Une nuit en prison? Heu non je crois pas!

Une nuit en prison? Heu non je crois pas!

Post by Juliette - August 6, 2008 at 11:25 AM

Vous savez, les soirées les plus mémorables sont toujours au départ des plus mornes, des plus ennuyantes. Toujours jusqu'à ce que Juliette fasse son entrée en scène, cette femme qui commencait à se faire parler d'elle à travers Systéria tout entier! Il s'agissait seulement de la deuxième fois que cette dernière posait le pied dans le coin chaud. Étant LA spécialiste irréfutable de Systéria en matière de relations humains, sa première visite avec donner, comme résultat, le début d'une des plus belles histoires d'amour! Cependant, la seconde ne se termina pas de la même façon...

Juliette était assise au comptoir avec Saevan. Ces derniers parlaient de tout et de rien. Vous savez, ces discussions qui emmerdent royalement les deux interlocuteurs mais qui, par politesse, s'abstiennent de couper le dialogue. Jon de Baudoin aussi était présent, il était assied non loin de Juliette et de son compagnon de discussion. Il revenait du second étage, ayant eu un court entretien avec un homme qui était inconnu à Juliette. L'air gravement tendu et gromellant, Juliette porta son attention et son dévolut sur lui. Dans un élan de pur et sainte générosité, elle lui proposa son aide de spécialiste en relation humaine.

- Qu'est ce qui ne vas Sir Jon? Videz-vous le coeur, ca va vous faire du bien.

Cependant, renfermé sur lui-même comme il est, il refusa de parler. Surement avait-il des complexes, mal dans sa peau. Manque de confiance en soi, définissable comme la conscience erronée et autorabaissante de ses propres capacités à accomplir une tâche. Une tâche telle que : se confier. Seulement, Jon n'était pas à blâmer... Ce n'était pas de sa faute... Son manque de confiance en soi s'explique facilement par le simple fait que ses parents n'ont pas su lui inculquer une image positive de lui-même. Car, tous savent que le manque de confiance en soi se traduit en fait par une inhibition de la spontanéité. Donc ses comportements spontanés ont surement engendrés chez lui des conséquences désagréables à travers des réactions négative. C'est donc devenut un automatisme pour Jon d'associer les comportements spontanés aux conséquences désagréables. Mais il faut savoir quelles sont les évènements qui lui ont fait si mal. La psychanalyste de haut niveau, Juliette, est persuadée que c'est du au fait d'une éducation strop stricte, de pression sociale ou d'humiliations diverses. C'est évident, cela tappe aux yeux! C'est donc ainsi que Jon s'est mis à anticiper tous ses comportements afin de s'assurer que ceux-ci n'auront pas de facheuses conséquences. Ce que l'on peut appeler, communemment, la retenue. Tout le monde est d'accord, ensuite, qu'agir spontanémment, c'est agir selon son coeur et son insctint. À partir de cela, nous pouvons donc conclure que Jon se retrouve tiraillé entre son coeur et sa raison. Cette dissociation entraîne logiquement une profonde remise en question de soi à connotation négative. Donc, le tout génère en même temps une incapacité à faire confiance aux autres. Ceci est logique, on ne peut faire confiance aux autres quand on ne se fait déjà pas confiance à soi-même, nous nous servons souvent de nous-même comme bas de référence pour anticiper le comportement d'autrui. C'est donc pour cette raison précise que Jon refusa de tout compter à Juliette.

Cependant, au même moment, un éclair de génie frappa la jeune femme. Une technique plus discrète et... libératrice. Juliette se leva donc et les deux ne tardèrent pas à se retrouver au milieu de la pièce. Elle commenca donc son petit cours, la technique se nommait le : IGTC. Inspire, Gonffle le Torse, Cris! C'est à ce moment que Juliette réalisa que les Systériens étaient réellement des abrutis en matière de relations humains. Comme la soirée d'avant, elle dur faire un exemple pour démontrer au Chevalier, ce qu'elle attendait de lui. Ce dernier sursauta, se frottant les oreilles et refusa catégoriquement de crier. Supposémment qu'il avait une image à préservé. Cependant, vous connaissez Juliette. Allait-elle abandonner aussi facilement?

