Un dur lendemain à Sainte-Élisa…

Un dur lendemain à Sainte-Élisa…

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 8, 2008 at 6:35 PM

Un dur lendemain à Sainte-Élisa…
Des événements qu’ils n’oublieront jamais

Surmonter une épreuve est toujours difficile, celle que le personnel de Sainte-Élisa avait vécu serait sans doute une montagne ardue à escalader. L’Ange noir s’était introduit dans l’hôpital et avait prit en otage Kalidor Majère récemment transféré entre les murs de l’établissement quelques heures plus tôt. Cette sécurité défaillante était un fait ébranlant pour tous… Le lendemain matin des attentats, un climat d’incertitude régnait alors que tous devenaient revenir en poste et continuer leur routine pour le bien des patients. Sarälondë Taur’Amandil dans tout cela? Elle n’avait pas quittée Sainte-Élisa depuis, ayant passé le reste de la nuit entre les quatre murs de sont bureau…

Maintenant plus de vingt quatre heures s’étaient écoulées depuis son dernier réveil. Incapable de trouver le sommeil, d’aller se réfugier dans les songes pour chasser de son esprit tout ce qu’elle avait vu et entendu. Sarä affichait, recroquevillée sur elle-même dans un coin de son bureau, un air aussi touchant que pathétique. Une peur évidente se lisait dans son visage. Son regard lui était songeur et trouble alors que son esprit fatigué cherchait à comprendre la moindre parcelle des événements. Éventuellement, la nouvelle directrice adjointe devrait sortir de son bureau et faire une annonce officiel à son personnel. Que dire? Le médecin reconnu dans la cité se questionnait à ce propos. Ô comme elle se le demandait. Sa situation était délicate. Chacun de ses mots et de ses actions devaient à maintenant être bien choisit…

Au courant de l’avant-midi elle finit par sortir. Le personnel restait silencieux, ne sachant que dire en voyant leur supérieur affichant cet air grave. Ils étaient tous habitués à son sérieux, mais ce jour là c’était autre chose qui masquait son visage. Un peu comme si elle affrontait l’inévitable, dans le grand corridor de Sainte-Élisa au rez-de-chaussée elle les fit tous ressembler. La demi elfe entamerait un discours d’une certaine éloquence. Sa voix claire était un peu tremblante et son expression dure à définir. Que ce passait-il dans l’esprit de Sarä? Peu de gens, sinon personne ne pouvaient comprendre réellement… Quoi qu’il en soit, la directrice adjointe voulait visiblement rassurer ses précieux employés.

« Mes braves et fidèles collègues…

Tous les événements de la soirée d’hier sont troublants et je peux comprendre la peur qui doit vous envahir en cet instant. D’égal à vous malgré que je suis votre supérieure, je ressens cette même crainte mais je ne peux que vous promettre que des mesures seront prises pour notre sécurité à tous. Je sais que pour certains tout ceci est difficile à comprendre, moi-même je ne peux tous saisir tout ce qui est arrivé, mais nous devons garder la tête haute et continuer notre travail.

Les prochaines semaines seront sûrement ardues, il y aura sans aucun doute beaucoup d’activités à l’hôpital… Et je ne parle pas ici de patients. Mais souvenez vous tous que nous ne sommes pas responsables de cet enlèvement, nous sommes tous d’honnêtes gens et nous avons dans le meilleur de nos capacités. Votre calme a malgré tout été exemplaire, pour cela je vous en remercie infiniment… »

De long instants de silence planèrent sur Sainte-Élisa à la suite du discours du médecin Taur’Amandil. Sans nécessairement attendre de commentaire elle se retira dans son bureau. Ce discours était un poids de moins parmi tout ceux qui pesait sur elle…

Les semaines s'annonçaient longues… En fait Sarälondë l’espérait pour diverses raisons.


Post by Mathéo Balgor, AdC - September 9, 2008 at 12:29 AM

Que faire quand tant de vie tiennent qu’à un fil, le fil d’une dague assoiffé de sang?

Quand enfin le calme à l’hôpital revint après que celui tristement connu, appeler l’ange noir est soufflé le vent de la mort autour de lui, ni de Sarä ni de Mathéo trouvèrent le sommeil réparateur dont ils avaient tant besoin. Mathéo passa cependant au coin chaud boire un peu de rhum pour se détendre quelque peu et réfléchir. Le vague à l’âme il ne put s’empêcher de repenser au passé et à Kalidor, son ancien mentor, père et ami. Il repensait au passé, inlassablement. Mais s’il s’accablait de reproche, la colère ne prit pas de temps à le submerger quand Julien le tenancier vain insulter à qui mieux mieux Mathéo. Si bien que quand Juliette amena une peluche pour que Mathéo se défoule dessus il l’agrippa et la lança en pleine poire de Julien qui en fut très insulter. Mathéo en perdit patience mais remercia Juliette et préféra s’en aller se changer les idées ailleur. Après quelques heures à discuter avec Félix au Manoir Balgor, Mathéo chercha le sommeil mais en vain. Il ne venait pas et n’allait sans doute ne pas venir avant longtemps. C’est alors qu’il retourna a l’hôpital veiller sur son amour, veiller sur son sommeil.

La nuit était très agité, tout le personnelle gardait férocement les patients tendis que les pas pesant de Mathéo sur le sol marbrer venait rassurer les patients. Il veillant comme un dragon veille son trésor, prêt a bondir sur qui oserait s’introduire qui a y laisser sa peau. Il était a cran, voir agressif et semblait avoir oublier que la faute lui revenait, Fort, droit et fier le Haut Paladin portais a la perfection son titre car sa prestance a ce moment la n’avais nuit faille et petit a petit il avais su par sa présence seul remettre l’ordre dans l’hôpital. Les heures passèrent lentement, très lentement, le ciel orageux avait fait place à une belle nuit étoilé.

Lentement, au petit matin, très épuiser, Mathéo glissa lentement sa main sur la porte de sa bien aimé Sara. Son cœur se serra fortement à l’idée de la savoir là, encore terroriser, peut-être même pleurent. Il ne la dérangea pas cependant au cas ou elle aurait trouver le sommeil si fragile. Il se contenta de veiller la porte de longue heures encore, jusqu’à ce qu’elle en sorte enfin, mais elle ne l’avait sans doute pas remarquer, ayant été au font de la pièce. Maintenant Mathéo était décider a ce que l’hôpital soir garder en permanence et allait donner des ordres sous peu.

« Je ne laisserai plus personne non, plus jamais personne te faire du mal Sarä, oh crois moi, au péril de ma vie plus personne ne te touchera et si je dois en mourir qu’il en soit ainsi. Que Thaar le sache, je serai à tout jamais ton ombre, mon amour... »