Visite de courtoisie
Post by Armika Recaedre, CP - February 6, 2008 at 1:14 AM
Le soleil commençait déjà à se perdre à l'horizon. Le ciel avait pris la couleur du feu, toute la maisonnée était au travaille, personne n'était laissé aller à la paresse. Deux jeunes domestiques astiquaient l'argentrie, une autre lavait mur et plancher avec le plus grand soin, d'excellent fumet se sauvait de sous la porte de la cuisine. Visiblement, on aurait dit que la duchesse attendait l'arrivé prochaine de l'Impératrice elle-même. Mais n'importe qui qui fréquentait les domestiques ou qui connaissait un temps soit peu la Duchesse aurait su qu'elle était toujours excessive quad il s'agisait de propreté et de ses repas.
Se faisant habiller dans la chambre par son tailleur, rien n'était trop beau pour un souper, elle se faisait toujours faire de nouvelle toilette quand elle en jugeait nécessaire, soit un peu trop souvent. L'air de la demeure embeaumait la rose désertique et la nourriture de bon goût.
Le ciel, a présent rouge comme le sang zébrait l'horizon. Les domestiques étaient toutes à leurs poste, le maitre d'hotel près pour le service, une autre se tenait prête a ouvrir les portes, une autre a prendre le manteau de l'invitée. Rien n'était laissé au hasard et une rigueur stricte était demandé aux employés.
Post by Cassandre D'Estré, Cp - February 6, 2008 at 1:33 AM
Noblesse oblige ce fut non à cheval, mais dans un carrosse du plus bel effet que la Baronne se rendit à l'invitation.
Gracieuse et aérienne dans sa tenue de soie aux chaudes teintes chatoyantes elle s'avança à l'heure dite devant la porte de la Duchesse. Le jeune page portant sa livré l'accompagnait. Elle avait loué ses services pour la nuit.
S'honorant de la tâche avec dextérité, il vint frapper promptement à la porte. Peu de temps après une domestique ouvrit et les invita à entrer.
- Veuillez me suivre Baronne.
- Le ton était froid bien que poli.*
- Pourriez vous vous occupez ensuite de mon jeune page ?
La femme observe rapidement le garçonnet et acquiesça. Puis ouvrant de nouveau le chemin elle guida l'invitée jusqu'à un salon.
La pièce était vaste aux murs lambrissés de bois précieux. Un tapis moelleux aux motifs fleuris rouges foncés et ors. Une vaste bibliothèque en cèdre massif contenait de nombreux ouvrages aux reliures finement ouvragés.
Au mur nord se trouvait un âtre de pierre brute dans lequel brûlait un feu au senteur de santal. Au centre une petite table en bois de cerisier entouré de deux fauteuils crapauds en tissu macramé bordeaux.
Nonchalamment la jeune femme se mit à étudier les différent livres offert à sa vue. Nombre avait attrait à l'alchimie, elle reconnue dans des textes fort rare et apprécié des érudits.
Le * Talentum ullus sole* Du savant Trocanuis d'Emplum et bien d'autre encore.
Elle choisit l'un des volumes puis s'installa confortablement sur l'un des sièges pour attendre son hôtesse.
Post by Armika Recaedre, CP - February 6, 2008 at 1:59 AM
*C'est tout sourire, non sans avoir fait attendre son invitée quelques vingt minutes, que la Duchesse rejoingnit poliment la Baronne. Sa robe, quoi que simple, était faite de soie brute émeraude de Tsen, brodée de quelques pièces d'émeraudes et de saphir de bonne qualité, l'ouvrage avait visiblement était faite de main de professionel. Les bijoux, tous d'émeraude également rutilais à la lumière diafane de l'atre et des chandelier disposé autour de la pièce. L'hôtesse avait été discrète dans ses déplacements, son pas léger ne se faisait entendre que par l'auditeur aguérit. Mais bien sur, sa précense ne passait pas innaperçu. Son entrée fût annoncer par un jeune page qui se dépêcha aussitot de s'effacer devant sa maitresse. Malgré sont sourire, malgré son jeune âge [visiblement pas plus de 25 ans]. malgré sa frêle silouhette et la prestance qui ressortait de son visage [lèvres vermeilles, nez aquilin, yeux vert émeraude, cheveux d'ébène], tous dans sa voix laisser voir qulequ'un de froid, presque amère, quelqu'un s'étant bien renfermé dans sa coquille depuis longtemps et jouant son rôle de grande dame de la société. Une enfant qui n'en avait jamais été une. *
-Achilum guertum du Docteur De Marchius, vous êtes ne femme de connaissance et de goût, ou simplement une femme chanceuse d'avoir mis au hasard la main sur l'ouvrage de mon ancien mentor.
