Une histoire de latrine (tout compte fait)
Post by Mundus, près de Thaar - August 23, 2007 at 9:54 PM
La nuit étaient déjà bien avancée sur Systéria. Son long manteau d’ombre avait entièrement recouvert la cité, dont les bougies s’éteignaient au fur et à mesure que le temps passait. Seule la grande Académie de la Confrérie restait illuminée d’étranges lueurs, si communes aux mages. La soirée avait été longue. Très longue pour l’Intendant qui revenait à l’instant du port, d’une importante négociation dans le sud avec les autorités elfes.
Quel était le sujet de cette visite diplomatique ? Confidentiel. Certains parlaient d’arrangement secret pour la cérémonie des prétendants, d’autres évoquaient des contrats commerciaux et militaires. Bref, l’incertitude planait. Mais ce n’est pas ça qui nous intéresse ce soir, mais notre cher et dévoué duc Recaedre. Une fois au palais, dans son bureau, il congédia les gardes et les secrétaires pour reprendre possession des lieux.
Se dirigeant vers les grandes fenêtres, il laissa son regard se perdre au loin, sur le magnifique paysage étoilé qui s’offraient à lui. Décidemment, ce bureau, il avait bien fait de s’y installer. Un gargouillement de ventre interrompit sa méditation : le voyage avait été particulièrement éprouvant et la constipation qui l’avait étreinte pendant le retour tendait à se dissiper. Un petit détour par les latrines avant de rentrer chez lui ne lui ferait certainement aucun mal. Bien au contraire.
Attrapant un livre de théologie thaarienne – il appréciait lire quand il faisait cette besogne, ça l’aidait à se concentrer – il entreprit de se rendre là où son corps lui criait d’aller. Ce qu’il fit, d’ailleurs. Et le voila installer, sur le trône – le seul trône sur lequel il pourrait s’asseoir, d’ailleurs – à lire attentivement les thèses de divers hommes d’églises tous plus propres sur eux les uns que les autres. Sa concentration était telle…
… qu’il n’entendit pas entrer en catimini, une sombre silhouette encapuchonnée, qui tâtonnait dans les ténèbres du lieu. Un petit cliquetis attira son attention : celui du carreau sur la crosse de l’arbalète, au moment du chargement. De ses prunelles sombres, il dévisagea la personne qui allait être son assassin – mais cela, il l’ignorait, sûr de son charisme.
- Vous. Ici. Intéressant. Je me demande par quels moyens vous avez réussi à détourner la vigilance des gardes. Infiltrer le palais, très judicieux. Mais baissez immédiatement cette arme, vous n’arriverez à rien en faisant cela.
Son ton était sec, sévère et impérieux. Comme d’habitude, en fait. Visiblement, il ne se doutait pas une seule seconde de la fin funeste qui l’attendait. Ce serait sa dernière erreur. Un rire fusa, un rire sombre puis une seule phrase, les derniers sons que Mundus entendrait de son vivant…
- A rien ? Vraiment ?
Un second rire jaillit de la fine gorge de son agresseur, accompagné du carreau qui lui arriva dans l’aine. Les yeux d’ordinaires si impassibles de l’Intendant s’écarquillèrent, emplit d’une véritable surprise, plus que de douleur. Le sang coula à flot, ruissela sur le livre et alentour et le corps bascula sur le sol, devant les latrines…
Et c’est ainsi que périt Mundus Archibal Recaedre, Duc et Intendant de l’Empire Systérien, après une longue décennie de bons et loyaux services.
Dans le même temps, un vol de registre fut constaté.
Noble ou citoyen, la fin est la même, tout compte fait…
[HRP : Je me suis inspiré d'une mort littéraire assez connue mais que j'aimais bien.]
Post by Gannd Auréalis , OdS - August 23, 2007 at 11:58 PM
Le Haut Paladin fut stupéfait d'apprendre la mort de Mundus. Mettans en lieux sur dans sa demeure les nombreuse pilles de dossiers ''confidentiels'' qu'il lisait , il se rendit au palais afin de vérifier la ''mort'' de L'Intendant...
Post by Armika Recaedre, CP - August 24, 2007 at 6:47 AM
Armika était interloqué en apprenant la mort de son mari. Elle commençait tout juste à s'Y habituer. Les jumeaux née depuis peu, elle avait vu en lui un homme aimable et pas aussi froid qu'elle le pensait.
Malgré que la nouvelle l'attrista, rien dans son attitude n'y apparut. Enfin elle était veuve, n'était-ce pas ce qu'elle avait souhaiter en voyant son futur époux en débarquant sur le port Systérien.
Elle était riche, veuve et acquéreuse d'un Duchée... que demandais plus. Elle enverrait les deux morveux se faire éduquer dans un pensionnat Brégunien, et les rejoindrais surement peu de temps après. Nous verrons les demande d'épousailles qu'elle recevra. Elle pris tout de même soin de caché dans son laboratoire les Dossiers systérien trouver dans sa bilbiothèque et dans la chambre nuptiale, qui sait si cela pourrait être utile un jour!
Qui sait ce qui se passera ensuite avec cette jeune Brégunienne....