Tourments

Tourments

Post by Aerandir Finwë, CdP - September 25, 2007 at 4:47 AM

Depuis l’arrivé inattendu de ce présent plus qu’étrange, Daark’har sentait très bien que ce jour allais arrivé rapidement. Cette esclave arrivée tout droit d’Udossta qui lui fut offerte comme cadeau de mariage de la part de sa mère.

Daark’har était pleinement conscient de ce que cette enfant représentait pour lui si elle était montrer au grand jour. Lorsqu’il vit la petite se présenter à lui, son regard noir resta en quelques sortes troublé. Une si jeune esclave ayant subit autant de mauvais traitements. Jamais il n’avait vu pareil durant les 70 années qu’il passa en Udossta.

Il resta tout de même stupéfait de la force qu’avait la petite de porter un si lourd fardeau. C’est blessures étaient terrifiantes. Des mèches de cheveux arrachés, des orteils manquantes sur un pied, ainsi que de nombreuses cicatrices de coup de fouet dans son dos frêle légèrement recourbé. Seules ses petites mains gracieuses s’en avaient échappées.

L’elfe noir la fit suivre rapidement au manoir, afin de lui donner des vêtements propres et de cacher les marques. La marche pour s’y rendre fut plus longue qu’à l’habitude. Trop de choses lui passaient par la tête; Qu’allait t’il faire d’elle? Une elfe blanche aux côtés d’un noir, comment est-ce possible? S’il la retournait là-bas, il perdrait les grâces de sa mère puis, la petite serrait sûrement tué, mais après nombreuses tortures… Quoi? Qu’elle était donc cette pensé indigne? Devrait-il la tuer et enterrer les preuves? Il n’en n’était pas capable. Que ce passait-il avec lui? Il n’en avait pas la moindre idée…Ces questions lui rongèrent l’esprit petit à petit et encore plus depuis qu’il était enfermé derrière les barreaux.

Daark’har ouvrit ses yeux rouges après une nuit de tourment pour faire face à nouveau à sa cage. Il attendait patiemment la venu de quelconque nouvelle le concernant. Bien qu’il savait très bien qu’il allait probablement mourir. Ses dernières pensés allèrent pour ce qui croyait être la seule chose à laquelle il tenait dans ce monde, sa bien aimée Narikia. C’était pourtant son désire unique, vivre en paix avec celle, hors des problèmes de la société systérienne autant que celle de son origine.

Culpabilité? Il n’en avait aucune. À l’exception qu’il allait faire sans doutes faire souffrir la personne qu’il aime plus que tout, et qu’il allait causé la mort d’une pauvre esclave innocente. Il venait de tout balancé en l’air pour une elfe blanche, une ennemie juré de la race. Tout cela pour avoir osé laisser une seconde chance à cette petite, une nouvelle chance de repartir sa vie.

Il savait très bien que le destin de la petite était lié au sien. S’il mourrait ou s’écartait de d’elle, des assassins et prêtresses ferventes de la Vierge des douleurs traqueraient l’enfant et la terrasserait. C’est la seule raison pourquoi il la garda près de lui, et ils allaient sans doute payer le prix tout les deux.

Allait-il dire un seul mot de cela? Pas un moindre. Ceux-ci méritaient de voir par leurs propres yeux les conséquences de leur jugement afin que d’autres ne soient pas commises à nouveau, bien qu’il savait très bien à qu’elle point cette ville est corrompue jusqu’à la moelle des os. Le silence resterait, puisque leurs yeux ne frôlent que la surface des choses et ne voient pas au-delà des apparences.

Sa mort allait être sans doute la vengeance qu’Enyde-Mä préparait depuis un bon moment, pour l’avoir maudit elle, ainsi que la race sombre qu’il faisait parti. Il avait tenter de la combattre, mais son influence semblait avoir déjà dépassé les terres d’Udossta Tach’zil et le cœur ébène des elfes noirs pour corrompre ceux des autres. Daark’Har se résigna à faire face à sa mort la tête haute. Le mal allait encore l’emporter.


