La fuite

La fuite

Post by Systran Éclador - July 22, 2007 at 1:00 AM

Systran était assis dans sa cellule du monastère. Il adoptait cette position presque tout le temps depuis qu'il était arrivé là. Les journées étaient longues et n'étaient perturbées que par de très rares visites et l'apport quotidien en nourriture et en eau. Il commençait à s'y habituer, mais n'aimait pas pour autant sa situation. Les murs de pierres froides et la croix orange qui baignait dans l'eau bénite commençaient à sérieusement lui taper sur les nerfs. Il réfléchissait déjà à des plans d'évasion. Il se savait condamné, de toute façon.

Le matin de cette journée ensoleillée allait changer la routine de Systran.

Il entendit des pas dans le couloir. Il se demanda qui pouvait bien le visiter à une heure si matinale. Peu après, Systran aperçut un visage inconnu à travers les barreaux de la porte de sa cellule.

-Que me vaut "l'honneur" d'une visite de votre part, illustre inconnu?
-J'ai entendu parler de vous.
-Ah bon. Dites-moi, croyez-vous que vous pourriez m'aider à m'évader d'ici?
-Hm... sans doute.

L'homme glissa un couteau et divers autres petits articles à travers les barreaux.

-Je n'ai pas l'habitude d'assassiner les gens pour parvenir à mes fins.
-Ah bon. Bonne chance!

Sur cette courte discussion, l'homme partir, laissant Systran seul.

Il passa sa journée à réfléchir et à établir un plan d'action. Ce couteau allait sans doute lui permettre de sortir de sa prison de pierre assez rapidement.

Dans l'après-midi, il reçut la visite de Tancrède Portis, et le convint de l'aider à s'évader. Le plan était prêt et devait être exécuté le soir-même. Systran était fébrile. Il allait enfin pouvoir sortir et profiter du paysage qu'il n'avait pas eu la chance de contempler depuis belle lurette. Le seul point négatif: Il n'avait pas ses effets personnels, ce qui l'irritait au plus haut point.

Le soir venu, Systran entendit à nouveau des pas dans le corridor. Il regarda et aperçut l'homme du matin accompagné de nul autre qu'Argon Zombalèze, un mage qu'il n'aimait pas vraiment.

Tout se passa très vite. Sur les entrefaits, Tancrède arriva. Argon se téléporta dans la cellule, invoqua un portail et pressa Systran d'y entrer. Non sans une légère appréhension, celui-ci obtempéra. Il se retrouva quelques minutes plus tard dans une grotte sombre assis sur une chaise autour d'une table. Il y avait là Val'Rachess, une vieille ennemie à lui. Peu après, Argon, l'homme mystérieux, lequel portait le nom de Kyoshiro, et Tancrède arrivèrent à leur tour. Tout le mone s'assit et c'est alors que le tout se concrétisa pour Systran.

Lui et Tancrède étaient en quelque sorte les prisonniers des 3 autres. Ceux-ci étaient recherchés par les autorités, mais désiraient mettre en place la révolution dont avait tant rêvé Systran. Il fut alléché.

On lui expliqua qu'il devait faire 50 potions explosives pour des desseins plus ou moins clair. Il était un peu estomaqué, mais se méfiait énormément des 3 personnes. Il prit un contact télépathique avec Tancrède, décidant de ne jamais le lâcher. Il savait qu'ils étaient tous deux en danger.

Lorsque le moine passa, le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, pour porter la nourriture à Systran, il découvrit un corps portant la toge verte de celui-ci et très ressemblant. Qu'était-il arrivé?


Post by Argon Zombalèze, Banni - July 22, 2007 at 1:18 AM

On racontait qu'Argon n'aurait pas pus être dénoncer par le simple fait que celui qui est entrer dans la cellule, était un corp de femme, encapuchonner de plus, rien ne laissant parraitre que se serait le mage Argon.

De plus au contraire de toute l'histoire plus-haut.. Le tout se serait dérouler tard dans la nuit, afin de ne pas attirer l,attention des moines durant le jour.


Post by Grisard Parangon - July 22, 2007 at 2:31 AM

La vie morne de Tancrède Portis avait radicalement changé elle aussi. De par ses desseins, le mage avait beaucoup de difficulté à progresser. Peu de contacts, danger croissant d'être pourchassé par le légionnaire Zombalèze, manque de fonds... Il était bien loin des buts qu'il s'était fixés au plus profond de son être, enfouis loin de l'extérieur là où personne ne pourrait les découvrir.

