Les blessés
Post by Théodore de Lagarde, AdM - October 3, 2007 at 5:11 AM
On racontait qu'il y avait de nombreux blesser dans la guerre qu'il y a eu au camp gitan lors de l'attaque surprise des barbares. Plusieurs des blessers avaient été transporter à l'infirmerie, et parmis ceux-ci on pouvait compter le Vengeur Christian et le vigile Brokk Lenain de l'Ordre du Soleil. On racontait qu'ils avaient eu plusieurs blessures, certaines plus graves que d'autres, mais que le médecin ne craignait pas pour leur vies. On racontait aussi que tout deux étaient près de la mort et qu'ils n'allaient peut-être pas s'en tirer. Décidément on ne peut jamais être sur de rien avec les rumeurs. Mais ce qui semblait sur, était que tous deux était bien à l'infirmerie près du coin chaud.
Post by Myrddin Emrys, CP - October 3, 2007 at 5:37 AM
On avais pu voir Kertan partir au combat les dernières choses que les autre paladins ont pus voir c'est que les barbares c'étais mis à plusieurs pour le prendre au piège, on ene l'avais pas vue rentrer
Post by Sakamae Nakaki, CP - October 3, 2007 at 5:59 AM
Les deux femmes De Sorgrad partageaient le même lit dans l'infirmerie, toutes deux dans un était assez critique. Handicapées, incapables de déplacements. La guerre avait déjà fait beaucoup de dommages, pour un faux pas de la part de l'Empire...
Post by Astara Nazgaroth, InD - October 3, 2007 at 6:02 AM
*Entendant toute les rumeurs, les dires, sur les blessés, elle avait entre-passé à l'infirmerie pour percevoir les gens souffrant. Elle soupira... Dire que tout a l'heure encore, des gens de l'ordre était à l'auberge... quand ils pourraient sauver des gens...Cela l'exaspèrait de voir à quelle point l'homme pouvait être incompetant... *
-Des hommes meurts, des hommes se battre contre la faucheuse, mais la drow continue à vivre son éternité, soupirant dans sa sagesse en voyant l'imbecilité des hommes... C'est ainsi que je vois ma vie en ce moment...
Post by Myrddin Emrys, CP - October 3, 2007 at 7:10 AM
plusieurs heures après l'attaque le gnome avais été retrouvé agonisant près l'entré de la ville, il fut amené rapidement à l'infirmerie, ou on à découvert de nombreuse blessures graves, on dit qu'il n'avais ouvert les yeux que deux fois en 4 jours
Post by Coralie, FdC - October 3, 2007 at 7:16 AM
On pouvais voir maintenenant travailler avec Ramla deux druide du cercle ainsi que la sage du Cercle et ex-présumé-traitresse Coralie de vaël. Les blessers étais nombreux on pouvais dénombrer entre autres parmis eux: Amy, Félix, Anna et Heilayne, Brokk Christian et Kertan.
Post by Anonymous - October 3, 2007 at 12:30 PM
Félix ouvrit les yeux, non sans peine.
Surprise il n'entendait plus l'echo de la guerre, fini la cri de douleur de rage de victoire et de retraite. Maintenant les song venant à ses oreilles n'était que lamentations.
Dans la salle d'infirmerie, on apprit que Félix souffrait de brulûre assez grave au visage et au torse. Le Shaman du clan Wyrm en avait fait sa cible de choix.
Puis soudainement dans son champ de vision passait une jeune femme. Félix la reconnu immédiatement. C'était Amy. Il la savait gravement blessée vu l'immense tache de sang sur ses vêtements. Quand il l'aperçu, il demanda à son soigneur d'aller à son chevet, que ses blessures à lui n'étais pas si grave que cela. Il savait que c'était un mensonge mais d'un autre coté, il savait qu'Amy allait encore une fois sortir traumatisé de l'épreuve et que peu de réconfort lui serait apporter. Il découvrit avec surprise, mauvaise ou bonne le futur le dira, qu'elle était sa voisine de lit.
