Le Késiope

Le Késiope

Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 24, 2007 at 4:21 PM

Un petit navire récement acheter par le Mercenaire Ka'dred, était accosté au port. Le petit équipage de l'homme chargeait raidement le navire, probablement pour un départ prochain.

La journée était froide, pluvieuse et l'ambiance au port était des plus déprimante. Les pêcheurs dans leur imperméable semblait d'humeur massacrante et les marins en attente de levé voile à cause de l'orage à venir était tous (ou presque) saoul mort dans une taverne environnante.

Raz'ol lui, arpentait les rues du port à la recherche d'un ou deux autres marins à embaucher avant son départ. Il semblait fébrile et surtout sur le point de levé l'ancre. Il marchait rapidement de l'indépendance jusqu'à la taverne des gros bras afin d'y acheter ses dernière nécéssité. Il passa ensuite voir un vieux vendeur de carte, qui lui en vendit une en piteux état. Elle représentait le chemin maritime pour se rendre on ne sait où...

Maintenant prêt, Raz'ol n'avait plus qu'à attendre, si d'ici la fin de cette orage il ne trouvait pas le dernier matelot qui lui manquait, il partirait sans!


Post by Amélia Desbois, AdM - October 24, 2007 at 9:04 PM

La taverne des Gros Bras lui donna se que le mercenaire désirait, car après tout la taverne était à la Caporal Desbois.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 25, 2007 at 10:00 PM

Raz'ol remercia le tavernier qui, sous les ordres de la caporal Desbois, lui avait donné certain article manquant. Un marin manquait toujours à l'appele, mais Raz'ol décida de levé l'ancre tout de même. Le temps était excellent pour naviguer, le vent soufflait fort, l'air était chaud et la mer ne semblait pas trop vouloir ce faire capricieuse.

*Raz'ol retira ses vêtement de l'armée et alla les déposers dans le coffre de 216 de la Caserne. Il prit ensuite sont Kriss rouge sang, sa lance et son armure complète de sanguine. Il prit avec lui tout le nécéssaire pour son voyage. Il salua Arthur, laissa une notice à Gwirrec qui avait préalablement accepté ce congé et se rendit au port. Là, ses hommes chargeaient le bâteau. Provisions, Armes, eaux potables et autres s'entassaient dans la soute. *

Raz'ol monta sur le navire d'un pas déterminé, jettant quelques regards désagréable aux hommes sur le pont. Il aboya ses ordres, puis les quelques marins à son services commencèrent à se mouvoir en tout sens. Puis, le vent se leva, comme s'il accordait par quelconque force divine son approbation à Raz'ol. L'elfe noir sourit, remercia son éternelle maître puis, lentement, grâce au rameur qui forçait dans la cale, le Késiope quittait le port.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 26, 2007 at 7:02 AM

La nuit venait à peine de tomber. La température chutait rapidement, obligeant tout le monde à revêtir quelques chose de plus chaud pour. Le navire de Raz'ol contenait assez de vivre pour tout le voyage d'aller, le retour serait une autre histoire. Une vingtaine de marins en tout formait l'équipage de Ka'dred et c'étaitsuffisant finalement.

Cette première nuit en mer fut difficile pour Raz'ol qui n'avait pas énormément l'habitude de naviguer sur d'aussi grande distance, il avait fait cape Sud-ouest à sa sortit du port et s'apprêtait maintenant à changer pour s'orienter plein sud. À ce moment précis, un bout de terre apparut, il pris sa longue vue et la braqua sur le minuscule point à l'horizon. Ensuite, il ouvrit sa carte pour constater que ce petit bout d'île était considéré comme inhabité.

Raz'ol se retourna et vit passer sous l'eau une forme obscure de très grande taille...

En état d'alerte, tout l'équipage se balançait d'un sens où de l'autre sur le pont, les marins tentèrent de blessé l'énorme serpent de mer à l'aide de leur épée, mais n'arrivait qu'à entailler sommairement sont épaisse peaux écaillé. L'eaux envahissait le bateau et les secousses occasionné par les coups de queue que donnait l'énorme monstre faisait branler dangeureusement le Késiope.

Raz'ol fut d'abord jeter au sol par le violent coup qui vint ébranler tout le vaisseau. Il se releva et se précipita vers ses appartements pour s'emparer de sa lance. Lorsqu'il ressortit sur le pont, déjà deux hommes venaient d'être dévoré par de grand coup de gueule. Son regard alla de gauche à droite, cherchant un moyen, une idée, n'importe quoi qui l'aiderait à tuer ce monstre. C'est lorsqu'il vit un troisième marin périre sous les puissants coup de gueule du monstre qu'il eu une idée...si folle soit elle, il la décida de tenter le coup.

Cette paisible nuit, sans vent, sans pluie et sans bruit, était devenu une nuit teinté d'hurlement de terreur, de douleur et d'agitation. On entendit la coque du navire craquer à mainte reprise, le mât craqua et un autre marin criait tendit que que les énormes dent du serpent de mer lui arrachait la jambe. Raz'ol fonça en direction de la créature et lui infligea une sérieuse blessure pour attirer son attention. Lorsqu'elle tenta de le dévoré il plaça sa lance à l'horizontal et, en voulant refermer sa gueule sur le mercenaire, le serpent de mer se transperça la gueule de tout côté, pour laisser un crie perçant s'élever dans la nuit...

Une heure plus tard, le navire venait d'accoster sur l'île qu'il avait vue avant l'attaque soudaine de la créature aquatique. Cet étrange petit morceau de terre en pleine mer disposait de quai, ce qui laissait supposé un poste de marché ou un halte construite par des marchants de T'sen, arrivant de l'ouest.

L'elfe noir, fut le premier à mettre pied à terre, il assigna des tâches à ses hommes, on devait changer, voir solidifier, la poutre du mât principale au plus vite.

