Le destin d’une poigné de main
Post by Garibald Adalard, Ad - June 9, 2008 at 6:57 AM
Le soleil se couchait, la basse-ville retombait dans son train habituel. Les portes tout comme les fenêtres se fermaient, verrouiller pour certains à double tour. Les derniers travailleurs, travaillant dans les fermes ou forêts avoisinante empiétaient le pas pour entrer par les portes de la basse-ville. Un cavalier parmi eux entra de même dans la citée de Systéria. Un cavalier que l’on aurait pu attitrer comme solitaire, un vagabond de grand chemin à première vue. Il se tenait dans la masse du départ, avant de tourner sa monture en direction du nord de la basse, en tirant sur ses brides de façon efficace et autoritaire. Nul choix eu t’elle de suivre le pas. L’homme depuis un temps affectionnait le hasard, laissant celui si guider ses pas, l’ayant mener jusqu’ici à de bonne mise. L’on pouvait remarquer, parmi les plus perspicace que ce cavalier ne faisait pas cavalier seul. Un autre homme épée au fourreau, une capuche sur la tête le suivait d’une suffisante distance là où il se rendait.
Il fit donc halte un moment, chez un forgeron, faisant coin au chemin principal de la basse. Une chose clochait à son arriver, suite à avoir donner son armure au forgeron. Il sentait une nouvelle présence derrière lui. Un pas subtile, un déplacement rapide. Il n’y avait plus que son compagnon qui le suivait désormais. Il fit volte face et empoigna son arbalète sans se faire attendre, l’individu se démontra sous les derniers rayons de soleil. Vête d’une longue toge, son visage encapuchonner. Ne souffla pas mots, mais laissa tout indiquer au cavalier de le suivre dans d’autres lieux. Il fit réempacter ses armures sur le dos de sa monture et emboîta le pas, bien entendu toujours suivis du deuxième à l’affût.
Un vieux bâtiment délabrer, servis de cache pour les deux hommes, le cavalier fis signe à son compagnon d’attendre à l’extérieure une fois l’homme à la toge fut entrer. Tous deux curieux, s’attendant à qui il fut. Ils se prononcèrent sur une joute de parole, cherchant à en savoir un peu plus l’un sur l’autre. L’un vint par une certaine ruse dans la conversation à faire dévoiler son opposant, Halik Telfyr. L’autre dut attendre l’arriver d’un acolyte hasardeux qui se présenta au milieu de la discutions. Le cavalier pour sa part cachait encore son jeu, mais sous son armure impénétrable, la tension montait son cœur se débattait et des sueurs froides coulaient le long de sa tempe. Jusqu’à vint le moment fatidique. Il dut retirer son casque, outre mesure les deux individus lui auraient sauter à la gorge sans hésiter et sans que son compagnon hors du bâtiment ne puisse intervenir.
Se qu’il fit, il espérait que sa barbe raser et sa nouvelle coiffure tout comme ses cheveux teint allaient jouer en sa faveur, pour que son identité reste sauf. Mais la haine que les deux hommes se portaient l’un à l’autre, ne pouvait laisser à l’un des deux l’oubli du visage de son fidèle adversaire, non pas depuis tant d’années. Il en fut le cas hélas.
Le dit Halik murmura le nom de l’homme en plaque.
Richard Datant…
D’où poursuivis quelques questionnements encore d’un bord comme de l’autre. Un des faits évoquer fut si l’ancien Major était bel et bien un demi démon ? Vu la position de l’ex Garde Impériale, il affirma ses dires, jugeant que ses chances allaient augmenter de la sorte. Une conclusion propice vint ensuite, un combat entre les trois hommes n’était pas à l’avantage d’Yriel ou encore Halik. Pour l’heure Datant était déjà juger comme un homme mort, donc les armes se tint au fourreau. Pour l’heure. Une brève négociation s’en suivis, mensonge par-dessus mensonge. Vint à une conclusion. Une offre idiote ou encore peu alléchante, mais la porte de sortie si trouvait près très près. Pour conclure l’affaire d’un passe droit dans la basse ville sans réprimandes. Chose que Datant se moquait fort bien pour l’heure. Pactiser avec l’ennemi ne se fait pas dans son sens. Après hésitation, il laissa tomber son bras pour tendre celui si en direction de la main tendue du malfrat. Il avait mal calculé la distance ou encore la force de son adversaire. La main serrant celle de son interlocuteur, il sentit la poigne s’agripper à la sienne de se fait Halik en profita pour lui diriger un coup volontairement rater ou encore rater? Tout juste assez pour laisser perdre conscience au cavalier un court moment. Le coup de dague lui perfora l’armure tout comme sa chaire. Dans les vaps, les malfrats en profitèrent pour le monter à dos de monture. S’assurant bien entendu que personnes ne puissent suivre le petit groupe. Datant inerte, ses yeux s’ouvrant et s’entre ouvrant l’espace d’un moment voyait à moitié le chemin entrepris, mais tout juste assez pour y comprendre le lieux ou ils se dirigeaient.