Il avait cru que, puisque de toute manière Argon Zombalèze finirait bien par lui tomber dessus, il n'avait rien de mieux à faire que d'épauler Systran dans son projet d'évasion, quitte à essayer de lui soutirer quelques fonds et autres trucs utiles. Il serait bientôt réduit à vivre dans une discrétion profonde, et il aurait besoin d'argent pour s'en sortir, d'autant plus que l'Armée des Mercenaires ne lui avait jamais versé un seul écu.

Il avait commencé par discuter longuement avec Systran. Mais, au bout du compte, il ne s'était pas réellement incriminé: il n'avait fait que passer quelques denrées au captif, sans se compromettre d'aucune façon. Toutefois, sans trop savoir pourquoi, il y était retourné tard dans la nuit. Tout s'était enchaîné rapidement et il avait été conduit avec Systran dans l'étrange repaire de gens s'identifiant comme des révolutionnaires. Le bureaucrate lui avait déjà parlé de ses projets. Tancrède ignorait qu'il n'était pas seul dans cette situation. Il fut horrifié de constater la présence d'Argon parmi l'étrange regroupement, mais sut finalement tourner la situation à son avantage. Désormais, le légionnaire ne lui causerait plus d'ennuis. Somme toute, ces événements avaient été très bénéfiques à Tancrède. Il espérait retirer de nombreux avantages de toute cette affaire et tourner la situation à son avantage sans trop s'incriminer. Après tout, n'était-ce pas là l'un de ses buts premiers?

Intérieurement, Tancrède se gaussait bien des événements. Peut-être était-ce enfin l'élément déclencheur qui allait lui permettre de mettre en branle le destin qu'il croyait lui échoir...


Post by Kyoshiro Irimaru, Ind. - July 22, 2007 at 10:49 AM

Il était venu de T'sen pour obtenir de l'or et un poste qu'il n'aurait jamais pu obtenir en son pays a cause de son nom. Qu'avait t'il pour l'instant ? Ses plus riches possessions étaient une cape en poil et un kimono de couleur Lie de vin, en quelques mots rien. Lassé de voir les riches dépenser de l'argent comme au mariage de ce Mundus, Lassé de voir les gens du peuple mourir dans les bas quartiers dans l'indifférence générale... Il s'était mis à fréquenter des gens peu recommandable pour différents services : de la cueillette, du transport de choses dont il ne voulais rien savoir... Jusqu'au jour ou il entendit parler d'une révolution. Tout pourrait changer si ils y parvenaient... Certain que comme cela ils seraient reconnus comme des bienfaiteurs par le peuple mais risquaient de perdre la tête.

C'est un soir ou il rencontrait son client pour un échange entre des réactifs et un peu d'or qu'il lui vient l'idée de lui en parler. Son client semblait lassé de l'ordre dans laquelle la ville fonctionnait et ils se mirent a discuter un peu... L'un appris a l'autre que deux personnes utiles seraient bien placés dans leur projet pour leur apporter un soutien et ils se mirent en tête d'en aider un le soir même.

Armé d'une dague, ils s'introduisirent à la faveur de la nuit dans le monastère. Ses sens aux aguets lui indiquaient qu'il était peu être en train de jouer sa vie mais il préféra ne pas les écouter. Systran était un alchimiste de renom et pour les objectifs prévu il fallait ce qu'il était possible de faire, a cette pensée, il ne put s'empêcher de sourire dans la nuit. Se déplaçant tel un chat, il en vint a faire le tour de la cour intérieure, l'arme à la main pendant qu'un autre s'occupait de faire sortir Systran de la geôle ou il était enfermé depuis plus d'une année. Soudain la porte craqua et un homme vêtu d'une capuche et d'une toge entra dans le monastère, en quelques seconde Khyoshiro fut sur lui, la pointe de la dague en avant.

« Si tu es avec nous, tu vivras sinon ta vie s'arrête ce soir. »

L'homme sourit et lui déclara vouloir la même chose que lui, puis il pris place devant l'autre porte, celle qui menait à l'église du monastère pour sécuriser cet accès. Dans la noirceur de la nuit, la lumière rouge du portail éclaira tous les visages, puis tout le monde retomba dans la nuit avant qu'un second portail pour la même destination soit ouvert de l'autre coté de la grille.

Dans un endroit illuminé par les flammes l'ont parlait d'une autre version de Systéria, mais les mots sont des mots... L'on attendait les actes...