Souvenirs d'un vieillard.

Souvenirs d'un vieillard.

Post by Eiyachi, Ind. - September 16, 2008 at 11:57 AM

La mort du fils des 4 vent le couard. Histoire 1/99

*Il était tôt le matin dans la foret de bambous, le son de l'eau qui émanait de la cascade couvrait presque le bruit des feuilles et des pas de l'homme qui s'approchait d'un village fortifié. La mission était simple, signaler au chef de clan que son seigneur était tombé au combat et qu'il se devait de prendre les armes pour combattre le clan assassin. *

*Arrivé à Quelques pas de la murailles, il héla un gardien afin qu'il lui ouvre la porte et se présenta à lui. *
" Eiyachi du clan Godha ! je viens voir Tijiri Omashua, chef du clan des 4 vents, fils de Origu Outa Omashua."

*Le gardien le regarda pendant plusieurs minutes avant d'ordonner aux autres d'ouvrir les portes, le village s'ouvrit devant le messager, un village couvert de blanc, chaque hutte en portait un foulard malgré leur modeste condition de paysan, presque aussitot, un garde vint guider l'homme vers la plus haute maison du village ou se trouvait le Seigneur Tijiri Omashua, muni de son kimono blanc, il avait semble t'il été avertit de la défaite de son maître et avait choisi sa voie. *

Eiyachi le salua et lui tendis le courrier qu'il portait, on lui tendit un kimono et l'on lui apporta une tasse de thé vert. La fin de sa mission était proche, il lui faudrait apporter à son maître la preuve de la défection du Seigneur Omashua mais cela ne poserait plus trop de probleme, hormis les 5 jours de marche qu'il aurait à accomplir. Le Seigneur pris le courrier et le déroula, ses yeux peu habitués à l'écriture des messagers de champs de bataille, hochant la tête à plusieurs reprises, il se redressa et tendit le document à l'un de ses servants. D'une main, il pris une feuille de bambou sur laquelle il écrivit un Haiku puis se redressa, délaissant le pinceau et l'encre sur le tatami pour se diriger vers une pièce adjacente suivi de son fidèle. Le temps passa doucement, eiyachi contempla pendant plusieurs heures le dessin du tracé du soleil, parcourant le tatami sur lequel il était assis.

Un son de gong rententit dans le village, rassemblant tous les villageois dans un concert de pleurs et de lamentations. Le servant lui apporta la tête de son ancien maître emballée dans une boite laquée du plus bel effet, sa voix était tremblante et il tendit la boite dans un faible tremblement des mains qu'Eiyachi feint de ne pas voir afin de ne pas le déshonorer. Une bride lui fut tendue et le voyage de retour se passa beaucoup rapidement que prévu ainsi équipé d'une monture.

La mort du fils des 4 vents était prévue depuis des années, il était trop couard pour prendre les armes et il n'avait eu la vie sauve uniquement parce que les évenements lui avaient fait grace d'une période d'acalmie.


Post by Eiyachi, Ind. - September 16, 2008 at 9:57 PM

Le trait salvateur. Histoire 2/99

Le ciel était noir, le cri des corbeaux lui même s'était atténué sous la menace, un sifflement se fit entendre, le type de sifflement qui vous fait perdre l'ouïe a tout jamais, ensuite le déluge.

Imaginez des milliers de traits qui percent les nuages, tirés par des milliers d'archers situés à plus de 150 pas de distance et vous auriez une vague idée de ce qui s'est passé ce jour la sur la plaine des 10.000 flèches. les traits se fichèrent dans la terre, dans les chairs, dans le métal des armures, dans les lanières de cuirs tendues des tentes dans un concert de sifflements, hurlements, crissements selon la texture dans laquelle elles entraient. Quelques minutes ensuite, ne restaient plus sur le champ de bataille qu'un tiers des effectifs du seigneur Godha, de braves samouraïs qui se dressaient sur la plaine, le corps encore parfois hérissés de flèches.

Le cor du clan Inoy'kji sonna dans le vent, apportant au clan ennemi la nouvelle d'une seconde salve de traits meurtriers, les braves ne bougèrent pas d'un pas, le visage tourné vers la horde de leurs ennemis qui se faisait de plus en plus proche et menaçante. couché sous le poids d'un de ses frères d'armes, Eiyachi tentait de se relever mais avoir le bras percé de part en part d'un trait ne l'aidait pas, les dents serrées, couvert du sang de ses camarades, l'homme parvint à se liberer du poids mort alors que la seconde vague de traits s'abattit encore une fois sur la plaine réduisant le nombre des vivants d'une grosse centaine encore.