Pendant ce temps, Raz'ol en profita pour visiter les alentours à la recherche d'éventuelle renfort ou encore de danger potentiel. Qui sait son hypothèse des marchands aurait pu être totalement erroné, ici vivait peut-être des pirates ou quelque autre sorte de créature étrange.

Lance à la main, armure de sanguine sur le corps, Raz'ol s'avance dans la plaine garnis de quelques arbres. Ses pas son couvert par le bruit des marins qui se lance d'hors et déjà dans la coupe de bois et la réparation des divers dommage fait au bateaux. Puis plus loin, un bruit. Quelque chose qui bouge. Un lièvre ? Un loup? L'elfe noir fait encore quelques pas, puis se dissimule derrière un buisson.

Le spectacle qui s'offre alors à lui est terrifiant. Une dizaine de créature mi-femme mi-reptile, armée de longue Épée se réunissent sur une sorte de monticule de pierre. Au centre, un petit pentacle dessiné sur une plaque de pierre ronde se démarque et au milieu, une créature humanoïde, un homme ou un elfe... Il semble inerte, probablement mort. Il à été dévêtu ses jambes et ses bras écarté sur la stèle, puis s'en suive quelques prière, une sorte de cérémonie étrange. Peu à peu l'homme se consume, il se désagrège et est remplacé par un tas d'os. Les étrange créature reptilienne semble en transe, elle s'exprime dans une langue totalement inconnu, puis soudain, sortant du planché* --probablement un escalier indiscernable de l'endroit ou se trouvait l'elfe noir --* une autre reptile surgit avec un second cadavre. Le lien est rapide pour Raz'ol, il s'agit d'un équipage qui c'est trop longtemps attardé en ses lieux...

Dans un silence relatif, il s'en retourne vers son navire avertir son équipage, la lune est pleine et lui procure une visibilité raisonnable dans cet endroit qu'il ne connaît guère. Il arrive sur place et fait part de la situation à la 15e d'homme qui lui reste. Puis, avec deux d'entre eux --les plus coriaces dans le maniement du sabre-- il part à la recherche du bateau de l'équipage prisonnier, pendant que les autres continuent à apporter les réparations indispensable avant le départ du Késiope.

Après une heure de marche, c'est la silhouette d'un navire accosté en catastrophe qui se dessine à quelques mètres devant eux. Les trois membres du Késiope avance avec furtivité, quand l'elfe noir à la tête du groupe leurs fait signe de s'immobiliser. Puis aussi agile qu'un chat et aussi silencieux qu'une ombre, il avance vers la navire et monte à bord par le cordage de la coque. De toute évidence, ce bateau est en bien pire état encore que le sien, il ne sert donc à rien d'espérer en tirer quelques chose d'une quelconque façon, cependant ce qui l'intéresse maintenant c'est la cargaison. Il avance lentement sur le pont, les planches craque sous ses pas, aucun corps sur le navire, que du sang et des armes abandonné, l'étrange calme de cette nuit maudite s'impose à nouveau.

Arrivé devant la trappe de la cale, Raz'ol tend le bras et lentement l'ouvre pour se laisser glisser le long de l'échelle qui mène dans le fond du bateau ou un pied d'eau inonde le tout. C'est avec grande surprise qu'il se retrouve face à deux marins, des elfes, ils sont armée d'une cimeterre et s'approche de Raz'ol avec une lueur d'espoir nouvelle dans leurs yeux. C'est avec une voix mielleuse que Raz'ol les invites à prendre ce que contient de précieux le navire et de regagner le sien pour quitter l'île. Les deux elfe lui répondent qu'il n'a rien d'aucune valeur, hormis quelques provisions.

Délicatement ils sortent du navire pour retourner vers le Késiope. Leur arrivé se fait particulière, car d'un seul geste le Capitaine Ka'dred ordonne qu'on enferme les elfes dans la cale.

Le reste de la nuit se passe sans embûche et au levé du soleil, personne n'a dormit et le mât principale semble en état de tenir le coup jusqu'à un endroit plus sécuritaire. Ils levèrent l'ancre, ouvrirent la grande voile juste au moment ou un petit groupe de deux femme-reptile arrive armée de leur longue épée, Rapidement tué de deux flèches bien placé, elles s'écroulent. Le Késiope reprend la mer sous les craquements douloureux du navire toujours relativement endommagé. C'est maintenant vers le sud qu'il fait route, le vent lui est favorable, les nouveaux esclave sont au rame et l'île disparaît bientôt derrière eux alors que le ciel se couvre, une journée longue et pluvieuse s'annonce.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 27, 2007 at 2:08 AM

Les journées passèrent, le temps était mauvais. La pluie qui s'abattait presque en permanence rendait le voyage long et pénible. Raz'ol, la majeure partit du temps dans ses petits appartements, remuait les même pensée, agacé par les soucis des derniers jours. Depuis son départ il avait dut affronter quelques embûche des plus fâcheuse, l'état du mât ralentissait considérablement leur avancé. Raz'ol ne faisait qu'espérer quelques journées clémente pour arriver sur cette île complètement à l'est de sa carte.

L'orage dehors semblait encore puissante, les vagues venaient frapper sur la coque et balançaient le bateau de gauche à droite sans arrêt. Après avoir recalculé la distance qui le séparait d'Udossta, Raz'ol pris son kriss, ceignit son fourreau et monta sur le pont avec son imperméable pour se protéger un tant soit peu de l'averse. Il se rendit jusqu'à l'homme qui dirigeait le navire pour lui indiquer la direction à prendre, ensuite il ordonna qu'on vienne le chercher lorsque cette fameuse île, où ils pourraient enfin s'arrêter, serait en vue. Ils devaient en effet accoster une seconde fois afin d'apporter les dernières réparation sur le Késiope. Ce dernier avait été fortement endommagé par un serpent des mers et l'inattendu découverte fait par le Capitaine Ka'dred sur l'île où avait eu lieu leur première escale les avait forcé à partir trop rapidement. En effet, certain endroit du navire semblaient précaire et un autre combat les aurait surment mené au fond de cette mer maudite. Le seul point positif de toutes ses malchances, c'était les deux esclaves que Raz'ol avait trouvé sur l'île, deux esclaves elfe qu'il pourrait vendre à gros prix rendu en Udossta.