Le compagnon de Datant, n’a pas eu à se révéler et celui si le savait bien. Il était à la merci de la mort. Le mieux qu’il pouvait faire était de les suivre jusqu’à la Taverne de Kazh’burn et avertir les autorité vu son statut dans l’Ordre du Soleil. Se qu’il fit ou non ? Cela l’ancien Chevalier ne le savait guère. Chose sur, il pu voir les deux individus aux allures louche ainsi que le blesser entrer par la porte arrière de la taverne.
Au finale l’histoire se poursuivra, mais la disparition de l’ancien Chef d’État Major, Chevalier-Capitaine, Baron, Chevalier, puis traquer. Demeura.
Au fin fond de sa cellule obscure, il ne comptait plus les jours. Mais refoulait sa haine de ses nouvelles découverte macabre au fin fond de son être.
Post by Feu-Ange Noir - June 9, 2008 at 7:23 AM
"Hors de question que je le rate. La discution allait bon train, je gagnait du temps et mes facultés télépathiques me servait bien, j'était en contact avec certaines personnes afin de prendre ma décision, que ferais-je du déclaré demi-démon Richard Datant ?
Finalement, j'eu la confirmation qu'ils le voulaient en vie. Je devais être prudent. Il était agile, rusé et bien protéger par une armure quasi impénétrable. Yriel était là, il couvrait mes arrières un minimum, je le savais. Il fallait donc que je tente le coup, j'avais jouer habilement jusqu'ici, laissant place à toutes les possibilités envisageable, car je n'avais pas pris aisément ma décision.
L'idiot m'avait tendu la main pour conclure un marché inventé de toute pièce, j'avais profité de se moment pour l'attirer contre moi d'un geste puissant et lui planter ma dague sous le bras dans l'ouverture qu'offrait son armure de plaque. Dans un murmure je pris le temps de prononcer ses mots avant qu'il ne tombe "J'ai gagné vieil ennemi, j'ai gagné..."
Nous l'embarquâme ensuite pour quitter cet endroit au plus vite, il ne fallait pas être pris..."
Post by Anonymous - June 9, 2008 at 9:52 AM
Le templier revint et chercha l'un de ses supérieurs. Séverin fut le premier qu'il rencontra.
Il lui déballa rapidement l'histoire, le clerc restant sans rien dire, impassible. À la fin de son histoire , il dit que ceci d'un ton de voix qui ne laissait aucun autre choix que de dire "Bien mon père".
Va voir le grand maître et tu lui dit exactement la même chose. Il est dans son bureau.
Le templier n'attendit pas une seconde. Même s'il allait probablement se faire gronder, pour avoir laisser filer Datant. Il ne voulait probablement pas empirer son cas
Messire Datant, Thaar vous a offert asile et vous l'avez refusé. Thaar vous a accordé un sursis et vous vous êtes arrangés pour ne pas le respecter. Probable donc que vous méritez se qui vous arrive. Quand l'on refuse la main de Thaar, celle du démon nous l'arrache avec joie. Priez simplement pour que votre bêtise n'attire pas les foudres de l'empire sur l'ordre.C'est probablement votre dernières chances d'avoir le regard de Thaar sur vous.
Le ton de voix semblant vengeur comme si le clerc envoyait une malédiction au Sire Datant.