Comme dans le bon vieu temps! Un douloureux sourire accompagna cette pensée.
Finallement Ramla arriva à Félix, examinant ses blessures et les badigeonnant généréseusement d'onguents, lui rappellant sans cesse de ne pas parler pour économiser ses forces, et lui administra un sédatif pour le faire dormir.
Peu après, Coralie était à son chevet mais Félix était déjà plongé dans un profond sommeil, espérant la voir à son réveil.
Post by Malek, ind - October 3, 2007 at 3:14 PM
Les traits tirés, une odeur de sang se dégagant de lui, c'était un homme abattu par la vision des deux femmes de sa vie blessées dans un lit qui apporta des soins aux nombreux blessés qui arrivaient à l'infirmerie.
Aucun écussons de l'Empire ne bordait son armure ou sa cape, le bleu mortine de sa Plaque ayant cédé à un rouge écarlate. Il ne dormit pas cette nuit là, aux petits soins pour de nombreux et principalement pour ses amours.
Le Comte semblait se faire de plus en plus triste au fil de la nuit et du petit matin. Lui qu'on avait vu écumer le camp gîtan, tranchant les têtes des Brigands et des Barbares qui se frottaient à lui; il n'était plus que l'Ombre de l'Homme souriant et malicieux qu'il était jadis, les yeux emplit de chagrin.
Post by Larme, FdC - October 3, 2007 at 9:51 PM
Un réveil en sursaut, il fait noir, rien d’inhabituel, il fait froid, la saison veut ça, qu’y a-t-il de si étrange ? Peut être cette lueur au loin, cette lueur rougeâtre et puante … Il pleut, non je veux dire pleut il ? Oui, il pleut, mais ce n’est pas de l’eau, je ne suis pas mouillée et la Nature s’est tut comme si elle venait d’être bâillonnée en quelques secondes.
Que se passe il ?
Une question qui pourrait trouver bien des réponses, une question qui finalement va trouver sa propre réponse. Je suis la lueur rougeâtre, en fait il ne pleut pas, ce sont des cendres. Ces cendres qui sente le bois humide et toujours aucun bruit, aucun son, c’est malsain … Ou est ce moi qui le suis devenue ?
Que se passe il ?
J’approche vers ce foyer de lumière, ce foyer qui sent de plus en plus fort à mesure que j’approche. Le bruit … Le métal ? Oui ! Le bois qui brûle ? Oui à coup sur. Les rêves n’ont pas d’odeur, je ne rêve donc pas, je suis en vie et je suis la … Encore quelques mètres.
Que se passe il ?
Un combat, une de ces choses que l’Humanité dans son ensemble a pu apporter. Le Clan de l’Ours attaque, non il se défend … Je ne sais plus, tout le monde se bat, qu’ils meurt tous après tout, ce ne sont pas mes affaires mais Elle souffre.
Quelle sera l’issue ?
Je ne veux pas le savoir, les Hommes … Non, il y a de tout, se battent pour protéger et refuser une chose qui ne leur appartient pas et dont ils ne sont pas propriétaires … Je les hais … Ca ne change pas, tout doit être gouverné, tout doit appartenir à quelqu’un, mais personne n’a rien demandé à personne … Je les hais, ils méritent tous le même sort.
Que faire ?
Le combat prend fin, tout le monde ramène ses blessés, méritent ils de vivre finalement ? Comment pourrais je rester neutre dans tout ce mélange de chair et de sang ? Il va falloir choisir … Non, pas maintenant ! Pour le moment, il faut partir, ne pas être vue et réfléchir. Qui voudrait réfléchir à « ça ». Leur guerre a brûlé des arbres, tué des animaux et eux ils vivent encore … Sans doute une certaine justice que je ne comprend pas … Je me méprise de n’avoir rien fait. Il aurait été facile d’arriver au milieu et de dire stop à tout cela… Foutaise, je serais morte, je les hais comme je me hais.
Que faire ?