Après un sommeil bien mérité, mais très peu profitable, Raz'ol fut réveillé par un marin qui cognait à sa porte.

- Capitaine, l'île est'en vue! Nous allons pouvoir nous arrêter et apporter les réparations nécessaire au navire.

Raz'ol grommela et aboya quelque chose d'incompréhensible qui eu pour effet de faire fuir le marin avant même qu'on lui ouvre la porte. L'elfe noir pris un moment pour enfiler les vêtements nécessaire, il s'arma légèrement et monta sur le pont. Le temps se faisait un peu plus clément, le ciel était toujours couvert, l'air toujours aussi froid, mais la pluie et le vent c'étaient calmé. L'île devait être à moins d'une heure de l'endroit où il se trouvait.

Le Késiope accosta sans problème. Puisque la nuit s'imposait maintenant de par son oeil mi-clôt d'une luminosité particulière, Raz'ol accepta de laisser ses hommes monter un petit campement et dormir avant de commencer les moindres réparation. Ayant profiter du voyage pour dormir, Raz'ol se lança plutôt dans une exploration sommaire de l'île, la vieille carte qu'il avait acheter ne comportait aucune information sur ce petit bout de terre complètement à l'est de Systéria.

Après plusieurs heures de marche, prenant bien soin de se laisser quelques points de repère pour le retour, l'elfe noir s'aperçut rapidement que l'île n'était pas déserte. Seulement, la situation était bien moins alarmante qu'auparavant. Les habitants de cette îles étaient tous des elfes, hommes et quelques demi-orcs. Ils étaient tous rassemblé en ce lieu pour on ne sait quel raison et leur nombre n'était pas très inquiétant.

Raz'ol fit le guet, pendant un long moment, observant la lente activité des gens peuplant le site. Il se rendit rapidement compte qu'il s'agissait des membres du cercle de pierre et de la confrérie, ce qui fut d'autant plus surprenant. Ce n'est qu'après un moment, qu'il réalisa qu'il devait se trouver sur l'île des réactifs, projet depuis longtemps en branle par ses deux guildes. Il profita du couvert de la nuit pour faire une provision de souffre et de perle, puis retourna dormir quelques heures.

Heureusement pour l'équipage du Késiope, l'île comportait d'énorme arbre qui servirait à remplacer le mât. Les réparations de la coque étaient aussi urgente et ce n'est qu'après un total de trois jours d'acharnement que l'équipage du Capitaine Ka'dred put reprendre le large

Prochain arrêt, Udossta...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 28, 2007 at 10:28 PM

Un retour en Udossta.

Depuis maintenant près d'un mois, l'équipage du Késiope voguait en direction d'Udossta. Ils avaient connu une première semaine pleine de rebondissement, mais c'est avec une certaine chance que le reste du voyage été sans aucun soucis.

Quelques jours avant l'arrivé du Késiope au port D'Udossta, Raz'ol donna ses ordres. En effet, il était hors de question pour quelconque membre de l'équipage de quitter le navire pendant ce bref séjour. Udossta ne portait pas en très haute estime les hommes et les demi-orcs qui formaient l'équipage du Késiope. Cependant, un membre de l'équipage, Till'iosk, un demi-elfe noir, pourrait sans doute aider Raz'ol dans certaine démarche, vue son teint pâle et le sang qui coule dans ses veines.

Ainsi donc, Till'iosk fut chargé d'aller vendre les deux prisonnier elfes au marché d'esclave le plus proche, pendant que Raz'ol effectuait ses propres affaires, qui ne concernait que lui.

Till'iosk :

Armé d'une cimeterre, traînant derrière lui à l'aide de chaîne deux elfe des bois maigre et sale, il s'informa dans la première taverne qu'il trouva afin de savoir où se trouvait le marché d'esclave le plus près. Ce fut après avoir grassement payé un aubergiste qu'il obtint l'information qu'il désirait tant.

Lorsqu'il arriva sur place, Till'iosk dut marchander durement pour obtenir un bon prix. L'état de santé pitoyable des deux elfes, leur musculature frêle et l'estime que l'on portait à ceux de leur espèce n'aidant en rien, ce fut en argumentant sur la longévité de leur vie et le bon rapport qualité prix offert qu'il parvint à convaincre une matrone visiblement très influente de faire l'acquisition de ses deux esclaves.

La suite des directives le concernant étant très libre, il prit un peu de bon temps, s'offrant un bon repas dans une taverne sans manquer de se payer les services d'un prostitué bon marché grâce à l'or obtenu. Il se rendit ensuite sur le navire, apportant avec lui nombre de victuailles pour remonter le moral de ses collègues matelot abattu par l'interdiction de mettre pied à terre.

[...]

Après deux journée complète, Raz'ol revint, avec pour seul butin un sac lourdement chargé sur ses épaules. Aucun matelot ne fit plainte, car pour eux l'or venant de la vente des deux esclaves elfe leur suffisait. Ils connaissaient d'ailleurs la mauvaise humeur du Capitaine Ka'dred, ce qui évita à Raz'ol de devoir répondre à la moindres question.

Bientôt, tous seraient de retour à Systéria, mais il n'était pas encore l'heure de levé l'ancre, certaine chose restaient à faire.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 31, 2007 at 8:07 AM

Le Késiope vogait maintenant de puis un bon moment sur la mer qui séparait Udossta de Sysétria. Les provisions achevaient, l'équipage était épuisé et les nerfs de tous et chacun semblait sur le point de craquer. Raz'ol, sur le pont, simplement vêtu, ne portant pas d'armure et munis d'une simple dague comme arme, démontrait ainsi la confiance qu'il avait en son nouvel équipage. Le vent était puissant, il faisait filer le Késiope à toute vitesse sur les eaux calme.

