Attente et désir sur « le chat volant »

Attente et désir sur « le chat volant »

Post by Ryu Hattori, Adm. - June 15, 2008 at 9:49 PM

Le ciel était en train de changer pour la nuit, le soleil chutait vers l'océan et pour le grand plaisir de tous, l'air avait peu à peu repris son humidité normale. Terminé les champignons qui poussaient sur le quai ou dans le bas des portes, tout redevenait agréable.

Assis sur le quai, le regard plongé vers l'horizon, Ryu était plongé dans ses pensées, les documents qu'il avait dans sa poche froissés émettaient un bruit agréable à chacun de ses mouvements. Il y avait deux documents, l'un pour sa mère et l'autre pour son ... sa... Enfin, pour son camarade de travail, le caporal Naerke. D'un bond leste et rapide, il se redressa et pris la route de la caserne mercenaire, en chemin il croisa un aqual à qui il sourit, il ne connaissait pas cette race, mais c'était un plaisir de les avoir eu à ses cotés pendant plusieurs jours, sans eux, le temps n'aurait certainement pas repris son cours normal...

Arrivé dans la pièce principale de la caserne, il pris la direction des dortoirs ou il glissa un pli sous l'oreiller de son supérieur. Il savait qu'elle ne dormait plus la, mais elle prenait l'habitude de vérifier sous celui ci, si un message d'information de l'un ou de l'autre des mercenaires concernant un truand ou un autre n'était pas indiqué, c'était en quelque sorte un nid d'informations.

Si un soldat avait jetté un oeil, le pli disait ceci...

Law,

Une fois encore je te le demande, Viens avec moi, nous serons bien... Ce soir, je t'attendrais, « le chat volant » part vers le coucher du soleil. Si tu n'y est pas, je comprendrais.

Ryu

*L'on vit donc le soldat Hattori prendre la destination du port, ses habits de mercenaires sur le dos, arborant fièrement la médaille qu'il avait recu en récompense de ses actes de bravoure dans le quartier contaminé. Ne restait plus qu'a attendre anxieusement le soir... *


Post by Lawdori Naerke, feu - June 15, 2008 at 10:52 PM

Elle revenait de la basse, d'humeur morose comme d'habitude, elle était plus que lassée de ses rondes pour rien, de former des hommes qui ne l'écoutaient pas ou qui faisaient leurs enquêtes dans leur coins et prévenaient au dernier moment. A vrai dire, cela faisait un moment que ses convictions avaient basculé. Elle qui croyait qu'une jeune femme pouvait diriger des hommes, elle avait vu que non, une humaine ne le pouvait pas, en tout cas pas avec un âge si peu avancé.
Lawdori s'était montré pourtant assidu dans son travail, avec un profond respect pour la hiérarchie de l'armée.
Alors que la jeune amazone se posait ce tas de questions, elle arriva à la caserne de la moyenne ville. D'un geste automatique, elle salua les gardes et le sergent Buck.
Puis, ne changeant guère ses habitudes, elle se dirigea vers le dortoir, ou sa paye était entreposé dans un des nombreux coffres. En s'y engageant, elle passa près de son ancienne couche, un sourire s'étira, que de souvenirs de lorsqu'elle était simple recrue, à subir ces coéquipiers et les batailles du soirs, ou les bizutages des nouveaux en leur mettant leur matelat dehors.
Elle glissa sa main sour l'oreiller et attrapa le papier qu'elle lut avec avidité. Ryu, il s'en allait, lui proposait une nouvelle fois de venir avec lui.
Elle avait toujours refusé jusqu'à ce jour, mais elle avait bien changé d'avis depuis.
Ce pessimisme que beaucoup avait remarqué accentuait sa volonté de partir pour de nouveaux horizons, il ne lui proposait pas une forêt banale, il ne l'obligerait même pas à l'aimer, juste d'être à ses côtés.
Entre la liberté qu'il lui avait promis et la basse? Lequel était le mieux? elle hésita un dernier instant jetant un œil dans le dortoir, le peu de soldats qui y étaient n'avaient pas pris la peine de la saluer, et elle était trop fatigué pour leur imposer des corvées pour ce manque de respect.
Elle se dirigea enfin vers son coffre, et fit son sac.
Elle retira son uniforme qu'elle plia avec minutie, pris les affaires dont elle aurait besoin, quelques flèches, son arc ainsi que les bijoux que lui avait offert Ryu.
Le reste, elle mit le tout dans un sac, ainsi que toute ses économies qu'elle déposa dans le coffre "aux dons" de l'armée. Beau geste pour un départ discret se dit elle.
Pourtant elle ne voulait pas partir sans avertir la consul.
Lawdori rédigea une lettre qu'elle déposa sur le bureau de Naelia.

Consul,

Je suis navrée de vous apprendre ma démission au sein de l'armée, sachez que je n'oublierais cependant pas l'accueil que l'on m'a fait, et je tiens à vous dire toute la reconnaissance que j'ai envers vous et ce que vous m'avez apporté de bien.
Mais je me dois de partir, les raisons seraient bien trop nombreuses, mais il y en a une principale, je n'ai plus goût à diriger ni à former des hommes qui ne me respectent pas, je préfère baisser les bra,s peut être vous direz vous que c'est un acte de lâcheté, mais je préfère laisser ma place à quelqu'un de compétent plutôt que de faillir à ma tache.

avec tout le respect que vous dois un caporal à son Consul, et même bien plus encore, je vous souhaite bon courage pour la suite, je ne vous oublierais pas.

Lawdori.