A) Ben oui, Jon est Chevalier
B) Je sais pas
C) Bah peut-être pas, elle est un peu névrosée...
D) Abandonner? JAMAIS! S't'une vraie folle!

La réponse est D)! Elle utilisa donc tout les stratèges possibles pour que le Chevalier se décider à extérioriser sa colère. Le Chevalier se montrait fort patient, jusqu'au moment ou la jeune femme, visiblement en colère, prononça cette phrase:

- Malgré tes airs mondains, ta noblesse et tes titres, derrière tout cela, tu ne vaux rien!

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. L'homme se leva d'un coup, empoignant brusquement la femme par le bras et la traîna jusqu'à à la prison. Imaginez la scène. Un foutu noble qui se prend pour Appolon et pour un Dieu alors que, dans le fond, il est un homme parmi tant d'autre qui s'abrutit devant un titre de noblesse. Titre, qui selon les dires, définit son statut dans la hiéarchie de la société bien qu'il soit totalement abstrait, intouchable. Hiéarchie qui, elle aussi, existe seulement dans la tête de ceux qui veulent y croire. Cet homme traînant pas le bras une femme, visiblement extrêmement névrosée, qui clâme a qui veut l'entendre que Jon de Baudoin tente de la violer, de la voler pour la vendre à titre d'esclave. Inhabituel comme spectacle... C'est donc ainsi qu'il enferma Juliette dans la cellule.

- Une nuit, je reviens demain vers midi.

C'était sa sentence officielle. Passer près de 16 heures... dans cette cellule? Juliette?! Jamais, c'était inconcevale. La même Juliette qui hait a mourrir les endroits fermés, surtout que la pénombre commençait à s'abattre sur Systéria. Elle lui cria donc de revenir et celui-ci quitta tranquillement, sifflotant en la narguant démontrant qu'il n'était qu'un imbécile homme! Ensuite, une fois Jon partit depuis quelques minutes, Juliette laissa l'angoisse prend possession d'elle. La sueur coulait sur son front, ses membres se contractaient, tremblant comme une feuille et ses yeux se regorgirent d'eau. Son souffle devenait irrégulier et fortement saccadé. Juliette entrait visiblement dans une intense crise d'angoisse.

Le garde qui, jusqu'a maintenant, ignorait les propos de la jeune femme, comme ceux de tout les autres prisonniers, prit peu de temps à remarquer que la situation était inhabituelle. Voyant les inquiétants symptômes qu'elle avait, il lui posa une question:

- Dit gamine, tu as fait quoi pour être ici?

Elle lui expliqua donc l'histoire avant de s'effondrer et de supplier le garde de la laisser sortir. Visiblement, la jeune femme n'était pas une menace et il s'agissait vraiment d'une plaisanterie douteuse que d'effermer aussi douce, intelligente et délicates créature que Juliette. Après quelques minutes de dialogue, le garde fit promettre à la jeune prisonnière d'éviter les ennuis et de rester sage. Devinez ce que n'importe quel prisonnier aurait répondut :

- Promis

Le garde acquiesca et ouvrit la cellule avant de recevoir Juliette dans ses bras. Il l'escorta jusqu'à la sortie et lui ordonna de partit à la course. Ce fut bien la seule fois dans sa vie que Juliette obéit sans broncher (quoiqu'elle marchait rapidement, elle ne courrait pas!). Pensait-il réellement que Juliette allait restée calme et sereine à sa sortie de prison? Certainement pas! Au contraire! Maintenant, elle connaissait le monde de la prison, les prisonniers lui avaient tout apprit! Elle faisait partie des leurs et savait tout, tout! Elle était devenue une vraie dure à cuir. Une vraie combattante qui ne laisserait personne rire car elle préfère ne pas porter de petite culotte avec une robe qui en exige vraiment. Une vraie lionne, tueuse d'homme, qui ne supporterait aucune moquerie sur sa crinière titanesque. Tout cela en trente minutes de prison!