Le quartier contaminé : L'intermède.

Le quartier contaminé : L'intermède.

Post by Le Corbeau - May 6, 2008 at 8:34 AM

L’intermède :

La victoire avait été acquise à ce qu’il paraissait, le Corbeau, occultait de son bâtiment les déplacements des divers corps armés. La tête penchée sur le côté, il regardait conjointement au loin le soleil qui terminait sa course quotidienne. Il était impossible de ne pas entendre plusieurs soldats qui criaient de victoire, la victoire tant espérée. En fait, il n’avait pas douté de cette victoire, car que pouvait un petit campement de terathans contre les puissantes légions de la grande Systéria.

D’un ton bas, comme s’il chuchotait aux carreaux de sa fenêtre, il se dit :

Bien sûr, il n’avait pas apprécié l’idée de décontamination, car elle était synonyme d’une recrudescence de la présence des soldats dans de ce que l’on nomme « la Basse-Ville ». Aussi, il avait dans l’idée d’aller sur le champ de bataille lorsque la lumière ce serait dissipé entièrement.

Lorsque la nuit se fut enfin totalement installée, il sortit de sa demeure de noir vêtu, entièrement capuchonné, mais aussi armé. Il n’avait pas écarté la possibilité que certaines bestioles eurent survécu dans cette bataille, évidemment dans tout le tas, il devait y avoir quelques survivants ce n’était qu’une question d’heures avant qu’elles soient écrasées et de façon permanente pour le soi-disant bien de la collectivité, et puis les œufs des terathans écloraient plus de fois qu’autrement, la nuit. Or les rares oeufs qui par malchance étaient demeurés intacts avaient des possibilités d’éclore, et il en était informé.

L’homme s’approcha de l’enceinte du quartier contaminé et regardait un peu plus loin, en direction des portes. Bien entendu des gardes veillaient à ce que les personnes sans autorisations ne puissent pénétrer, du moins ceux n’ayant pas de motifs valables. Il trouverait aisément une façon d’y pénétrer. Deux façons se présentaient à lui : la première, en déjouant l’attention des gardes, et la seconde en trouvant une autre issue.

Des craquements se firent entendre non loin de lui, aussitôt il se plaqua contre un bâtiment pour éviter d’être vu. Il s’agissait de deux jeunes hommes, de jeunes filous de Basse-Ville. En effet, il n’était pas le seul curieux à vouloir rôder et pénétrer à l’insu des gardes. Cependant, les deux jeunes hommes connaissaient bien ce secteur de la ville qui leur servait de terrain de jeu, de ce fait il trouvèrent tôt un endroit ou la muraille pouvait être escaladée. En l’espace de quelques secondes, les jeunes aventuriers avaient déjà disparus de l’autre côté du mur. Le corbeau avait désormais trouvé le moyen d’entrer.

                                                         ***

*Après avoir examiné plusieurs recoins du quartier, au point d’être accoutumé à l’architecture peu reluisante qu’elle présentait, il décida de s’enfoncer plus loin dans cette partie morte de la cité. Jusqu’à présent, il n’avait décelé aucun signe de vie, il marchait doucement les pieds l’un devant l’autre comme on voit souvent faire les enfants qui miment un acrobate se tenant en équilibre sur un câble, évitant les cadavres nauséabonds de terathans, en chantant une petite comptine, celle qu’il aimait chanter. *

(C.f. : -Méduse Méduse.. le soleil se couche..
-La nuit s'est levée, elle s'est taillée une place..
-Comme il serait bon qu'elle reste éternelle, de glace..
-Je suis peintre, à la vie je fais retouches...

-Méduse Méduse.. le corbeau cherche..
-À mettre son masque, celui d'autrefois..)

Au loin, il aperçut les deux jeunes garçons l’un d’eux avait en main une lance et l’autre une épée courte et un bouclier qu’il brandissait vers quelque chose qu’il ne pouvait apercevoir.

