Le cycle de la vie...
Post by Eiyachi, Ind. - June 29, 2008 at 11:47 PM
Le cycle de la vie...
Reprends ses droits.
La foret était calme, semblant se reposer après la nuit qui avait vu déferler sur elle nuisibles, carnassiers, proie et chasseur. Une fois encore, le cycle de la vie était en train de se dérouler sans aucune conscience de la présence d'êtres humains de l'autre coté des murs qui séparaient la cité de cet endroit pur.
Sur le sentier qui menait au cœur des forets et de la nature, plusieurs bruits dérangeant se faisaient entendre, des cris des bruits de course et des cliquetis d'arbalètes. Tout cela faisait partie du cycle de la vie lui aussi, mais n'était qu'un simulacre de vie, de chasse... Un loup chasse un daim, chacun choisit une proie à sa hauteur, un homme ne s'attaque pas à un enfant ou à une jeune bergère, ce n'est pas la le cycle de la vie, c'est uniquement un.. déséquilibre.
« Lathan, guide mes pas... Aide moi à franchir les obstacles... Aide moi à éviter les coups afin que ton jugement prenne le pas comme il se doit. »
La voix était rauque, basse, presque un murmure inaudible perdu dans la barbe noire de l'homme.
*L'un des trois hommes qui poursuivait la jeune bergère l'avait fait tomber au sol et tentait de se placer au dessus d'elle. Dans les fourrés se tenaient plusieurs hommes de la fraternité du chêne... *
Post by Garibald Adalard, Ad - June 30, 2008 at 2:09 AM
Le murmure de son compatriote se glissa avec le vent jusqu’à son oreille gauche. Une faible distance séparait les deux hommes. Tapis dans les fourrés, l’homme de Nguelundi murmura à son tour une prière dédier à Veardon, demandant la force nécessaire tout comme le courage si affrontement il allait avoir lieux.
Les cris de la femme résonnaient dans l’écho de la petite clairière. Les chants des oiseaux s’estompèrent. L’on aurait dit que dans la forêt même tout pris une allure au ralentis, le temps semblait infinis désormais. Le bruissement des feuilles se faisait uniquement entendre mélanger aux aboiements de la victime. Aux plus attentifs, même un elfe aurait eu de la misère à entendre, la respiration rythmer et détendu des forestiers.
L’aberration se poursuivit, la femme glissa une claque au visage de son agresseur par-dessus elle, avant de se laisser rouler de coter. Tout ceci ne fit qu’augmenter la frénésie de se premier et des deux autres qui souhaitaient leurs dut.
Le moment était propice à dédaigner les armes. Mais l’hésitation se faisait encore sentir. Traquer des animaux féroces ou encore des bestioles les plus étranges de c’est terres, demeuraient différent qu’affronter un homme de sa race. Il était rare que l’on fasse saigner le sang des siens…
De se petit groupe tapis, tous étaient vu comme égaux. Tous attendaient qu’un comme l’autre agisse. Mais le temps n’était pas à leurs faveurs. Du moins pas à la faveur de la femme qui se retrouva désormais avec une jupe déchirer. Les secondes pesaient longues les esprits étaient échauffer.
Qui allait dédaigner ?
Post by Katarn, FdC - June 30, 2008 at 2:31 AM
De très loin dans la forêt une lance primitive parti en direction de l'homme qui tentait d'arracher à la jeune fille le peu de fraîcheur qu'il lui restait. Pénétrant par les côtes et trouvant une sortie par l'opposé, la lance taillée glissait à grande vélocité dans le corps du maraud qui avait trouvé une victime dans un endroit trop bien fréquenté peut-être...
Il s'écroula sur le côté dans un râle d'agonie alors que la femme tenta de s'en aller rapidement.
Les deux autres hommes tournèrent la tête en direction de la forêt avec frayeur et panique, aucun d'entre eux ne voyait d'où venait l'attaque et rapidement ils dégainèrent leur couteau en reculant vers l' abris des deux autres chasseurs qui attendaient là depuis un moment. Ainsi se lance une battue...
Le lanceur prit un peu d'élan avant de sauter d'un arbre à l'autre comme un singe avec énormément d'agilité. Il s'accroupit et déballa un petit paquetage de couteaux taillés dans de la pierre et dans de l'os observant ensuite ce qui allait se passer à l'opposé de sa position.
