La basse-ville en feu

La basse-ville en feu

Post by Ex-Lumina - October 22, 2008 at 12:41 AM

*C'était connu ; des maisons de bois alignées les unes à côté des autres. Des familles entassées dans les mêmes bâtiments de tissus et de lambeaux. Si peu de pierre dans les rues de terre de la basse-ville.

Cette nuit-là, des flèches enflammées s'écrasent sur les toitures de nombreux bâtiments. Les flammes se propagèrent extrêmement rapidement, comme si on avait disposé des produits et des matériaux qui auraient pu veiller à le faire.

Les citoyens de la basse-ville, habitués à contenir des incendies avant qu'ils deviennent trop majeur, sortirent de leurs demeures, paniqués, en habit de nuit pour ceux qui n'avaient pas eu le temps de s'habiller davantage. Même les catins quittèrent leurs postes pour aider devant la généralité de l'incendie.

La foule se rua d'abord vers les puits et les fontaines, mais ceux-ci et celles-ci avaient été placardés de métal et de bois, rendant l'accès plus ardu. Pendant que certains s'évertuaient à défaire cette étrange mais coûteux incident, les autres coururent vers la rivière. Quel ne fut pas leur étonnement de voir de lourdes palissades qui avaient été érigées pour en bloquer l'accès.

Les palissades détruites, les barricades arrachées, l'eau fut finalement accessible, mais pas avant que les flammes ne se soient dramatiquement répandu à travers toute la basse-ville. Les moins chanceux furent prisonniers des flammes ou de la fumée.

Alors que l'aube se levait, les braves pourtant nombreux n'avaient pas encore finit d'en venir à bout des flammes. Sans parler des morts et des ravages matériels.

Au loin, quelqu'un observait le gigantesque brasier.*

"Voilà, au moins, si je chute, j'aurai purifié la ville de sa saleté. Même dans un état critique je reste bonne pour mon peuple."


Post by Wilhelm VonBrochert, CP - October 22, 2008 at 1:04 AM

La rage de Wilhelm VonBrochert fut folle, et il se prêta a la foule pour éteindre le brasier, utilisant ses sorts pour faire exploser les palissades.


Post by Ex-Lumina - October 22, 2008 at 1:06 AM

[HRP : Juste une précision, je ne détruirai pas toute la basse-ville en jeu pour des raisons évidentes, je compte sur vous pour interpréter son mauvais état et les pertes qui y ont eu lieu pour le moment.. merci ! ]


Post by Juliette - October 22, 2008 at 1:12 AM

Quelle surprise ce fut... Calmement installée dans sa modeste demeure de la basse-ville, l'odeur du brasier vint piquer sa curiosité. Après avoir poussée la porte, quelle fut l'horrible vision qui s'offrit à elle... En robe de chambre, sa cape de l'Ordre fièrement attachée au cou, l'énorme brasier éclairait l'obscurité de la nuit.

Sans hésiter, c'est ainsi qu'elle alla aider la pauvre populace de la Basse-Ville à éteindre le brasier. Avec plusieurs moines et prêtres croisés lors d'une de ces courses folles, ils s'affairèrent à éteindre ce feu meurtrier...

Après le plus gros du travail de fait, plus personne en revit Juliette et les membres de l'Ordre... Les rumeurs parlaient d'un endroit, très vague, ou les blessés pouvaient se rendre pour se faire prodiger des soins...


Post by Brehan de Nogar, OdS - October 22, 2008 at 2:54 AM

S'étant fondu à la masse, ayant retiré ses couleurs de l'ordre, Brehan marchait seul dans les ruelles de la basse, n'arrivant à trouver sommeil avec la démence qui frappait Systéria. Cela faisait près d'une heure qu'il marchait, chapelet Thaarien enroulé bien serré autour de sa main, à s'en faire arrêter la circulation sanguine des doigts. C'est alors qu'il entendu quelques paroles qui attirèrent son attention au loin. Fronçant les sourcils et tendant l'oreille, il s'approcha un peu en se faisant discret. Les paroles s'éclaircirent et ressemblèrent à des ordres. Les distinguant enfin, au loin, le spectacle qui lui fut donné lui glaça le sang.

Voyant désormais quelques flèches se faire allumer et les arcs se dresser vers les cieux, il serra le poing fermement et il s'écria:

-Hey vous!

Trop tard, les flèches étaient décochés vers les toits de plusieurs résidences! Lâchant un juron entre ses dents, le paladin s'élança dans les ruelles alors qu'une flèche vint se ficher à l'endroit où il s'était tenu quelques secondes auparavant.


Tout le long de l'incendie, le paladin de Nogar s'était donné de coeur et âme afin de tenter d'amenuiser le désastre: tentant d'éteindre les flammes aidé de plusieurs, à tenter de soulever les poutres qui s'étaient écroulés sur des innocents, il avait même fait usage de prières divine qui avaient sauvé la vie de certains, défonçant les planches qui bloquaient l'usage à un puits.

Une fois que la majorité du feu eu été maitriser, ou plutôt avait fini d'incinérer plusieurs demeures d'innocents, l'homme s'était retiré, dissipé aussi vite qu'il était apparu.


Ses traits facial n'avaient jamais été aussi menaçants, le paladin de Nogar s'était retiré en solitude, un genou posé au sol en tenant en constance les deux poings bien serrés. D'entre ses dents, s'échappèrent ces paroles:

-Mala de Systéria, je fais la promesse que tu seras frappée de plein fouet par le jugement divin de Thaar! Et tous ceux qui ont fait le mal à tes côtés te suivront dans les abysses!