Heureuse de vous recevoir en ma demeure Baronne d'Estré. Vin de miel? Liqueur de sureau? Vin rouge, blanc , rosé, champagne peut-être?
Post by Cassandre D'Estré, Cp - February 6, 2008 at 11:25 AM
Fidèle à l'étiquette dès elle entendit la porte s'ouvrir, s'est avec une lenteur calculée qu'elle reposa soigneusement l'ouvrage sur la table basse.
Toujours d'un calme lisse et suave elle se redressa afin de saluer son hôtesse. Un sourire des plus exquis se dessinant sur ses lèvres subtilement maquillées
- Duchesse Dit-elle en s'inclinant légèrement. Suffisamment pour marquer le respect dû à une Duchesse mais aucunement servile. Elle aimait à jouer aux règles du beau monde cependant jamais plus qu'il ne le fallait.
- Le champagne volage et irrévérencieux me siéra.
- Son regard se portant à présent sur l'ouvrage dont parler Armika.*
- Les deux Duchesse. Les plantes et leur mystère caché m'intéressent comme toutes choses permettant de mieux appréhender notre monde.
D'ailleurs la cours bruisse d'éloge à votre sujet. Il semblerait que votre maîtrise dans ce domaine soit indéniable.
- Son yeux vairons à présent posait sur la jeune noble lui faisant face. L'on pouvait y lire la curiosité et une pointe d'amusement. *
Post by Armika Recaedre, CP - February 6, 2008 at 5:47 PM
C'est avec un mince sourire calculée qu'elle sourit à la baronne. Visiblement le compliment lui plaisait même si elle prenait garde de ne pas trop le montré. La soirée ne serait que plus intéressante.
-Champagne Maitre Régeant. Avec les flutes de cristal de Brégunia je vous pris.
Revenant à son invitée à qui un domestique présentait un siège, elle pris elle-même place dans un des deux grand fauteuil près de l'âtre et ce saissit du volume
-Vous connaissez le Brégunien ancien? Il est difficile de nos jours, et surtout dans cette portion de pays de trouver un homme capable de tel éloge. Mon défunt Mari était un bel exemple de savoir et de connaissance. Une vaguelette, seulement une impression fugace de tristesse passa durant un très court moment sur son visage
Quoi qu'il en soit. Effectivement, je suis sans doute l'une des meilleures alchimistes, comme vous dites en Systéria, de la ville. Et pour cause, mon mentor, Maitre De Marchius est sans doute lui même le meilleure alchimsite qui puisse exister sur ses terres et peut-être même dans l'autre monde!
Saviez vous qu'il avait découvert des formules pour guérir tous les maux, et que l'on dit même que le jour de sa mort, il a découvert celle pour transformer le plomb en or? L'on dit que Thaar, dans sa bonté, à décider, une fois la formule trouvé, qu'il était mieux pour le monde d'avoir cette homme avec lui, ce qui a précipité légèrement sa mort, mais combien est-elle douce si elle est décidé par le très haut?
Je regrette seulement que père m'ai donner en mariage si tôt, ce qui m'a empêcher de parfaire correctement mon art et d'apprendre plus rapidement ce que je commence a apprendre par moi-même.
La duchesse, qui échangeait sur ce sujet depuis un bon moment avec Cassandre, celle-ci lui posant maintes questions, elle appris de ce fait qu'elle savait guérir les maux nécromantiques, qu'elle pouvait remédier à toute maladies de peaux et toutes celles pulmonaires. Qu'elle avait même réussit parfois à sauver certaines gens de la démences ou bien de l'amputation. Son savoir était grand et son esprit ne connaissait aucune limite. N'importe qui qui l'entendait parler de son art voyait et savait que pour elle, l'Alchimie n'avait pas de frontière, qu'elle dépasserait constamment celle que l'homme lui infligeait.
Après un moment à parler, le maitre d'hotel vint les avertir que le repas était près et elles passèrent à table. Soupe de légumes frais et épicés, entrée de poires au fromage de chêvre et coulis au caramel, repas de cotelette de dragon servit dans un sauce au fromage bleu,poivre et vin rouge, et finalement, déssert de bombe glacé aux framboise bleu de Brégunia. Le tout bien arrosé de champagne.
Post by Cassandre D'Estré, Cp - February 7, 2008 at 12:08 AM
La baronne observait la transformation de la Duchesse. D'apparence froide et presque fâde, la voila qui s'animait. Son regard brillait d'exaltation, son teint pâle rosissait dévoilant une beauté éclatante.