Post by Garibald Adalard, Ad - June 9, 2008 at 6:27 PM
Scrish Scrish… Scrish…
Le mouvement de va et viens de son bras droit, dont la main demeurait encore entièrement valide détenait un bout de roche ovale. Se même mouvement était dédier à érafler la vieille maçonnerie de sa cellule. Une pierre chambranlante avait il trouver, une pierre qu’il pouvait retirer. Quoi de mieux que de nourrir l’espoir par l’impossible ? Ou encore seulement occuper ses idées par le moindre occasion possible.
Il frottait le vieux mortier qui se désagrégeait au fur et à la mesure que ses mouvements se répétaient, ses doigts désormais crasseux et endoloris ne cessèrent qu’au moment réussis ou de sa mort. Peu importe le défi qu’il devait surmonter. La pierre occupait ses préoccupations. Bien entendu, l’idée d’enrouler la chaîne au mur au tour de son cou et de se laisser tomber assis sur le sol, lui effleurer l’esprit. Mais la lueur d’espoir d’une mort plus douce pouvait encore se faire sentir.
Scrish Scrish… Srisch…
Était le grincement de la pierre contre le mortier.
Le froid et l’ambiance lugubre où se trouvait désormais l’homme, le rendaient sinistre. Un vieux fou lui avait on dit, lui servait de compagnon dans une lointaine cellule. Ses hurlements anodin pour la moindre raison, pouvait vous glacez le sang. Le calme avant la tempête disait on… Le vieille homme mieux nourrit aurait sans nul doute été une explosion d’énergie. À s’écrier des imbécillité par-dessus la tête. Tout juste assez pour cacher la pitoyable idée de l’ex Major.
Scrish Scrish… Scrish…
Faisait l’instrument sur le mur glacé.
Des pas provenait de l’autre coté des instruments de torture, de l’autre coté de la porte métallique. Visiblement, à son arriver rien n’avait changer. Tout pareil, tout semblable. Tout identique. Un tombeau de glace ou le temps semblait s’avoir arrêter. Durant un moment, son passé ne lui semblait plus si loin. À la limite près que désormais le rôle était inversé.
Mais il n’en détourna pas de son obsession de la pierre au bas du mur. Un espoir fausser mais on espoir suffisant pour donner raison à son reste de vie.
Un grincement plus sourd, se fit entendre dans l’écho de la pièce.
Le vieux fou fut pris de sursaut, s’attendant sans doute à sa moitié de miche. À son repas de la journée. Il se mit à taper joyeusement des mains en remerciant le bon ciel.
Pauvre de lui pensa t’il… S’attacher à la vie pour si peu. Surtout qu’il ne reverra plus le ciel tel il criait dans la lugubre pièce.
La pierre voulu enfin se déloger de son emplacement, un coup de talon et sa y était. Sa roche pas plus haute qu’une pomme pas plus large qu’une tarte au pomme si retira. Bien sur… qu’un morceau de terre geler se retrouvait de l’autre coté… mais l’espoir pu se lire sur les yeux que l’on pouvait dire insensé, de Datant. Il n’en mènerait à rien de toute manière. Après avoir savourer sa victoire, il replaça la pierre à son emplacement. Son heure de gloire passer.
Un grattement se fit alors entendre, un petit être du bout de ses pattes arrière grignotait un bout de chaire. Il vint pour retirer son festin d’entre deux petites failles de l’étroite cellule. Qu’un poing fermer vint s’abattre sur lui. Le rat mort, son repas à moitié manger entre ses dents pointues.
L’homme retira le restant de se qui fut d’un morceau du bout de son index gauche. Replaça sa propre chaire au même emplacement, et se mis à table.
Quel délicieux destin…
Post by Garibald Adalard, Ad - June 9, 2008 at 6:55 PM
Sombre dessin… Maîtresse du passer… vengeance… traîtrise… complot… corruption… as-tu dut faire pour en venir à bout à ma vie. Je t’en félicite… sincèrement il en fut bien jouer…
Mais je te ferai cadeau de ma nuit, de ma première nuit de tourment. La seule fois où je ne saurai pas à quoi m’attendre dans mes rêves insolites. La seule fois où j’aurai encore l’énergie pour savourer ma vengeance la mienne. Après tout ? N’en est il pas de bonne guerre ? J’espère que tout comme moi, tu demeuras éveiller. J’en ferai de ton plaisir une amertume, se soir tu ne goûtera pas au plaisir qu’offre la surface. Se soir, nous sommes égale. Chacun se retrouvera dans sa propre prison, nous qui sommes pourtant lié de destin.
