Un retour inapperçus
Post by Tristan L., Ind - February 15, 2008 at 2:55 AM
Tard durant la nuit Systérienne, une silhouette illuminée fit son apparition dans les bois. De loin, quiconque ayant une faible myopie, aurait été capable de capter cette lumière qui, au premier regard, semblait représenter une forme animale. Les heures passèrent et la silhouette, en se rapprochant, n'arrêtait de mieux se définir. La clarté, qui, peu à peu, dominait les sombres murmures de la nuit forma une ombre derrière cet homme qui, maintenant, se trouvait devant les portes de l'Empire.
L'homme qui ce trouvait là, devant cette immense Cité, n'était guère inconnu. L'humain, ayant un physique vieillit par le temps marchait lentement, très lentement. Du regard, en avançant, il contemplait tout sur son passage. Parfois, il s'arrêtait sec pour, ainsi, réaliser que, pendant son absence, le temps de ne s'était pas arrêté.
Mais, à chaque fois qu'il fermait les yeux, son passé l'envahissait de nouveau. Lorsqu'il s'endormait, s'il y arrivait, celui-ci faisait à nouveau surface.
Le passé est une chose, mais lorsque celui-ci vit dans le présent, c'est l'enfer qui refait surface.
Post by Tristan L., Ind - February 16, 2008 at 5:53 PM
Jour après jour, la Cité se faisait de plus en plus paisible. La saison des moissons, venant de passer, l'Empire reprit son rythme normale. Les réserves, étant comblés pour les mois à venir, assurait une prospérité pour les familles de la Cité. Dans les rues, les rires retentissants, comblaient le bonheur des mères rendant, au même moment, les pères heureux par la visite plus fréquent de leur épouse au lit.
Il avait fait son retour au bon moment, semblait-il. Plus le temps avançait, plus ses visites étaient fréquentes. Ses sorties quotidiennes devinrent routines et, ses anciens compatriotes, les villageois, s'adaptèrent à sa présence. Plusieurs pensaient qu'il était étranger venu briser cette prospérité grandissante, mais, avec le temps, la vie reprit son cour là où il l'avait laissé. Mais, l'endroit d'où il revenait, avait complètement changé sa vision des choses. Pour le meilleur, ou pour le pire.