Post by Astara Nazgaroth, InD - September 25, 2007 at 5:13 AM

Quand elle sut que Daark'har s'était faite enfermé, cela l'attristait interieurement. Il avait été un si bon mâle. Elle était persuader qu'elle pourrait faire quelque chose, mais là, elle esperait que son influence n'allait pas en prendre un coup. C'était très dure pour la récente matronne.

Étant maintenant devenue une maison sans valeur plus que autre chose envers les autres elfes noirs, son seul but était dorénavant de réussir à construire la première maison elfe noire, dans un village humain.

Il lui restait une autre question à se posé, qu'elle nom de famille prendre ? Elle pourrait bien reprendre son ancien nom de famille et être une maison secondaire de la Que'llar d'Ambrâme. Sinon elle pouvait aussi devenir une maison secondaire de la Que'llar Veladorn.

Pour le moment, elle se devait de sortir Daark'har de là, sinon elle pourrait dire adieux à ses projets de grandeur, la construction et la tenansion d'une maison dans un village humain, aussi corrompu soit-il.

Elle se devait maintenant de bouché le juge afin qu'il se doivent de libéré son fidèle. Elle l'aimait comme un fils, et c'est ça qui faisait toute la différence. Elle allait tenter d'employer son influence, amoins que celle-ci ne soit que poussière...


Post by Aryel Illmarë, Ods - September 26, 2007 at 1:39 AM

L'enfant avait peine à croire dans quels ennuis elle s'était mise le nez. Sa mère lui manquait énormément, et Daark'Har de même. Toujours, elle était tourmenté. Tourmenté par les pensées qui pourraient la trahir, et être perçu par ce damné Elf Noir.

Qui plus est, elle haissait de tout son coeur Systéria. Oui, Systéria pour avoir mis sa vie en péril, Systéria pour l'avoir fait renoué avec se qu'elle n'aurait jamais dû connaître : les arbres. Renoué avec son peuple, renoué avec des coutumes.. avec la gentilesse... Devrait-elle s'y faire, renoncer ?

Devrait-elle s'enfuir, avant qu'Ils viennent ? Car ils viendraient.. Car ce Juge ne lui inspirait aucunes confiances, et parce qu'elle était destiné à mourrir. Elle se sentait faible, démunie. La jeune Esclave rejoignait son lit le pied traînant.

Oui, elle mourrerait. Elle mourerait certes avant même que l'Âme de son Maître s'envole entre les braises du bucher.. ou lorsque sa tete tombera au sol ? Elle mourrat. Cela l'attristait énormément, jusqu'à en négliger son hygiène corporelle. Si elle mourrait, il sert à quoi, d'être propre ? Ses fines mains se voyait peu à peu négligé, venant même qu'à posséder quelques coupures discrète. L'Elf était déprimé, ou résignée ?

Elle avait vécu dix-neufs et 11mois horrible années au titre de Martyre. Parce qu'elle était belle, et parce que les Elfs Noirs devait être plus beau qu'elle. Et parce que Maman l'avait dit.. parce qu'Arrière-grand-maman, elle avait dit adieu aux arbres.

La jeune elfe se réconfortait toute fois, oui, elle pourrait écrire un conte, sur elle, juste avant... avec ses doigts... Elle savait écrire, Oh oui ! Et elle s'en voulait tant. Pourquoi qu'une Elfe, ça ment ? Pourquoi que Elles, elles mentent toujours ? Pour survivre ? Elle pleurait, à nouveau, la tête enfouis dans son oreillé, alors qu'à peine ses Maîtresses s'en rendait compte.

Oui, elle mourrerait... et... elle verrait l'Arbre qui lui sourira, parce que, les Arbres, ils sourissent à ceux qui ne les reverrons jamais...