- TEERRREEEE!! Hurla la vigile posté tout en haut du mât.

C'est par des cris d'acclamation et une fougue nouvelle que l'équipage disparaissait de sur le tillac pour foncer vers la calle. Quelques minutes après, des rangés de rames sortaient de chaque coté du navire, prèt à prendre le relais.

Le Késiope longea longuement la rive, passa entre la partie sud du continent et une île au température aride avant d'enfin faire tomber la grande voile. C'est au bruit d'un tamboure rythmé qu'une dixaine de rameur s'attelait à la tâche. Le port de Systéria était maintenant en vue, il ne restait plus que quelques mètres avant d'enfin mettre pied sur terre ferme.

Me revoilà déjà Systéria...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - December 18, 2007 at 8:33 PM

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-----------------------------------------------------------FIN DU PREMIER PÉRIPLE---------------------------------------------------------------------------

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Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - December 18, 2007 at 8:46 PM

Le Késiope était maintenant au port depuis trop longtemps. Les tempêtes surnaturelles avaient retardé depuis trop longtemps le départ du navire de Raz'ol. Les hommes devenaient impatient, Zanther les attendait, mais la mer elle, continuait de s'agiter en tout sens, déchainant sa fureur sur la côte Systérienne. L'équipage était craintif, mais Raz'ol lui était d'avantage irrité, ce retard ne lui plaisait guère et rien ne le retarderait plus longtemps encore...

- Nous allons lever l'ancre lors de la prochaine période d'acalmie.

- Mais, Consul Ka'dred...

- On ne discute pas Till'iosk, informe les autres de ma décision, dit leur de se tenir près.

Le demi-elfe noir se raidit, l'ordre de Raz'ol ne laissait pas place à l'hésitation ou à la discussion, d'une voix rapide et presque tremblotante il répondit aussitôt :

- Entendu Consul, tout de suite!

Le reste de la journée fut utilisé pour vérifier que tout était bien en place. Raz'ol interdit l'accès à sa Cabine et s'y réfugia pour préparer quelque chose avant son départ, personne sur le Késiope ne revu le capitaine de la journée. La lourde de crainte d'un ordre de départ futur pesait sur l'équipage... Bientôt, le Késiope affronterait la tempête coûte que coûte.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - December 21, 2007 at 1:27 AM

Au premier moment de tranquilité, Till'iosk, le bras droit de Raz'ol, monta sur le pont et informa l'équipage des ordres reçu. La navire devait quitter bon port et s'éloigner le plus possible de Systéria avant le retour des activités orageuse.

L'équipage du Késiope s'activait en tout sens, la corne du navire retentit au port, alarmant les quelques retardaire qui se trouvrait à l'auberge "Engagé vous qu'il disait" des mercenaires. Le départ fut rapide et bientôt on ne voyait plus qu'un petit point sur les vagues, brassé par le vent, bousculé par les vagues, disparaître à l'horizon pour un nouveau voyage.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - December 28, 2007 at 8:19 AM

Après un voyage de près de 4 mois, le Késiope revint au port en parfait état, l'équipage déchargea le navire sans la moindre difficulté en quelques heures à peine. Après toute cette cohue, le port retrouva son calme relatif pendant que Raz'ol lui retournait dans sa bonne vieille Caserne reprendre sa besogne.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - January 19, 2008 at 9:31 AM

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-----------------------------------------------------------FIN DU DEUXIÈME PÉRIPLE--------------------------------------------------------------------------

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Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - March 16, 2008 at 10:13 AM

Discrêtement, au port, un équipage bien mal vue préparait le Késiope. Malgré le froid intense, les hommes étaient presque tous présent, emitoufflé dans des couches de linge interminable. Le pont avait été nettoyer, la cale charger de vivre, d'alcool et d'eau fraîche et les marins étaient tous près à lever l'ancre dans les jours à venir. Simplement, personne n'avait vue le Capitaine et l'ancien officier Till'iosk prétendait avoir hérité du navire lorsque l'Ex-Consul Mel'viir avait été déclaré criminel. Quand on demandait pour où le navire s'apprêtait à quitter, la seul réponse possible était : Zanther.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - March 19, 2008 at 6:05 AM

Après plusieurs jours de préparation, au port, le Késiope était fin près à lever l'ancre. Il était très tôt, le soleil n'avait pas encore pointé son nez. Au port, la brume couvrait les quais et seulement quelques pêcheurs particulièrement matinal se baladait dans ses rues miteuses et désertes.

Pendant ce temps, à l'indépendance, l'officier Till'iosk frappait aux portes des chambres de ses marins trop paresseux pour se lever à l'heure.

- Levez-vous bande d'enfoiré!

BANG-BANG-BANG

Dans ses même chambres, l'équipage se réveil peu à peu la mine basse, les yeux cernés, certain sentent l'alcool et le sexe à plein nez. Quelques minutes plus tard, le port commence enfin à grouiller d'activiter. Le soleil à pointer son nez et le Késiope est bondé de marin qui cours en tout sens. Finalement, Till'iosk monte à bord et remet en ordre toute cette pagaille. Il fait charger une énorme caisse dans la sa suite (celle du capitaine) et ordonne qu'on lève l'ancre au plus tôt.

Le Késiope vogue encore une fois vers d'autre contré...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - March 25, 2008 at 6:47 PM

Sur le port de Xerdonia le Késiope ne passe pas innaperçu. Ici, dans les différents villes qui constitue la ligue de Zanther, les marchands sont rares et les étrangers le sont encore plus. Till'iosk est le premier à mettre le pied sur les quais. Il fait face sans difficulté aux regards froids qui sont braqué sur lui et ses hommes, mais continue de donner ses ordres comme si de rien était.