Les animaux souffrent, leurs cris de haine ont été remplacés par leur mélopée de mélancolie et une nouvelle Larme vient s’ajouter à celle tatouée. Une Larme fine et cristalline semblable à un cri d’agonie.
Que ferais je demain ?
La Nature m’a appris les cataplasmes et autres bandages issus des différentes herbes, irais je les aider et soigner qui je peux ? Oui, peut être mais qui aider ? Qui souffre le plus dans tout cela ? Moi ? Eux ? Le clan de l’ours ? Je m’en fiche … Je me hais et je les hais.
Que ferais je demain ?
La nuit sera sans doute agitée et humide de Larmes … Demain j’irai voir si mes talents et mes soins peuvent aider à me pardonner l’hérésie dont je viens d’être témoin!!
Post by Argon Zombalèze, Banni - October 4, 2007 at 12:48 AM
Selon les rumeurs, Argon qui figurait souvent au campement des gitans, lors de l'attaque il n'avait pas été revu. Depuis quelques personnes pouvaient pensé sa mort, d'autre la capture ou qui sait.. La fuite?
Post by Amy Firal - October 4, 2007 at 12:54 AM
J'ouvre les yeux, le goût amer de la douleur réside toujours dans mon corps meurtri depuis quelques jours. L'analyse des derniers événements se fait à une rapidité que je ne peux contrôler. Mon front me torture, la présence de bosse m'inquiète. Une goutte de sueur perle sur mon front. Depuis combien de temps suis-je là? Combien de personnes m'entourent? Pourquoi suis-je là?
Ces questions torturent mon esprit frêle. Félix tient ma main, la haine que j'éprouve envers lui est inexistante. Pourquoi? Qu'est-il advenu de cette attitude rancunière que je gardais au fond de moi?
Enfin je me souviens. Je me souviens de tout. Le Campement, la bagarre, le brigand... Le tremblement de terre m'avait réveillé brusquement. Ma future rencontre avec Erik Erikson m'avait donné goût d'aller au refuge pour enfant. Je m'y étais endormi. Encore un tremblement. Je me lève, quelque chose ne va pas. Le ciel est rouge, un rouge sanglant pour un coucher de soleil. La fumée s'élève au-dessus de la muraille. Je pousse un cri de panique, mon coeur bat rapidement. Je suis prise d'hystérie. Trévor avait parlé de plan, le campement ne pouvait être attaqué! J'ouvre la porte rapidement, je saute par-dessus la clôture au pied de l'escalier du bâtiment. Je cours à toute jambe, suppliant le tout puissant pour qu'il n'y ait aucune perte...
J'arrive trop tard. Plusieurs cadavres, du sang partout, le pont Gitan qui brûle... Je pense à mes amis, aux personnes qui me sont chères... Cette pensée me donne une force, une rage. J'ai envie d'aider les combatants, j'ai envie de venger les morts. Le tour du lac Gitan? Trop long. C'était une question de temps. La fumée m'empêche de voir de l'autre côté du lac. Le sol tremble à nouveau, je tombe sur les fesses, un homme s'approche. Prise d'hystérie, je saute à l'eau et je me mets à nager. Je constate les brigands hurler. La panique m'étrangle, l'eau froide et pleine de sang me torture. Je plonge, désemparée. Les algues m'agrippent, une tête tranchée me fonce dessus. Le goût de l'eau traverse mes lèvres pincés. Dégoûtée, je remonte à la surface. Un brigand fou furieux nage vers moi, accélérant ainsi mon rythme cardiaque qui était déjà à l'accélérer.
Le brigand m'attrape par le col. Je me débat en agitant mes pieds et mes jambes. Mon arc est trop loin et inutile dans l'eau. Je tousse, j'avale une bonne quantité d'eau. Idiotie. J'ai agis encore une fois en idiote, sans réfléchir et comme toujours, ça va se retourner contre moi. Je le sens, je sens déjà comment ça va se finir. Je reçois un énorme coup sur le front et tout devient noir. Ce vide, cette douleur qui transperce cette obscurité qui m'entoure, m'entraînant dans les abysses de l'inconscience. Le froid se mélange à l'odeur de sang. Mes bras me font mal, ils sont engourdis, tout comme mes pieds et mes jambes. Quelque chose est collé à mon bassin et des pieux transpercent mes oreilles... Où suis-je? Suis-je morte? Transportée au fond du lac, attiré par les horreurs qu'il renferme?
