Agonie.

Agonie.

Post by Feydanith, dit la Carpe - June 22, 2007 at 1:59 AM

Le souffle lent et irrégulier. Elle était allongée là depuis près d’une semaine, arrivant encore à peine à se mouvoir. Tantôt incandescente, ou de glace, elle avait perdu tout contrôle de son être dans sa longue agonie, loin des regards et des oreilles indiscrètes, dans le lit de l’être aimé.


Post by Mundus, près de Thaar - June 22, 2007 at 3:40 PM

L'Intendant avait reçu une lettre d'Umrae qui indiquait que la jeune femme était indisposée et ne pouvait s'occuper des nombreuses affaires du tribunal. Il n'y avait pas porté grande attention jusque là, mais les bruits sur la maladie qui assaillait la Garde des Sceaux devenaient de plus en plus nombreux et de plus en plus répétitifs. Cette situation était intolérable pour l'Empire.

C'est pourquoi le Duc fit quérir son médecin personnel pour lui ordonner de se rendre au chevet de la Baronne Shal'haen. Avant de l'envoyer, il prit quelques minutes pour rédiger une lettre à l'adresse de la jeune femme. Une fois terminée, il utilisa un morceau de cire dorée pour la sceller. D'un geste vif, il donna le papier à l'homme de science en face de lui, et lui annonça :

- Vous apportez ceci à la Baronne. Vous vous occupez d'elle comme vous vous seriez occupé de ma personne. Vous lirez la lettre en guise d'explication.

Chère Garde des Sceaux,

Votre état m'inquiète au plus au point. J'ai entendu que vos souffrances étaient à peine concevables, c'est pourquoi je vous ai envoyé mon médecin personnel. C'est un des meilleurs que la cour possède et je crois qu'il vous sera plus utile qu'à moi dans l'état actuel des choses. Lorsque j'aurais terminé de régler quelques affaires importantes je viendrais à votre chevet vous examiner. Peut-être est-ce lié à votre problème concernant les énergies magiques.

Je resterais ferme sur ce point, ne vous avisez pas de quitter ce monde, vous êtes encore très utile à l'administration de Sa Majesté. Ne vous laissez pas défaire par une maladie, ne vous laissez pas mourir comme l'a fait feu le Chancelier Plume. Cette attitude n'est pas digne d'une personne de votre rang et de votre statut. J'espère que votre compagnon s'occupe de vous comme il se doit. Il est du devoir de l'homme de protéger sa compagne. Tenez-moi au courant.

Duc Recaedre,
Intendant de l'Empire


Post by Wilhelm VonBrochert, CP - June 22, 2007 at 4:01 PM

*Wilhelm avait dépêché les plus grands médecins de l’empire *


Post by Feydanith, dit la Carpe - June 22, 2007 at 4:07 PM

Le médecin revient, mais pas avec d’excellente nouvelles.

- Duc, je crains que ces maux ne relèvent point de ma compétence. Je puis atténuer ses souffrances, mais pas plus.

Les autres n'en purent pas plus, le problème était visiblement tout autre.


Post by Wilhelm VonBrochert, CP - June 22, 2007 at 4:11 PM

Et bah si tu peux pas la sauver, t'es pas payé...
Wilhelm part en grognant un "connard" bien expressif


Post by Feydanith, dit la Carpe - June 23, 2007 at 5:04 AM

Son état était stabilisé, la douleur moins intense, mais pour combien de temps encore ? L'énergie continuait à s'éhcapper, impreignant tout ce qui l'entourait et déformant peu à peu cette réalité.


Post by Gannd Auréalis , OdS - June 23, 2007 at 9:26 AM

Le Haut Paladin ayant eu vent de cette nouvelle envoya se mémo a la Garde des Sceaux.

Salutation Baronne ,

Je , Haut Paladin Majere , désir vous aider a atténuer vos maux qui vous affliges. Si vous accepter de me rencontrer afin que je puisse voir se qu'il en ai vous n'aurez qua envoyer une réponse par missive a la caserne de L'Ordre Saint.

Puissiez vous accepter mon aide.