Post by Eiyachi, Ind. - June 30, 2008 at 12:59 PM
Dès que la Lance eut percé le coté de l'homme Amshaar se redressa d'un bloc, hurlant comme un possédé un cri que nul ne pouvait comprendre, entre le hurlement de l'ours et celui du troll. L'on aurait dit un sanglier blessé foncant sur son agresseur, traversant les ronces, réanimant par son cri la vie de la foret, Le glaive au poing, les yeux rivés sur celui qui venait de devenir son ennemi, il avait manifestement choisi l'un des deux hommes qui se tenaient face à lui.
Alors que l'homme se préparait à l'attaque, tendant sa lame en direction du ventre de Amshaar, celui ci avait évité le coup d'une rotation du corps, Art du combat qui démontrait son habitude des affrontements, bloquant le bras de l'homme et d'un coup sec le trancha au niveau de l'articulation du coude. D'un coup de pied, il repoussa l'homme dans un fourré ou il chuta, nourrissant de son fluide vital la terre nourricière, c'était le temps d'inverser les rôles.
L'autre agresseur lui fit face, attendant le moment propice pour attaquer, Amshaar lui regardait sa proie se tordre de douleur, hurlant des insanités et s'épuisant dans la lutte du cycle de la vie. A plusieurs reprises, il avait oté la vie, celle des non vivants en particulier, mais ici.. C'était un humain.. De chair et de sang, bien vivant. Il essuya sa lame sur un pan de sa toge puis son regard noir perdu dans la broussaille de ses cheveux et de sa barbe couleur corbeau, il regarda l'autre homme qui se tenait devant lui. Un brigand, sale et répugnant, sentant l'alcool à plus de dix pas, le regard vil et sournois posé sur l'homme puis sur la jeune bergère réfugiée contre arbre.
Le brigand s'avanca vers Amshaar sans que celui ci ne fasse un geste...
Post by Garibald Adalard, Ad - June 30, 2008 at 7:11 PM
Le combat fut court mais savoureux aux yeux de Garibald. Il n’avait pas encore vu les deux Néophytes dans l’action du combat, ils s’en montrèrent prometteurs. Il attendit encore dans les broussailles un moment, s’assurant que nuls autres scélérats se trouvaient embusquer près de la clairière dans le but d’agir sournoisement.
Voilà ! Que le troisième se décida d’avancer vers son comparse, son nouveau Frère d’arme. L’homme de Nguelundi ne pu que remarquer qu’Ashmaar ne semblait pas pareil à l’habitude depuis que sa lame fut tremper du sang chaud de sa victime.
Ni un ni deux, il était à lui de réagir, réveiller la flamme qui somnolait à présent dans le corps de l’Imposant ! Il allait se plaire à nommer Ashmaar ainsi dans le futur.
Il tâtonna rudement le sol dans les buissons de ses mains, sa main gauche se referma sur un objet rond, pas plus gros qu’un poing. Il avait trouver se qu’il avait de besoin. Vu la distance entre lui et le brigand était trop grande pour venir en aide à son compatriote directement il se devait d’être rapide ! Donc, plus astucieux.
Il se redressa d’un lourd bond sur ses mollets détailler, d’un étirement de bras vers l’arrière le coude formant un angle droit avec son épaule il fit le geste tant attendu, il envoya sa pierre une fois l’articulation terminer en direction du malfaiteur. La pierre tournoyant dans l’aire vint toucher sa cible avec impacte à l’hauteur de son épaule gauche. Un cri strident tant surpris que douloureux s’échappa de l’individu.
Dédaignant son sabre, l’homme bourru se glissa hors des fourrés qui l’abritaient depuis déjà un long moment. C’est ainsi que les trois hommes formèrent un triangle tout au tour du bandit. Chacun son arme préférer en main, tous prêt à en finir ou à parlementer ?
Chose certain un temps lourd planait désormais dans la clairière. Le vent frais, les sens acuité, le pouls de leurs sangs palpade. Le moindre faux mouvement de l’agresseur entraînerait sa mort.
Le temps demeura fixe, six yeux rivés sur vous.
Post by Larme, FdC - June 30, 2008 at 9:12 PM
Le temps demeura fixe, comme figé par l'instant qui se déroulait à dix pieds sous elle. De la ou elle était le vent lui caressait le visage faisant onduler sa longue chevelure verte.