Alex, le plus jeune définitivement, rétorqua aussitôt : « Tu imagines la tête de m’man si elle apprenait ça. »

Devant eux se tenait un jeune terathan, sa taille n’était pas si impressionnante, mais il restait tout de même un ennemi qu’il ne fallait pas négliger. La créature s’avança lentement, en dressant devant elle, deux pattes au bout desquelles finissait un long pique, elle menaçait aussi à l’aide de sa paire de mandibules tranchantes. L’ainé armé de sa lance fonça vers elle sans hésiter, en enfonçant dans son corps une lance conventionnelle, bientôt un liquide verdâtre dégoulinait sans interruption de la plaie. Celle-ci avançait avec une incroyable rapidité et donna un coup au premier, celui-ci fît quelques pas vers l’arrière avant de perdre pied et se retrouver au sol tenant toujours fermement sa lance. Ce dernier n’était pas blessé gravement, il avait une petite entaille, mais rien d’alarmant pour sa survie. La créature continua à foncer vers lui, bientôt elle se retrouvait par-dessus lui, assénant plusieurs coups, que l’homme au sol tâchait de bloquer du mieux qu’il pouvait avec sa lance de façon plutôt maladroite.

Derrière, l’ainé avait profité du moment pour se redresser, puis enfoncer profondément sa lance à travers la bête. La bête perdait de son liquide, une certaine quantité touchant la jambe du plus jeune, toujours au sol près de la créature.

Bientôt, le cri avait attiré d’autres créatures, maintenant les deux jeunes, blessés, faisaient face à 3 terathans qui possédaient une taille supérieure au premier. Le plus vieux voulait prendre la fuite, mais l’amour qu’il avait pour son frère, blessé à la jambe, lui empêchait de s’échapper.

Le corbeau était témoin de la scène, depuis que le combat avait débuté il était resté au loin, de marbre. Lorsqu’il entendit le plus jeune supplier son frère de l’aider, il ressentit un pincement au cœur, ce sentiment n’était pas familier, une aide divine l’avait transmis en lui. Il se redressa, puis jeta un bref coup d’œil vers le ciel avant de foncer vers la scène.

Piaffant le sol, il interrompît très rapidement les terathans dans leur course en se plaçant entre ceux qui s’approchaient et les deux jeunes qui était vraisemblablement en détresse, il lança d’une voix douce, mais puissante :

Simultanément, il dégaina de la main droite son kryss en ombryque, et de sa main gauche fouilla à sa ceinture pour trouver une dague en nécrolythe, et se mis rapidement en position.

Il était désormais la cible des trois créatures.

Il esquissa un bref sourire après s’être entendu, mais le temps n’était pas à la rigolade il devait en finir au plus vite en y mettant toute la gomme. Il ne prendrait donc aucun risque, et ce, même s’il voulait, au fond de lui, épater les deux observateurs. Il prit une petite respiration, et incanta en murmurant :

Sa cape commença à battre comme si elle était déchainée par un fort vent, puis une lueur mauve apparue autour de l’homme, et soudain un éclat de la même couleur, plus puissant, apparu, avant que la lueur ne se dissipe totalement. Le tout s’étant produit en quelques secondes.
Désormais, il ne touchait plus véritablement au sol, dégageant une aura blanche entremêlée de noir et de mauve; l’homme possédait maintenant une forme spectrale à qui l’on pouvait attribuer certains bienfaits.

N’hésitant plus, il avança sans broncher et avec un calme étonnant (que l’on pourrait attribuer à Carey Price, ce malgré la défaite) vers la créature la plus proche. C’est d’ailleurs cette même créature qui attaqua, d’un coup de patte, en premier, et pour y échapper, il se dégagea aussitôt vers l’arrière avant d’effectuer une petite série de coups à la créature jusqu’à ce quelle coince le kriss bien aiguisé à l’aide de ses mandibules. Il lâcha aussitôt son arme, car elle s’apprêtait à le frapper avec l’une de ses pattes. Plutôt que de tenter d’esquiver par la droite ou effectuer une parade semblable au coup précédent, il se propulsa vers le sol, couché sur le dos les yeux d’une clarté blanchâtre grands ouverts.