*Signer * Haut Paladin Majere.


Post by Cassandre D'Estré, Cp - June 23, 2007 at 5:19 PM

Bien qu'elle ne fasse plus partie de la Confrérie, les rumeurs sur la maladie de Dame Shal'haen lui parvinrent. Le cas excitait la curiosité des mages, bien qu'aucun d'eux n'ait été contacté au chevet de la malade.

Depuis peu, elle et la jeune aveugle discutaient ensemble. Non qu'elles soient devenue amies. Loin de là, mais la vive intelligence et le franc parlé d'Umrae lui plaisait.

Juste avant que le mal ne devienne si violent, la Garde des Sceaux lui avait parlé de son inquiétude vis-à-vis de son incapacité grandissante à maitriser les flux magiques.

Assise à son bureau l'ancienne érudite se saisit d'une plume et choisit un parchemin.

Wilhelm,

Bien que n'ayant pu voir Umrae, les éléments en ma possession me laissent supposer que ce n'est pas d'un simple médecin dont elle a besoin.
Son mal semble d'origine thaumaturgique, si tu me donnes ton accord j'aimerai me rendre à son chevet pour tenter de lui apporter mon aide. Mes connaissances dans le domaine des arcanes seront probablement des plus utiles.


Cassandre.


Post by Feydanith, dit la Carpe - June 27, 2007 at 12:01 PM

La toile se retissait petit à petit, reprennant peu à peu son emprise sur elle et faisant renaître cette douleur aux limites du supportable. La salvatrice intervention de Wilhelm et Mundus n'avait été qu'au final un surcis, mais avait également créé des failles par lesquelles s'échappaient un flux continu. Bien que cela la soulageait d'une partie de sa peine, ces énergies relachée anarchiquement se marquaient de plus en plus sur le manoir et ses environs proches.

Certaines plantes s'étaient vu prises d'une croissance peu commune, donnant lieu à de nouveaux spécimens qui ravirraient certainement les chercheurs Pourpres. Le vivant n'était pas le seul à en faire les frais. Le manoir lui-même subissait l'influence, de petits pans de murs s'étant mis à apparaître spontanément, d'autres à s'accaparer divers propriétés telles que l'invisibilité ou l'absorption d'énergie, le lieu commençait presque à en devenir dangereux. C'était sans aprler de Pepete dont on avait perdu la trace après un très bref contact avec sa maîtresse.


Post by Gabriella Grossmich, Ind - June 29, 2007 at 1:18 AM

Ambraz ne su qu'après un long moment l'état de sa soeur. Lorsqu'elle apprit la nouvelle, les explications à son malaise actuel s'éveillait comme une explosion lumineuse dans la plus sombre pénombre. Son coeur s'emballa et elle s'écroula à genoux, tremblant de tout son être.

La seule personne qu'elle aimait plus que sa vie même défaillait. Elle était prête à lui offrir sa vie si cela pouvait lui épargner la souffrance et le destin vers lequel elle s'orientait. Mais cela suffirait t'il? Rien ne le garantissait, mais elle sombrerait dans une mélancolie mortelle si sa tendre soeur quittait ce monde.

Elle tiendrait sa promesse.

Une lettre fut transmise à Wilhelm Von Brochert pour le prier de l'avertir sur la moindre chose qu'il serait nécessaire pour la guérison de sa soeur.


Post by Feydanith, dit la Carpe - July 2, 2007 at 2:41 AM

Son corps continuait de se flétrir, malmené par les énergies qui transitaient au travers d'elle. Son visage commençait à se creuser et de longues mèches blanches avaient pris place dans sa jadis flamboyante chevelure. Son état continuait de s'agravé sans que personne ne puisse ou ne veule faire quelque chose. Il en était de même pour les diverses manifestations magiques qui s'amplifiaient autour du manoir.


Post by Lenne Vespari, CP - July 5, 2007 at 9:36 AM

*Les images vinrent agresser son esprit. Des portes, un esprit infini dans lequel on pouvait se perdre. Puis une force étrangère. L'errante ouvrit les yeux, privée de son sommeil ; elle aurait pu appeller ce phénomène un cauchemard si se permettait d'en faire le jugement.