Un arc en main, elle contemplait la passe d'arme de l'Homme qu'elle n'avait encore jamais vu. Un mince sourire se dessina lorsque le bras du maraudeur fut sectionné.
"Un de moins" à peine dans un souffle.
Et puis, il y a ces petites choses qui rendent la vie si attrayante, de si petites choses qui font que les Hommes, sous les dessins de Lathan, se croisent a bon moment et au bon endroit. Ces si petites choses qui rendent la vie tellement excitante. Du haut de son arbre, Larme encocha lentement une flèche, elle ne comptait pas la laisser siffler dans l'air, mais selon la tournure des évènements, cette flèche pourrait être salvatrice. Elle était à présent debout sur cette branche. Point d'appui qui pourrait paraitre précaire mais si délicieux au contact et finalement si stable.
La pointe de la flèche ignorait la bergère mais se baladait d'une silhouette à l'autre ... L'une des silhouette venait d'être frappée par un objet qui semblait contondant, peut être la pierre d'une fronde.
Larme resta ainsi, sa cible était choisie, le dénouement n'allait pas tarder mais il fallait encore être patiente malgré cette frénésie qui pointait au creux de ses reins.
Post by Eiyachi, Ind. - June 30, 2008 at 10:16 PM
L'homme se tenait au centre d'un triangle de combattants, désarmé, il ne pouvait que supplier par son regard le groupe devant lui. Rapidement passé du loup à mouton, il ne savait ou regarder, les yeux pleins de haine d'un implacable guerrier, les yeux fuyants d'un sanglier à l'épaisse toison noire ou encore l'homme singe qui semblait vouloir l'hypnotiser de son regard insistant.
Ils n'avaient pas l'air d'être des brigands, leur collier composé de six pierres indiquaient des guerriers de la fraternité, il tenta donc de s'expliquer mais cela ne servait à rien. Amshaar avait toujours le regard porté sur l'homme a qui il avait coupé le bras, celui ci secouait son corps dans les derniers soubresauts de la vie qui le quittait. Son regard était perdu, depuis bien longtemps il n'avait plus ôté la vie à une personne mais ici c'était un équilibre à préserver, Lathan ne pouvait pas admettre que des innocentes soient bafoués sous les yeux de son guerrier.
Le brigand joignit les doigts dans la bouche pour émettre un sifflement strident... Un appel à l'aide n'aurait pas être plus adéquat.
Post by Katarn, FdC - June 30, 2008 at 10:54 PM
Posant son regard sur ses deux camarades, il ne pu s'empêcher de sourire alors qu'il leur laissait le bon soin de terminer la saloperie qu'il avait en face de lui.
Dans pas leste, il se mit en direction de la forêt; autant chacun de ses pas était léger, autant sa carrure disons le imposante ne semblait le gêner en rien. S'agrippant fermement à une branche solide il débuta sons ascension vers la cime et sauta de branches en branches jusqu'à une nouvelle position sur-élevée. Il fit un rapide mouvement d'épaule pour poser sur la branche le sac de javelines qu'il avait sur l'épaule. Il les posa respectueusement contre l'arbre et prit une position de sentinelle, accroupis sur la branche, attendant avec impatience que ses pièges se déclenchent.
Guettant chaque bruit trop humain pour être habituel, il se languissait de pouvoir enfin punir ceux qui de leur simple présence souille le présent de Mélurine.
Post by Larme, FdC - June 30, 2008 at 10:57 PM
Premier sifflement, dernier sifflement.
Second sifflement, celui d'une flèche décochée de dix pieds au dessus. Dernier sifflement.
Premier sifflement qui se mue en râle, un empennage dépassant de la base de la nuque. Une cible de choix, une position bien évidemment stratégique que la hauteur des arbres pour une archère.
Second sifflement qui semble éclairer la forêt de sa douce mélodie alors que le premier s'éteint, le second lui, n'a eu le temps de vivre qu'un instant. Instant éphémère et tellement unique.
Du haut de sa branche, la jeune Demie Elfe baisse légèrement la tête en guise d'ultime salut à celui qui a fait le choix de retourner près des esprits des anciens. C'est peut être mieux ainsi, peut être pas. Larme n'est pas juge, pas juge d'elle même et encore moins des autres.
D'un geste lent, elle dévoile aux deux autres silhouettes le même collier brillant de six pierres avant de retourner au silence.
Le silence, plus un bruit, pas l'onde d'un frisson dans la forêt ...