Méduse… Méduse... Te souviens tu…?
Le murmure d’un voix planait dans votre tête, parfois une image fixe pouvait vous parvenir, floue pour le moment. Assez révélateur, pour vous démontrez les tourments d’un homme. Mais insuffisant pour y comprendre l’identité entière de ses penser.
Au fond de sa cellule, le démunie, en sueur les mains sur sa tête souriait avidement.
Prenant plaisir à lui rapporter de ses souvenirs oublier, sur des arrestations ou encore des coups vicieux déjà porter à des malfrats ayant travailler de concert avec sa personne. Ou encore, évoqua t’il des images, des images du défunt mari de sa jadis maîtresse. Jeune était il encore dans l’esprit tourmenter du prisonnier. Palpant et pleins d’intérêt. Jusqu’à en révéler le lieux de sa mort, de la découverte macabre du corps retrouver, qu’il pu voir de ses propres yeux.
Un explosion de désire d’en démontrer plus encore par contacte mentale poussa le Chevalier au bout de ses forces. Des murmures, mélanger à des rires ou encore des images fusaient dans votre esprit, jusqu’aux petites heures du matin.
À bout de force, il glissa contre le mur, apaiser sans doute pour l’avant dernière fois de sa vie. Il tomba dans un profond sommeil un sourire hargneux accrocher aux lèvres.
Bonne nuit maîtresse…
Post by Yriel Asuryan - June 9, 2008 at 8:39 PM
Yriel venait de sortir de son taudis, et marchait d'un pas plutôt serein à travers la basse-ville, une livraison à faire, puis il passerait la soirée à la Rose Cendrée. S'assurant d'emprunter les ruelles détournées des chemins de ronde, il coupait fréquement à travers des endroits peu fréquentés.
Alors qu'il tournait au coin d'une ruelle, une voix se fit entendre, impossible d'en distinguer la provenance.
"Yriel..."
Yriel fit un bond et se retourna en un éclair, la dague à la main, il s'était cru piégé un instant. Télépathie... Ca lui faisait pareil à chaque fois, il ne s'y habituerait probablement jamais.
La voix se répéta, indiquant désormais un endroit à rejoindre, rapidement...
Yriel acquiesca d'un signe de tête, mais il lui était impossible de répondre, les secrets de la télépathie étaient bien trops difficils à saisir pour lui.
Il changea de direction, pressant le pas.
Arrivé au dit bâtiment, il se posta devant la porte, scrutant de chaque côté et dans les ruelles alentours un éventuel indésirable, il n'en vu aucun.
Il repoussa la tenture, seule vestige de l'endroit ou avait dû auparavant se trouver une porte, et entra d'un pas lent, et particulièrement méfiant.
La main sur le pommeau de sa rapière et son fourreau parralèle au sol, il était prêt à dégainer. L'allure de l'individu ne fit rien pour le réconforter.
L'homme était armé jusqu'aux dents, et n'était donc pas là par hasard.
Yriel tentait de le dévisager, mais l'homme était indescriptible sous son casque. Ca puait l'embrouille... Passant à côté de l'individu pour rejoindre le centre de la pièce, il profité de la position de celui-ci pour jetter un oeil à son packetage, il était armé comme trois hommes, et transportait presque trois fois son poids avec son amure, mais pas de traces d'un uniforme... Yriel relâcha sa prise sur sa rapière.
Après une discution pour le moins mouvementée, l'homme se décida à retirer son casque.
"Par les bourses de Thaar... Si on m'avait dit que j'en serais un jour à papoter en basse avec un hors la loi qui n'est autre que le chevalier-capitaine Datant..."
Yriel éclata de rire.
Désormais, il n'y aurait plus qu'une issue possible à la situation... Certe, si ca n'avait tenu qu'à lui, il n'aurait pas fait durer le plaisir, et n'aurait pas appeler tous les vautours qui en voulaient à Datant pour qu'ils se joignent au festin. Il en aurait presque eut des remords, si ca n'avait pas été à cause de lui que toutes les guildes armées de la ville le recherchait depuis deux ans.