- Nettoyer le pont, trouver vous une chambre, nous sommes ici pour deux jours......

Pendant ce temps, une ombre quitte discrètement le navire pour prendre la direction d'une petite ruelle sombre. l'ombre se déplace pendant quelques heures en évitant le plus souvent de se faire voir et entendre. Après s'être cherché un peu dans cette petite ville, elle fini par trouver l'endroit qu'elle cherchait ; l'antre du vieil Ours ...

L'endroit était miteux de l'intérieur, mais le mots qui le qualifirait le mieux serait totalement crasseux à l'intérieur, c'était encore pire que Khaz Burn ou la Rose Cendré. L'individu encapuchonné qui avait subtilement quitter le navire prend donc place au comptoire et se commande un verre. Bien qu'immobile et en apparence à moitier endormit, tout ses sens sont à l'affut, son regard balais la pièce rapidement pendant que ses oreilles sont au aguet du moindre mouvement louche.

- Tavernier, y'aurait pas ici un individu de ma couleur ?

*Il avait pris pour l'occasion un ton de voix plutôt rustique, copié sur celui des gens peu instruit, des fermiers et des habitants. le tavernier lui répondit *:

- Peut-être que oui, mais peut-être que non...

D'un mouvement fluide et rapide, l'ange dégaine une dague et la place tout près de la gorge du tavernier, son ton de fermier laisse maintenant place à son habituel voix glacial et son attitude n'a plus rien de celle d'un passant, les quelques alcooliques de l'endroit fixe la scène avec stupéfaction. Le tavernier retrouve après quelques secondes l'usage de la parole.

- Y'étais chambre trois, mais y'o quitté hier dans'un d'nos rare navire d'change comarcial...

- Où allait ce navire?

- T's....T'se...T'sen...

D'un geste vif le tavernier se retrouve le dos contre le mur et Halik pendant ce temps quitte l'endroit miteux d'un pas vif et colérique. Cette petite escapade lui aura fait perdre du temps précieux et il devait en plus prendre la direction de T'sen...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - March 28, 2008 at 10:24 PM

Finalement arrivé sur T'sen après l'escapade inutile faite sur Zanther, Halik descendit du navire avec beaucoup moins de subtilité, ce changement d'horraire innatendu lui garantissait que personne de Systéria n'aille pu le doubler et l'attendre au port.

Il ne savait pas très bien par où commencer, il lui faudrait sans doute quelques jours pour retrouver la trace de celui qu'il cherchait, c'était cependant nécessaire et quand il avait quelque chose en tête, il était bien difficile de le lui faire oublier....

Son vieil ami n'avait qu'à se tenir près, il aurait sans aucun doute un choque en le revoyant.. Halik n'espèrait plus maintenant que de pouvoir faaire un pierre deux coups, il avait besoin d'un mystérieux artefact qui se trouvait sur T'sen et il devait retrouver ce vieil allier...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - June 9, 2008 at 7:49 PM

Ce n'est que deux ans plus tard qu'on vit le Késiope revenir au port Systérien. Il avait tellement été endomagé, tellement subit de modification qu'il était à peine connaissable. Nul ne savait ce qu'il ramenait et encore moins, qui il transportait...

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-----------------------------------------------------------FIN DU TROISIÈME PÉRIPLE------------------------------------------------------------------------

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Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 7, 2008 at 4:55 AM

- CAPITAINE HALIK !!!!!!! CAPITAINE HALIK !!!!!!! ÎLE!!!!! ÎLE EN VUE!!!!

- Combien de temps encore ?

- Une journée et demi, deux tout au plus.

- Préparé les hommes commandant Till'iosk, à partir de maintenant il faut être près à toutes éventualités.

- À vos ordres Capitaine!

L'équipage se mis à courir en tout sens. Il fallait s'armer, on préparait le Késiope au pire. Hormis Halik, personne ne savaient exactement quel était l'objectif de ce court voyage. La seule chose qui avait mis la puce à l’oreille de l’équipage c’était la façon dont on avait préparé le navire. Des arcs, de l'huile, des flèches et de quoi faire du feu. Visiblement, l'éventualité de devoir couler un autre navire semblait plus qu’envisageable.

Le Késiope et son équipage avaient vogué sur une mer plutôt calme jusqu’ici. Le ciel était ensoleillé et le vent généreux. Il naviguait en direction de l'ouest depuis maintenant trois jours et semblait maintenant être sur le point d’atteindre finalement leur but. jusqu'ici tout c'était passé à merveille. Pas de pirate, pas de serpent de mer. Rien. Depuis quelques heures, le Capitaine Telfyr arpentait le pont. Il semblait attendre quelque chose. Visiblement, l'annonce de "l'île" l'avait mis sur le quai vif. Mais qu'était donc cette île ?

Journal du Capitaine Telfyr

Cela faisait maintenant une heure qu'on m'avait annoncé que l'île était en vue. J'aurais bientôt les réponses à mes questions. Était-elle si étroitement surveillée par la mer ? J'espérais bien que non. On vint me déranger alors que je me tenais sur le pont, mon arc à la main.

C'était de très mauvais augure en effet.

Les Mercenaires avaient pour ordre de couler tout navire à moins de deux jours de leur îles, nous étions trop près je le savait, après tout, j'avais été leur Consul pendant au moins cinq ans. Reconnaîtraient-ils mon navire ? J'espérais que non.

Je vis rapidement la panique s'emparer de certain, les plus jeunes humains entre autre. Ils étaient ici pour l'or et n'avaient pas sérieusement envisagé de se battre ou de fuir les....mercenaires. Nous avions une certaine avance et j'espérais bien la conserver. C'était néanmoins embêtant, il m'était désormais impossible d'approcher l'endroit par la mer... Je devais tout revoir du début.

Après un moment Till'iosk revint. Il était porteur de mauvaises nouvelles.