Post by Eiyachi, Ind. - June 30, 2008 at 11:56 PM
Le sifflement de l'homme se termina dans un gargouillis alors que la pointe de la flèche lui déchirait la gorge, une autre de celle ci vint s'assurer que la vermine serait éradiquée.
Un archer de talent servait la nature, La fraternité alignait plusieurs de ses guerriers, leur regard se saluant l'un l'autre, remerciement ou la parole n'était pas à sa place, d'un geste commun, ils firent front alors que des broussailles et des sentiers voisins s'approchaient des bruits trop humains. Cliquetis, bruit d'armes qui s'entrechoquent contre des armures, manifestement c'était plus qu'une chasse, c'était un règlement de compte entre la civilisation et les guerriers d'une nature défigurée par le genre humain. Amshaar se remit en position de combat, prenant position dans les fourrés environnants, murmurant à basse voix.
*« Prenons les à revers grâce à l'abri que nous donne notre mère à tous, avec son aide nous serons victorieux. » *
*D'un pas rapide il s'enfonça dans les fourrés ou bientôt l'on ne vit plus que ses yeux qui scrutaient la clairière par ou arriveraient ses ennemis. *
Post by Katarn, FdC - July 1, 2008 at 12:51 AM
*Lorsque la première vague de brigands arriva en direction de la clairière, le premier d'entre eux, un homme bien bâtit plutôt patibulaire leva la main pour arrêter le reste de la troupe. *
- étrange... j'ai l'impression que quelque chose cloche... Restez sur vos gardes et faites attention à tout...
Il fit son premier pas en avant et son pied frôla une petite cordelette faite en soie d'araignée, il baissa la tête et lâcha un juron avant de voir arriver à grande vitesse une construction de bois parsemée de petites piques. Elles s'enfoncèrent net dans la peau du maraud qui resta figé sur place, mort sur le coup. Les autres brigands restèrent béas devant la scène paniquant pour certains, s'énervant pour d'autres.
Certains fuirent, pas encore prêt à mourir pour ce genre de cause. Le reste de la colonne prit la direction de la clairière d'un pas peu sûr, sortant tour à tour leur lames. Le chef de groupe, un jeune homme dans la vingtaine barbu prit la tête.
Plus en arrière, deux voyous fermaient la marche. Ils se regardaient de temps à autre, préférant le silence à un quelconque dialogue dans ce genre de situation tendue. L'un d'eux fit un pas de trop et fût happé par la gravité au fond d'un trou parsemé de pieux. L'autre voulu hurler mais déjà une main se posa sur sa bouche et une lame primitive, taillée dans la pierre lui découpa la gorge avec énormément de force. Puis il se senti tiré, à moitie conscient pour finir son agonie en silence, accroche à un arbre...
Quand au Sauvage qui maculait son visage du sang de sa victime, il implora Mélurine de lui pardonner ses actes car par la mort de ses ennemis il faisait offense à la vie. Priant également pour que l'âme du brigand trouve le chemin des plaines ancestrales. Il émit ensuite un petit croassement, signe pour ses frères que la chasse avait réellement débutée...
Post by Larme, FdC - July 1, 2008 at 2:13 AM
Un son familier, un léger bruit qui pourrait paraitre anodin pour le commun des mortels mais pas pour Larme, elle connaissait ce genre de signal.
Toujours perchée sur la branche de son arbre, elle banda de nouveau son arc, son sourire laissait paraitre l'étreinte de la chasse, la sensation qui pointait au creux de ses reins remontait le long de sa colonne vertébrale alors que son geste se rythmait entre son carquois et son arc.
La clairière se parsemait de flèches un peu comme une pluie naissante aurait pu le faire. toutes ne touchèrent pas leur but et de loin dans l'obscurité il était dur de voir ce qu'il se passait au sol. Tout ce qu'elle savait c'était ou ne pas tirer et d'où était monté le croassement et surtout ou abattre ses traits.
A la façon des notes d'une mélopée mortuaire, le sifflement des flèches insonorisait le ciel d'été de la forêt puis, comme par enchantement, plus rien, le ciel se fit calme et la fine pluie cessa ...Il était temps de changer de stratégie et de laisser ses compagnons charger
Post by Eiyachi, Ind. - July 1, 2008 at 10:23 AM
« Lathan ! Guide mon bras ! Rends le aussi dur que l'acier ! Aussi rapide de l'éclair ! »
La main posée sur son collier, à l'abri des frondaisons, Amshaar récitait ses prières, observant la scène qui était en train de se produire dans la clairière.
