Raz'ol Mel'viir et le Chef d'État Major
Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - March 12, 2008 at 3:23 AM
- Soldat Kromlech, Recru Ludovick, avec moi.
- Oui Consul!
- Oui Consul!
Le Consul Raz'ol Mel'viir quitte donc l'auberge de la confrérie avec sur ses talons le Soldat kromlech et la recru Ludovick. Derrière eux, le chef d'état Major Richard Datant, le Chevalier Orth Usk et l'écuyer beaudoin les suivents de très près.
En atteignant l'embrachement qui sépare la route qui mène à la caserne et celle qui mène à la banque impérial, les mercenaires continuent vers le nord au grand mécontentement du Baron Datant.
- Arrêter, nous allons à la banque Impérial, c'est là que mon or est entreposé.
- Nous allons à la caserne mercenaire, notre banquier vous signera un chèque et fera transferer votre or dans la nuit.
- C'est hors de question Consul Mel'viir.
Un moment de silence, les deux groupes de trois guerriers s'obervent, le corps impérial s'avance lentement vers les mercenaires. L'atmosphère est lourde, palpable et les deux mercenaires encadrant le consul semblent nerveux. Les gardes impériaux eux, adoptent plutôt une démarche et une attitude menaçante.
- Consul Mel'viir obé....
- Croyez vous que je ne sache pas à quoi vous jouer Chef d'État Major?
Un sourire mauvais se déssina sur le visage du Chef d'état major et sur celui de son chevalier.
- La guerre est donc officiellement déclaré Major Datant?
- Vous êtes en état d'arrestation. Mercenaire, écartez vous, votre consul est sous arrêt.
- Je ne voie pas de Mandat.
- Et bien nous en avons un, signez du garde des sceaux.
- Mercenaire, je dois me retirer. Démontrez a qui vous êtes fidèle au major et vous serez grassement récompensé, je ne voie pas pour ma part de mandat dans les mains du major et je considère donc cette ordre d'arrestation comme illégitime.
Les deux mercenaires semblent tendu, visiblement, les secondes à venir seront décisive. L'écuyez Jon tire son arme, Orth l'imite et le chef d'état major semble prêt. Les mercenaires sont tout trois immobile. Puis un sourire se dessine sur le visage du Consul.
- Mercenaire, pour la dernière fois, reculer c'est un ordre!
- Aurevoir Baron Datant...
- Fuyez Consul!!!! hurla le Nain Krom avant de lever son arme et de foncer sur la garde impérial.
Sur ses mots, le Consul, aussi rapide qu'agile pivote et s'enfuit dans la direction opposé. Pendant ce temps, le Soldat Kromlech sonne la charge accompagnez du Mercenaire Ludovick, il affronte les deux gardes du Chef d'État Major.
Richard bouscule aussitôt le Nain mercenaire et fonce à la poursuite de Raz'ol qui quitte déjà la cité devant le regard ahurit de la garde en poste. Le Major et le Consul sont engagé dans une course difficile à travers le froid et la tempête. Pendant près d'une heure cette poursuite s'éternie, les talents de pisteur exeptionnel du major lui permettant de ne pas perdre de vue le Consul Mel'viir. Essoufflé, à bout de souffle, cette course doit se terminer, Raz'ol connait parfaitement cette région, il s'enffonce donc d'avantage vers l'est en direction de la coline qui abritte le dragon de deva. Arrivé à l'entré de cette caverne il s'y glisse sans prendre les précautions habituel...
L'obscurité soudaine rend Raz'ol aveugle pendant quelques secondes, il pose maladroitement le pied sur un cailloux qui déboule l'escalier d'entrer. Un rugissement se fait aussitôt entendre, le dragon à perçut la présence du Consul. D'un geste rapide et irréfléchit il saute directement en bas de l'escalier et retombe dans une roulade suicidaire, évitant de justesse un coup de griffe du monstre qui le traque. Raz'ol se relève aussitôt et fonce à toute vitesse en direction de l'autre sortit, c'est sa seul chance de semé le Major et d'éviter d'être dévoré par le Dragon. Dans sa course, une boule de feu le heurte violement dans le dos, sa cape s'enflamme et il doit l'arracher pour continuer sans danger. Une seconde boule de feu le heurte, cette fois, c'est son armure de Pyrolith qui lui évite d'être grillé sur place puis finalement, pour contraster avec la chaleur insuportable de la caverne, il se retrouve dehors. L'air froid le fait soufrire, ses poumons s'enflamme et son coeur bat toujours la chamade. Les ogres. Maintenant à l'extérieur, ce sont les ogres qu'il doit évité dans cette partit de la forêt. Après avoir repris ses esprits, Raz'ol décide de quitter l'endroit avec précaution, il est faible et essouflé, affrontez des ogres équivaudrait à un suicide dans son état.