La victoire du Clan Inoy'kjii était presque assurée, mais une chose qu'il n'avaient pas prévu allait se produire, un guerrier nommé Ruiga s'était dirigé vers la colline la plus proche à l'opposé de troupes ennemies, certains l'avaient traité de lâche, d'autres l'avaient regardé avec un peu de peine dans les yeux, preuve qu'il s'était a tout jamais corrompu face à la peur mais aucun n'avait compris ce que l'homme voulait faire, Ruiga était un archer d'exception, capable de clouer disait t'on un papillon en plein vol sans en toucher les ailes. D'un cri qui semblait celui d'une bête sauvage, l'archer décocha un trait qui parcourut les 200 pas qui séparait les deux clans, alla se ficher dans le ventre de Inoy'kjii en personne profitant d'une défection de l'un de ses gardes personnels. Un silence de mort s'empara de la plaine, silence uniquement interrompu par le cri de joie du clan Godha.

L'on vit l'armée ennemie entière ou presque s'agenouiller et se passer une lame en travers du corps suite à la mort de leur maître, ne laissant que quelques couards et quelques ronins mercenaires quitter la place. Voila comment sur l'archipel, un seul trait pouvait faire plus de 2000 décès. Le Clan Godha avait une fois encore triomphé sur le champ de bataille et le moment était maintenant au soin des blessures, ils reprirent la route de la cité afin de se faire soigner, Eiyachi venait de faire son baptême du fer.


Post by Eiyachi, Ind. - September 17, 2008 at 1:08 PM

Un duel au sein du " Le cochon et le corbeau " Histoire 3/99

Les deux hommes se faisaient maintenant face depuis plus d'une heure, le centre du jardin de la maison de thé " Le cochon et le corbeau" était comme cela une source de profits de tous sens, cette maison de jardin d'habitude si peu fréquentée avait étée choisie par le Clan Minh Yu pour laver un affront, ce n'était pas un choix irréfléchit car elle était posée sur le territoire d'un clan neutre, celui du Seigneur Godha, clan neutre par rapport à celui des combattants, pas neutre réellement mais tellement insignifiant en terme de force par rapport aux deux autres clans qu'il en était devenu neutre.

L'origine de l'histoire et de ce combat était inconnue sauf pour les deux protagonistes, deux combattants sélectionnés chacun par leur école pour représenter l'honneur de leur famille. Celui de la famille Minh Yu était un humain d'un teint fort prononcé, probablement la présence d'un sang elfe noir dans ses veines se trahissait t'elle par ce ton de peau, drapé dans un kimono deux tons, rouge pourpre et bleu marine, il se tenait un peu penché en avant, la main sur son katana. L'autre combattant, de la famille Ryutsuke était un demi elfe, ses oreilles pointues dépassaient de ses cheveux longs, recouvrant la moitié de son dos nu, entierement tatoué au Mon de sa famille, semblant ne pas ressentir le froid des cristaux de neige qui tombaient à un rythme accru sur les deux hommes.

Le seul bruit que l'on entendait était celui du murmure de la foule, couvrant même le bruit de la fontaine qui agitait les flots du petit étang recouvrant un tiers du jardin, cet combat était une aubaine pour la direction de l'établissement qui voyait ses ventes de boissons augmentée de plus de sept fois par rapport au quotidien, malgré le fait d'avoir un mort dans l'établissement cela était une bonne chose pour la pauvre économie de la maison. Alors que dans la rue, les gongs sonnaient l'heure du chat, les deux hommes se déplacèrent avec une rapidité hors du commun, un bref scintillement d'une lame et le représentant des Minh yu s'effondra dans un gargouillement, la gorge tranchée par la lame, déversant le fluide vital sur la neige du jardin de la maison.

Le protagoniste survivant essuya sa lame dans son fourreau de bambou et sans se presser repassa sa tunique sur ses épaules nues, il prit même le temps de finir sa tasse de thé avant de quitter le lieu entouré d'autres membres. Aussi vite que l'endroit s'était peuplé, aussi vite il fut dépeuplé, Eiyachi sur ordre de son supérieur aida à trainer l'homme du clan Minh Yu au dehors du jardin et pris ensuite la route du domaine pour leur annoncer que le corps de leur champion serait disponible au coeur du domaine Godha.


Post by Eiyachi, Ind. - September 17, 2008 at 6:38 PM

**La dernière cérémonie du thé de Iyonj'ga. 4/99 **

La salle de thé était à son comble, plus de cent invités se pressaient aux portes de la maison du Seigneur Godha qui fetait ce jour là la naissance de son second arrière petit fils avec beaucoup de plaisir. L'endroit était à la hauteur de l'évenement, balisé de pétales de cerisiers, éclairés par des lanternes et des lampions, tous les personnages importants de la cité avaient étés conviés à la fête qui avait commencé dès l'heure du rat dans un brouhaha énorme.Les geishas de plusieurs maisons de thé avaient étées recrutées pour le fait, agrémentant la soirée de danses, de concert de shamisen ainsi que de petits plaisirs surprise pour les invités les plus prestigieux. Il était presque l'heure de l'aigle quand un petit feu d'artifice se déclencha dans la cour au grand plaisir de tous, tous quittèrent la pièce principale pour aller admirer les explosions censées éloigner les mauvais esprits. Personne n'aurait raté un tel spectacle de lumière et de sons, un réel plaisir pour les yeux de Eiyachi qui admirait bouche bée les chutes incandescentes de bouts de papier enflammés, c'était tellement beau...