Cette décision n’avait pas été prise au hasard, car il cherchait à provoquer le second mouvement de l’adversaire. Pour le terathan, sa victime au sol était en position de faiblesse, il chercherait à coup sûr à l’empaler avec son pique. Le terathan leva sa patte pour donner l’ultime coup au nécromancien, mais celui-ci effectua rapidement une roulade vers l’arrière qui le ramenait du même trait debout. Sans perdre une seconde, il sauta vers l’arachnide géant pour lui enfoncer sa dague qu’il tenant toujours fermement. Aussitôt la bestiole ébranlée, il profita du moment qu’elle souffrait, du même coup relâchait ses mandibules, pour enfoncer le kriss qu’elle ne tenait plus, dans la tête de la bête.

Essoufflé, il n’eut le moment de reprendre ses forces qu’il était déjà balayé par un puissant coup venant de la seconde créature, l’impact le projeta donc à quelques mètres. Les deux jeunes garçons avaient toujours les yeux braqués sur la scène, ils savaient que leur sort dépendait de l’issu du combat, le plus vieux serrait les dents du fait qu’il était impuissant.

Le spectre entièrement vêtu se redressa vivement, aucune blessure n’était apparente, mais le coup l’avait pour le moins ébranlé. En secouant ses vêtements ainsi que sa cape, pour enlever toute poussière, il regardait en direction des deux jeunes hommes, comme si pendant un instant il avait songé à fuir, mais son regard s’intensifia et se dirigea aussitôt vers les deux adversaires menaçants qui approchaient. Il ne pouvait pas s’en aller, d’ailleurs il lui restait toujours des ressources. Il avait quelque chose en tête. Initialement il n’avait pas songer recourir à cela, mais au point où il en était, y recourir était légitime. Il suffisait de gagner quelques secondes et tout irait pour le mieux.

Comme pour désigner quelqu’un il tendît doucement une main vers l’avant et sa voix, beaucoup plus forte résonna :

De longs murs de feu s’élevèrent, entre lui et les araignées, ces dernières par-dessus tout redoutaient le feu. L’homme souri lorsqu’il vu les terathans stopper leur course, il éleva ses mains devant lui, un peu comme le font les prêtres lorsqu’ils prêchent.

Il jeta un coup d’œil vers le ciel, puis son regard s’obscurcît, le regard qui était si blanchâtre et lumineux il y a quelque instant. Il porta une main à sa tête, car elle était de plus en plus douloureuse. Il savait comment soulager son mal, il suffisait de prononcer les mots. Il poussa un simple hurlement avant d’incanter la formule suivante :

Aussitôt, il fut pris de convulsions. Il tomba vers l’avant une main sur la tête, l’autre sur le cœur. Les deux témoins semblaient effrayés, car l’homme était en train de changer, son dos était déformé et en pleine mutation. Bientôt la transformation achevée se relevait une gargantuesque créature bleue, munie de quatre bras sertis de griffes et de dents pointues.

Sous la forme de créature, il possédait une grande taille semblable à celle d’un démon, chose certaine, les terathans avaient perdu l’avantage d’avoir un corps élancé.

Lorsque les murs de feu finirent par se dissiper, les terathans semblaient quelque peu décontenancés lorsqu’ils aperçurent leur nouvel ennemi, du moins c’est ce que l’on pouvait juger par la prudence soudaine dont ils faisaient preuve; ils avançaient moins rapidement face à une créature beaucoup plus imposante.

Dès l’instant d’après, le combat était déjà engagé. Il s’annonçait être bref puisqu’en peu de temps, l’un des arachnides avait déjà été envoyé, avec force, dans une structure de pierre, qui handicapa lourdement la créature.

