Orgueil et révision

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 26, 2008 at 3:58 AM

Orgueil et révision

Auberge douteuse et lecture tardive...

« Es-ce par pur orgueil ou par gêne que je ne lui ai pas demandé de m’héberger? »

C’est la question que Sarälondë se répéta au mois une centaine de fois tandis qu’elle s’installait dans une petite chambre, d’une auberge qui convenait à ses moyens, c'est-à-dire modeste et plutôt rustique. Elle se rappela la demeure qu’elle avait quitté il y avait bientôt 10 ans de cela, confortable et grande, bref au moyen du forgeron Lidenbrock. Elle n’espérait rien en fait, elle savait très bien que les années qui s’étaient écoulées avaient fait en sorte qu’elle n’était qu’une jeune femme parmi tant d’autre, mais la situation lui convenait totalement, elle n’était pas revenu pour lui, mais bien pour elle-même. Sarä fut malgré tout contente de l’accueil qu’elle reçu de sa part. Elle aurait cru qu’elle aurait affaire à une réaction beaucoup plus virulente, mais nouvellement fiancé à une dénommé Yuri, Lidenbrock réagit avec calme, il n’attendait visiblement plus rien de celle qui était partie sans un mot voilà maintenant trop d’années.

Alors qu’elle secouait un oreiller aux allures douteuses, on cogna à sa porte. C’était le messager lui rapportant une missive qu’elle avait envoyé dans la journée à Thomas Bolton. Elle était bien contente de la réponse et voyait d’un bon œil celle-ci. Sa seule crainte en revenant à Systéria était sans doute de ne plus avoir de quoi gagner son pain, et ce malgré ses compétences. Elle savait par contre que ce n’étais pas gagné d’avance, visiblement ce n’était plus le docteur Patreck qui s’occupait de l’alise St-Elisa. Mais d’autre part, l’ancien directeur n’avait surement pas apprécié le deuxième départ précipité de la jeune femme, donc c’était sans doute mieux que ce fait passe sous silence.

Elle grimaça un peu en sous-levant le couvre lit, elle qui d’habitude n’étais pas si dédaigneuse. Elle prit simplement le drap qui lui semblait sale et le lança dans un des coins de la pièce. Non pas sans se répéter sans cesse la même question. Le crépuscule commençait à prendre place et Sarälondë avait enfin finit de se mettre à l’aise. La demi-elfe alluma la petite lanterne sur la table de chevet et se mit à lire ce qui semblait des notes quelconque… Des tonnes de notes, certaines écrites de sa main en elfique, d’autre d’une plume différente en langue commune, elle les mettait en ordre tout en les lisant. Elle se remettait un peu à jour côté médecine…

La nuit fut longue pour Sarälondë, qui, lorsque la chandelle brula jusqu’à son dernier souffle, fixa une bonne partie de la nuit l’horizon, se questionnant sur son retour… Et sur les raisons de celui-ci.