C'était très embêtant, je n'avais pas particulièrement envi de me battre. J'étais en pleine santé, je m'étais remis de mon combat contre Kalidor et mon entraînement à l'arc portait fruit, mais je n'étais pas si habile sur la mer qu'en basse ville. Je connaissais un endroit sûr ou nous pourrions semer nos assaillant. C'était une petite ouverture entre le continent et une île déserte qui se trouvait plus au Sud. C'était bientôt la marré haute et nous avions juste assez de temps pour emprunté ce passage avant qu'il ne se referme à marré basse. Les navires mercenaire eux manquerait de vitesse et cesserait sans aucun doute la poursuite. J'osais espérer qu'ils n'étaient pas si téméraire. Pour sa, il me faudrait une bonne dose de chance, le vent devait nous resté favorable et je devrais peut-être même faire sortir les rames au dernier moment. Néanmoins, il nous faudrait inévitablement affronter au minimum un de nos cinq poursuivant, celui qui arrivait de face semblait être l'heureux élus.

L'officier obéit rapidement. Ils savaient tous qu'ils n'avaient pas intérêts à discuter et j'aimais ce climat d'obéissance, c'était pour moi comme une marque de respect minimal sur mon navire ou dans ma ville.

Ce qui devait arriver arriva. Nous allions d'une seconde à l'autre être suffisamment près pour faire feu sur le navire Mercenaire qui arrivait du Sud. J'espérais qu'ils n'avaient pas eux aussi des flèches enflammer, sans quoi, nous serions dans de beau drap. Lorsque je l'eu ordonné, les flèches sifflèrent autour de moi. Dans ce crépuscule aux couleurs orangers, nos projectiles couleur sang allèrent se planter dans le vaisseau ennemi. Nous approchions à bonne vitesse et les mercenaires auxquels nous faisions face allaient bientôt être suffisamment près pour lancer les câbles et tenter d'aborder le navire. De toute façon, vue la vitesse à laquelle se répandait le feu sur leur navire, ils n'avaient d'autre choix que de tenter un abordage et de le réussir, sinon, ils couleraient.

Je m'étais déjà mis à l'ouvrage. Nous étions maintenant à porter de tir, j’en profitai pour abattre nos ennemis plutôt que de viser le bateau qui roussissait déjà sous les flammes.

Lorsque leurs câbles s’accrochèrent à notre navire, nous débutâmes aussitôt à nous défendre en les coupants. Certains mercenaire tombèrent prématurément à l’eau ce qui eu pour effet de stimuler d’avantage mon équipage. Finalement, un mercenaire mis pied, puis un autre et finalement, la bataille faisait rage sur le pont. J’avais toujours mon arc en main et je tuais comme je pouvais. Bientôt la mêlé avait pris une tournure surprenante, je ne pouvais pu me permettre de tirer à l’arc sans tuer de temps quelques-uns de mes hommes. Je dégainais donc mon Kriss, pris mon bouclier et j’ai sauté sur le tillac pour me fondre dans la bataille. Il me fallut environ trois seconde pour abattre mon premier Mercenaire. Je n’étais pas un guerrier si redoutable quand il s’agissait de se battre en armure, mais ainsi vêtu de mes vêtements légers, j’étais presque intouchable et je tranchais mes assaillant comme des morceaux de viande tendre. Nous avions l’avantage, mais l’issue de la rencontre était encore incertaine, certains de mes hommes étaient de loin moins expérimenté que la plus part de ses mercenaires, il ne pouvait donc s’agir que d’un faux pas pour que le combat ne tourne en leur faveur. J’entrepris donc de trouver le dirigeant du navire ennemi. Il me fallut très peu de temps, mon ouïe était fine et il gueulait des ordres à s’arracher la gorge. Je me taillai littéralement une place jusqu’à lui et je le reconnu.

-\tCaporal Armando…Tiens, tiens, tien… Comment allez vous ?
-\tEx-Consul Raz’ol Ka’dred…Je vais très bien et vous ?

Il semblait, tout comme moi, prendre un certain plaisir à cette conversation. Je l’avais connu du temps que j’étais son supérieur, il n’était que Soldat à cette époque. J’avais entrevue pour ce demi-elfe de nativité Systérienne un grand avenir pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’aimais sa façon de traiter les affaires, il avait un peu cette façon particulière de toujours arriver à prendre la décision qui était à son avantage, c’était très singulier. Il était d’ailleurs de la basse ville, il avait été élevé comme je les aimais, peut-être était-il superflus de le tuer ?

-\tTrès bien merci, permettez moi de souligner l’ironie de la situation.
-\tEn effet, il semble que l’un de nous soit amener à réviser sa position quant à son humeur d’ici peu.
-\tÀ moins que nous trouvions un moyen de sortir tous les deux gagnats de cette situation ?

Il laissa planer quelques secondes de silence, il avait très bien vue que je lui entrouvrais une porte et savait tout comme moi que l’issue de ce combat restait encore très incertaine.

Finalement, je décidai de me fendre vers l’avant de manière à lui laisser pleinement le temps de contrer mon coup, ce qu’il fit. Nous engageâmes donc un combat intéressant, son adresse à la lame était une autre de ses qualités. Je n’avais pas pour but de le tuer, je voulais simplement lui rappeler lequel de nous deux était le plus fort pendant qu’il réfléchissait à mon offre.

Après un moment, des gouttelettes de sueurs perlaient sur son front, il commençait à perdre en vélocité. Je décidai que j’avais assez perdu de temps.

-\tAlors Caporal Armando ?
-\tQue m’offres-tu vraiment ?
-\tL’équivalent d’un poste de Caporal du côté des gagnants avec des compensations monétaires qui apaiseront les complications liées à une promesse de servitude.
-\tJ’accepte.
-\tDernière chose.
-\tOui?
-\tEs-tu croyant ?
-\tOn me reproche de l’être trop peu, mais si tu me dis que tu dois tes miracles à un dieu, j’apprendrai à le vénérer.
-\tDit à tes hommes de jeter les armes. Considérez vous comme vaincu.
-\tTrès bien.