On la vit, sombre silhouette maussade, cueillir une des ces nouvelles fleurs que des chercheurs s'empressaient d'étudier, près du manoir Shal'haen. Peu se soucièrent d'elle ; ils ne la connaissaient. Elle n'avait jamais demandé à l'être non plus. Elle fit tourner la sombre plante entre ses doigts, à la hauteur de ses yeux.

Les écrits qu'elle avait parcouru jadis, intriguée et fascinée par l'incroyable esprit de la demoiselle Shal'haen revirent à elle naturellement. Elle écrasa la fleur dans sa paume et observa un moment la mort nouvellement apparante de la plante qu'elle venait d'assassiner.*

" Vous en serez tenue responsable ", avait clâmé le messire Recaedre, dans sa recherche bien à lui d'aide à travers les coupables.

" Il y a quelque chose dont je dois vous entretenir ", avait poliement amener la demoiselle Khayzane, de bon coeur sensiblement.

" La Confrérie doit intervenir "**, avait soutenu l'Ancien d'Aristos, à sa manière, son quartier étant dérangé et craignant probablement qu'on lui porte un blâme.*

Elle n'éprouvait pas la même compassion, le même devoir. Elle n'était pas guidée par ces émotions, ces impulsions, dans ses gestes. Elle ne l'avait jamais été.

Elle ferma les yeux un instant, se remémorant l'incroyable force qui avait jadis si heurté l'esprit de la demoiselle Shal'haen. Force à laquelle elle s'était attaqué jusqu'à en briser une barrière. Un moment, elles n'avaient fait presque fait qu'unes. Elle avait ouverte une porte ; l'une des portes.

Elle souffla sur les pétales fânées qui s'envolèrent autour d'elle alors que, d'un bas funéraire, elle s'approcha de la Baronne Umrae Shal'haen.*

"Il est temps.."


Post by Feydanith, dit la Carpe - July 5, 2007 at 11:26 PM

Les portes avaient été ouvertes, jamais elles ne furent refermées, par négligence ou peut-être insouciance. Peu à peu elle se libérait, se répandait dans son esprit, prenant possession de son inconscient, elle…

Plusieurs années s’étaient écoulées depuis l’intrusion de Lenne Vespari dans l’esprit de la jeune femme. Plusieurs années pendant lesquelles elle s’imprégna du poison, pendant lesquelles « elle » pu tisser sa toile, ou plutôt, la leur. Bien qu’elle n’avait aucun contrôle sur ce corps, elle profitait de son sommeil, lorsque l’inconscient prenait le relais, pour placer ses pièces, dans l’attente du moment propice. Durant ces longs mois, nuit après nuit, elle tissa encore et encore, dissimulant soigneusement les fils et les imprégnant de sa volonté. Bientôt ils furent légion et le moment arriva.

Durant ces années, son affinité aux flux magiques se développa de manière impressionnante sans qu’elle ne réalise vraiment la raison. Autant au niveau de ses perceptions que de la manipulation, elle se mit à exceller dans le domaine magique. L’apogée était proche, mais ses encore progrès bien trop rapides, si bien que ses affinités dépassèrent son contrôle.

Le second tranchant de la lame se dévoilait. Les flux magiques continuaient de l’inonder sans qu’elle ne puisse rien faire. Son corps devint douloureux, ses sorts imprécis et son esprit s’embrouilla, si bien qu’elle dû se retirer de ses fonctions de Garde des Sceaux. De jours en jours la situation empirait, la douleur à la limite du supportable, le flux continuant de s’imprégner en elle sans qu’elle ne puisse l’évacuer.

