Un tête à tête...

Un tête à tête...

Post by Jon De Baudouin, AdM - March 6, 2008 at 9:08 AM

C’était une nuit particulièrement froide. Les oiseau mortifiés par la morsure glacés marquait le paysage par leurs cadavres ou leurs silence. Les arbres, ternes et décharnées faisait ombrage à la moindre traces d’une chaleur sereine dans les parages; une chaumière, sous ceux-ci marquais le désert glacés par une pâle lueur reflétant avec hésitation une parcelle de vie, bien que peu commune. Jon de Baudouin, le garde émérite, l’avocat dont le sens de la répartie était prouvé par sa factuelle éloquence, regardait, perlant d’effort, le maigre feu lui faisant face sous le four de facture modeste. Ces yeux jumeaux; l’un vert et l’autre bleu regardaient, morbide et sans lumières, cet étrange brasier semblant se battre à chaque instant pour sa vie.
Cette souffrance était-elle meilleure ? La maladie d’antan n’était qu’une ombrage, il se l’accordait, mais ces sombres souvenirs émergeait de ses pensés par les nombreux spasmes et bruits cartilagineux et sonores que sont corps émanait. Pourquoi la santé, la beauté, le succès devait-il couter si cher ? N’avait-il pas payé ?
\tLe vin rouge et onctueux valsait dans sa main droite, grande et forte mais pourtant chancelante, par un mal étrange qui transforme sont corps en un conglomérat de bruits étranges et vide d’humanité. Pourquoi devait-il en être ainsi ? Les choses simples sont pourtant délicieuses.
\tJon détourna son regard vide, sombre et épuisé vers le visage placide qui le fixait silencieusement, au bout de la table : Il esquissa un sourire réconfortant, chaleureux.

Ce visage, coriace par son manque d’éloquence ne semblait pas vouloir répondre, par surprise ? Par incompréhension ? Qui le savait vraiment. Il regardait sont interlocutrice, souriant, probablement amusé par l’ironie dont il était l’auteur et le héro. Depuis sa maladie, il avait tant changé, ces pulsions étranges, ces désirs ardant qui le brulait tout autant que les feux purificateurs de Thaar, sa venait sûrement d’elle, de son remède, de cette union. Il y succombait; que ces femmes avaient un goût délectable, sucrée. Comme sa nouvelle apparence, sa beauté, coutait cher, son physique irréprochable, si dispendieux. Mais, y avait-il du plaisir ? Oui, comme enregistrer dans la moindre parcelle de son corps, un commandement sournois et latent, aussi facile et fondamentale que sa propre respiration.
Et ce n’était pas tout, ce beau mélange, cette union spirituelle, galvanisante, ce n’était qu’une. Cette beauté, cette soif d’excès, un envers d’une médaille à deux faces

Il regardait le visage très peu expressif, le questionnant, en sachant pertinemment qu’aucunes réponses n’en sortiraient. Cette deuxième union outre-nature, il n’en avait pas besoin, il était guérit, mais non, Jon à continué, il en a fait une deuxième. Celle-ci bien différente : au lieu des désirs ardants, de la prédation charnelle, de l’arme de la beauté et du charme, il y avait l’autre, la bête. Chaque craquement d’un de ses os, chaque muscle qui se crispe, chaque cartilage, toutes ces souffrances présentes lui rappelait ce deuxième pacte, l’ultime conclusion de ce mélange impie. Oui, il avait la force, la fougue, l’endurance et la vitesse. De bien beaux atouts mis en parallèle avec son ancienne maladie l’ayant rendu plus inoffensif qu’un vieillard mourant. Mais le prix lui était présenté, presque chaque soir, chaque centimètres d’expansions de ses avantages sacrilèges lui promulguait de sa médecine impitoyable une souffrance vive et totale.
Las de cette nouvelle soirée de paiement de dettes, il prit la dernière gorgée de son onctueux liquide, remis sa coupe sur la table, bruyamment et se dirigeât, presque nue, son torse hypertrophié par se pacte non-humain, suant par les vives souffrances que sont expansion garantissait. Il saisi ce visage placide par la tête et le jeta dans son foyer.


Post by Sakamae Nakaki, CP - March 19, 2008 at 4:22 AM

Soupirs et décadence. Aime-moi, je jouis. Comme un voile incertain, liaison par le sang, par les yeux, par le regard...

- Regarde... garde... arde... rde...

Le silence revint encombrer l'endroit de sa monotonie habituelle. Douces amertumes, lorsque tu nous tiens. Un souvenir, rien de plus, alors que le sang avait été offert au nom de l'amour. L'amour? Quelle créature diabolique pouvait prétendre ressentir une chose aussi forte! Balivernes! Infâmies! Profanations! La douceur du fiel des souvenirs, mémoire. Oh! Mémoire, comme tu es douce.

Un échange interdit, intime. Qui l'aurait cru. Sorcière au bûcher! La crainte, l'effroi, la panique, comme une vague déferlant. Attention! Danger! Qu'un souvenir, mais pourtant...

Le souvenir d'un odeur, d'une forme, charnelle. Pourtant morte vierge, mais si pesant dans l'esprit qu'elle y vit encore.

- Jon regarde.

Une série d'images qui déferle dans l'esprit, violentes, chaudes. Oumlobtouk voit. Elle voit, son sang existe encore.