Une averse de bois, des traits ajustés, il les entendait siffler dans l'air, traits de bois et d'acier percant les chairs ou venant se reposer dans la terre. Il semblait y avoir plusieurs archers tellement la pluie était drue. Plusieurs brigands n'avaient jamais été confrontés à des choses telle que celles ci, habitués à peu ou pas de résistance de la part des malheureux qu'ils agressaient, ils venaient de comprendre avectrop de délai que la foret n'étais pas à eux et que le cycle de la vie venait de passer à un autre stade. Alors que la pluie de fer s'estompait, fidèle à lui même, Amshaar sortit des fourrés dans lequels il était tapis. L'impression de vague que son regard portait tout à l'heure avait disparu de ses yeux, ne restait qu'un regard noir que l'on aurait pu croire sans faille. De sa voix forte il s'adressa à tous :
« Mes frères ! Trop longtemps la nature à subit la « civilisation » voila ce qu'il en résulte ! Des hommes qui n'en sont pas ! Lathan ! Replace nous dans un équilibre ! Par mon glaive et par ma main donne moi la force de te servir ! »
Il s'avançait vers les brigands, achevant d'un coup sec un homme qui le dos hérissé de pointes tentait de se mettre à l'abri des fourrés en passant devant lui. Le pied sur le dos de l'homme, posé entre deux flèches, il inséra la lame sectionnant les chairs, offrant à l'homme une mort digne de son statut de sans fierté. Debout au milieu de la clairière ses pas le menaient à la rencontre de brigands, ses années d'entrainement au sein des paladins du seigneur revenaient à la surface. Dans sa tête la voix de son supérieur revenait le hanter, l'homme était mort dans une bataille contre les adeptes du prince noir mais il se souviendrait toujours de ses premières paroles à chaque combat : « Endroits mous ! N'oubliez pas Paladins !Tranchez tout ce qui contient le son OU ! Cou, coudes, genoux ! La ou ils vont ils n'auront pas besoin de leur cou pour plier la tête, de leurs coudes pour joindre les mains, de leurs genoux pour se prosterner ! Nous allons leur offrir le royaume de thaar au fil de l'acier! »
Écoutant les paroles de son maître du moment, appliquant avec beaucoup de soin les conseils qu'il dictait de sa tombe Amshaar avançait dans la masse des enemis. Un coup de pique tenta de le clouer sur place, d'un geste agile il saisit la pique à une main, la repoussant pour déséquilibrer l'homme qui la tenait puis la tirant a lui, amenant avec elle son propriétaire, deux coups dans le torse, dégager sa lame d'un coup de pied. Un hurlement emplit sa tête, il lui fallut près de deux sabliers pour qu'il se rende compte que c'était lui qui hurlait. Tel un animal en furie, il avancait, frappant de taille d'estoc, bloquant les coups pour en adresser d'autres mortels en retour. Les membres sectionnés allaient rejoindre le sol alors que les hommes remplissaient la foret de leurs cris, tout la nature s'était tue pour admirer ses combattants, ses défenseurs.
Le temps semblait s'être ralentit afin de donner l'occasion aux membres de la fraternité d'enfin rendre la justice de la mère nature qui depuis trop d'années avait été défigurée par ces presqu'hommes. Dans son dos, il entendait le bruit des coups et de combat, ses frères eux aussi étaient entrés en action. un coup de dague vint tracer un fil sanglant sur le coté de son bras, il se retourna pour décocher un coup en travers du visage qui sépara en deux la mâchoire du brigand. Le précieux liquide de vie coulait à flot, nourrissant les sillons de la terre qui mettrait tout à profit afin de rendre la vie plus profitable à cet endroit.
Derrière Amshaar aussi la bataille faisait rage...
Post by Garibald Adalard, Ad - July 2, 2008 at 10:22 PM
*Le second Néophyte ne se trouvait guère loin d’Amshaar. Effectivement, la bataille se déroulait de son bord de même. Ses techniques de combats différentes de l’ancien Paladin, il ne se lança pas tel un enragé sur les hommes devant lui. Confectionnant à sa main droite son cimeterre et à sa main gauche son petit bouclier d’acier. Il préférait de loin utiliser sa technique propre à lui, provoquer ses adversaires. *
Voilà cinq chacals devant moi ! Qui osera perdre la vie en premier !? Le premier qui avancera ! Je lui ferai la promesse d’atténuer sa douleur, pour le reste…
Un large sourire blanchâtre se dessina sur le contraste noir, son regard déviant d’un individu à un autre les yeux rieurs.