La situation semblait désespérée, jusqu’à la salvatrice intervention de Mundus et Whilhelm. Salvatrice, cela restait tout de même relatif. Cela offrit néanmoins un sursit non négligeable à la jeune femme. Ensemble, ils coupèrent une bonne partie de l’impressionnante quantité de fils qui la reliait à la toile et purent d’eux-mêmes constater l’étendue de la menace qui pesait sur ses épaules. Elle s’était effectivement liée à une source de magie, ce qui expliquait la quantité impressionnante de flux qui transitait vers et en elle. Ils remarquèrent également un autre phénomène assez étrange; certaines des liaisons fraîchement coupées se reliaient d’elle-même, bien qu’elles furent une minorité, cela restait un assez mauvais présage quant à l’évolution du mal. Cette intervention eut plusieurs conséquences. La première fut de soulager de sa peine la jeune femme en diminuant le flux entrant. La seconde, découlant de la première, est que certaines liaisons, bien que coupées, étaient restées ouvertes, laissant le flux s’échapper de manière non contrôlée dans l’environnement.

C’est durant ce sursit que l’intendant pu communiquer avec « elles » et entrevoir la lutte intestine qui se déroulait dans l’esprit d’Umrae, chacune d’elles tentant de prendre le contrôle du corps. Les deux issues qui s’offraient n’étaient pas plus plaisant l’une que l’autre. Soit elle gardait le contrôle, mais son corps finirait par dépérir du flux trop important, soit elle lui laissait le contrôle et cela équivalait à laisser s’échapper une nécromancienne dans la nature. La situation semblait sans solution.


Post by Lenne Vespari, CP - July 5, 2007 at 11:52 PM

*La demoiselle d’Estré l’accompagnait, alors que la domestique les mena à une chambre morte où reposait une femme dans un état avancé de son étrange maladie. Après quelques explications, elles décidèrent de pénétrer dans l’esprit de la blessée, puisque c’est ainsi que tout avait commencé. L’air devenait lourd de magie.

Cassandre pris une main dans la sienne et la seconde posa ses mains contre les tempes de la demoiselle Shal’haen. Leurs esprits s’emmêlèrent alors que les deux étrangères rejoignirent un corps déjà trop habité. Flottant au-dessus des zones faciles d’accès, les deux intrus s’unirent et glissèrent sur les pensées de leur hôte pendant un moment.

D’une volonté soudaine, elles s’enfoncèrent vers une zone précise, dans les confins d’Umrae, d’un déplacement sec, vif et continu. À leur passage, les deux entités se séparèrent, surprises, semblait-il, de la nouvelle intrusion. L’opposition se produisit près de là où fut la barrière, près des « portes ».

Elle se parlèrent, l’une d’un accent terrible, l’autre d’une langue expérimentée. Mise en garde, bref échange ; l’hôte était peu loquace. Elle ne voulait pas que les portes soient approchées. Un cinquième arriva, l’hôte fut encerclé par quatre ennemies.

Cassandre débuta l’assaut, auquel se joignit rapidement Mundus, puis Lenne. Ensembles, ils se préparèrent à un font commun, mais l’hôte s’en alla de lui-même, puis fut scellé à l’aide d’une barrière mental. Les trois étrangers quittèrent le corps.

C’est dans les hurlements d’Umrae qu’ils reprirent leur corps respectif. Parcouru d’une magie intense, de flux qu’elle ne contrôlait plus. La végétation s’emballa, le quartier pourpre tremblait sous les ondes ou les cris de la Baronne. Le lit fut détruit par des plantes et Umrae dû libérer son autre personnalité pour son propre bien.

Retour au statu quo, avec la Magistère Pourpre, inquiétée par les remous, le groupe tergiversa de la suite. Affaiblis, ils durent quitter la demeure avant d’agir de nouveau.*

" Futile.. "


Post by Feydanith, dit la Carpe - July 5, 2007 at 11:58 PM

Du jour au lendemain, toutes les manifestations s’étaient arrêtées. Elle, duelle, dormait paisiblement. Un long coma qui dura plusieurs jours avant qu’elle n’ouvre enfin ses yeux, toujours aussi blanc, bien que traversés de quelques petits vaisseaux qui avaient éclatés. De longues mèches blanches garnissaient à présent sa chevelure qui avait regagné de sa flamboyance. Bien qu’elle ne se sustenta pas de manière physique, son visage n’était plus creusé par la malnutrition. Plus aucun flux ne s’échappait d’elle de manière incontrôlée.