Cette idée m'effrait, je panique. Je veux crier, mais quelque chose me retient. Je gémis intérieurement de cette douleur que je ressens. Mon coeur bat rapidement depuis déjà trop longtemps. Finalement, mes paupières s'ouvrent. Contre mon gré? Je ne le sais guère.
Je vois du brun, du orange... C'est le ciel. Ma tête est appuyée contre un enclot. Un enclot qui m'entoure. Ces pieux qui transperçaient mes oreilles me font moins mal. Je constate qu'il s'agissait de l'herbe... Je me lève, et je fronce les sourcils. Mon cerveau prend plusieurs minutes à analyser la situation et à ressentir cette douleur au front. J'ai été enfermée dans leur prison, capturée par mon idiotie. Ils m'ont eut, je suis leur otage, je suis leur monai d'échange. Pendant que les vrais combattants se battent pour l'Empire, moi comme une idiote je suis allé me faire capturé. Je suis exaspérée, mais la panique prend le dessus. Comment vais-je sortir de là? Vont-ils me violer? Me tuer?
Ce qui semble être leur chef ouvre la porte. Je n'ai pas le temps de grimper par-dessus le mur. La force m'a déjà abandonné, je ne peux que me relever en m'appuyant contre la clôture. Le brigand me complimente. Jolie, belles fesses. Des compliments dignes d'un barbare de la Horde Sanglante. Je garde en moi l'envie d'aller le frapper. Je dois réfléchir avant d'agir, le moindre faux pas pouvant m'entraîner dans la mort.
Mes hypothèses sont bonnes. Je suis une monai d'échange. Il m'a agrippé par les cheveux, il m'a mis sa dague sous le cou. Cette dague est froide et pleine de sang... Combien de gens sont morts sous cette dague? Je perçois Séphyr et Heylaine de l'autre côté. Ils veulent me venir en aide.
Le brigand parle : Les combattants doivent battre en retraite sinon je meurs. Une menace qui m'effrai. Une vie parmi tant d'autre... Il vaut mieux sauver une cité qu'une vie. Je vais mourrir. J'ai peur. Pitié aidez-moi, je veux m'en sortir... Je ne veux pas quitter ce monde d'un geste irréfléchi. Je ne veux pas perdre cette vie qui m'est encore chère sans avoir accompli mes objectifs... Et les insultes que j'ai dites à Félix... Les dernières paroles, une erreur qui n'aurait pas dû se répéter...
Arthas, Richard, Séphyr, Heylaine, ils se disputent tous pour moi... Encore une fois. Encore une fois, comme tant d'autre. Ce n'est pas la première fois, ce genre d'événement m'est arrivé plus d'une fois... Et j'ai toujours su maîtriser la situation et survivre... Je suis futé, je suis courageuse, je peux m'en sortir... Mais qu'est-ce qui m'empêche d'agir? Est-ce ce sang qui coule désormais le long de cette dague qui est maintenant d'avantage appuyée contre mon cou?
Un sifflement dans l'air. Quelque chose de long mais petit s'écrase dans le bras du brigand. Il échappe sa dague. L'occasion parfaite. Je dois agir, ma seule chance d'échapatoir. Je donne un énorme coup de talon sur son pied pour me dégager. Il me jete au sol. Je me retourne. Il me traite d'idiote, le classique. Le brigand agrippe sa dague et s'approche de moi. Son visage est la dernière chose que je verrai avant de sentir ce froid transpercer mon ventre, mon bras et ma jambe...
