À la recherche de son Totem
Post by Garibald Adalard, Ad - September 2, 2008 at 6:50 PM
Il était temps ! Le néophyte Garibald Adalard, ne pouvait plus attendre. Il sentait une pulsation étrange en sois, un désire de progresser plus loin encore, se qui était rare dans son cas. À son habitude il prenait se que l’on lui donnait et s’en contentait.
C’est d’une démarche assurer, qu’il se présenta au Guide Narmok, pour lui faire savoir qu’il était prêt à chercher son Totem. Deux courtes années, déjà le séparait entre aujourd’hui et son arriver dans la Fraternité du Chêne. Le tout c’étais dérouler étrangement rapidement, il n’aurait pas cru pouvoir tant si plaire, loin de ces terres natale.
Il croyait, certainement en son fond intérieure qu’il avait su prouver aux siens se qu’il était et se qu’il savait faire. Il était temps pour lui de changer une facette de sa vie.
C’est ainsi, que le premier jour commença. Se retrouvant assis, là les yeux cloîtrier, apprêtant la fameuse position de l’indien les jambes croisés. Seul l’ombre du jour pouvait lui indiquer l’avancement de la journée, tapis contre la parois rocheuse de la montagne sacrer, là ou siège le vénérable temple du grand Vaerdon !
Ses penser allèrent et vint si et là. Se bousculant l’une contre l’autre. Effleurant bien souvent des songes qui allèrent aux siens, et de son ancienne vie de traqueur à Nguelundi. Se cherchant incessamment dans les hautes fourré dorées des plaines de son pays de jadis. Là où il traquait le lion ou encore les gazelles.
Son cœur palpitait à ses souvenirs qu’il chérissait tant, à sa vie d’ermite, fort simple et tant souhaitable. Son estomac tant qu’à lui gargouillait comme il n’y avait pas de bon sens, des crampes surgissant souvent, pour l’en retirer de son moment de paix. Tout comme sa bave salivais à la simple odeur de l’arbre fruitier qui se trouvait non loin de lui.
La nuit déclinait, le soleil revenait à faire son apparition. Étrangement, il ne se sentit pas fatiguer, la faim l’ayant abandonner. À croire que la Trinité l’avait gracier de son premier jour de jeun. Cette journée fut plus éprouvante que la dernière. Ses idées vagues sur son entourage et sur la facette qu’il était demeura en arrière. Il commença à observer ce qu’il y avait sous cette apparence grognarde qu’il laissait paraître de sa personne. Il vu en lui en quelque sorte se qu’il fut et se qu’il fit. Remarquant les détails de sa personnalité, se brouillant à des images floues souvent grisâtre. Le temps semblait infini, aucuns éléments de la vie l’entourant n’auraient pu le soustraire désormais à ses pensés, rien au monde n’aurait pu venir à bout de sa méditation.
Le troisième jour parvint finalement. Ses forces l’avaient presque abandonné. Certains auraient pu dire, qu’avec ses réserves de graisses il aurait pu hiverner tel un ours toute une saison, mais faut il croire qu’ils se trompèrent. Ses penser étaient floue, il n’arrivait plus qu’à se concentrer sur sa propre personne. Délaissant tout éléments l’entourant. Il vit en lui l’homme qu’il était. Un homme fort capricieux, ne sa laissant jamais déloger par les idéaux des autres. Un être tout de même sensible en sois, qui ne l’aurait pas cru. Là où le mot Fraternité prenait sens en lui. Il ne se voyait guère comme un lion. Il n’était pas homme à vouloir devenir le chef de grandes contrés, il se voyait d’avantage comme un homme solitaire, prenant plus attention à sois qu’autrement. Ou si ne serais ce, que des gens partageant ses mêmes opinions.
La brise du vent vint effleurer son visage pour la première fois, le souffle montait dans le ciel assombris, là où la soirée allait débuter. Un ciel sans étoile. Le souffle augmentait peu à peu, rendant l’aire plus froide et le temps maussade. Une goutte défila du ciel tel une flèche plongerait dans le néant. Sifflant parmi les branches d’arbres qu’il dut traverser pour atteindre le crâne dénuder du Nguelundien. Un frisson parcoura son échine, il compris. Il ouvrit les yeux. Trois jours deux nuits, lui avaient appartenu. Il lui restait désormais une nuit à lui seul. D’un mouvement abrupt, de ses jambes ankyloser il se souleva de tout son corps. Des craquements d’os se fit entendre à chaque mouvement qu’il fit lors de ses premiers pas. Sortant de sa cache, un éclaire fendit les nuages une pluie torrentielle vint s’abattre sur Systéria. À croire selon lui, que Vaerdon lui souhaitait la bienvenue !