La métamorphose était intéressante tout autant que les propos. En venant ici, elle ne pensait pas rencontrer une personne possédant un tel champ de connaissances. Lors de sa première rencontre, elle l'avait pensé superficielle et frivole.
Cependant elle aurait du faire confiance au jugement toujours sûr et élitiste du feu chancelier Recadre.
Le repas était succulent, l'ambiance ouaté de la pièce ainsi que la lumière chaude et discrète des chandeliers rendait se moment agréable à tout point de vu.
Alors qu'elle finissait le dessert, une exquise crème brûlée, l'ancienne doctoresse senti sa curiosité se faire plus forte.
- Me feriez vous l'honneur de permettre de visiter votre laboratoire ?
Post by Armika Recaedre, CP - February 7, 2008 at 1:32 AM
Armika fusa ses yeux emeraude dans ceux de la baronne. Sont laboratoire, personne n'y était jamais aller mise à part son époux, même les domestiques n'avait pas le droit d'y mettre les pieds, et peu de gens connaissait la réelle existence de celui-ci. Durant un moment elle sonda son invitée du regard, tâchant de découvrir ce qu'elle attendait réellement d'elle. Malgré son jeune age, elle se savait intelligente et perspicace, loin de la jeune noble naïve et froide qu'elle laissait parfois voir au gens. C'est d'un ton posé qu'elle repondit en soignant méticuleusement les mots choisis. Elle attendit bien sur pour ce faire qu'aucun domestique ne soit dans la pièce.
- Je crois sincèrement que vous vous m'éprenez, baronne, sur mon compte. Mais cela m'indiffère, j'en ai l'habitude, le fait que je n'appartiennes pas à cette nation me rend encore plus sujette au ragots que vous tous je ne le crains. Mais je crois que vous devez savoir une chose avant tout à mon sujet. Je ne suis pas cette jeune bourgeoise sotte que vous pensiez trouvez, ni cette même naïve que les gens de cette ville pense voire en moi.
Une longue minute s'écoula ensuite, une minute ou l'on aurait pu entendre une mouche volée, mais ou, dans le manoire le silence était totale. Une minute qui se savait en être une de reflexion pour bien pesé ses mots, une minute que Cassandre n'aurait sans doute pas interrompue.
-L'on va faire un marché Baronne. Vous me dites la réelle raison de vôtre visite, et surtout, n'essayer pas d'inventer une excuse bidon de relation entre noble et ecetera, je n'y croirai pas. Votre vraie raison, celle qui vous fait payer ce jeune page et mettre des toilettes que vous ne prenez presque jamais la peine de mettre devant l'Impératrice elle même. Celle qui vous fait vous intéresser à mon métier. Une fois que cette raison m'aura été dévoilé, pas avant, je vous ferai voir ce que vous voudrez, et repondrez sans détour à toute vos questions.
*Puis c'Est dans un sourire artificielle qu'elle rajouta: *
-C'Est d'Accord?
Post by Cassandre D'Estré, Cp - February 7, 2008 at 11:32 AM
- La jeune femme se relève gracieuse tenant à sa main une coupe de champagne, délicatement elle se dirige vers l'âtre et s'installe nonchalamment sur l'un des sièges devant.*
- Duchesse Recaedre, tout allait si bien, la discussion, le dîner et vous voila comme une chatte en furie qui feule et qui crache. En continuant de la sorte vous allez me faire pensez que vous êtes comme toutes les femmes de cette cité, hystériques et illogiques.
- Un léger sourire se fit jour sur les lèvres de l'invitée.*
- La sagesse voudrait que je ne relève pas vos attaques blessantes mais je n'aime pas laisser les personnes se fourvoyer.
La chose la plus importante à savoir est que je me moque de vos origines. Ce n'est qu'un arguments fallacieux dont se servent les faibles d'esprits pour sauvegarder une importance illusoire.
Pour ce qui est de mes toilettes, celle-ci est faites en soie du Darshen. Magnifique n'est ce pas. Mais si vous me connaissiez plus, vous sauriez que j'aime les belles choses et que je prends grand soin de mon apparence. Nul n'est parfait. J'espère que vous me pardonnerez se défaut si féminin. Pour ce qui est de l'impératrice vous avez tout à fait raison, ne l'ayant vu qu'une ou deux fois il est fort probable qu'elle ne l'ai point remarqué.