[Pour éviter de trop allonger, mais surtout alourdir le texte, moi l’auteur, censure donc. Cette scène présente des passages de violence pouvant ne pas convenir à de jeunes enfants, la supervision des parents est conseillée.]

Finalement, il terrassa la seconde bête qui alla choir sur le sol terreux du quartier contaminé. Il reprit aussitôt sa véritable forme, celle qu’il avait initialement, et s’approchait des deux jeunes qui ne l’avaient lâché des yeux depuis son entrer en scène. Leur état n’était pas enviable, il fallait leur prodiguer des soins le plus tôt possible.

Pour ce faire, il lança plusieurs boules de feu vers le ciel étoilé. Évidemment, cela servait à avertir les nombreuses autorités qui étaient restées en Basse-ville durant la nuit, qui allaient à coup sûr voir les signaux.

Sans même laisser le temps aux deux hommes de le remercier, il avait déjà quitté à la presse. Chose certaine, une fois parmi les leurs, ils allaient raconter cette histoire qui ne finirait plus d’être modifiée par les destinateurs, au fur et à mesure qu’elle serait racontée : celle du nécromancien qui les avait sauvés, de façon surprenante.

[P.s. : Vous êtes libres de jouer les secours à votre guise.]


Post by Gannd Auréalis , OdS - May 6, 2008 at 11:57 PM

Dans son manteau d'ombre que lui avait prêter la nuit , un homme avait suivi a bonne distance cet être sombre. Il s'était contenter que d'observer la scène , dissimuler d'une cape et d'un capuchon d'un gris persque noir. Suite a quoi , il disparut comme par enchantement , se promettan de redoubler de prudence en traversan La Basse Ville...


Post by Le Châtiment - May 7, 2008 at 6:05 PM

*La basse ville ... Son lieux de prédilection.Il était sur une haute tour non loin de la scène,il remarqua l'homme terrassé ces créatures,la haine était encor en son coeur du a la capture de son alliée,il esquissa pourtant un faible sourir ... Il lui fallait rencontré ce guerrier au pouvoir étrange ... *


Post by Ryu Hattori, Adm. - May 8, 2008 at 2:05 PM

" Pierre, jehan, vous allumez deux fleches et vous les tirez dans la pénombre, je voudrais savoir ce qu'il se passe la bas." *
Aussitôt ordonné, aussitôt fait. Les deux archers allumèrent deux fleches ornées de poils de mouton et de graisse sur une torche et les décochèrent dans le quartier contaminé. Elles tracèrent une ligne flamboyante dans le ciel orné d'étoiles puis entamèrent une descente vers la terre ou elles se fichèrent en vibrant éclairant les alentours d'une lumière dorée. Des boules de feu avait pris naissance dans la basse ville quelques minutes auparavant alertant les soldats. *

*" Peste soit de cet endroit ! On n'y voit rien à deux pas ! Vous me gardez en ligne de mire et vous ne me quittez pas. Au moindre soucis, vous décochez une fleche enflamée et je reviendrais. Vous avez compris ? " *
Les hommes se regardèrent puis hochèrent la tête de concert pendant que la première Classe Ryu descendais dans le quartier. Armé de sa fidèle épée et de son armure de cuir noir, il s'avanca dans la pénombre du quartier, rien n'était plus pareil, l'animation des derniers jours avait laissé place à un silence oppressant, chaque zone d'ombre semblait receler plus de mille dangers. Ryu n'était pas un couard, mais il n'était pas non plus un homme sûr de sa main, de sa lame, de sa force et ne connaissant pas la peur. A plusieurs reprises il sursauta aux bruits qu'il créait lui-même en marchant sur des morceaux de déchets ou de détritus. Soudain il entendit un soufflement dans l'air, comme une masse qui se déplace à grande vitesse sans toucher le sol, bruit sourd témoignant de la grosseur de l'objet fendant l'air.