Post by Mundus, près de Thaar - July 6, 2007 at 12:14 PM

Qu'est-ce donc qui avait pu provoquer un tel changement ? Pourquoi cet arrêt total et brutal ? Il n'y avait que des hypothèses, que des théories. Les unes farfelues, les autres plus crédibles. On ne faisait que murmurer dans le quartier pourpre, chuchotter. Que pouvait-il bien arriver à la Garde des Sceaux, Umrae Shal'haen ? Mystère. Chacun y allait de son interprétation personnelle, mais qui mieux que la principale intéressée pouvait savoir ce qui lui arrivait ?

Peu avant le brusque changement, on avait vu trois personnes pénétrer le grand manoir de la baronne. La Sage Vespari et la Docteur d'Estrée, puis l'Intendant Recaedre et enfin, la Magistère Maërn. Qu'avait-il bien pu se passer pendant leur visite ? Nul ne savait. Néanmoins, les trois premiers étaient ressortis affaiblis, fatigués, un peu plus pâle que d'habitude. Quoiqu'ils aient fais, ce fut épuisant. Après un bref échange, tous les trois se séparèrent, laissant Umrae se reposer, chacun allant retrouver ses forces.

Que de mystères au quartier pourpre...


Post by Cassandre D'Estré, Cp - July 6, 2007 at 1:10 PM

Elle venait de finir de se préparer. Un besoin impérieux gouvernait son esprit. Un désir irraisonné et incontrôlable l'attirait vers la danger. Comme en transe elle quittait sa demeure.

Le soleil se couchait, ses derniers rayons jouaient sur les vitraux des demeures du quartier pourpre. Un bref éclat suivie d'un mouvement fugace accrocha le regard de la jeune femme. Malgré le trouble de son esprit, la silhouette entraperçue réveilla un échos dans sa conscience embuée.

*...Déjà vu....Son nom ?!! hum .. Vesta.. vesto..vespari....Oui c'est cela Lenne Vespari.... devant la demeure du Navarque ... Umrae ... oui la maladie de la garde des sceaux .. les rumeurs vont bon train *

Lentement elle se dirige vers la femme, ses pensées s'accrochant au fil conducteur représenté par cette dernière. Arrivée à la hauteur de la mentaliste, Cassandre avait repris suffisamment d'emprise sur elle même.

Lenne lui expliqua rapidement la raison de sa visite à Dame Shal'haen, tandis qu'un domestique les conduisait dans la chambre où se reposait la jeune aveugle.
Amaigrie, le teint blafard et les trais tirés, Umrae n'avait plus rien en commun avec la personne vive et dynamique d'autrefois.
Le cas était exceptionnel, et l'ancienne érudite exultait.

** Dire que j'aurai pu manquer cela .... quel gâchi....*

** Sans éprouver le moindre doute, elle proposa son soutient à la magicienne. A deux elles seraient plus puissantes pour venir à bout de l'entité envahissante.**

Sans se mettre de l'avant elle laissait l'autre tout diriger. Les premières barrières franchies sans difficultés l'amenèrent près de la créature. Elle ralentit. Lentement son esprit dériva vers la sombre présence. Mais l'ame de Lenne impatiente l'appelait. Le temps n'était pas à l'étude mais à l'action. Bien que la colère se mêlait à présent à l'exaltation, Cassandre se détourna pour poursuivre leur but.

Les trois consciences unies dans leur action livrèrent une bataille rapide et presque sans heurt.

Une douleur violente la traversa de part en part lui faisant lâcher prise.

Trois personnes effondrées sur le sol, elles semblaient toutes épuisées et à bout de force. Sur le lit une jeune femme se tordait de douleur tandis que des flux magiques s'échappaient de son corps aspirant sa vie.
La chaleur montait, et les trois spectateurs regardaient impuissant puis d'un coup le calme revint. L'aveugle s'effondra à présent immobile.
Juste à cet instant, un domestique introduisit la magistère Maërn dans la chambre.
Pour le moment rien d'autre ne se passerait. Chacun établissant ses propres opinions.