Post by Astara Nazgaroth, InD - September 26, 2007 at 2:12 AM

Azurya commençait à avoir marre de tout ses histoires. Tant de corruption. Chaque soir, dans sa chambre, elle se maudissait d'avoir partie d'Ambrâme. Tant de chose, tant de chose qu'elle avait faite pour eux. Et là elle se retrouve trahis !

"Ils m'ont tous trahi ! Depuis le début TOUS TRAHIS!!!

À commencer par la fois où j'ai fouler mes pied sur ses maudites terres sales, puis quand je suis entré dans cette corruption innédite que l'ont nommait empire ! Ohhh non non non je vais me tailler une place dans cette corruption, j'en met ma main au feu !"

*Elle s'était préparé une barre de fer très chaude, le fer encore rouge et, elle s'appliqua celle-ci sur la main. C'était le symbol d'une balance, le symbol de la justice et l'équilibre.La douleur était la seule chose qui lui faisait mettre de coter ses tourments, ce lui faisait du bien. *

"M'haaa "

*Puis, elle fit de même avec son autre main. Elle était décidé de ne pas se faire détruire, et tenter d'aumoins maintenir une certaine justice envers elle-même et les siens. Elle ne pourrait pas changé la ville, mais aumoins obtenir avec justice le respect de tous. C'est ça qu'elle visait. *

"m'haaaa"

Elle avait maintenant une balance sur chaque interieur de main. Sa faisait mal mais l'empêchait pas d'écrire. Elle allait écrire avec justice dorénavant.

Chaque soir elle faisait toujours des trucs comme ça, qu'on pourrait voir comme du masochisme, en faite c'est simplement qu'elle agissait un peu comme une moine...

Elle allait essayer de trouver toute la corruption, et la dénoncer devant l'imperatrice... Malgré que sa n'aurait aucune chance de fonctionner...


Post by Aerandir Finwë, CdP - September 29, 2007 at 3:18 AM

C’était fait à présent. La mort du dernier né de la grande maison Veladorn s’était produite devant les yeux de quelques civils et membres de l’armée des mercenaires. Ses dernières paroles annoncèrent un mauvais présage qui malheureusement, entra par l’oreille droite des gens présent, pour en ressortir immédiatement par celle de gauche.

Sa mort fut lente et atroce alors que ses derniers cris ce firent entendre à la place de rédemption. Ses dernières pensés allèrent pour sa bien aimé Narikia qu’il n’aura point eu la chance de voir une dernière fois…

Au manoir Veladorn en Udossta Thac’Zil :

Un cri de rage raisonna dans toute la salle du trône aux pierres sombres, suivi d’un puissant coup de poing sur la table de marbre. Sans poser de question, les filles de la matrone suivirent leur mère âgée de plus de 400 ans déchaîner sa furie sur tous les objets qui se trouvaient sur leur passage, alors qu’elle se rendait à la chapelle interne du manoir.

C’est au moment que Daark’har ferma pour la dernière fois les yeux que l’ancienne elfe noir se senti affaiblie subitement. Son dernier fils était mort, cela lui coûterait cher en faveur face à la vierge, et dans la progression de la maison. Cette famille qui gagnait jour après jour des forces et devenait de plus en plus dangereuse, voyait sa course s’arrêter brusquement. Elle savait très bien qu’elle devait à présent regagner la confiance d’Enyde-Ma. Après tout, c’est bien car elle était dans les bonnes grâces de la déesse qu’elle réussissait à demeurer toujours en vie.

Quoi faire…Les quatre grandes prêtresses de la famille restèrent silencieuses de longues heures afin de trouver un plan parfait pour faire plaisir à la Vierge des douleurs. Matrone Mysthia’Ria brisa finalement le silence, un sourire mesquin affiché sur ses lèvres ébènes sombres.