Un mur situé à quelques pas de lui à sa gauche explosa sous l'impact d'un cadavre de thératan, celui roula au sol dans les débris de plâtre tandis que alerté par le bruit les archers décochaient des flèches tout autour de ryu afin qu'il puisse voir plus clair. Emporter une lanterne aurait été un suicide, il se serait présenté comme un cible parfaite, tandis qu'avec cette solution il lui était toujours possible de sauter dans une flaque d'ombre… Chose qu'il n'avait pas envie de faire le moins du monde. A pas de loup, il s'approcha du cadavre et la poussa du pied, l'animal avait été téléporté par un sort car rien au niveau de sa carcasse ne témoignait d'une quelconque blessure.

" Qui va la ? " *
Sa voix se répercuta dans les murs effondrés, l'amplifiant et la déformant, rien ne lui répondit dans les premiers essais alors il s'y remit une seconde fois. La basse ville semblait être infestée d'autre chose que de ces animaux à 8 pattes. *


Post by Germund Novitch, AdM - May 8, 2008 at 3:10 PM

Dans l'ombre de la nuit, Germund n'avait pas pu résister à la tentation de suivre la Première Classe Ryu. Lorsqu'il était entré, il avait suivi sans hésitation. Il l'aborda silencieusement alors que ce dernier disait "Qui va là?"

-Première Classe Ryu, c'est moi, le Soldat Novitch. Restons discrets. Que se passe-t-il?

Il avait déjà dégainé son sabre en devas et portait son casque orque habituel. Son pavois en acier ornait son bras gauche.


Post by Ryu Hattori, Adm. - May 8, 2008 at 3:21 PM

" Bordel Germund ! Tu m'a fait peur ! J'ai failli me chier dessus ! " *
Il s'approcha de lui et ensemble regardèrent dans la noirceur de la basse ville. *

*" J'étais en train de marcher et ce truc la a failli me percuter, je sais pas d’où il vient, mais ce qui est sur c'est que on est pas les seuls à se trouver dans ce quartier." *

* De la main qui tenait son épée, il montrait l'animal sans vie dont le corps ornait toujours la rue, lentement et en grésillant, les flèches tirées par les archers s'éteignirent à peu près en même temps, les laissant dans la nuit, uniquement éclairée par le quart des deux lunes. D'un geste rapide, Ryu se remit en marche accompagné du soldat Germund.*

" T'avais besoin de baston que tu m'a rejoins ? Tu sais si d'autres t'on suivi ? " *
Les deux hommes marchaient dans la ville, chacun d'eux armés et près à se défendre, drôle de cortège que cet homme portant un casque d'orque et du soldat de première classe qui portait un casque en Os luisant à la lueur de la nuit, leur cape claquant au vent. Etre deux c'était déjà beaucoup mieux, l'on constatait déjà un soulagement dans l'allure du soldat Ryu. *


Post by Germund Novitch, AdM - May 8, 2008 at 3:50 PM

Germund suivait patiemment le Soldat de Première Classe Ryu.

-Non, 1ère classe, à ma connaissance, personne ne m'a suivi. Et puis j'étais intrigué quand je vous ai vu vous dirigez vers ici... Enfin, restons sur nos gardes, on est en basse et c'est la nuit.


Post by Le Châtiment - May 8, 2008 at 3:51 PM

Deux Homme marchant dans la sombre ville,était-il fou ? Le même homme qui a fait arrêté La Panthère était toujours dans les lieux ... Sa vie ne tenait qu'a un file ... le file du destin allait être coupé ...

Il était loin d'eux,les guettant comme un loup dans la nuit guettant sa proie,si faible et si facile ...

Tamis dans les ombres,il passa prés de l'homme au casque de bellier et déposa une lettre dans sa poche..puis il partit rapidement dans le crépuscule de la ville ...


Post by Léo Relt, ind - May 8, 2008 at 4:17 PM

C'est un bruit sourd qui vint cassé le petite silence qui s'était installé autour des deux Mercenaires. Suivit de quelques éboulis de tuiles, le soldat Nikimura s'écroula du haut de son toit. Allongé au sol, il prit le temps de vérifier qu'il n'avait rien de casser. Seul son souffle coupé avait fait du bruit, puisqu'il était encore et toujours privé de la parole.