À ce moment, il ordonna aux mercenaires de se rendre et c’était aussi bien, je crois que nous aurions gagné, surtout si j’avais vaincu (comme j’étais en voix de le faire) Armando, mais il était préférable de limiter les pertes. De mon côté je fis ligoter tous les mercenaires, donné mes ordres à Till’iosk et me retirai dans ma cabine avec celui qui pourrait bien devenir mon bras droit afin de discuter de plusieurs choses.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - September 9, 2008 at 4:06 AM

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-----------------------------------------------------------FIN DU TROISIÈME PÉRIPLE------------------------------------------------------------------------

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Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - September 9, 2008 at 6:08 AM

Le célèbre navire approchait une fois de plus des quais Systérien. Au beau milieu de la nuit, il accosta. L'équipage eu tôt fait de charger plusieurs coffres, des caisses, des réserves de nourriture et certains autres objets insolites. Le temps était compté, on devait avoir à l’œil ce bateau.

Quelques heures plus tard, déjà, il levait l'ancre chargé à bloque, quelques hommes d'arme et un équipage expérimenté à bord.

Journal de Till'iosk

Halik semble étrange. D'ailleurs, il ne me permet plus de l'appeler ainsi, je dois l'appeler l'ange noir... Je suis croyant, bien entendu, si-non, jamais je n'aurais été dans les grâces du Capitaine Telfyr. Je crois en lui aussi d'ailleurs. Je connais son histoire, je l'ai vue évoluer, il est probablement, s'il en existe un, l'envoyez du tout puissant Père des Vices. Il a été bon avec moi, je me répugne à l'admettre, mais être un demi-drow, c'est quelque chose d'assez pitoyable, on en vient à se détester soit même... Je m'égare. Nous avons lever l'ancre il y à peu, après une escale d'à peine quelque heures sur Systéria le temps de prendre la cargaison, changer d'équipage et d'embarquer Halik. Je me demande si ce changement d'attitude est dut au fait qu'il a vaincu Kalidor le célèbre avatar de Thaar.

Je crois qu'il quitte Systéria pour de bon. Nous partons pour Zanther, une durée indéterminé, des motifs indéterminé et avec l'équipage d'Armado plutôt que le nôtre. Pire que tout, moi et Armando avons reçu l'ordre d'éliminer le nouvel équipage une fois arrivé près de la ligue. Il cherche à ne laisser aucune trace, sa ressemble à une fuite, c'est un voyage sans retour, j'en ai bien l'impression...

Ce qui m'inquiète vraiment ce n'est pas sa. Ses marins sont de toute façon des faibles et des infidèles pour la plupart. Ce qui m'inquiète c'est son attitude. Encore plus sombre qu'avant, plus silencieux. Il reste là, sur le pont à scruter le vide.

J'ai pour la première fois l'impression qu'Halik est réellement troublé...mais que ce passe-t-il ?

Cinq Jours plus tard...

- P'tain, c'est quoi cette tempête Armando ?
- Qu'es ce que j'en sais connard ? Aucune foutu idée, les ordres de l'Ange noir sont les même, on garde le cap vers Zanther.
- Elle nous rattrape ! On va y passer, jel sais, j'ai lut un truc la dessus un jour, ce genre de tempête sa pardonne pas !
- Ferme là Zorak, tu sais même pas lire, je t'ai engagé pour tes gros bras de demi-orque et rien d'autre, fait ce qu'on te dit de faire et tu seras payé avec une belle prime.
- Si on s'en sort m'oua....
- Je t'ai dit de la bouclé, si Hal...si l'Ange noir t'entendait, il te butterait sur le champ. Il aime déjà pas les bâtard, imagine un peu un bâtard qui critique ses ordres !
- ...zug zug

Armando se retira, laissant seul quelques hommes sur le pont.

Une tempête qui avait débuté le premier jour. Une autre protestation des éléments. Cette tempête, avait selon les marins, quelques chose d'étrangement anormal, de maléfique, elle semblait littéralement être à la poursuite du Késiope, se rapprochant à chaque jour, plus menaçante, plus froide. La pluie de plus en plus constante, violente. Le moral était au plus bas, déjà quelques marins avait perdu la vie.

- Pauvre Albert ! Par dessus bord et on a l'ordre de le laissé crevé ! P'tain, dans quoi on s'est foutu les gars ?

- Sa s'en pas bon...j'ai un cousin qui à son diplôme de premier cycle à l'académie des pourpres, un apprenti quoi ? Hey bah, c'est de famille l'arcane chez nous, j'ai aussi un peu hérité du don moi aussi ! Si si si ! Je vous le jure, je peux le sentir, cette tempête a quelque chose de maléfique.

- Ooooh ta gueule toi.

- Va te faire foutre Zorak, t'es qu'un p'tain de con de demi-orque déserteur de l'armée de surcroît.

- On se calme...un peu de respect pour ce pauvre Albert.... c'était un sacré fermier lui, il avait les respects du Cercle de pierre, mais depuis que le gitans on fusionné, c'est pu la même chose, alors il a fait faillite et c'est enrôlé icitte pour l'or...

- grom-grom...pÔ tord...Systériâ chânge...

- C'est la faute de l'empire tout ça...il devrait virer l'ordre, ils sont plus capable de faire leur boulot, l'armée coûte chère, mais elle travail bien et est plus adapté à la nouvelle réalité Systérienne...
[....]

Journal d'Armando

[...]

