Un rayon de soleil...
Post by Leyto, OdS. - July 1, 2007 at 2:26 PM
Un rayon de soleil...
Dans le monastère, le soleil brillait au milieu du jardin et pourtant peu de moines s'y trouvaient pour méditer. Un mot avait été lancé parmis ceux ci afin de pouvoir regrouper un maximum de textes saints, en ces temps troublés, la parole du seigneur fixée sur papier permettait une interprétation correcte de ses dires. L'abbé du monastère avait mis de coté plusieurs textes et de sa plus belle plume en avait recopié quelques phrases qu'il trouvait intéressant corrigeant les tournures de phrases anciennes qui n'étaient plus usitées dans le commun.
Chaque membres de l'ordre est lié a l'ordre jusqu'à ce que la mort le sépare et le rappelle a Thaar. Seul l'archevêque peut permettre a une personne de quitter l'ordre. Nul ne peut quitter l'ordre sans l'accord de l'archevêque. Toute personne désertant l'ordre sera pourchasser comme hérétique et punit comme tel.
Il hocha la tête a plusieurs reprises mais ne semblait pourtant pas avoir trouvé ce qu'il cherchait. D'un geste rapide il referma le livre qu'il était en train de lire et posa son regard sur le jardin intérieur secouant la tête.
D'un geste, il fit appeler un moine et lui demanda de lui quérir autorisation a la lecture des textes saints du quartier de l'ordre.
Post by Leyto, OdS. - July 1, 2007 at 6:34 PM
Un rayon de soleil...
L'autorisation ne mis que peu de temps a revenir par le biais d'un paladin de l'ordre.
Assis sur un banc dans le jardin, le pénitent profitait des derniers rayons du soleil qui éclairaient la cour intérieure. Sentant une présence à ses cotés, il ouvrit les yeux et hocha la tête en signe de salutation envers le paladin qui se tenait assis. Celui ci lui tendit une note cachetée, qu'il ouvrit avec grande précaution. La note était de bonne augure, sans doute le Seigneur voyait t'il d'un bon oeil que l'on s'intéresse a ses textes. Rapidement il parcourut la note et la mis dans une poche de sa toge, remerciant le paladin, Cette dernière lui permettait de prendre lecture des textes saints situés dans la bibliothèque de l'ordre.
Prenant ses sandales et resserrant les lanières de cuir de celles ci, il se mit en route vers le quartier du soleil dont la bibliothèque se trouvait à plus d'une heure de marche du monastère, il traversa des champs entiers, évita des rats qui semblaient t'ils étaient plus nombreux qu'a l'accoutume, arrivé au carrefour du monastère, il décida de passer par la moyenne ville pour vérifier que le garde impérial avait troqué son armure de mortine par celle de sanguine que sa guilde lui demandait de porter. Il traversa les quartiers, notant qu'un gros groupe de mendiants et de pauvres hères avaient élus domicile dans les rues et ruelles de la cité. S'approchant des barricades qui s'étaient élevées sur le pont il questionna du regard un paladin qui ne put s'empêcher de répondre que les rats avaient envahis la basse.
Priant le Seigneur pour le salut du peuple, il continua son chemin vers le quartier de l'ordre, il se fit diriger dans une partie de la bibliothèque qui restait fermée sous bonne garde à la majorité des pèlerins. Un regard sur l'autorisation eu un effet rapide sur les gardes qui lui ouvrirent grand les portes de la bibliothèque et devant les yeux de l'abbé – pénitent se dévoila des documents qui n'avaient étés fouillés et lus que par une centaine de paires d'yeux. Il s'installa à table et pris les volumes un à un auprès de lui, peu de volumes avaient étés épargnés par le temps et c'est avec beaucoup de mal qu'il se mit à lire les documents un a un pendant plusieurs jours,ne prenant repos que quelques heures pour faire voir a ses yeux autre que chose que des lettres en or sur un papier de très grande qualité.
Au but du septième jour, il se leva et prenant plume d'oie écrivit une lettre aux hautes instances. Une fois celle ci terminée, il la relu à haute voix, roula, la cacheta du sceau de la bibliothèque Thaarienne et la fit porter par un moine.