Il salua son coéquipier, le soldat première classe Ryu et son ami Germund encore allongé au sol. Puis il désigna la forme déjà au loin faiblement avec son doigts.

Dès que Germund s'approcha de lui, il pointa sa poche, préférant toujours resté allongé.


Post by Ryu Hattori, Adm. - May 8, 2008 at 6:59 PM

" Mais bordel ! Vous voulez tous me faire crever d'une crise de cœur ? " *
Il tendit à la main à Oshiro pour le faire se redresser. *

" T'as vu quoi Oshiro ? " *
Ryu regardait autour de lui, le bruit de sa respiration résonnant dans ses propres oreilles à cause du casque, lassé de ne rien entendre, il le retira dans une grand inspiration il venait de terminer sa phrase qu'une bordée de fleches enflammées vinrent une fois encore frapper le sol a moins d'un mètre d'eux. Hurlant à la cantonnade, Ryu s'exclama : *

*" Bon ! Ca va ! C'est que des mercenaires ! Si jamais il y a d'autres personnes hésitez pas à sortir sinon on va se retrouver plantés et flambés par nos fleches." *


Post by Le Corbeau - May 8, 2008 at 9:08 PM

Les deux jeunes étaient apparemment toujours dans le quartier. Le plus jeune ne pouvait pas se déplacer seul, car le liquide corrosif qu’il avait reçu sur les jambes l’handicapait plutôt sévèrement. Pour l’aider, l’ainé avait dégoté une grosse branche, pour lui servir de support qu’il avait tenté de le porter en vain, sa blessure à la taille était trop douloureuse.
Ils entendirent des bruits qui provenaient d’un peu plus loin, ensuite l’on avait tiré de nombreuses flèches enflammées. Heureusement, ils n’avaient pas été touchés.

Avalant sa salive, il empoigna sa lance fortement, visiblement terrifié à l’idée que ce qui pourrait bien jaillir de l’obscurité.


Post by Germund Novitch, AdM - May 9, 2008 at 12:44 AM

Germund accoura vers les cris en faisant signe à ses alliés de le suivre.

-Y'a manifestement deux jeunots qui sont en train de clamser. Ramenez votre fraise... Et après, on fout le camp. J'aime pas rester en basse la nuit.


Post by Ryu Hattori, Adm. - May 9, 2008 at 11:00 AM

" On y va, rapidement, on les sors et on les soigne… Pas question de rester dans cet endroit une heure de plus." *
Replacant son casque à son coté, il pressa le pas en direction de la voix. *

" On est Mercenaire ! On arrive ! Bougez pas ! " *
Le pas était pressé, le son des bottes qui heurtaient la terre amplifié par le bruit de la nuit était quelque chose d'impressionnant, ce silence, cet endroit que même les petits animaux avaient choisit d'éviter, c'était le silence qui était le plus oppressant.. *

* Les archers situés sur les remparts décochèrent encore une fois deux fleches qui éclairaient la scène d'une lueur surnaturelle, conférant aux acteurs des airs de fantômes lugubres, les traits tirés par les zones d'ombres et par le jeu du feu. Enfin, ils arrivaient devant les deux personnes. *

*" Qu'est ce que vous foutez la ? " *


Post by Léo Relt, ind - May 9, 2008 at 11:15 AM

Lentement il se releva, préférant suivre ses collègues plutôt que de rester comme un imbécile sur le sol avec son mal de dos. Il pressait lui aussi le pas marchant un peu en retrait pour couvrir les arrières de son supérieur et de son ami.

Attentif au moindre son louche, ses yeux allaient et venaient le long des murs et sur chaque zone d'ombre. La main à son katana se cramponnait au manche comme s'il ne désirait pas mourir sans son sabre à la main.