- La jeune s'interrompt, son visage se fige un moment puis l'amusement se lit à nouveau dans son regard.*
- La demande pour visiter votre laboratoire... je me demandais ce qui avait déchaîné votre ire. Nous avions abordé tant de sujet, certains dont même s'ils sont traité pour la bonne cause restent tabou dans la plupart des bouches et voila que d'un coup vous bondissait sur vos ergots.
- Après avoir bu la dernière gorgée de sa coupe, elle là reposa sur la table basse près d'elle.*
- Ce cher Muduns, j'aurai du me fier à son jugement sur.
- Se tournant vers Armika.*
- Pensez vous que nous pourrions être amie? Je crois pour ma part que cela me plairait d'essayer.
Post by Armika Recaedre, CP - February 7, 2008 at 5:45 PM
C'Est une expression de surprise qui se lut sur le visage de la jeune Brégunienne. Sont âge était maintenant évidant, toute trace de dureté ayant fui son visage, seul restait la beauté de son jeune âge et une surprise indescriptible. La bouche légèrement entrouverte, ses lèvres brillante, ses yeux fixer sur Cassandre, elle ne savait visiblement pas quoi répondre. Mais tout ceci ne dura qu'un bref instant, elle s'était reprise et était prête a répondre. Tout laissais à croire qu'elle allait piquer une colère, tout du moin, les domestique présent en était certain, mais c'Est un sourire qui se peignit sur ses lèvres.
-Sortez vous autres, dit-elle sur un ton sans réplique en fixant les domestiques froidement.
-Bien, bien, bien. Je n'aime pas la comparaison que vous faites de moi avec une chatte, mais de cela, vous en éiez pleinement consciente lorsque vous avez utiliser volontairement ses mots.
Pour ce qui est de Mundus, quoi qu'il ai toujours eu le jugement sûr, ne le surestimer pas plus qu'il ne le faut, tout ce qu'il connaissait de moi lorsqu'il a accepter la demande de mon père, c'était ce qu'il voyait sur un vulgaire portrait, mais soite, je ne suis pas mécontente de l'arrangement qui a été fait entre ses deux hommes.C'est sa coupe en main, qu'elle se dirigeait à pas lent et mesuré vers l'âtre et le second siège libre. Un bref silence suivit. Puis c'est avec une voix chargé d'émotion-quoi qu'elle essaya de le dissimulé tant bien que mal- qu'elle repris
-Je ne connais pas l'amitié et personne n'a jamais souhaiter être mon amie Baronne d'Estré. C'est pourquoi cette demande d'amitié me surprend car je ne vois pas ce que vous pourriez y gagner, ni ce que je pourrais vous apportez. Mise à part peut-être un peu plus de poids auprès de la noblesse vu mon rang, mais je crois savoir que cela n'est pas vôtre lot quotidien. léger silence
-Mais ne croyez surtout pas que je suis de mauvaise volonté. Je veux bien essayer. Mais n'attendez pas de moi d'être une amie exemplaire car vous risquez d'être déçue.
- Venez, que je vous montre ses fioles et ses babioles entassés dans une pièces sombre. Si cela peu vous faire plaisir.
Puis avec un sourire fugace mais sincère
-Ensuite vous me direz ce que vous cherchiez avant tout dans ma compagnie.
Post by Cassandre D'Estré, Cp - February 8, 2008 at 12:01 AM
Se le levant à la suite de son hôtesse, elle la suivit dans les couloirs silencieux du manoir.
- Rassurez vous, je crains ne pas être plus experte que vous dans le domaine des sentiments amicaux. Peut-être pourrait-on dire que le Baron Minh-Yu est un ami.
- La jeune femme s'interrompt en bref instant.*
Possible que le terme d'ami ne soit au final le mot juste pour définir une relation entre futur époux. Pour en revenir au sujet de la raison de ma visite, elle n'est pas intéressée dans le sens ou vous semblez le penser. Les projets exposés dans ma missive sont exacts. J'aimerai offrir un renouveau mondain à la noblesse.
- Entrant dans le laboratoire, elle resta silencieuse un instant.*
- Pour ce qui est de votre maîtrise du noble art alchimique, j'avoue avoir été intriguée par les rumeurs. Il est agréable de voir pour une fois qu'elles n'étaient pas erronées.
- S'avançant gracieusement dans la pièce, elle se mit à observer avec attention les divers fioles et ingrédients.*
- Je n'ai que de fugace connaissance dans ce domaine. Qui est pourtant complémentaire à une des mes passions. La botanique, j'aime à faire des croisements de semi afin d'obtenir de nouvelles plantes.