Sa respiration se faisait lente, il laissa le temps d’hésitation aux filous d’approcher pour amorcer le combat. Tel il espérait l’un se vit plus vaillant que les autres et se détacha du petit regroupement en premier d’un pas rapide et certes, furieux. La mort occasionné par les pièges de Katarn venait de lui coûter deux amis. Mais cela, Garibald qu’en avait il à faire ?
C’est d’un geste prompt qu’il fit mine d’abattre son épée sur son premier adversaire, dont il arrêta le coup nette lorsque l’homme vint pour parer son épée. Il abattit durement le flanc de son bouclier sur son crâne. Une infusion de sang, sans nul doute mortelle en gicla sous le coup. Le premier tomba, de manière désarticuler au sol. Respectant sa promesse, il l’acheva d’un coup de lame dans le cœur.
La vague de ses quatre ennemis vint ensuite. N’ayant point eu le temps de rejoindre leurs comparses tel le combat fut court et vite à la fois.
Pourquoi tant de haine !? J’ai respecté mes paroles ! J’en ferai de même avec vous ! Que l’œil de Veardon veille sur moi !
La mine mauvaise, il s’élança vers les quatre vauriens qui le chargeaient de même. Au dernier moment, avant le moment de l’impacte. Son bouclier se dégagea de sa main gauche, tournoyant jusqu’à l’un des quatre surpris. Il envala sa pomme d’Adam, sous l’impacte du bouclier qui lui arriva en pleine nuque. Ses pieds levant dans les aires il tomba durement sur le dos à la recherche de sa respiration.
Son sabre léger ses mouvements et ses gestes tout au tant habile qu’agile. Se qui eut pour l’aire impressionnant vu la grosseur de l’homme de Nguelundi. Il semblait confectionner une défense faite sur l’esquive des coups. Sa lame sifflant dans l’aire, vint trancher d’un geste diagonale la chaire ferme de l’une de ses victimes. Un cri d’horreur et de souffrance parcouru toute la clairière, se perdant dans les bruits du combat. L’Adalard n’y porta pas plus attention, le laissant gisez au sol, la mort viendrait le chercher bien sous peu.
Pliant ses genoux sèchement, tout en plaçant son épée au dernier instant par-dessus sa tête, il retint l’arme qui allait s’abattre sur lui de justesse. De sa main libre et dégager il agrippa la poigne de la main armer de son opposant. Il lui fit une telle pression, que le sang s’en arrêta d’alimenter ses doigts crisper au tour de la paume de son arme. Il dut abandonner la pression exercer sur le cimeterre de Garibald, dans le seul but de se dégager de l’emprise de la main enrouler au tour de son poignet. C’est là que de nouveau l’arme siffla dans l’aire. Le cimeterre s’abattant durement sous le menton du brigand. La pointe de l’arme allant jusqu’à percer la langue de l’homme.
C’est ainsi, que se poursuivit le combat derrière Amshaar. Dans des infusions de sang et des cris d’ennemis toucher mortellement qui gisait au sol. Joint à quelques injures lâcher dans la langue maternelle de l’Adalard, lorsqu’il se fit infliger des coups ou des blessures secondaire à sa chaire.
Post by Eiyachi, Ind. - July 3, 2008 at 12:39 PM
Un vent se leva, agitant les feuilles du bois dans lequel le vent de rage s'était éteint. Les frères et soeurs de la nature se tenaient debout, parmi les corps de ces choses infâmes qui n'avaient d'humain que l'envellope. Plantant sa lame en terre, Amshaar joignit les mains et se mit à murmurer les paroles apaisantes pour son esprit qui rendaient grâce à Lathan.
