Un prisonier remuant.
Post by Yriel Asuryan - February 9, 2008 at 5:54 PM
En traversant la cours du château impérial vers l'ouest, on arrivait aux geôles de l'empire, un garde en faction devant la porte, et derierrère celle-ci, une bonne dizaine de cellules.
Cellule N°2.
Un homme à la carrure bien faite était affalé sur les barreau, suivant d'un regard horriblement haineux le garde qui faisait sa ronde dans l'allée.
Les habits oranges que les gardes impériaux lui avaient donnés viraient au rouge à certains endroits, couverts de sang sechés.
La plaie faite par une flèche à son épaule était sans gravité et avait mis peu de temps à arrêter de saigner, cependant l'entaille que le garde demi-orc lui avait faite avec sa lance au niveau des côtes était bien plus sérieuse et se réouvrait au moindre mouvement brusque.
Lorsque le garde passa devant sa cellule, avec une mine morose, attendant probablement la relève depuis longtemps, Yriel secoua violement les barreaux, ce qui ne manqua pas de lui arracher une grimace et un râle, dûs à se blessure et fit sursauter le garde.
J'veux du papier à lettre et d'quoi écrire bordel !
J'veux consulter le codex impérial et qu'on informe l'armée que j'suis ici !
J'suis mercenaire et vous m'avez attaqué pendant ma ronde, j'suis pas un animal qu'on peut mettre en cage quand on veut !
Yriel crache au sol avec rage
J'veux qu'un juge compétent se ramène, et pas machin d'Alastore me faites pas rire, il veut rien plus que me voir pendu !
P'tain, elle est belle votre justice...
Je-veux-du-papier-à-lettre-et-de-quoi-écrire !
T'as compris le zombie ? !
Vas dire ca au major, celui qui m'a planté une flèche, et dépèche toi !
Yriel avait donné beaucoup d'énergie pour se démener comme ca et sa plaie s'était maitenant vraiment réouverte, plié sur lui même, il se dirigea vers sa couchette en boitillant et s'y étendit...
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - February 9, 2008 at 6:09 PM
Dans la geôle numéro 5, Cezian faisait les cent pas. Il était enfermé dans ce lieu sombre, lugubre et peu agréable depuis au moins deux mois. Il attendait son procès, la haine au coeur, et plus le temps passait, plus celle-ci grandissait. Néanmoins, il restait d'une politesse exemplaire avec les gardes impériaux. Lorsque l'un d'entre eux passait devant sa cellule, il ne manquait jamais de les saluer chaleureusement. C'était vrai! Pourquoi se serait-il borné à les insulter alors que c'était contre le système et pas contre ces pauvres gardes qu'il se battait? C'était là sa philosophie.
Son sentiment de révolte croissait à vue d'oeil à chaque seconde qui s'écoulait.
Il entendit son camarade d'infortune invectiver le garde qui venait de lui apporter à manger et sentit son coeur battre plus fort. "Elle est belle, votre justice...". Le nouveau prisonnier était-il, tout comme lui, opposé au système juridique?
À l'entendre, du moins, c'est ce que Cezian pensait. Lorsque le garde fut parti, il se risqua à parler avec le forçat.
-Camarade! Pourquoi criez-vous ainsi pour du papier, de l'encre et une plume alors que vous pourriez le demander poliment? En criant ainsi après tout ce qui bouge, vous ne vous attirerez que des ennuis. Adoptez une attitude docile, car c'est le genre de choses qui sauvent dans un procès.
Post by Garibald Adalard, Ad - February 9, 2008 at 8:13 PM
Tel demeure la politique de la prison, ou du moins du Chef d'État Major. Il se présenta à la demande du prisonnier lorsqu'il se vit convoquer.
Le regard froid ainsi que le visage ferme, il arriva dans le long couloir de la prison, laissant entendre ses lourds pas dût à son armure retentire contre les murs. Il tourna de manière sec, face à la geole 2, effectuant ainsi un 90 degré. Puis se positionna droitement, les mains derrière le dos. Accompagner d'un garde au fourreau déjà dégarnis, l'épée en main sur ses cotés.
Il observa le détenu longuement sans prononcer mots. Il laissa le choix à celui si de prendre la conversation ou non.
Post by Yriel Asuryan - February 9, 2008 at 8:22 PM
Yriel se redressa rapidement, la vue du major l'enchantait peu, mais il se passait si peu de choses en prisons...
Il se dirigea lentement vers la grille et les impériaux.
J'veux de quoi écrire Major, j'ai le droit d'envoyer des lettres et de demander une défense.
Les charges que vous retenez contre moi sont bidons, et j'ai bien l'intention d'le faire savoir.
Vous m'avez tabassé pour insulte à la noblesse parce que j'ai traité la recrue de fou alors que j'vous parlais meme pas, balancé ici sans le moindre soin comme un mourant.
J'étais en possession d'une potion dangereuse ? Ouais, je l'ai prise à quelqu'un, sauf que dans l'exercice d'mes fonctions ca s'appelle pas du vol, mais la confiscation d'matériel illicite.
Délit de fuite ? Rien du tout j'cherchais à faire venir à moi les autres mercenaires de basse ville parce que je me faisais encercler sans raisons par six gardes impériaux armés jusqu'au dents dans une petite ruelle, qui m'agressaient alors que je faisais ma ronde, et sur le territoire de juridiction mercenaire et pas du tout impérial.
J'veux du papier pour que mes supérieurs le sachent et me fasse libérer c'est clair ? !