Puis elle s'en alla, sans regarder en arrière, se dirigeant sac sur le dos au port, la ou l'attendait son ami, son coéquipier, celui dont Lawdori ne pouvait pas se passer malgré elle. Il avait gardé sa cape de l'armée lui, et une vieille chemise qu'un jour elle lui avait offert.
il lui tendit la main, l'ancien caporal accepta enfin de la prendre, comme un animal qui venait d'avoir confiance. Presqu'en silence ils se dirigèrent tout deux vers "le chat volant", pour partir loin de cette ville, loin de tout, à deux, vers un ciel et vers une vie plus douce et pure.


Post by Khayzane, Près de Shaelim - June 16, 2008 at 5:27 PM

Aussitot qu'elle avait reçue sont pli, Khayzanne c'était précipité vers le port. Tenant la petite Isumi d'une main, la jeune fille semblait ne pas pouvoir poser pied au sol tellement Khayzane courrait vite. Elle devait arriver avant... mais avant quoi? Qu'y pourrait-elle de toute manière? Ryu n'était pas fait pour Systéria... il était fait pour Tsen, il y avait été élevé et c'était évident que Systéria le rendait malheureux.

Une fois sur les quais, elle regarda tout autour, tentant de voir les noms des bateaux, de reconnaitre un étendard sur un mat, quelques chose qui puisse lui faire reconnaitre le dit bateau. Sur les ponts, presque affolé, elle demanda a plusieurs marins de la dirigé.


Post by Ryu Hattori, Adm. - June 20, 2008 at 2:15 PM

Alors que main dans la main, ils prenaient appuit contre la rampe d'accès du "Chat volant", un pas rapide, se fit entendre sur le sol de bois du quai, un pas rapide, un froissement d'étoffe, un souffle court. Ryu s'arreta dans son ascension, tentant de dégluttir difficilement sa salive, ainsi ce qu'il redoutait allait peut être arriver, une confrontation avec sa mère...

Il lui avait déposé un courrier dans sa boite, prenant soin bien entendu de ne pas se faire voir, car il savait qu'il n'aurait pas le courage de l'affronter sans éclater en sanglots. Certes il était mercenaire, certes il était première classe, mais il avait l'impression d'abandonner son nom, son honneur, sa mère... Tout cela était bien trop pour un petit coeur comme Ryu. Qu'allait t'il lui dire ? Qu'il rentrait en T'sen mais elle s'en doutait. Qu'il allait trouver un travail au sein du domaine, fort de son expérience dans l'armée, il pourrait peut être obtenir une place de garde ou de portier au domaine. Jamais il ne lui dirait cela, elle savait qu'il n'aurait pas survévu à une vie ou il savait qu'il risquait, déja quand il était arrivé sur cette ile elle l'avait retrouvé... Jamm..

Elle arriva à toute vitesse, s'arretant pile face à lui, tenant à la main une petite fille qui semblait pour la première fois en dix minutes toucher le sol à son grand plaisir. Ryu oberva sa mère d'un regard doux, ensuite son regard se posa sur Lawdori ne sachant que dire...


Post by Khayzane, Près de Shaelim - June 20, 2008 at 10:44 PM

Elle prit le temps de reprendre son souffle correctement, son regard plaqué sur lui, ses yeux scrutant les siens. Ses yeux si semblable aux leurs, ce visage, copie conforme de celui d'Hanzo. Elle semblait perdu dans ses pensés, ses yeux parcourant son visage, sa silouhette, semblant vouloir lire en lui, vouloir comprendre, vouloir savoir, vouloir le connaître.

Sa vie défila devant ses yeux rapidement, du moins, la vie qu'elle avait vécu depuis la rencontre avec Hanzo. Viel homme, adulte sans âge, yeux noirs et vide, passé, présent, futur lourds et mauvais, amant éperdu, discretion, secrets insondables. Tel était les seuls mots qui décrivait ce qu'il avait été. Mais à quelques parts, c'était presque les même qui la qualifiait elle-même, et part transmission, ceux de sont fils.
Elle lui avait transmis le secret, l'amour, l'équilibre, la déesse, la divination, son père, la dureté, l'endurance, son physique, son mystère et cet acharnement de soi-même.

Non, vraisemblablement, il n'était pas fait pour cette vie que lui offrait Systéria. Il était Tsenois, ni plus ni moins, et on ne pouvait l'obliger à être malheureux sur cette terre hostile et si différente de ses origines.

Lâchant la main d'Isumi, elle s'approcha d'un mal assuré vers Ryu, puis tendis les mains pour prend la sienne. Elle la serra un moment, la prenant contre son coeur, allant se blottir un instant dans ses bras. Toute la tendresse d'une mère, toute son amour était transmis dans ce simple geste. Un bonjour, un au revoir, un adieu, un bonne chance, un je t'aime. Tout était dis dans ce simple geste, les émotions irradiaient d'elle comme s'il était rester prisonnier trop longtemps. On pouvait les hûmer, les voir, les toucher, et en tendant bien l'oreille, on les entendaient criant leur désespoir, leur amour.

Elle s'éloigne d'un pas de lui, à contre coeur.

-Je t'aime mon fils, envoi moi des nouvelles. Je te souhaite bonne chance.

Puis elle sortit un papier vieux et froisser de sa manche de kimono, le lui tendant.

-Garde le avec toi, il te sera utile, ne doute jamais de lui.

L'almanach qui lui avait laisser à son arrivé de Tsen. Elle l'avait garder en bon état, aposant même dessus une sorte de substance le rendant luisant et empêchant qu'il déteigne plus ou qu'on le barbouille.

Puis elle se tourna vers Lawdori.

-Veille sur lui, il a tendance à faire n'importe quoi quand on ne le surveille pas!

La dernière phrase avait été dit avec un sourire, malgré la tristesse qui émanait d'elle. Puis elle fit demi-tour, reprenant la main de la fillette, elle redescendit du pont, ne jetant même pas un regard derrière elle.