Post by Théodore de Lagarde, AdM - October 4, 2007 at 1:22 AM
On racontait que l'état du Vengeur Christian s'était stabilisée, il avait un plâtre à son bras gauche, probablement dû à un très gros coups qu'il reçut sur son bouclier, et avait des bandages qui lui entourrait le ventre. Il semblait avoir une tache rouge qui perséverrait à apparaître sur les bandages, en forme de cercle bien rond. On pouvait voir les médecins lui changer les bandages presque à chaque 6 ou 7 heures. Cela ressemblait à une blessure bien particulière qu'il avait eu depuis bien longtemps avant cette histoire de barbares. Elle avait de la misère à se refermer, d'après ce qu'entendire certains gens de la paroles des médecins. Mais elle semblait tout de même rapetisser, mais non sans douleur et beaucoup de temps. Christian se réveillait fréquemment, il semblait dormir très mal et avoir mal. Mais cela ne l'empĉhait pas de faire sa prière quotidienne couché dans son lit. Les quelques autres blessures du blessé semblait pour la pluplart près d'être guérit au complet. Certains gens avait pu remarqué qu'il avait aussi des bandages à un genoux, mais cela semblait plus sérieux. Bien sur peut-etre que tout ce qui est dit dans les rumeurs n'est pas nécéssairement vrai...
Post by Cassandre D'Estré, Cp - October 4, 2007 at 2:09 AM
Silence... ivresse de la solitude retrouvée. Enroulée dans une fourrure elle savourait la paix, ôtant le masque sociable lui permettant de jouer sur la scène Systérienne.
Assise sur sa terrasse, le vent frais caressant de son souffle sinueux son visage. Elle sirotait une coupe de vin pétillant. La faible clarté de la lune esquissant, dans un clair obscure opaque, un monde féerique. Elle savourait cet instant de calme.
Au loin un roulement, une explosion, un impacte brisant la perfection de la seconde. Lentement elle se tourne vers l'origine du bruit. Sa peau se couvrant de chair de poule, ses cheveux virevoltant sous l'influx magique glissant sous le voile du réel. Concentrant son esprit, elle percevait le tissage de l'intangible, les fils se nouaient se dénouaient avec une exquise complexité. éEectrisée elle se nourrissait de cette puissance se déversant sur la cité.
- Docteur D'Estré !!! Docteur !!!!
Les coups violents frappaient à sa porte, ainsi que la voix aigrelette remplit de terreur, jouèrent sur ses nerfs attirant son attention. A contre coeur elle se ferma aux flux et se pencha légèrement afin de voir l'importun.
Un jeune garçon tambourinait contre l'obstacle de bois, la panique irradiant de sa personne. La jeune femme soupira. Puis descendit prenant son temps.
- Dame ... Venez c'est la guerre ... des morts, des blessés ... vite le dispensaire est rempli....
Refermant sa porte sur l'enfant, elle se saisit de sa cape, puis elle ressorti. Le gamin avait disparu, et elle s'en moquait. Le palefrenier scella rapidement sa monture. Elle l'enfourcha et prit la direction du centre-ville.
La panique régnait dans la cité. Des familles de paysans arrivant avec leur charrettes pleines de leurs effets. Des gitans éperdus errant hagard. Soldats, mercenaires, paladins courant en tout sens tentant d'organiser la débâcle .
D'un pas calme elle faisait avancer sa monture, s'abreuvant du chaos naissant. Appréciant la beauté tragique du moment.
Le temps s'emballait et l'immuable s'effondrait. Elle gouttait avec extase le glissement du changement inéluctable qui s'abattait sur la trop paisible Systéria.
Le dispensaire était bondé. Blessés et mourants se partageaient la place gisant pèle-mêle. Liant leur souffle et leur voix bien plus qu'ils ne l'auraient jamais fait en tant de paix.
La souffrance avait pris consistance, dans une teinte brunâtre elle envahissait le local comme un brouillard mortel.