La lune cachée par le peu de nuage ne pouvait pas rendre invisible le groupe de ninjas qui s'était invité à la fête passant par les toits, le groupe de quatre personnes se déplacait avec agilité et silence, accrochés aux toitures comme le sont des araignées à leur toile du matin. Alors qu'une dernière explosion retentit dans le ciel, un forme sombre attira l'attention d'un garde du Seigneur Godha, sans un bruit il se dirigea vers le batiment et ne revint jamais, dans l'agitation son absence passa inapercue jusqu'au lendemain matin. Tous les invités entrèrent à nouveau dans la pièce ou commenca à la cérémonie du thé, tellement appréciée dans l'archipel par tous les aspects qu'elle comportait.

Eiyachi pris son tour de garde vers l'heure du boeuf, assurant sa lame à son coté, un kimono de bonne coupe et de tissu couteux avait été offert à tous les membres du clan à l'occasion de cet évenement, notre homme en appréciait la douceur et le confort, lui qui avait toujours été habillé de tissu rugeux, comprenait le plaisir que pouvaient avoir certains samourais à se vétir de tels tissus et semblait lui même très fier d'en posséder un d'égale qualité. Alors qu'il passait devant la salle de soulagement à la bordure de la salle des fêtes, il vit que le Seigneur Iyonj'ga avait quitté la salle principale pour se vider, ses deux gardes du corps attendaient devant la porte de papier que celui ci soit sortit. Par acquis de conscience, Eiyachi pris la direction de l'étage de la maison afin de vérifier que tout aille bien, il pris bien entendu garde de ne pas ouvrir les pièces qui servaient aux geishas de petites vertus pour satisfaire leurs clients, elles étaient faciles à reconnaitres ces dames, le noeud de leur kimono ne se faisait pas à l'arrière comme toutes les autres, mais à l'avant comme un kimono de combat, c'était plus facile et rapide à fermer ou à ouvrir. Une fois arrivé sur le toit, il resta en poste comme cela plusieurs heures jusqu'a ce que la fête prit fin, de son poste sur-élevé, il vit alors les différents invités quitter peu à peu la fête pour se rendre jusqu'a leur chaise à porteurs et de reprendre la route de leur domaine respectif, le Seigneur Godha n'offrait jamais l'hospitalité de la nuit à ses invités de peur de se retrouver avec un décès provoqué par un assassinat dans ses murs, ce qui l'aurait obligé à suivre son hôte décédé par honneur. Il suivit comme cela du regard la chaise à porteurs du Seigneur Iyonj'ga qui passa le pont de la rivière Xiang Jun et à la grande surprise d'Eiyachi s'arreta sur celui ci. C'était un pont de bonne construction mais qui ne permettait pas à plus de deux chaises à porteurs de s'y croiser, chaque fois qu'il devait se faire une manoeuvre de ce type c'était avec beaucoup de précaution. D'un geste commun et rapide, les porteurs hissèrent la chaise du seigneur à bout de bras et la jettèrent à l'eau, suivirent les corps des gardes du corps qui tentèrent vainement de réagir.

Eiyachi n'en croyait pas ses yeux ! Quelques instants après, il était toujours le regard fixé sur l'endroit ou ne subsistait plus de la chaise et de son contenu que quelques bulles qui crevaient la surface de l'eau, plus aucune trace des porteurs. Quelques heures plus tard, L'on retrouva les porteurs d'origines de la chaise égorgés dans l'ombre et le Seigneur Godha fut fort soulagé que le meurtre se fit en dehors de son domaine, l'on enterra même le corps du garde égorgé dans le domaine avec tous les honneurs et l'on offrit un poste important dans le domaine au fils ainé de la famille. Quand à Eiyachi, cela lui appris de ne jamais monter dans une chaise à porteurs... Tout sert de leçon, parfois plus à celui qui la subit mais aux autres, ce fut lui qui fut délégué pour annoncer la nouvelle au domaine Iyonj'ga.