Elle observa ses trois filles qui lui lancèrent un regard interrogateur. Puis jeta finalement une rune sur la table. Les jeune prêtresse comprirent le plan de leur mère puis allèrent aussitôt se préparer pour le « voyage ». La rune que Daark’Har avait donner à sa mère allait finalement trouver une utilité…


Post by Aryel Illmarë, Ods - September 29, 2007 at 7:01 AM

Nous l'avions dit.

Une enfant retrouvé morte, agonisante. Les citoyens présent lors de la récupération du corps, ou même les gardes chargés de cette sale besogne, témoignaient du sadisme de l’assassinat. L’on avait récupérés en trois exemplaires le pied gauche du cadavre, sans compter la formation de nombreux orifices anormal au niveau du ventre. L’on aurait pût aisément, dit-on, comparer l’état de son ventre à un plat de pâte, laissant sous-entendre le retrait quasi-total des intestins.

Le cœur reposait dans un défoncement de sa colonne vertébral, entre deux énormes racines. Le tronc de l’arbre était en totalité couvert de sang. La tête de l’enfant était basculée vers l’arrière, un sourire figé à ses lèvres à demi déchiquetées. L’on percevait sans mal, tracer à même sa peau, l’énorme signe d’Enyde-Ma tandis qu’entre ses yeux, d’énormes coupures ensanglantées représentait la signature de la Qu’Ellar Veladorn.

L’on l’avait recueillit dans les branches de l’Énorme Arbre près du Coin Chaud. La disposition des végétaux laissait aux rêveurs le sentiment qu’il enlaçait le petit cadavre Elfique, tenue comme un enfant dans un berceau...

Oui, elle mourrait. Elle mourrait certes avant même que l'Âme de son Maître s'envole entre les braises du bûcher... ou lorsque sa tête tombera au sol ?

Et se fût. Oui, ce fût. Au moment même ou le corps de l’Exécuté Daark’Har Veladorn se fit transpercer, au moment même ou la vierge accomplie son supplice, l’enfant cria. Son esprit rêveur et tourmenté percevait son âme déchirer son corps pour tenter de s’élever.

-NON ! s’écria t’elle, étouffé par sa propre main ensanglanté qui laissa passer son cri sous silence, ne troublant l’auditoire de son Maître.

Des larmes perlèrent ses yeux, car elle savait. Et elle se sentait impuissante. Ses pieds avaient désormais peine à la supporter, et seul une voie bourrue dans sa tête la dirigeait. Condamnation.

Il s’approcha d’elle brutalement, la coinçant contre son torse alors que personne ne l’eût remarqué. Il disparût, l’enfant sous son aisselle.

Oui, elle savait, elle allait mourir, parce que c’était sa faute… Résignation.

Les Quatre dames Veladorn s’approchèrent de l’enfant en s’écartant l’une de l’autre. Ainsi, il pût voir la jeune Anahëlle entrevoir sa mère, déjà torturée à l’agonie, tomber à ses pieds. « Maman ? Et les arbres, eux ? », Eût-il compris. Sa mère ne sût que dire, alors que les Elfs Noir présent ne faisait que rigoler, il crut percevoir, dans le dernier souffle de la mère : « Je l’ai vue, l’arbre. Il était si beau… Ooohh ma fille… »

Sa mère, celle sur qui elle avait toujours pu compter. Chagrin.

La mère mourut, le cadavre fût jeté avec négligence, et ils s’approchèrent, Lui et Elles, de l’Enfant... Souffrances.

Lorsqu’elles la crurent morte, Il vint quérir le corps de l’Elfe, se dématérialisa pour se porter au Coin Chaud, là ou il jeta avec dureté l’enfant contre le premier arbre qu’il vit. Elle s’y enfonça.

Ses yeux s’ouvrirent une dernière fois, après maints efforts. L’une de ses mains de son épaule quasi-arrachée se porta à ses haillons, où elle extirpa un livre, qui tomba au sol. Son regard se souleva ensuite vers le tronc de l’arbre, où elle pût percevoir un sourire.

Les Arbres, ils sourissent à ceux qui ne les reverront jamais...