Elle resta quelques secondes immobiles frémissant sous l'impact violent de cette humanité brisée. Puis délicatement elle se débarrassa de ses effets. Et après avoir enfilée une blouse, lavée ses mains, elle se laissa submerger pas la déferlante.
Le reste de la nuit s'étiola en soins divers. Amputations, pansages, recoudre des plaies béantes, accompagner les derniers instants des moribonds. Tentant d'atténuer la douleur pour aller au delà du sordide afin de créer un nouvel esthétisme.
Post by Théodore de Lagarde, AdM - October 4, 2007 at 3:13 AM
Christian regardait le plafond de l'infirmerie. Il pensait à sa vieille blessures ronde qu'il avait eu au ventre il y a bien longtemps. Il avait du mal à penser et à se rapeler certains souvenir depuis qu'il était à l'infirmerie. Peut etre avait il eu un trouble quelquonque? Mais du moins , il se rapelait de certains détails concernant la provenance de sa blessures.
Ça c'était passé dans un cimetière, peut etre dans celui près des mercenaires, il ne se'en rapelait pas pour le moment. L'intérieur de sa tête tournait parfois. Il croyait qu'il était avec le Haut-paladin Balgor, mais n'était pas trop sur.
Il se rapelait qu'ils avaient du déterrer une tombe. Une fois celà fait, il se rapelle que le cadavre qui était à l'intérieur s'était mis à bouger, et qu'il lui avait touché le ventre, laissant Christian tomber en douleur par terre.
L'endroit que lui avait toucher le mort-vivant avait fait "dissoudre" sa peau et ses muscles à cet endroit, laissant une blessure saignate rapidement en forme de cercle parfais. Elle avait mis plusieurs semaines à seulement se refermer avec une croute de peaux temporaire, et plus longtemps encore pour qu'elle soir complètement guérit.
À en jugé par la blessure qui c'était réouverte lors de la bataille au camp gitan, il croyait que l'effet du cadavre était toujours présent sur sa blessure, celle-ci ne s'était presque pas refermée depuis le temps ou il était à l'infirmerie.
Il se demandait bien combien de temps cela prendrait cette fois, il ne voulait manqué d'aider à repousser les barbares...
Post by Sabime - October 4, 2007 at 7:19 AM
Discrete mais toujours au rendez vous. Arborant une cape pourpre, la jeune femme offrant son soutien au soigneur, adminitrant calmant, somnifere, antodouleur, regenerateur et autres remedes concoctés avec soin. Elle puissait dans ses reserves de plante mais cela n'etait peu important.
Chaque nouveau blessé entrant dans l'infirmerie lui donnait des palpitations. Elle observait se nouveau visage, etait-ce lui ? Par chance ce ne fut pas encore le cas et le travail continuait....Un visage neutre de porcelaine, elle se mouvait au travers de la foulard semblant ne pas etre toucher par ses cries et pleures. Du moins, elle savait si bien le caché.
Ce ne fut qu'a la nuit tombé. quand le flot de blessé diminua, qu'elle s'accorda un moment de répit pour sortir prendre l'air. De faible rayon de lune traversait les nuages et pendant quelques heures, elle profita de cette quietude pour digerer toute cette souffrance...Sa route se termina au therme ou elle pu s'evanouir dans la vapeur chaude et purificatrice des bain chaud.
Post by Alek Lefranc, mort - October 4, 2007 at 8:33 AM
Comme tant d'autre avant lui, le légionnaire Alek passa à l'infirmerie pour inspecter les blessés. Il s'arrêta près de Lolindir, l'examina longuement, il resta un très long moment, méditant, sondant le corps de la victime à la recherche de cette blessure qui privait l'empire d'un combatant sans égal.
serait-il celui qui trouverait la faille et qui guérirait l'écuyer?
Post by Elrog Minh Yu - Mort - - October 4, 2007 at 11:05 AM
Une seule sensation, non plutôt deux.. La tête vide et le bras engourdit... Il ne voyait plus rien devant lui, son casque tordu a plusieurs reprises avait entaillé sa chair et sa cotte de maille présentait des imperfections causées par des armes d'hast.
