Le dernier jour du Soldat Bizlok

Le dernier jour du Soldat Bizlok

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - August 18, 2008 at 3:31 AM

Le dernier jour du Soldat Bizlok
Vivement la caserne

« Ha Soldat Bizlok, vous êtes là! Tant mieux venez j’ai quelque chose à vous faire faire…. »

Cette phrase, il l’avait entendu un nombre inexorable de fois. C’était aujourd’hui le dernier jour du soldat Bizlok en tant qu’homme à tout faire pour Sainte-Élisa. Il avait été l’heureux élu pour accomplir la peine de Ryu Hattori qui avait été jugé coupable quelques mois auparavant d’avoir menacer le personnel et d’avoir perturbé le calme des lieux. Au bout d’un mois, la voix claire du médecin chef Taur’Amandil devait à présent résonner dans sa tête comme la voix de l’incarnation du travail et peut-être même du mal. En dix-sept années de services pour l’armée des mercenaires, cet imbécile qui n’avait pas dépassé le grade de soldat n’avait probablement jamais autant travaillé. L’hôpital n’avait jamais été aussi propre. Fenêtres, plancher, étagères, chaises, tables, murs, plafond, coffres, instruments, flacons… Bref tout ce qui pouvait être nettoyés et frottés avait passé sous la main du soldat Bizlok. Impeccable, le mot était parfait pour décrire l’établissement.

Le seul moment de répit du mercenaire dura environ une semaine. Cela coïncidait avec le jour où Brehan de Nogar avait passé ses examens corporels et sanguins. Le Thaarien avait fait quelques remontrances à Sarälondë. Il trouvait totalement injuste qu’elle se serve autant du pauvre Soldat, après tout ce n’était pas lui le fautif dans tout cela. Prise d’un peu de remord, la demi elfe avait été plus clémente durant quelques jours pour ensuite redonner à son martyr de quoi occuper sa journée de travail.

Pauvre homme, il avait sans doute été choisit pour son incompétence et son imbécillité. Il effectuait les tâches sans jamais s’obstiner devant le médecin chef. Par contre, Floran Bizlok avait bien ronchonné et craché au sol quelques fois durant le temps de la sentence en l’absence de Sarälondë. Sans doute méprisait-il à présent cette femme elfique et que son souhait le plus cher était de regagner ses tâches de mercenaires. La sentence du tribunal avait été appliquée, c’était le cas de le dire!

Le message serait sans doute clair pour la majorité des mercenaires auquel le soldat Bizlok ferait récit de ses aventures médicales… Ceux qui se risqueraient à troubler l’Ordre à l’hôpital Sainte-Élisa ne s’en sortirait pas aisément.

Hrp:Merci à Germund qui a écrit l'amusante description de Floran Bizlok!


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 5:35 PM

Et pendant un entraînement particulièrement horrible à la caserne, le Soldat Bizlok avait brièvement discuté avec sa recrue... Manifestement, tout ça l'avait traumatisé.

-Pssst, Biz! Tu trouves pas que le Caporal est devenu cinglé depuis que la rumeur court qu'il a un oeil sur une Ordreuse?
-Solide. Mais pas autant que la Médecin-Chef de Ste-Élisa. Si tu savais c'qu'elle m'a fait faire! J'veux jamais tomber malade!
-Oh la vache, j'te plains. Mais en attendant, on se les gèle et Mund n'est pas comme d'habitude!


Post by Germund Novitch, AdM - September 1, 2008 at 10:27 PM

Comble de malchance pour le Soldat Bizlok, il avait été réaffecté à la protection du Caporal. Cela se passait à Ste-Élisa, endroit duquel il faisait désormais des cauchemars terribles. En effet, le caporal-adjoint Barbedepierre avait rapidement dépêché 4 soldats à l'hôpital pour assurer la sécurité du personnel et du caporal.

Bizlok pensa longuement à démissionner, mais il savait très bien que c'était un bon à rien. Aucune autre guilde n'accepterait de le repêcher...

Il était lié à cet hôpital, voire maudit. Il se promit de ne jamais plus prier Thaar, puisque ce dieu l'envoyait toujours vers ses fidèles, tels Sarälondë, une vraie mégère qui lui avait fait faire toutes sortes d'horreurs.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 2, 2008 at 3:52 AM

« Ha! Soldat Bizlok! Comme nous nous retrouvons. »

La voix claire du médecin chef avait sûrement fait frémir Floran Bizlok, ce pauvre homme. Qu’es-ce qui était plus inquiétant? Être à la garde d’un Caporal presque assassiné ou bien être posté dans l’hôpital de Sarälondë Taur’Amandil? Pour Bizlok, c’était connu, le deuxième choix s’avérait le bon.

Par contre cette fois, Sarä n’avait pas le droit et pas le temps de prendre de précieux moment pour des ordres aux mercenaires qui étaient postés à Sainte-Élisa. En fait elle n’oserait pas, sans doute par peur de recevoir une facture pour leur « bons » services, c’était leur genre se disait-elle. Non, les mercenaires auraient la paix tant qu’il veillerait à celle de Sainte-Élisa alors que le Caporal prenait du repos…