Post by Eiyachi, Ind. - September 18, 2008 at 10:42 AM

La première Sanction donnée 5/99

*Le temps était à la tempête et au vent, celui ci hurlait dans les plaines, s'engouffrant par tous les orifices des demeures pour faire sentir aux habitants qu'il n'était pas à prendre à la légère, pour leur rappeller le peu d'importance que leur vie aurait si jamais il choisissait de faire tomber sur eux le toit de leur maison, dehors, la nuit s'appretait à recouvrir l'ensemble du domaine du Seigneur Godha d'un voile sombre, le même qui amplifie tous les bruits courants et vous fait craindre pour votre vie lorsque vous n'êtes pas en territoire connu. *

*Sur la place principale, Eiyachi parmis d'autres enfants, était assis sur le sol pavé de la cour, plus de quarante personnes étaient présentes à leurs cotés, c'était une journée importante pour l'accession au rôle de " prétendant défenseur du Seigneur Godha ". La journée était articulée exclusivement sur un theme, le savoir faire, le savoir vivre, la dévotion et le sens de l'honneur, c'était une journée importante pour tous les enfants du domaine et Eiyachi, douze ans, le savait. *

Alors que le vent tentait de faire s'éteindre les flambeaux accrochés aux parois murales et protégés de la fine bruine par des bulles de porcelaine, l'on fit avancer ceux qui avaient trahis, les sans honneur, les soldats d'un clan battu qui n'avaient pas osé se donner la mort et que l'on avait capturé avant qu'ils ne deviennent des mercenaires ou des ronins. L'on vint chercher Eiyachi le premier, le prenant par la main et l'amenant au centre de la place, dans un cercle tracé au sol avec des grains de Sel. L'homme qui se tenait devant lui était un homme barbu, à la peau noire comme l'ébène, ses yeux le fixaient alors que ses dents blanches dessinaient un sourire carnassier sur son visage. L'on tendit une lame au jeune enfant, celle ci lanca des étincelles dans la nuit, les yeux d'Eiyachi fixèrent ceux du prisonnier et l'instructeur vint donner de l'aide à son élève, soufflant un mot à son oreille. *
" Imagine que c'est lui qui brulé le village de tes parents, regarde le, son manque d'honneur fait honte à nos yeux ! " *

Eiyachi ferma les yeux et frappa d'un coup tranversal comme l'instructeur lui avait appris depuis des années maintenant, un filet de sang gicla sur son visage et l'homme chuta au sol sans un cri. Peut être avait t'il vécu comme un couard, mais au moins sa mort fut celle d'un brave, aucune plainte, aucun cri. L'on félicita le jeune enfant et il quitta la scène pour un repas riche. Il était du clan Godha a partir de maintenant, il n'était plus un vulgaire fils de paysan déposé aux portes du domaine car son village avait brulé...

La nuit de l'enfant fut agitée, les larmes coulèrent sur son visage, la tête de sa victime défilait sans arret devant ses yeux fermés dans le noir de la nuit, il renifla une fois ou deux puis ravala ses larmes, c'était un manque d'honneur qu'il ne pouvait pas montrer aux autres, après tout il allait avoir déja 13 ans.


Post by Eiyachi, Ind. - September 18, 2008 at 1:03 PM

***La première lecon d'amour d'Eiyachi 6/99 ***

Le jeune homme allait avoir ses seize années, il venait de passer le rite de l'inscription et son bras gauche arborait maintenant et à tout jamais le sigle du clan Godha, il en avait été malade comme un chien lorsque les pigments de couleur rouge avaient étés insérés sous sa peau, c'était une réaction normale mais la torture avait duré presque douze heures consécutives, le tatoueur avait placé sur la peau du jeune homme une feuille de soie censée absorber le trop plein d'encre.

Son supérieur, un garde du domaine répondant au nom de Eri'da lui avait demandé de se présenter à la tombée de la nuit dans les bains du domaine. C'était un lieu ou il était courant de se donner rendez vous, l'on y retrouvait à cet endroit tous les sujets du domaine, l'on y était en camarades, sans aucun préjugé sur le poste ou sur un autre type de choix personnel, l'endroit était animé jusqu'au petites heures du matin et cela sentait bon le parfum de rose et de jasmin, onguents qui s'épanchaient dans le bassin à plusieurs reprises. Ce soir la, le bassin était calme, uniquement quelques servantes qui aidèrent le jeune Eiyachi à se dévétir et a rejoindre les bains, le corps uniquement orné d'un pagne de tissu blanc qui lui enserrait les reins. On le parfuma beaucoup et on le massa longuement avec une série de baumes qui sentaient tous le camphre, il fut ensuite habillé d'un kimono de soie et dirigé vers la salle des fêtes, il semblait être attendu par une Geisha en tenue légère, habillée d'un kimono aux couleurs du clan qui l'acceuillit avec un air de shamisen. Eiyachi était nerveux, chaque poil de son corps était dressé, ses paumes étaient moites, son teint d'habitude clair était plus basané sous l'effet de la chaleur, la Geisha lui pria de s'assoir et de prendre l'un ou l'autre des tasses de thé qui se trouvait sur la table, il y en avait trois de couleurs différentes.

" Prends l'une des trois et prépare toi, ce soir tu deviens un homme."
Dans un souffle à son oreille, elle lui informa de ce qu'il allait se passer, le programme aurait laissé plus d'un pantois, mais Eiyachi était trop occupé à choisir la tasse pour se rendre compte réellement de ce qui se passait. Il prit la tasse bleue, aux couleurs de son clan et but le liquide qu'il trouva amère à la bouche, quelques minutes plus tard, dans un semi brouillard atténué de son et d'images, il vit son maitre, le Seigneur Godha lui même venir vers lui et se dévétir de son kimono pour s'avancer nu vers lui.