Toujours la même manoeuvre, engager une flèche, bander l'arc, la décocher en priant pour qu'elle soit mortelle. A plusieurs reprises elle l'était.. A d'autres, il fallait prendre la dague et se mêler à la masse des brigands... Si ce n'était pas sa potion qui lui en donnait le coeur, il ne savait pas quelle en était la cause. Sa toux s'était calmée et il disposait d'un peu plus de souffle sauf lorsqu'il fallait se mêler aux autres, son armure de mortine pesait plus d'un quintal et tout cet attirail le fatiguait plus qu'autre chose.
Ranger l'arc, traîner le corps, le délester de ses armures, lui trancher la tête et la fourrer dans un sac avec les autres... Il en était a 25 quand il sentit une pique lui entrer dans le corps.. Tournant la tête il se rendit compte qu'il était seul dans la plaine, sa poitrine lui faisait mal.. Toussant a ne plus en reprendre son souffle, il se remit a cheval et repris la route de la cité a travers brigands, paladins, mercenaires et barbares, bousculant de son destrier l'un et l'autre, il était à quelques pas de la porte lorsque son cheval fut abattu. Il roula jusqu'à la porte ou un garde impérial le fit entrer dans l'enceinte sécurisée de la cité.
Marchant sans hâte, il jeta un oeil dans l'infirmerie pour ne voir que pleurs cris et désolation, Tout le monde semblait occupé et il ne voulait pas déranger les soigneurs pour les quelques plaies qu'il avait récolté... Il regarda le défilé des blessés et s'en retourna lentement vers sa demeure... Des blessés il y en aurait encore...
Post by Gelvin, ods - October 4, 2007 at 12:39 PM
"Bordel Scott, tu pèses une tonne!"
C'est ce qu'il lorsqu'il traîna le Sergent Scott tout le long de la muraille. Son armure était en pièce et son visage laissait croire à un bain de sang.
Ses jambes battait le mesure de son coeur qui allait à 100 à l'heure.
C'était la quinzième fois qu'il revennait à la porte pour assurer la liaison entre les hommes au combat et la Caserne.
Il posa le corps de son Sergent à l'Infirmerie et raparti aussi vite qu'il était venu.
La nuit fût longue et l'on vit le Sous-Consul Vinsyc faire l'allé retour une bonne cinquentaine de fois.
Le dernier rapport de bataille fût rendu aux alentours de minuit, les racontards disaient qu'on avait vu un petit bout d'homme traverser les lignes alliées à la hâte, traverser ensuite les lignes barbares pour faire la liaison entre deux secteurs de combat.
Lorsque l'Aurore pointa le bout de son nez, on retrouva le Sous-Consul érrant sur la plaie, titubant et visiblement perdu, le visage souillé de blessures, sa cape de Merçenaire en lambeau.
Post by Théodore de Lagarde, AdM - October 5, 2007 at 12:54 AM
Cela faisait un peu plus de trois semaines que le Vengeur Christian était dans son lit d'hôpital, il sembait aller bien mieux, on allait pouvoir lui enlever bientôt son plâtre à son bras gauche, son genoux avait désenfler et commençait à bien mieux s'articuler, et sa blessure au ventre semblait être presque guérit entièrement. Si tous allait bien, on allait sans doute pouvoir le faire sortir d'ici quelques semaines. Il mangeait de façon plus normale et avait bien moins mal à différents endroits. On racontait aussi qu,il passait parfois des heures les yeux fermés à prier Thaar en bougeant les lèvres silencieusement.
Post by Solodar Varlaethus, Ind - October 5, 2007 at 1:07 AM
Les personnes qui passaient devant l'imfirmerie pouvait voir quelques fois Brokk essayé de se tenir debout malgré son platre à sa jambe droite. Il semblait en meilleur état que le premier jour mais ne pouvait toujours pas parlé du au fait qu'il à recut un coup sur la tête d'après les médecins.