Très Saint Père,
Pénitent de votre monastère, j'ai été très heureux d'apprendre que ma requête pour les accès à la bibliothèque m'étaient alloués. Avec beaucoup d'attente, j'ai pris connaissances des écrits qui ont traversé le temps pour nous atteindre et nous faire connaître les paroles de notre Seigneur. L'un de ces écrits me trouble au plus au point, l'on parle d'un endroit ou reposerait une Sainte relique qui serait cachée au sein de notre île, cet écrit semble être postérieur à tous les autres et semble ainsi clôturer les écrits précédents. Pourriez vous me dire si cet écrit a été enregistré par l'un de nos moines copistes ou si je ne dois pas en tenir compte. De par sa situation dans notre Sainte Bibliothèque, je ne puis que m'interroger sur son origine. Pourriez vous tel notre Seigneur éclairer mon esprit en m'apportant réponse a cette question ?
Que la sainte lumière guide vos pas vers le Seigneur,
Frère Leyto.
*Reprenant son poste sur une table de lecture, il ne put que relire et lire encore ce qu'il l'intéressait, maugréant malgré lui sur les membres du clergé n'ayant pas fait état de ces documents, il avait encore quelques jours de lecture avant de tirer tout cela au clair. *
Post by Leyto, OdS. - July 2, 2007 at 12:58 PM
Un rayon de soleil...
Le nez dans les livres, le visage éclairé par un cierge, le pénitent lisait et relisait les textes Saints qu'il avait fait recopier pour les consulter au sein du monastère. Malgré le froid qui envahissait la cellule, il ne posa qu'un regard dédaigneux vers le petit paquet de bois posé en travers de la cheminée. Scrutant les textes, il ne put que noter quelques remarques qu'il grifonna sur ses notes corrigeant a plusieurs reprises ses propres notes.
* " Laou le f.. ten à s'arr.. dans les limbes du nséa..t, La ou le foi esta la born.. de la ...nonciation, La se trouve le r..sant. " *
* " La ou la foi ten à s'arr.. dans les limbes du nséa..t, La ou la foi esta la born.. de la ..., La se trouve le reposant. " *
* " La ou la foi tente de s'arreter dans les limbes du néant, La ou la foi est aux limites de la renonciation, La se trouve celui qui se repose. " *
*Plusieurs fois des morceaux de textes avaient attirés son attention mais il lui avait fallu plusieurs semaines pour les décoder, c'était la première fois qu'il pouvait tirer une phrase compréhensible des textes sacrés. Compréhensible mais sybilline. Il prit sa plume et envoya une missive au nouvel archéveque qu'il avait rencontré pendant la scéance de justice de la soirée précédente. *
Archévèque,
Les textes écrits Saints sont une source d'information importants lorsque l'on peux les décoder mais cela prends beaucoup de temps a ma pauvre personne. Je vous dévoilerais mes découvertes au fur et a mesure des mes avancées. Voici ce que j'ai pu obtenir d'un écrit " La ou la foi tente de s'arreter dans les limbes du néant, La ou la foi est aux limites de la renonciation, La se trouve celui qui se repose. " Pourriez vous me dire si ce texte vous donne une idée ?
Que la sainte lumière guide vos pas vers le rédemption,
Frère Leyto. Abbé pénitent de l'ordre.
Post by Leyto, OdS. - July 4, 2007 at 12:01 AM
Un rayon de soleil...
Le regard dans le vide, il se souvenait des bribes d'une terre Sainte, qu'il avait exploré avec le haut paladin, il savait... le haut paladin savait, malgré les écrits restés presque indéchiffrables il avait reçu l'information d'une bouche édentée qui l'avait tenue elle aussi d'une bouche dans le même état.
Pour une fois, la connaissance s'était mieux transmise de manière orale que par document écrit ou le temps au travers de la décomposition des oeuvres avait fait son ouvrage. Obligeant des soirées a la flamme d'un cierge, obligeant la fatigue des yeux, le sentiment de désespoir lorsqu'un texte ne trouvais pas traduction.. tout cela pour si peu.. mais tout n'était pas dévoilé, il lui faudrait se rendre une fois encore sur les lieux, afin de découvrir les inscriptions sur les flancs du monument et deviner comme cela son identité.
Portant la main à sa bouche il eu un haut le coeur en se rappelant le voyage en bateau, il sortit a toute vitesse pour prendre l'air. Debout dans le jardin, il plonga sa main sur une note qu'il avait faite un jour ou deux avant sa découverte, il la déplia et la lissa puis la relis tout haut : « Lestre Reposant este ..le brave gent diffusant ... » Toute une série du documents, passés au crible, des heures perdues.. mais tout restait encore a découvrir.
Les pieds nus dans la rosée du matin, parlant comme à un ami proche, l'on aurait pu entendre si l'on avait été assez près.
*« Pour m'offrir le pardon, j'écrirais ton futur dans l'immensité de notre foi Seigneur. » *