Il se réveilla dans sa chambrée plusieurs heures plus tard, il était maintenant considéré comme une personne de confiance, un homme du clan, un vrai guerrier protecteur du Seigneur Godha. Un garde lui apporta de quoi se restaurer et se laver puis lui signala qu'il était attendu à la salle de garde pour une nouvelle affectation, la mission du soir précédent ayant été un succès, il avait obtenu une promotion au sein du Domaine.


Post by Eiyachi, Ind. - September 18, 2008 at 6:33 PM

La femme du Seigneur Yria Kadj'ii 7/99

Il était près de minuit quand Eiyachi recu l'ordre de visiter les appartements du seigneur Yria Kadj'ii, premier ministre du canton de Xiao P'jen. L'homme était en déplacement pour vérifier les zones de combats entre les clans et qui possédait quoi pour l'instant au niveau des territoires, il avait fait confiance au Seigneur Godha afin qu'il assure la sécurité de sa nouvelle épouse qu'il devait délaisser pour moins de deux saisons, ce n'était pas l'habitude du Seigneur Godha mais il ne semblait pas avoir eu le choix cette fois. Elle avait donc élu domicile dans le domaine, entourée de toute sa cour ainsi que d'une série de protecteurs du clan Godha.

Eiyachi, agé de la trentaine à ce moment, se réveilla en sursaut quand on lui demanda de s'y rendre et accompagné de deux autres gardes pris la route du batiment ou la dame avait élu domicile, elle n'était pas seule et son médecin personnel était a ses cotés quand les gardes arrivèrent. Celui ci les fit sortir prestement de la salle et leur demanda de prendre poste devant chaque entrée de la pièce, leurs ombres se découpèrent sur les paravents de papier de riz pendant qu'il semblait regarder à la santé de la dame grosse de près de 8 mois, son ventre déformé par l'enfant. Le silence de la nuit fut déchiré par plusieurs cris et les gardes eurent beaucoup de mal à ne pas pénétrer dans la pièce afin de tenter de porter secours à celle qui semblait souffrir le martyr, un pleur enfantin se fit entendre dans la pièce et remplirent le coeur des gardes de soulagement.

Notre homme donna l'ordre d'aller chercher un bac d'eau et des linges propres puis s'annonca à la porte coulissante. L'homme de médecine arriva prestement à la porte et la fit coulisser laissant l'homme entrer après un moment de brève hésitation, la femme était déja habillée d'un kimono rouge, rendant impossible à percevoir les blessures de son corps meurtri par l'accouchement. Quelque chose n'allait pas, ce n'était pas les pleurs de la dame qui avaient mit l'homme sur la piste mais la forme qui posée sur le tapis gesticulait et se tordait à même le tatami. L'enfant ne semblait pas avoir recu l'attention du médecin, il l'avait délaissé dès qu'il fut sortit du ventre de la dame, d'un coup, Eiyachi vit plus clair, c'était une fille...

*" Mon mari voulait un fils et c'est le second enfant que je met au monde qui n'en est pas un, je ne puis quand même pas les faire tous disparaitre... Ne me reste plus qu'a mettre fin à ma vie puisque je ne suis pas capable de donner cela à celui qui m'aime et qui attends un héritier." *
*C'était la dame qui entre deux pleurs ouvrait son coeur à un inconnu et à son médecin personnel qui semblait trouver la sanction correcte puisqu'il hochait la tête à plusieurs reprises aux dires de la dame. *

*Heiyachi s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole. Dans sa tête toute une série de pensées s'entrechoquaient, la mort de la dame aurait engendré une série de morts au sein du domaine, celle de son médecin personnel, celui des gardes qui lui avaient portés assistance ainsi que celle de leur supérieur hierarchique et la sienne mais cela n'était pas le plus grave, qui sait si le seigneur Godha ne les suivrait pas pour éviter le déshonneur de son nom... Non il ne pouvait pas laisser cela se faire, sa voix s'éleva dans la pièce... *

*" Peut être pourrais t'on éviter cela par une rapide solution si vous êtes prête à la concevoir, il vous suffit de prendre l'enfant né il y a peu d'une de nos nourrices et qui s'avère être un garcon, votre mari sera fier de la naissance, personne ne se donnera la mort et vous serez liberée du fardeau qu'est le fait de ne pas savoir si la prochaine fois que vous engendrerez la vie ce n'est pas une vie femelle que vous mettrez au monde." *
La proposition aurait valu la mort de son auteur, mais si elle aboutissait elle pouvait sauver le seigneur Godha d'un possible déshonneur. Un silence de mort uniquement interrompu par le bruit de pas des gardes qui ramenaient des brocs d'eau se firent entendre, le médecin se chargea du tout sans broncher, il devait être lui aussi fort aise de voir que plusieurs personnes ne souhaitaient pas mourir ce soir. La dame hocha la tête et l'échange fut signé les enfants rejoignant leurs nouvelles familles respectives.