Post by Alek Lefranc, mort - October 5, 2007 at 2:52 AM
Revenu du front pour quelques heures le Légionnaire Alek semblait d'avance épuisé. Il arriva dans l'infirmerie de la ville, les blessés étaient tellement nombreux...
Il repéra l'homme qu'il était venu voir et alla le saluer. Lolindir était paralysé au niveau des jambes depuis déjà un moment, une blessure à quelques vertèbres l'empêchait de marcher et la douleur semblait accablante. Alek discuta un moment avec puis s'informa sur les différentes disposition prise. L'homme n'avait pas vraiment été examiné magiquement récement, ce qui laissait entre-voir une lueur d'espoir pour le jeune Mage.
Il ouvrit ses mains qui s'illuminèrent aussitôt d'une douce lumière blanche. L'examen dura un bon moment, concentré, Alek vérifiait de façon magique l'état du dos de Lolindir. Grâce à plusieurs parchemin de note qu'il avait il créa quelques sortillège adapté à la situation. Le premier vue un sortillège pour engourdir le dos de l'homme afin d'éviter une partit de la douleur qu'allait causé la suite des opérations.
"In Zu Mani"
La suite des évênements était beaucoup plus compliqué, Alek devait déplacer magiquement les vertèbres de Lolindir sans toute fois les briser et le paralyser pour de bon...
"In Por Mani Rel"
Le second sort fit retentire un craquement sonore dans la petite pièce, Lolindir failli s'évanouir, mais les vertèbres semblaient en place.
An Por-Rel
Uus In Mani
Épuisez, mais dominé par un sentiment d'obligation envers sa cité et le pauvre homme devant lui, Alek lança le dernier sort afin d'immobiliser les vertèbre dans cette position maintenant beaucoup plus normal. Il ouvrit les yeux, ferma sont livre et s'écroula dans un lit adjacent épuisé.
Juste avant de tomber dans un long sommeil qui durerait sans aucun doute quelques joursr, Alek sourit, Lolindir venait de bouger une orteille.
Post by Domilixia Segal, AdC - October 5, 2007 at 4:51 AM
Certains pouvaient avoir aperçu la petite Emyla à l'infirmerie. Celle-ci jouait de douces mélodies aux patients. Parfois, elle chantait, un mélange de berceuse et de magie curative par le billet de sa voix angélique. Celle-ci était moins utile que les médecins, certes, cependant, elle offrait un bonbon auditif aux blessés.
Post by John, Ind - October 5, 2007 at 5:21 AM
John avait déja passer par là pour y voir les blessés, et avait vu la jeune fille jouer de la musique pour les patients. Il avait trouvé que c'était une bonne idée pour remonter le morale de certains patient, d'avoir une jeune enfant dévoué à faire les faire sourires et se sentir mieux.
Post by Sabime - October 5, 2007 at 3:58 PM
*Elle le vit oeuvré sans s'en approcher, ne voulant le deranger. Elle ne pouvait ressentir que du respect pour ce bel ami perdu, devouer aux blessés. Lorsqu'il tomba inconscient, elle veilla sur le somment d'Alek et placa une decoction revigorante a son chevet. Ne voulant s'imposer a lui, elle caressa discretement sa joue et s'évapora dans le flot des blessés. C'est avec melancolie qu'elle songeait a ses moment passé avec lui et de la maniere qu'elle l'avait eloigné d'elle. *
Post by Solodar Varlaethus, Ind - October 5, 2007 at 5:27 PM
On pouvait voir que Brokk était remit de la plupart de ses blessures mais il avait toujours son plâtre à sa jambe droite et ne pouvait toujours pas parler.
Il marcha un peu dans l'infirmerie en s'aidant de sa lance comme appuis. Brokk écriva sur un bout de parchemin puis le donna à Ramla. Il était écrit ceci:
-bonjour à vous, je serais pret à sortir de l'imfirmerie pour laisser de la place aux autres blessés. Je me sens en pleine forme pour pouvoir partir, je ne demande que votre permission.