Post by Garibald Adalard, Ad - June 15, 2008 at 8:04 PM
Penser tourmenter, penser révélateur…
Était ainsi désormais le quotidien du prisonnier. Assis dans son étroit chez sois, crasseux et mal rasé, blessé, les plaies infectés, mal nourris, le corps affaiblis. Démontrait la posture de l’ex-Chevalier. Une seule chose qu’il devait désormais entretenir, une seule s’il souhaitait encore survivre. Son esprit. Il devait le conserver avertis et encore totalement sensé. Il ne devait pas devenir comme se vieux fou. Se dément qu’il se taisait lorsqu’on lui demandait de parler et dans les moments les plus insolites l’on aurait pu dire de lui qu’il aurait été possédé par un démon.
Pour sa part il avait pris ses précautions.
Un, deux, trois… cinquante… cent… quatre cent soixante-dix-huit. Le nombre de pierres se retrouvant tout au tour de lui, dans sa cellule.
Un, deux, trois… six… vingt… quarante-quatre. Le nombre de fois qu’ils les avaient compter
L’ennui était palpable mais nécessaire. Ses rares visites qu’on lui rendait. Si se ne fut que de voir un ombre glisser un bol d’eau et le strict minimum de nourriture pour le conserver en vie. Il préféra sa ainsi. Jusqu’à l’heure, seul un individu se disant grand. Un homme vêtu de rouge, se caractérisant avec encore une fois un nom se rapprochant de maintes criminelles qu’il trouva sur son chemin dans sa vie. Brume… était il. Venait le rencontrer, lui poser questions dont il cherchait réponse.
Au mensonge ou encore aux paroles qu’il ne désirait pas entendre, il prenait plaisir à tourmenter le corps meurtris du prisonnier. Sous des incantations varier, s’attaquant tant au corps qu’à l’esprit.
Il rendait la conversation amère…
Un fait évoquer. La mort du prisonnier. Brume n’eut guère à en parler. Le démunie s’en chargea.
Une rafale d’influx vint frapper et brûler une partie du corps de Datant en surface. La douleur demeura, mais il n’en démontra pas souffrance. Non… il n’allait pas procurer à ces individus sadiques le moindre plaisir. Pas aujourd’hui, n’y demain. La douleur montait jusqu’au fond de ses trips, insuffisant pour lui causer la mort mais il pu y sentir, l’effleurer.
Se qui lui illumina sa ruse.
- Je répondrai à ta question justement, si tu m’offres d’avantage à manger.
- Tu n’es pas en position de négocier !
- Mais parlent, et nous verrons la valeur de tes paroles.
La discussion continua son cours, mensonge par-dessus mensonge. Bien entendu, mensonge bien songer néanmoins. Puis revint le temps… :
- De toute manière à quoi bon en dire d’avantage…? Je mourrai tôt ou tard. Je n’es plus rien à gagner.
- Au contraire, dans ma bienfaisance je pourrai t’offrir une mort plus douce, sans rappel.
- Car si nous le souhaitons et si tu te donnes la mort ! Nous te ramènerons sans cesse à la vie pour prolonger tes tourments.
- Non… non… impossible. Thaar le grand viendra cueillir mon âme.
- Tu fut baptiser par le Prince Noir, n’oublie pas ! Te souviens tu…?
Un rictus vint s’afficher sur le visage amaigris du prisonnier.
- Jamais l’on m’en baptisa, je su m’en défiler jusqu’au jour de la chute.
- Je fus au contraire baptiser au nom de Thaar... mon âme sera sienne.
- Tu sous-estimes le pouvoir que nous avons… À jamais ton âme demeura ici.
Sous ses paroles un frisson lui parcouru l’échine. La conversation allait vers sa fin. Traitant sur d’autres sujets.
- Ah, avant que je parte. Je te démontrerai que je suis homme de paroles. Il lança aux grilles de la cellule un rouleau de saucisse rattacher. Et il s’en fut.
Le corps d’avantage meurtris, il se saisit bien entendu des nombreuses saucisses. Mais cet agissement avait répondu à sa réflexion. Leurs pouvoirs n’est au fin de compte guère si grand. Sinon pourquoi le nourrir ? Pour le tenir en vie ? Voilà certainement le but. Lors de sa mort, ils ne sauront pas le ramener en vie, pas de la manière qu’il a prévu d’en finir avec ses jours. Pas de cette manière la… non.