Quelques saisons plus tard, Eiyachi fut appellé au domaine Kadj'ii et recut sur l'épaule et le pectoral gauche le sigle de " protecteur de la famille Kad'jii " sous la forme d'un tatouage représentant un tigre défendant un enfant d'un péril invisible, il fut nommé à un poste de garde qu'il refusa avec beaucoup d'honneur, sa vraie famille était celle du clan Godha, il en avait défendu l'honneur malgré tout et ce sans que le seigneur Godha lui même en soit informé ce qui était la plus grande fierté d'Eiyachi.


Post by Eiyachi, Ind. - September 20, 2008 at 11:54 AM

Un message qui vaut quatre vies. 8/99

*Le soleil était à son apogée au milieu de la plaine de bambous, impossible sans un chapeau de paille de tenir plus de deux sabliers debout sans tomber d'un coup de chaud, pourtant plusieurs ouvriers, torse nu, une lame à la main parcouraient la zone au grand désespoir des cultivateurs. La chasse avait été ouverte depuis quelques jours déjà et la proie semblait très rapide et habituée de ce genre de jeu. Trois messagers avaient déjà trouvés la mort dans ce jeu, mais aucun d'entre eux ne portait le message que le seigneur Godha avait fait envoyer à la capitale, un message important qui selon les espions du Seigneur Ja'kar devait donner les plans d'une attaque sur son territoire. *

*Eiyachi était tapis dans les bambous, le nez à ras du sol, tentant de se camoufler dans les amas de feuilles quand soudain un garde de Ja'Kar lui marcha sur les doigts, il ne peut résister à un grognement et le garde sursauta. Se redressant à toute vitesse, Eiyachi donna deux coups bien ajustés qui firent chuter le garde au sol et lui permit de prendre une avance conséquente avant que l'alerte ne soit donnée, courant à travers les plantations, frôlant les bambous dont certains atteignaient déjà la hauteur de deux hommes, il entendit plusieurs fois des flèches voler autour de lui, les frôlant de peu. La sueur coulait sur son visage, comme une cascade sur les montagnes Yig'un, lui piquant les yeux et altérant sa vision, une flèche vint lui siffler à l'oreille un funeste destin mais il continua sa course, tel le lapin qui fait des crochets pour que l'aigle ne puisse pas l'attraper au sol, Eiyachi multipliait des crochets dans les plantations rendant comme cela la précision des meilleurs archers douteuse et soudain... Le vide... le champ de bambous se terminait comme cela à moins de 4 pas d'un précipice, les murailles de la capitales se trouvaient à moins de 60 pas de distance, mais à 400 pas en contrebas. L'homme regarda ses poursuivants s'approcher, il vit même l'un d'entre eux ranger son arc à son dos pour prendre une dague et s'avancer en sa direction. la fin de Eiyachi du clan Godha approchait, la peur lui faisait dresser les cheveux dans la nuque, la sueur qui rendait son visage gras s'était transformée en une sueur froide, c'était donc cela le souffle de la mort que connaissaient les plus brave lorsqu'ils prenaient leurs dernières bouffées d'air. *

*Un coup de trompe déconcerta un instant tous les protagonistes de la scène, c'était un garde de la capitale qui annonçait que débutait l'heure du porc à la ville entière. D'un mouvement rapide, Eiyachi se retourna, prenant son arc à son dos, le bandant et décochant la flèche qui contenait le message pour le Seigneur de la capitale. L'action n'avait pas pris plus de quelques secondes mais le tir était ajusté, la flèche fendit l'air dans un sifflement de serpent qui va mordre, traçant un sillon sombre dans l'air. Une vitesse accrue par la chute et une réception faite par une matière molle qui se laisse aller puis qui reçoit le corps étranger avec douceur, le laissant pénétrer doucement en lui sans heurt, humidifiant le fut de la flèche. Le coup de trompe s'arrêta aussi sec qu'il avait commencé, la flèche avait trouvé son chemin dans la gorge du souffleur et clôturait comme cela son annonce qu'un autre repris aussitôt. Le courrier était acheminé et les adversaires d'Eiyachi, déçus de ne pas avoir pu rendre service à leur maître, repartirent en maudissant leur manque de rapidité, laissant l'homme au bord du précipice, l'arc toujours levé vers le ciel seul. *