Le silence émanant de lui avait quelque chose d'ambigüe, comme s'il réfléchissait en permanence . Lorsque la voix de Ryu se répercuta dans la ruelle et que les flèches furent tirées, son regard s'écarquilla. Courant à toute allure vers Ryu, il lui donna un solide coup d'épaule pour le faire tomber alors qu'un sifflement retentissait prêt d'eux. Une main posée sur l'épaule de son ami il se contenta de sourire, alors qu'un liquide chaud s'écoulait le long de son torse.


Post by Ryu Hattori, Adm. - May 9, 2008 at 11:25 AM

* Bousculé par Oshiro, il roula par terre et se redressa doucement, frottant son visage d'un revers de main qui laissa une trace écarlate sur celui-ci. *

" Merci Oshiro, sans ca... " *
Sa voix se coupa net, il avait vu une goutte de liquide pourpre éclater sous la forme d'une étoile sur le sol, la scène avait quelque chose de tellement bizarre. *

" Tu es blessé ?! " *
Le ton était à la limite de l'affolement et de la surprise, il regardait autour de lui sans comprendre, incapable de se rendre compte que les traits avaient étés tirés par des mercenaires et qu'ils avaient touché l'un d'eux. *


Post by Léo Relt, ind - May 9, 2008 at 12:02 PM

Il releva les yeux vers Ryu, et contre tout attente il souriait.
Se redressant lentement il brisa en deux la flèche plantée dans le creux de son épaule, non sans réprimer un grognement quasi imperceptible par son manque de voix.

Ca l'amusait de voir à quel point la guigne le suivait. Le destin est parfois joueurs.

Il s'assura que le morceau de fût encore planté ne le gênerait pas trop et sourit à nouveau à Ryu. Il pointa ensuite vers l'Est, là d'où s'échappait des grattements et des gémissements. Il laissa tomber son bouclier de piètre qualité et mit son bras en écharpe.

Ce n'est pas ce genre de blessure qui viendrait à bout de lui, mais il fixa avec intensité les remparts d'où partaient les flèches...


Post by Ryu Hattori, Adm. - May 9, 2008 at 12:49 PM

Il n'était pas habitué à cela, cette camaraderie qui allait jusqu'au bout de tout, ce principe : " jamais sans les miens" qui était en chacun des mercenaires qu'il connaissait, un sentimement de camaraderie malgré une apparence rustre, un sentiment qui ne s'explique pas, parce que c'est comme ca. Il porte la main à sa besace et sortit quelques bandages qu'il aida à appliquer sur l'épaule blessée de son camarade, cela tiendrait au moins une heure ou deux, mais ensuite il lui faudrait se faire soigner par une personne compétente. La médecin Elfe qu'il avait vu à l'hopital semblait assez douée pour le tirer d'affaire, même si leur rencontre n'avait pas été placé sous le signe de la cordialité. Il lui faudrait s'excuser par courrier mais avant...

Les mains en porte voix, il s'adressa au mur ou se tenait les archers.

*" Hé ! Arretez les tirs de couvertures ! Vous avez touché un des nôtres ! " *
Un silence lui répondit. Alors que les dernières fleches s'éteignaient dans la basse ville, ils s'avancaient vers les jeunes personnes égarées dans l'ancienne ville contaminée.

Jamais cet endroit ne serait un endroit fréquentable, pour le rendre correct, il aurait fallu construire une zone d'habitation et la faire séparer de la basse ville par un cours d'eau. Il en était la dans ses pensées quand des bruits de pas se firent entendre dans une zone d'ombre, rapidement il se mit en garde, paré à toute éventualité.


Post by Germund Novitch, AdM - May 9, 2008 at 3:17 PM

Germund était las des blessures d'Oshiro, aussi ne se formalisa-t-il pas beaucoup de la flèche que ce dernier avait reçue dans l'épaule.

-Ça passera. Aller les gars, on s'magne!

Son sabre toujours bien en vue, il s'avança dans l'ombre vers les bruits de voix.