comme un sou neuf. »
« Bien, vous pouvez donc jetter les rations dont nous n'auront plus besoin a la mer, vous devriez avoir assez de travail pour les 5 ou 6 heures a venir. »
« A vos ordres monsieur. »
Il était vrai que le passager a lui seul abattait pas mal de travail, il ne ressemblait pas du tout a cette forme amorphe qui était entré dans la cale il y a quelques jours de cela. Mais de toute façon, qui aurait pu dire que c'était bien lui ? Personne n'avait vu son visage...
Le chef de pont se retourna vers l'homme qui manifestement était impatient de rentrer en ville. Ses bagages roulés a ses cotés étaient prêts depuis plusieurs heures.
Une fois encore « le Dremas » entra au port sous une pluie battante comme a chaque retour de T'sen. Une fois mis pied a terre, deux coursiers partirent en courant du navire, l'un a destination de la caserne et l'autre a destination d'une chambre d'auberge.