Post by Eiyachi, Ind. - September 22, 2008 at 11:19 AM

Le soupir d'une courtisane. 9/99

*La nuit éclairait le domaine du Seigneur Godha, il s'apprêtait à sortir à l'okiya des trois soeurs, une maison de Geisha réputée pour l'art du shamisen qu'elles savaient employer. C'était son okiya, sa maison des plaisirs qu'il finançait entièrement sur la cassette du domaine, cela valait le salaire d'une centaine de travailleurs par semaine mais lorsqu'il est question de plaisir et de culture l'on ne regarde pas à quelques écus. Le cortège pris donc la route de l'okiya, traversant le domaine éclairé par des lampions qui traçait des ronds mouvants au sol au gré du vent. Ils était plus d'une dizaine de gardes lorsque leur maître se décidait à sortir du domaine, non seulement pour assurer sa protection mais aussi parce que c'était un honneur que de risquer sa vie en garde rapprochée pour son maître, leur arrivée fut remarquée et l'on vit une dame accourir de l'okiya pour se prosterner devant le cortège, a genoux devant les gardes elle implorait de ne pas aller plus loin. *

*D'un geste le Seigneur Godha demanda à Eiyachi d'aller voir ce qu'il se passait, il trouva le chemin de l'okiya et poussa la porte de la maison, devant lui alors que toutes les chandelles et lumières étaient éteintes, il trouva Origato assise dos à la porte, sanglotante. Elle était la plus douée des artistes et son visage était un tel un masque de porcelaine, doux lisse et ou le moindre sourire éclairait votre journée et vous comblait d'un bonheur inestimable, il s'approcha d'elle, prenant le temps de retirer ses sandales avant d'avancer sur le tatami, sur ses gardes comme si un assassin allait sortir de l'ombre. *

D'un main sur son épaule, il la força à se retourner, ce à quoi elle résista, il prit alors la parole. *
" Le seigneur Godha attends de toi un spectacle de qualité, hors tu le fait patienter dehors alors que tu lui dois une grâce éternelle." *

Le seul son qu'elle émit fut le son de ses sanglots redoublés, elle sembla s'écrouler sur elle même et une autre voix pris la parole dans le dos d'Eiyachi, c'était Okubana, la maitresse de maison. *
" Elle ne dansera plus pour son maitre, elle ne dansera plus pour qui que ce soit, cette infâme a déshonoré notre maison en recevant un homme en la nuit venue. Je l'ai découverte couchée avec lui et je l'ai chassé mais depuis, le fluide honteux qu'elle répandait chaque mois à cessé." *

*Eiyachi pris une minute de silence, replaçant son kimono correctement pour avoir une attitude digne puis il courut jusqu'à son maître pour lui apporter la nouvelle. Celui ci hocha la tête à plusieurs reprises avant de faire signe à un autre de ses gardes de prendre quelque chose dans ses bagages. C'était une boite laquée noire, entourée d'un ruban pourpre, d'un geste il la donna à son gardien avec un geste qui signalait de retourner à l'okiya, ce que le jeune homme fit courant à toute la vitesse de ses jambes. Il ouvrit une fois encore la porte ou rien ne semblait avoir changé depuis son départ, la jeune Origato était toujours assise au centre de la pièce et la maitresse la regardait d'un air dédaigneux et dégoutée, a cause d'elle, elle risquait de perdre la subvention et le soutien que le Seigneur Godha lui offrait chaque semaine, leur seule manière de vivre le train de vie qu'avaient les Geishas de sa maison. Le jeune garde apporta le coffret laqué à la geisha qui le regarda avec un faible sourire. D'un geste elle le prit et déballa le nœud pourpre, le déposant précautionneusement à ses cotés, la maitresse de maison voyant le coffret soupira d'aise, c'était un bon signe. *

**" Tu diras à ton maître que je le remercie de la grâce qu'il fait à ma maison et que ma dernière pensée sera pour lui."
*Elle ouvrit doucement le coffret qui même dans l'ombre semblait reluire, le contenu était de l'or, plus ou moins cinq tasses de riz au total d'or, des paillettes légères dont certaines vinrent se déposer sur la peau blanche de la femme. Avec un léger soupir, elle se baissa et mis le contenu de la boite à hauteur de son nez avant de prendre une grande inspiration. Quelques minutes plus tard, elle jeta un soupir de bonheur et s'en alla elle et son enfant rejoindre un autre monde, dans la paix du Seigneur Godha. Eiyachi reprit la boite, la referma doucement et la ligatura avec le bandeau pourpre, il savait que c'était une manière superbe de quitter ce monde, une très belle mort... *

*L'okiya des trois soeurs fit deuil une journée puis une autre Geisha vint remplacer la manquante, pour le plus grand plaisir une fois encore du bon Seigneur Godha. *


