Aux marches du Saint Temple
Post by Sabime - April 26, 2008 at 5:03 AM
Majestueusement, tel un rituel, le soleil pointait à l'horizon, inondant de sa douce lumière les pavés des rues, s'introduisant dans les carreaux pour mieux réveiller les chaumières. Les soûlard trouvaient le chemin de leur paillasse tandis que les serveuses, éreintés, passait le balais derrière eux.
C'est dans cette effervescence matinale qu'elle ouvrit les yeux. Installé au pied du temple, elle se leva rapidement de peur de déranger, les paladins auraient tôt fait de la remarquer. Les cheveux en bataille et les vêtements usés la rendait bien misérable mais, la jeunesse de son visage sous la crasse et son maintient prouvaient qu’il y avait encore de la fierté en elle. Ses bras entouraient son maigre corps souffrant visiblement de la faim tout en observant l’agitation. Elle restait sur les gardes a tout geste belliqueux vers elle de peur d’être chassé avant d’avoir trouver le moyen d’entrer en contacte avec eux. Après tout, c’était pour cette raison qu’elle était ici. Arrivé bien tard, elle s’était endormi la d’épuisement…
Post by Anonymous - April 26, 2008 at 6:05 AM
Le page Icaros, qui avait pignon sur rue dans le temple s'était lever comme à son habitude très tôt pour sonner les matines. Le soleil ne caressait même pas l'horizon alors qu'il prenait son modeste petit-déjeûner au balcon.
Mais qu'elle ne fût pas sa surprise quand, entre deux bouchée de pain, il remarqua la jeune demoiselle. Cessant alors son activité, il descendit les marche d'un pas vif pour aller à la rencontre de la demoiselle.
Par Thaar mon enfant, voilà une heure bien matinale pour nous rendre visite.
Sa voix était chaleureuse malgré l'heure plutôt matinale.
Post by Sabime - April 26, 2008 at 7:53 AM
*Il approcha si rapidement qu'elle en eu le souffle coupé. Milles excuses tentaient de se formuler dans sa tête avant qu'il s'adresse a elle. Se lèvre s'entrouvrit sans réponse au ton de la voix de l'inconnu. Son regard si particulier restait a le regarder, patoise. Dans un petit sursaut pour se ressaisir, elle fléchit les genoux pour s'incliner afin de se rattraper de son impolitesse puis releva la tête. *
Y a t’il une heure pour venir vers Thaar… ?
Elle se rendit aussitôt compte de son irrespect et tenta de rattraper sa phrase
Je… je veux dire, ma seule destination est ici je... nul autre endroit, ni personne, ni desir d'etre ailleur...
Post by Anonymous - April 26, 2008 at 9:32 AM
D'un ton toujours amical il enchaina
Thaar lui même est près à vous recevoir en toutes heures mais par contre ses serviteurs ont parfois besoin de sommeil, j'espère que vous ne nous en voudrez pas trop.
Il marqua une pause regardant de plus près l'état de la jeune demoiselle puis lui tendis la main lentement sans l'imposer
Vous semblez affamée mon enfant, veuillez accepter de me suivre et de venir partager mon repas, pendant que Thaar nous annonce une magnifique journée. Il sera plus agréable pour vous de discuter avec la panse remplie.
Post by Sabime - April 26, 2008 at 9:01 PM
Son ventre creusé par la faim la faisait souffrir et ne pu refuser cette main tendu. Elle regarda autour d'elle un instant dans un moment d'inquietude, la méfiance dans la basse ville etait de mise mais, ne devait on pas faire confiance en un homme de foi ? Il fallait le dire, certains precheurs de la où elle venait attirait les innocentes jeune fille de belle parole pour leur présenter leur Thaar particulié afin qu'elles leur rendent homage.
Cette fois si, quelque chose dans son regard lui donnait confiance et le suivit jusqu'à sa demeure.
Post by Anonymous - April 30, 2008 at 4:52 PM
Le prêtre amena la jeune fille dans le temple, la présentant sommairement aux Paladins en postes pour ne pas les inquiéter outre mesure de la présence d'une inconnue en ces lieues. En entrant dans le temple, la jeune demoiselle pouvait remarquer la simplicité et la sérénité de l'endroit. Des murs de pierres bien banaux resplandissaient grâce à la lumière des nombreuses chandelles et des représentations variées du dieu Soleil.
Le page Icaros demanda à un acolyte de bien vouloir sonner les matines à sa place, l'acolyte s'empressant d'obtempérer, sonner les matines étant pour lui une marque de confiance et un privilège.
Ils arrivèrent finallement à une petite table, présentement dressée pour une seule personne. Séverin lui demanda de bien vouloir prendre place pendant qu'il allait chercher de quoi la nourrir dans les réserves.