Étirant un rictus aux lèvres, il progressa vers la sortit du camps, menant à l’extérieure des murs de la citée. Un rôdeur le guettant alla transmettre l’information aux Frères et Sœurs qui avaient déjà élu préparatif au tour du Feu des festivités.
La faim le terrassait, la fatigue le tirait, le froid le refermait sur lui-même. La forêt était sombre, ses yeux étaient faibles. Ses sens néanmoins aguerris. Pied après pied dans la boue qu’offrait la terre humide et mousseuse il progressait d’avantage vers le Sud. Les bourrasques de vent étaient effroyables, des arbres auraient pu en être terrassé si le souffle n’aurait qu’augmenter un peu. Détremper, l’Adalard poursuivra son chemin vers l’inconnu. Toujours d’avant toujours plus loin toujours plus prêt de son but. Il continua, il continua jusqu’à se que ses jambes fatigues et que ses sens tomba dans les trépas. Il avait traversé de nombreux lieux ainsi, détremper la peau irisée, le corps souffrant, la tête vague, perdue dans ses songes. À croire que cette nuit était infinie.
Durant se temps, dans les bourrasques de la nuit et les éclaires foudroyantes projeter par nul autre que Vaerdon ! La fête débuta. Les roulements de tambours rugissant dans le camp de la Fraternité mélanger au tonnerre offrait un spectacle démesurer. Malgré les intempéries, les gens de la Fraternité se réunissaient de plus en plus au tour du Feu sans fin. Vêtu de peaux d’animaux, de fourrures ou encore de plumes. Tous ayant des objets appartenant à leurs gardiens Totem. Les esprits étaient évoqués dans cette nuit, sous ces festivités hors du commun. Des danses au tour du feu faisant office, suivant le rythme de la nature et des tambours. Des shamans et druides se trouvaient là près du feu, lui faisant dos. Évoquant les forces de la nature. Mélanger ensemble, ces adeptes de la Trinité travaillaient à l’unisson dans un seul but. Raffermir le contacte des esprits gardiens de la forêt avec le monde des vivants.
Tapis dans la boue, le corps inerte la tête renverser sur le coter, ne respirant qu’à moitié l’aire qui lui était donner. Une vision effleura son esprit.
Une forêt tropicale, voilà où il se trouvait. Verte et sombre, le temps humide. Debout au milieu d’une clairière définis en cercle, il contempla un lieux reculer enfouis au fond de lui. Lieux où il passa une certaine parti de son enfance. Le calme régnait dans la forêt. Il se déplaça vers sa bordure, il lui sembla avoir vu dans les hauts arbres des feuilles bouger. Au pied d’un arbre centenaire, son regard se plongea dans les hauteurs des branches. Il pu apercevoir une masse noire se déplacer rapidement d’une branche à un autre. Sans pour au tant pouvoir l’identifier. Dans son désire profond de trouver se qu’il en était. Il commença à gravir le tronc de l’arbre, l’écorce y était ferme et profonde, les entailles du passé l’aidaient à raffermir ses poignes et ainsi progresser plus haut encore. Là où les branches se trouvaient. L’escalade lui rapporta plusieurs écorchures sur sa peau, le souffle court. Il glissa finalement une main sur la première branche. Se glissant avec peine il fini par passer son torse et prendre appuis, lorsque vint le temps de soulever ses jambes. La masse noirâtre plongea vers lui, tombant face à face avec l’Adalard. Surpris, il ses doigts glissèrent de l’écorce et vint pour lâcher prise de la branche et chuter à des mètres hauteurs.
Une main s’agrippa au tour de son poignet. Une main puissance, qui le remonta sur la branche. Le cœur palpitant, ses sens éveiller à leurs apogées. Il sentit un regard peser directement dans ses yeux, fixe il était. Pris de stupeur, un gorille énorme d’âge mâture et de loin se présenta devant lui. Plusieurs cicatrices de sa vie passée se trouvaient si et là apparent dans sa fourrure épaisse. L’instant lui paru long, tel deux statues ils s’observèrent le blanc des yeux. D’un coup de patte puissant s’en avertissement, le gorille reparti agilement dans les feuillages ténébreux qu’offraient la jungle.
Suite à sa descente abrupte de l’arbre, lorsqu’il mis pied au sol. Il se réveilla étendu sur le sol sécher par le soleil ardent du début de l’après midi. Infâme trajet qu’il parcouru dans son inconscience, il se retrouvait en bordure des hautes forêts sudiste de Systéria. Il se devait à présent retourner sur ses pas, rejoindre les siens.
Son regard avait quelque peu changer à son retour, certainement, il appris une chose au fond de lui qui lui était encore inconnu. Et ceci, il s’en conservera…