Post by Eiyachi, Ind. - September 23, 2008 at 6:59 PM

***Un allié divin : 10/99 ***

*La journée commencait, longue journée de marche pour Eiyachi, il devait remettre un pli à un patron d'auberge, ce qui en soit n'était pas un probleme mais la mission ne semblait pas être aussi facile que prévue. Le soleil dessinait depuis quelques heures l'ombre du garde sur le sol qui habillé d'une toge et d'un haut chapeau de paille tressé ressemblait à un paysan, un nuage de poussière le devancait à chacun de ses pas et le léger vent faisait claquer ses vetements chaque fois que le vent s'y prenait. Le pli à transmettre était dans son dos, roulé dans un tube de carton, coincé entre deux plis de sa toge et n'éveillant en aucun cas l'attention. Alors qu'il entrait dans un village, il fut rudement appellé par un homme assis à l'intérieur d'une maison de thé. Le saluant d'un geste du buste il poursuivit sa route sous les appels de l'homme, comme si il ne comprenait pas les paroles en argot de la langue que l'homme proférait, De sa maison, l'homme mettait en doute la fierté du messager, son origine et son honneur, c'était une chose que l'on ne pouvait se permettre même si l'on était aussi remplit qu'une outre de saké, ce qui semblait être le cas de l'homme. Il se leva avec beaucoup de mal et courut en titubant jusqu'a la hauteur d'Eiyachi ou il lui parla d'une manière agressive. *

**" Tu ne daignes pas saluer le Seigneur et Maître de ce village sale chien ? Tu crois qu'un paysan comme toi peut se permettre cela ? tu va payer ta franchise et ton manque de respect ! "
Dans un geste, l'homme dégagea de son kimono ample une lame de petite taille et tenta d'assener un coup à Eiyachi, le coup était peu rapide et mal ajusté, facile à esquiver d'un pas de coté, l'homme fut emporté son élan qu'il avait donné à l'arme et perdit l'équilibre, s'étalant sans grâce aucune sur le sol poussièreux. Derrière lui plusieurs enfants le montrèrent du doigt en riant mais ils furent bien vite emportés par leurs parents respectifs. Manifestement l'homme disait vrai, il était bien le chef du village, saoul, mais chef tout de même ce qui mettait le messager dans une position très peu avantageuse.

*" Seigneur, je ne vous ai en aucun cas manqué de respect, il se fait que je ne pratique pas votre langue et que je comprends mal les mots que vous utilisez. Etant à la recherche du patron de l'auberge " 4 serpents et deux grues" je me suis permis d'entrer plus avant dans votre village en dépit de votre appel à me rencontrer." *

*L'homme étalé par terre se redressa, frotta ses vetements couverts de poussière rouge et rangea sa lame. Ses sentiments semblaient s'être calmés pour l'instant, il frisa sa moustache noire et regarda l'homme habillé en paysan qui se tenait devant lui. *

*" Tu donneras ton message à cet homme et tu reviendras me voir afin que nous puissions tirer cet affront au clair, je ne supporte pas que l'on me traite comme cela devant mon village, me faire choir au sol devant mon peuple, tu payeras pour cela, je t'offre un combat au premier sang à ton retour de ta mission. L'auberge que tu cherches se situe à quelques pas d'ici, tourne vers l'est à deux reprises et tu y sera, je t'attendrais ici. Reviens vite." *

Eiyachi hocha la tête et pris la direction indiquée, son arrivée était loin d'être aussi discrète que prévue et semblait être l'animation de la journée dans le village de Sion'Pen. L'auberge le recu avec beaucoup de plaisir et lui proposa d'occuper une chambre pour la nuit ce que le messager refusa, il avait un duel à faire. Lorsqu'il expliqua cela à l'aubergiste, celui ci lui proposa de l'aide et invita Eiyachi à s'assoir pour écouter son plan qui lui permettrait de gagner le combat sans avoir à faire couler le sang d'un chef de village.

Quelques heures plus tard, Eiyachi s'avanca sur la place ou avait eu lieu l'altercation du matin, assis à l'ombre le chef du village fut réveillé par un jeune garcon et s'avanca titubant sous le soleil qui frappait sur le sol de terre rouge de ses rayons. Eiyachi salua le chef de la petite cité avant de poser sa main sur sa lame, sa toge claquant toujours au vent, le visage caché par l'ombre de son chapeau de paille pointu, il était dans la tradition que celui qui soit défié en duel apporte la première tentative d'attaque, les deux hommes se regardèrent donc comme cela pendant un sablier, puis deux, puis trois... Ce n'est que quelques heures plus tard à l'heure du chat que le chef de clan chuta rudement au sol, le crane couvert de sueur, terrassé par un enemi qu'il n'avait pas pris en compte et qu'il cotoyait pourtant depuis toujours, le soleil et sa chaleur.

Eiyachi laissa donc un mot à son attention pendant que des serviteurs placaient le corps de leur maître à l'ombre, lui prodiguant déja de grands soins, le mot disait ceci :

" Seigneur,
Dès que je repasserais dans ce village, vous aurez votre duel afin que nous puissions régler ce différent.
Le messager."
*Plus jamais l'homme ne posa les pieds sur la route du petit village rouge, gardant ainsi son honneur et celui de son clan intact. *