Autopsie d’un jeune garçon…

Autopsie d’un jeune garçon…

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 24, 2008 at 11:12 AM

Autopsie d’un jeune garçon…
Le pauvre destin d’un camelot

« Parlons autopsie. Désagréable moment pour la plupart des médecins qui préfèrent sans conteste opérer un corps sur lequel un espoir tangible se dessine. Tâche décrite comme ingrate par certain, elle se révèle malgré tout d’une grande aide lorsque des litiges surviennent… Qu’est-ce qui a causé la mort d’une personne? Et est-ce que cela aurait pu être évité… Tant de questions auxquelles ont tente de trouver réponses en ouvrant la chair et en observant objectivement ce corps où il y eu jadis la vie. Cas après cas et en devenant de plus en plus insensible à cette pratique, maintenant fréquente et d’une banalité alarmante, on a espoir d’élucider le mystère. »

Marchant dans les corridors de la morgue de Sainte-Élisa, Sarä avait la peu ragoutante tâche de vérifier si un corps en particulier ne s’y trouvait pas. Naturellement elle le faisait avec une bonne raison… Disons que ce n’était pas tellement son genre d’être à la recherche d’un cadavre d’enfant. Le jeune camelot de la Gazette du citoyen, c’est lui que la directrice adjointe cherchait. Intérieurement, la demi elfe espérait qu’il n’y soit pas.

Sarälondë faisait partit des médecins qui préférait nettement sauver des vies plutôt que de tripoter les cadavres. Avec le temps elle s’y était fait, mais un petit sentiment de contrariété survenait toujours à chaque nouveau cadavre à autopsier. Il était étrange de s’imaginer une demi elfe telle que la directrice adjointe pratiquer une autopsie, en fait cette idée était franchement dur à assimiler, mais ça ne lui enlevait en rien ses compétences qui n’étaient plus à prouvées.

Malheur, l’enfant y était bien. C’est la découverte qu’elle fit en levant l’un des draps. Les mains gantées et le visage masqué, elle jeta un coup d’œil rapidement. Moins d’une demi heure plus tard le corps avait été monté dans la salle d’autopsie par deux infirmiers. Sarälondë pourrait enfin tenter de résoudre l’énigme de cette mort. Seule dans la pièce, elle s’afférait. Son air sérieux et sévère témoignait de sa concentration.

[…]

Un peu plus d’une heure s’était écoulée maintenant. Bon nombres de notes et de remarques était déjà écrite sur le brouillon du rapport qu’elle ferait parvenir à l’Intendant et directeur de l’hôpital. Facile de déterminé la cause de la mort… Difficile de savoir par contre de savoir comment exactement les événements avaient pu se produire. La situation était délicate. Cela expliquait sans aucun doute cet air froid et distant que la directrice affichait lorsqu’elle sortit de la macabre pièce. De quelques mots polis, elle signifia à un infirmier qu’il pouvait disposer du corps à présent.

Quelques heures plus tard un rapport en bonne éduforme était livré à Thomas Bolton, mademoiselle Taur’Amandil ne l’avait pas faire attendre, une fois de plus.