Toutes les personnes présentes de la fraternité se mirent à ramasser des fétus de bois mort afin de monter un tas de bois d'une taille considérable. Les corps de leurs ennemis avaient besoin d'un repos que leur vie n'avait pu leur offrir, dans leur grande bonté, les combattants de la nature allaient leur offrir le repos de la mort. Tous les brigands furent regroupés en un tas au milieu de la plaine, Jhu'ro, un demi Orc, bouta le feu aux branchages et quelques minutes plus tard s'élevait une colonne de fumée noire qui se propaga dans le ciel jusqu'au dessus de la cité. C'était le moment de prendre soin des vivants, de colmater les plaies, de placer des herbes soignantes afin d'en tirer le feu du combat. Amshaar, légèrement blessé au bras par une dague porta une lame dans le feu et attendit qu'elle devienne blanche et fumante. C'était quelque chose qu'il avait déja fait avec beaucoup de douleur, mais ici c'était différent, il rendait hommage à son vrai dieu, celui qui l'avait aidé alors qu'il était dans le besoin...
Alors que tous s'affairaient à cela, un brigand qui s'était caché dans un fourré pour éviter le don que Lathan lui réservait bondit des buissons et pris la fuite vers l'intérieur des bois.
Post by Larme, FdC - July 3, 2008 at 3:52 PM
Le bruit du métal qui s'entre choc, un bruit sourd qui devient muet et finit par se perdre dans l'immensité de la forêt. La faune reprend peu à peu ses droits alors que le combat cesse et que la petite clairière vit de la mort. Avec le levé du soleil le sol s'est rougit comme si le ciel qui se pare de rouge et d'orangé venait se refléter dans l'herbe.
Larme descendit doucement de son arbre, les yeux embués de chagrin. Ce qui venait de se passer montrait à quel point l'Homme peut être un loup affamé pour l'Homme. D'un côté pour préserver et de l'autre pour détruire, la Balance finirait bien par trouver son Equilibre d'elle même et ce genre de choses était un mal nécessaire, du moins il fallait s'en convaincre pour oublier.
Pour ceux qui la connaissait, il semblait que son tatouage en forme de larme juste sous l'œil s'était allongé et prenait plus de place sur sa paumette et sa joue. Surement une illusion due aux reflets du matin.
De la ou elle venait, on ne brulait pas les morts. La perte de l'enveloppe charnelle ne permettait pas à l'esprit de retourner vers ses ancêtres. De la ou elle venait on élevait des tumulus en leur mémoire, même pour ce genre de mémoire.
Quand le bucher s'embrassa, Larme se détourna et s'enfonça de nouveau dans la forêt sans même adresser une parole à qui que ce soit, il était temps de rentrer au campement, de se reposer, de tenter de trouver le sommeil parmi les esprits qui ne trouvaient pas le repos.
Larme, des larmes amères coulaient à présent le long de ses joues, ces si petits cristaux venaient se briser sur le sol comme des vies furent brisées derrière elle. Il valait mieux être seule pour exprimer cette dualité de fierté et de remord ...
Au loin, elle entendit le bruit d'un homme qui courait dans la forêt, il était trop loin, et il fallait bien quelqu'un pour raconter cette nuit ou vie et mort se sont entre choqués…
Post by Phoebee de Sorgrad, AD - July 3, 2008 at 3:53 PM
D'étrange branches éthérés sembla pousser autour des guerriers du cercle tel un message meme de la foret de sa protection. Un sensatin de force et de protection divine pouvait envahir le coeur de ce guerrier.
Non loin et observatrice des néophite, la presence de l'apprentie shamane etait aussi discrete que les ombre mouvante de la foret.
Post by Katarn, FdC - July 3, 2008 at 7:21 PM
Katarn restait essentiellement observateur, assit sur une branche, ses rîtes ne lui étaient pas familier. Par chez lui, on décapitait les cadavres pour que la force des ennemis soit accordée aux guerriers. Le respect des morts était également une valeur importante pour lui. Il se contenta de récupérer sa lance dans la carrière et vint reprendre place sur une branche.
Un court instant il tourna la tête en direction d'une autre forme, elle aussi camouflée. Il esquissa un petit sourire avant de songer à aller rejoindre ses compagnons d'armes qui semblaient plus enclins à festoyer avec lui que les gens de son village.
Il resta un court moment néanmoins sur sa branche, et son attention fût fixée sur Larme, qui s'en alla. Il fit partir un oisillon en sa direction, signe de vie mais aussi de paix. L'oiseau vint se poser sur l'épaule de la Demi-elfe machinalement, comme si l'on lui avait simplement demandé.
Quand à Katarn il parti rejoindre ses compagnons, tentant de s'intégrer au mieux avec cette barrique de Garibald et cet étrange Amshaar.