Le donjon de Thoroul
Post by Ex-Coordinateur Astuce - July 30, 2007 at 6:21 AM
[Vue que le serveur à Crashé à la toute fin de l'animation on va considéré qu'elle à été fait. Les item's ayant été trouver par les Pj's seront remis si le warp les a enlevé. Voici le résumé des évênements et le petit cinq minutes à la fin qui nous manquait je vais l'écrire pour situer les personne impliqué.]
Une équipe de cinq individus était entré dans le donjon pour s'approprié la pierre. Après nombre de combats, deux hommes avaient réussit à ouvrire le chemin aux représentants de la confrérie. Ils arrivèrent dans une salle vaste ou se tenait le maître nécromant et ses gardes du corps. Un autre combat s'ensuivit, il fut violent et beaucoup de sang coula. Heureusement l'un des aventuriers réussits à récupérer la pierre et tous s'engoufrèrent dans un portail avant que l'intérieur de la montagne ne s'effronte suite à l'explosion énergétique causé par Thoroul lors de son décès.
Dehors, le soleil les aveuglaient. La pluie avait cessé, le tonnerre aussi, seul les secousses sismique perssistaient encore à cause de l'éboulement. Les cinqs avanturiers avaient comme par miracle réussit à s'en sortir vivant. Le nécromancien était mort et la pierre sauf.
En apparence tout allait pour le mieux...
Post by Sakamae Nakaki, CP - August 7, 2007 at 5:59 AM
La gardienne
Elle était froide au creux de ma main. Malgré la chaleur que produisait l’âtre, où j’avais, au préalable, déjà mis plusieurs bûches depuis le début de la soirée. Les danses langoureuses des flammes se reflétaient bien au travers de sa surface luisante, et encore une fois je me prenais à l’examiner. Si petite, si étrange mais toujours si puissante. Lisse au toucher, elle avait toujours cette petite fissure, m’intimant de la toucher, de la caresser, comme on caresse la peau d’une femme désireuse. Me prenant envie de la faire languir, la laissant siéger là au creux de la main, à me torturer de seulement la regarder. A chaque homme sa faiblesse, la mienne était là, charmée et craintive. Me refusant de me laisser entraîner par les pulsations mauvaises qu’émanait la pierre. Son aura maléfique, je me refusais de l’utiliser, elle était là, à ma merci, et elle y restait, tant mon mépris pour la nécromancie était grand. Ou bien étais-ce l’incompréhension, qu’importait-il après tout? Elle demeurait là, sans réelles explications. Nombreuses étaient pourtant mes questions, mais comme une enfant, elle daignait me répondre quand bon lui semblait. Se fondant à ma physionomie comme bon lui semblait. Parfois s’inventant bijou, parfois restant pierre, trop souvent se montrait précieuse et irrésistible. Je suis tombée amoureuse d’elle, oui, je daigne l’avouer. Mais pas de la même manière qu’un Nécromant l’aurait fait. Ainsi je restais en tête à tête avec elle, alors que le reste de la maisonnée se montrait vide et sans intérêt.
Le luxe était dominant dans cette charmante demeure de la moyenne ville. A l’allure des prestigieux manoirs de l’empire Brégunien, tout se trouvait parfaitement en ordre, pour certains, on aurait pu croire à l’enfer de la propreté, mais pour la propriétaire, tout de sa demeure représentait un havre de paix. Tout à l’exception de l’espace réservé en tant que salle à coucher. Où quelques coussins étaient éparpillés autour du foyer, de manière propre mais se voulant de briser également le trop grand ordre qui régnait dans la maison. Ces coussins où elle était installée ce soir là, à méditer, à analyser cette relique. Un objet qui vibrait, par vagues, qui dégageait d’une aura malsaine, à laquelle, continuellement, tous les jours elle devait apprendre à résister. L’apprentissage ardu qu’elle avait dû subir avec le Duc Recaedre pour refermer son esprit au monde extérieur se montrait plus que nécéssaire pour garder un objet d’une telle puissance. Mai s étrangement, elle savait ce qu’elle faisait, et savait que malgré son très grand amour pour l’objet, elle se devrait, tôt ou tard, de le détruire. Autant l’idée la déchirait-elle qu’elle la soulageait. Une emprise telle qu’elle la subissait était tout comme de se faire enfermer dans une petite pièce immaculée, où on a le temps que de songer. Si elle se sentait profondément seule lorsque le silence envahissait la maison, un grand soulagement se faisait sentir quand enfin elle arrivait à croiser des gens, ne serais-ce que pour lui changer les idées un bref moment.
Malgré son grand malaise vis-à-vis la pierre nécromantique, Anna ne changeait pas d’avis. Elle les avait vus rôder autour de sa demeure. De plus en plus souvent. Elle les savait aptes à prendre la pierre, dans les endroits les plus reculés. Jamais elle ne les laisserait la prendre, ni l’utiliser. Elle avait vu la puissance qu’elle avait conférée au défunt nécromancien, Thoroul. Comment un homme peut devenir fou au point de tuer les gens par simple plaisir. Elle s’était elle-même nommée gardienne de la pierre, en attendant que les rares personnes en qui elle avait confiance n’adhèrent à sa théorie et n’acceptent de l’aider dans sa quête, à détruire l’objet maudit. Peut-être en échange, aurait-elle quelque chose, elle aussi? Les soupçons commençaient à se montrer à son égard, mais elle ne changeait pas de position, non. Ni maintenant, ni dans le futur, elle connaissait trop de choses sur la pierre. Et puis, la surveillance des autres commençait à s’accroitre, elle pouvait les sentir, elle voyait leurs ombres, malgré leur efforts à se camoufler dans l’environnement autour de sa demeure. Elle gardait jalousement l’objet comme on garde son enfant, de crainte qu’un agresseur ne vienne le prendre.
« Tiendrez-vous votre promesse… ? Arriverons-nous au bout de cette histoire sauf… ? Réussirai-je cette quête? »
Anxieuse, je regardais encore une fois la pierre de nécrolithe, avant de la ranger à nouveau, dans son petit sac de velours, à nouveau, à un endroit différent, par méfiance… et peut-être paranoïa.