Ce n'est que quelques heures plus tard que Raz'ol peut enfin se reposer, il entre dans un de ses repère "intermédiaire" et s'étend (après avoir retirer ses effets) sur un tas de couverture. Une dague sous l'oreiller, tranquilement, il se laisse sombrer dans un sommeil plus proche d'un comat qu'autre chose. Complètement vidé de toute forme d'énergie, il dormira ainsi pendant de nombreuse heures...
[J'ai tenté de reconstitué du mieux possible la scène, si certain PJ sont mécontent de la façon dont je l'ai représente, qu'il me contact, je ferai les modifications nécessaire, mais je crois être resté dans le basique en ce qui concerne les autres joueurs afin de ne pas donner une image erronné de leur personalité.]
Post by Yriel Asuryan - March 12, 2008 at 4:16 AM
Installé confortablement dans l'auberge du quartier pourpre avec les réfugiés, ses bottes crasseuses posées sur la table et un pichet de bière dans la main, Yriel assiste avec étonement à la petite discussion entre les gardes impériaux et les mercenaires. Quelque chose cloche, c'est évident et ca l'excite au plus au point, un sourire mesquin dévoile maitenant ses dents jaunâtres et ses yeux, attentifs, ne portent plus attention au pichet.
Le groupe de soldats sort, Yriel les talonne, il ne sait pas ce qui va se passer, mais il ne le manquera pas, çà, par la culotte de Cybelle, il le jure. Dans l'allée qui juxte le havre des marchands, au sud de la banque, il longe maitenant le mur.
Au cas où il aurait encore eu des doutes, la scène qui se déroule devant lui est explicite, trois mercenaires face à trois gardes impériaux.
Il s'exalte déja à l'idée de voir des impériaux se faire casser les dents, et si ce sont les mercenaires bah... ca leur apprendra à l'avoir viré.
Tapis dans l'ombre contre le mur, le sourire d'Yriel est désormais plus un rictus qu'autre chose.
Il ne peut qu'entendre quelques bribes de conversations, rien de compréhensible, et déja les hostilités commençent.
Les mercenaires se battent un moment puis courent vers le bout de la rue, le chevalier demi-orc fonce dans la direction opposée sans doute dans le but de leur couper la retraite.
Yriel suit les mercenaires et les deux gardes impériaux qui les poursuivent, bien entendu, arrivé aux portes de la ville il croise le corps d'un garde impérial allongé au sol et le torse ouvert par une blessure.
"Arrrh pas de bol camarade pas vrai ?"
Les mauvaises langues diront qu'il se serait abaissé à cracher sur quelqu'un et que son pied aurait trainé sur le sol à ce moment, mais Yriel sait que Thaar saura juger sa valeur, lui, vertueux comme un paladin...
Yriel peut voir l'attroupement se diriger vers la foret à l'Ouest.
Arrive quelque seconde plus tard le chevalier demi-orc, qui s'est manifestement completement trompé de direction dans sa tentative de couper la retraite aux fugitifs.
Yriel, dans un élan de citoyeneté sans pareil, se sent obligé d'indiquer la direction adéquate au garde impérial en action.
"Ils sont parti plein Est chevalier ! Par là !" di-il en pointant la forêt opposée. Le chevalier se rue dans la direction indiquée, haletant et l'arme au point.
Après avoir accompli son devoir civique et honoré les vertus paladines en secourant les blessés comme il se doit. Yriel reparti, la conscience soulagée vers la ville. Il espérait que personne ne lui aurait pris son pichet de bière... Nule doute que Thaar, son divin protecteur, aura su, par gratitude pour ses nobles actions, veiller sur sa pieuse boisson.