Une sombre nouvelle

Une sombre nouvelle

Post by Feu-Ange Noir - January 31, 2008 at 10:45 PM

En entendant cette voix dans sa tête il s'immobilisa. l'Ange se trouvait au flanc d'une longue chaine de montagne, le soleil se couchait et la température se faisait plus fraiche à chaque minute. La végétation dense de l'endroit se balançait au rythme du vent qui venait ébouriffer les cheveux de l'elfe noir. Sa lance en main, portant sa cotte de maille de mortine, il posa son regard froid au loin, pensif, silencieux, troublé.

- Tombé..? Ils sont tombé...? C'est absolument improbable, impossible. Ils pensent en être digne? Outrage, faiblesse, incompétance, je refuse ce qu'il m'offre. Punis...Oui, sans contre dit, ils seront punis...c'est innévitable, il les punira et moi...je serai ...non je suis et je l'ai toujours été, l'élu, le bras de sa vengeance...l'ange noir. Il est temps de faire le ménage, d'établir un nouvel ordre et d'honnoré l'unique.

Après un court moment, il retrouva sa mobilité et s'approcha de l'entré de la caverne. Il descendit à pas feutré l'escalier de rock et passa tout près de la créature ailé au souffle chaud qui gardait l'endroit. Silencieusement, pratiquement invisible, il remplit lentement son sac de ce qu'il put récolté. Il remonta ensuite à la surface sans même que le dragon ne se soit rendu compte de sa visite. Il chargea son butin sur sa monture et partit au galop, le visage toujours aussi dur et profond, une nouvelle détermination dans son regard.


Post by Feu-Ange Noir - February 1, 2008 at 10:54 PM

À l'abris du vent et des regards indiscret, l'ange se dévêtit. Il retire chaque pièce d'armure une à une dans un soupir de soulagement. Ses muscles sont engourdit, éprouvé, épuisé. Il s'installe confortablement sur le banc qui se situe devant sa garde robe pour reprendre ses esprits. Une fois son armure retiré, il revêt une toge au couleur sombre et se dirige dans l'autre coin de la pièce. Il prend place sur les coussins aménagé à cet effet, sort de sa poche une petite chaîne de mortine ou sont accroché deux chapelets.

En drow, l'ange récite les prières nécessaire, ses paroles creuses, sinistres et froides font vibrer la pièce, les chandelles s'éteignent, laissant pour seul source de lumière, les petits rayon de lune qui s'infiltre par l'insolite fenêtre du mur nord. Il plonge ensuite sa main dans son autre poche et projette sur la boule de cristal devant lui les cendres.

- Tout puissant maître du mensonge, père des vices et Prince des Ténèbres entend mon appelle.

Les chapelets qu'il tien en main se balances comme bercé par un vent qui, cependant, est totalement absent, l'un d'eux brille d'une lueur bleuté pendant quelques secondes.

- Entend mon appelle, viens en aide à ton plus fidèle serviteur, indique au bras de ta vengeance, à l'ange noir qui sont les infidèles qui ternissent ton nom dans l'échec.

Son autre main répand encore un peu de cendre sur la boule.

- Fait en sorte que le destin me mène à eux, qu'il me permette de découvrire le nom de ses infidèles et lâche qui t'ont trahi afin que je puisse t'envoyer leurs pathétiques âmes.

Après une bonne demi-heure de méditation, immobile dans le plus grand des silences, l'ange termine la cérémonie. Il retire sa toge, range ses effets et s'étend dans son lit pour dormir les quelques heures qui lui reste.


Post by Feu-Ange Noir - February 19, 2008 at 8:33 AM

Plusieurs mois...

Il avait fait ce qu'il fallait, il respecterait donc l'attente que lui imposait son tout puissant maître. Lentement, depuis quelques jours, la ligne à suivre semblait se tracer devant lui, le brouillard semblait enfin vouloir se dissiper pour laisser place à la révélation tant attendu. Un visage lui était apparut, un visage qu'il avait rayé de son esprit depuis un moment. Il semblait, étrangement, que ce visage n'allait pas s'avérer être sa prochaine cible -bien qu'il l'eu mérité- mais plutôt l'individu qui le mènerait à celui qui devait, en premier lieu, être punis.

- [...] Oui Maître.

Ses genous fléchit se déplièrent, il se leva, enfila son armure de cuire noir, ses botte et sa cape. Il attacha son fourreau, y glissa son arme favorite et ajoute à sa ceinture plusieurs de dague de toute sorte. Lentement, il traversa la pièce, ouvrit la porte et disparut dans l'ombre laissant derrière lui pour seul indice le frottement du tissu qui virevolte dans l'air.