Journée 6

Les rumeurs vont bon train sur le navire. Le moral ne s'améliore évidement pas et je crains une révolte. Halik ne semble pas trop vouloir s'en préoccuper, mais les risques sont bien réel. Ils craignent la tempête et sont superstitieux, l'un d'eux est allé jusqu'à hurlé que c'était les dieux eux même qui venaient punir l'Ange noir. Trente minute plus tard, Halik est monté sur le pont, sans émotion, sans parler, il a attrapé l'homme par derrière et lui a rompu la nuque. Comme sa, devant tout le monde. Le message était clair, mais c'était drastique...je commence à douter...ai-je fait le bon choix ? J'ai l'impression de n'être rien. Sur Zanther, je devrai éliminer l'équipage, probablement par empoisonnement, Halik a de fortes dose. Si je n'étais qu'un pion et qu'après, ce serait moi qui devait être éliminé ? C'est une possibilité plus que probable...

L'or, l'or, l'or... J'ai vécu ma vie pour être riche. J'ai tué pour être riche et j'ai été jusqu'a trahir l'armée ! Maintenant, Halik m'a promis une montagne d'or si nous atteignions Zanther sans problème, dit-il vrai ? Si oui, je me retire. Je me retire, je rejoins Adrianna et je l'épouse. Je me rangerai, je paierai une caution à l'armée pour ne plus être considéré comme déserteur et je vivrai tranquille, grâce à mes talents de forgeron. J'y pense...peut-on quitté si facilement Halik ? Me laissera t'il me retirer... Le doute est en moi. Nous verrons, il est trop tard de toute façon.

Et cette tempête, jamais je n'en ai vue de pareil, elle nous pourchasse et nous rattrape. Selon mes calcules, elle sera sur nous avant demain...

Par tous les dieux, j'ai pêché et été impie probablement envers vous tous plus d'une fois, mais je vous supplie aujourd'hui. Épargnez moi, aidez moi à retrouver Adrianna et je deviendrai un homme juste et bon.

*Deux hommes, sur le pont, accablé par la pluie torrentielle et le froid, discutait en ce 7e jours de navigation. *

- Hey Zorak, t'as eu la nouvelle ?
- Narf ?
- Armando à été retrouvé pendu dans sa cabine....
- M'arf, c'était un bon type qu'même, mieux que ce Til'liosk ou que le tarré d'Ange nôir qui nous embau'she...
- Ouais... un gars aurait entendu un entretient dans la Cabine du Capitaine Telfyr, supposément qu'Armando est sortie de là dans une rage incroyable en pleurant et marmonant le nom d'Adrianna. Pas très virile t'sais...
- Barf...rien à foutre moi t'sais? J'veux juste r'trouver la tarre farme et aître pâyé...
- Faudra l'aide des dieux...encore une journée de plus et cette tempête aura raison de nous faut croire...
- Ôn a où finalement ? prôche de Zanther ?
- Y'a des gârs qui disent que oui, d'autre qu'on est complètement perdu...
- m'arf....

Journal du Capitaine Telfyr

Déjà 7 jours. La tempête est sur nous...

Commençons par le début. Pourquoi avoir quitter ? Il le fallait bien entendu. J'avais fait ce que j'étais en mesure de faire ...pour le reste avais-je échoué ? Difficile à dire, mais je sais que j'ai failli sur un dernier point. Yagshul me rappelle, mais je doute. Je doute d'en avoir suffisamment fait pour mériter la place que je convoite depuis toujours auprès de lui. Systéria n'avait plus rien à m'offrir. Le temps presse, quand le Prince vous appelle, il n'aime pas attendre.

C'est fini, si je n'en ai pas fait assez, je n'ai plus le temps pour plonger la ville dans le chaos, pour réduire en cendre le culte Thaarien et faire régner la religion du Prince. Je ne pouvais cependant pas quitter et laisser vivre le Loup-Blanc, s'aurait été de la lâcheté et de l'hérésie pour mon Maître. J'ai porté un grand coup à l'empire Systérien, j'ai placé du mieux que je pouvais mes pions et jouer mes cartes de façon stratégique, peut-être réside-t-il un espoir ?

Même moi, je n'aurai pu m'élever et rester suffisamment longtemps au rang de Maître pour accomplir ce pourquoi j'étais là bas... Il semble impossible en Systéria de transformer la force en droit et l'obéissance en devoir. Un élément manque... Quelque chose m'a échappé et m'échappe encore.

Je ne suis pas prêt à être juger. Yagshul devra attendre, je peux encore lui prouver que je mérite d'être le véritable Ange noir, je deviendrai à ma mort le serviteur divin du Prince des Ténèbres, mais pour me prouver, j'ai encore besoin de temps...

Si Udossta m'a rejeté et que Systéria n'est pas mieux que vouer au chaos et à l'incohérence...Zanther devait être ma nouvelle destination...

J'entend le bateau craquer, le mât fendre et les marins s'affoler. J'ai ma réponse. Yagshul n'attendra pas. Il n'y à plus d'autre chance...j'ai tenté de repousser le jour du jugement, mais mon maître en aura décidé autrement.

Le Késiope tangue en tout sens. La mer bouscule et inonde la puissant navire. Le mât fendu par la foudre, la cale rempli d'eau, les éléments déchaîné. L'ange monte sur le pont, il porte sa toge de cérémonie et sa célèbre lance. Les quelques marins encore en vie le scrute, il avance sur le tillac et s'arrête en plein centre. Le vent se déchaîne de plus belle, le ciel gronde et en réponse, le navire fend. L'Ange écarte les bras vers le ciel, son chapelet pendant à sa taille est battu en tout sens par ce qui semble être les souffles du divin Yagshul.

Dans un dernier coup de tonnerre, le bateau sombre dans l'océan, les marins hurlent d'effroi, des vagues gigantesques font chavirer les barques de secoure. Halik, l'Ange noir qui vivait depuis maintenant des années dans le corps volé de Raz'ol Ka'dred est engloutit par la mer. Cette dernière image de lui, sur le tillac, prêt à affronter le jugement suprême du Père des vices, résigner à subir la colère du tout puissant Yagshul restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Prince des Ténèbres, Pères des Vices, Puissant Yagshul tu m'as épargné. À jamais, fidèle je te serai.

Signé : Til'liosk Elrahil