Post by Koenzell Pandora, Cp - October 22, 2008 at 4:58 AM

De nombreux membres de l'Association firent leurs apparitions en Basse affin de maintenir les flames et secourir les blessés.

Une missive fut envoyé à l'architecte de l'Association Daregann.

Sir,

je vous conseille de ressortir les plans de la Cathédralle et de la basse ville de nombreux traveaux seront a venir et votre soutien serait d'un aide plus que nésséssaire.

Huissier Koenzell Pandora


Post by Eiyachi, Ind. - October 22, 2008 at 10:52 AM

" Craaack.... "
La poutre fit un entendre un craquement sinistre alors que la famille sortait à toute vitesse de sa masure en flammes. De la fenêtre, une femme jeta son enfant à même le sol afin de lui épargner la douleur d'être brulé vif. La demeure s'écroula dans un jet de particules brûlantes, répendant une odeur de brulé et de mort...

Alors qu'il traversait la rue, un homme vint bousculer Eiyachi, celui ci tomba au sol. Le vieil homme se redressa mais il fut remis à terre par un pied posé sur son dos, dans la carnage de la basse ville en feu, c'était une folie furieuse qui s'était emparée des habitants, tous couraient en tous sens et à plusieurs reprises l'homme fut pietiné, ses doigts ne réagirent plus les uns après les autres et la tête posée contre le sol boueux, les dernières choses qu'il entendirent furent les cris de cet enfant seul, ayant évité par miracle les pas des hommes...

[ Fin de Eiyachi ]


Post by Thomas Bolton, Emp - October 22, 2008 at 1:03 PM

Du quartier de la Fraternité, la fumée était particulièrement visible. Noire, épaisse, opaque, elle oppressait les poumons de ceux qui la respiraient. L’Intendant, dissimulé dans un coin d’ombre, à l’abri d’une muraille, examinait la scène, une longue-vue dans sa main. Les habitants grouillaient, s’agitaient dans tous les sens.

Des chaînes humaines se formaient, des puits jusqu’aux demeures enflammées. On voyait même une brute épaisse briser une porte d’un coup de pied pour aller secourir un pauvre petit chaton qui piaillait, cerné par les flammes ! Des gamins pleuraient dans les rues boueuses, des parents affolés se démenaient pour retrouver leur progéniture.

Une solidarité presqu’oubliée était en train de renaître.

Sa longue-vue toujours braquée sur le terrifiant spectacle, le baron ne put s’empêcher d’émettre un commentaire…

« Même dans l’adversité, les prostituées, coupe-jarrets et autres criminels notoires s’entraident. Tu n’aurais pas dû l’oublier, Mala. »

Et il fit demi-tour, allant continuer à peaufiner son plan… Une nouvelle erreur de la souveraine en sa faveur. Ses projets verraient certainement le jour.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - October 22, 2008 at 4:41 PM

La baronne s'était dépêchée dans la foule, arrivant à se frayer un passage. Elle avait bien entendu eu vent que l'Intendant avait disparu. S'il était destitué, il était plus que probable qu'il était caché dans la cité, sans quoi, le peuple aurait eu l'annonce de son exécution. Une lettre en mains, elle poussait les corps possédés par la folie, la peur et le désespoir. Ces milliers de gens qui piétinaient leurs voisins, sous peine de se trouver un refuge. Puis, elle vit un garçon qui ne bougeait pas, auprès de la montagne qui faisait la jonction entre la basse-ville et les quartiers de la fraternité.

Yuri prit le gamin par les épaules, qui lui était tombé dans une sorte de léthargie, en regardant le portrait de la basse-ville ainsi agitée. Elle le secoua avec violence, afin qu'il ne retrouve ses esprits. Mais les pupilles de l'enfant ne déviaient pas de leur trajectoire. Ce ne fut que lorsqu'elle lui injecta une rapide giffle qu'il se retourna vers elle, soudainement effrayé de voir une personne ainsi vêtue qui le tenait par les bras. Il eut un mouvement de recul qui fut arrêté par la poigne de la directrice du laboratoire. Les yeux ténébreux de la femme étaient plongés dans ceux de l'enfant, le sondant ainsi, abusant de ses dons télépathiques et magiques. Le petit être était faible, il lui fut donc facile d'en faire faire ses quatres volontées. Elle s'installa donc, en position assise, contre le pied de la montagne, à regarder, sans vraiment voir le spectacle macabre qui se déroulait devant elle.

Un large frisson secoua l'enfant, et il serra sa main contre la lettre que lui avait donné la baronne. "Trouver une personne capable d'aider... d'aider le peuple. Bolton, quelqu'un, s'il-vous-plaît..." Un mage expérimenté aurait pu ressentir l'envoûtement qu'avait subi l'enfant, qui lui laisserait assurément des lésions psychiques, mais dans un tel moment, tous les moyens étaient bons pour arriver à ses fins. Le garçon se mit à courir dans la même direction que les autres personnes, vers les murailles de la fraternité du chêne, accrochant des adultes ici et là. Courant rapidement, jusqu'à atteindre le grand feu des shamans. "Important... aider... attention..." L'enfant s'écroula, laissant à la personne qui se trouvait près de lui la possibilité de trouver la lettre qu'il tenait entre ses mains. Le lien était rompu avec la sorcière...

Attention à qui lira ceci,

Voici une missive qui fut envoyé à l'hôpital, détournez les gens, que personne ne s'y rende. Demandez aux druides de la fraternité de s'occuper des soins des citoyens, merci beaucoup.

Le document suivant était joint:

À tout le personnel,

Les directives qui suivent sont confidentielles.

Les malades, enfants, vieillards et blessés du peuple systérien ont été invités à se présenter à l'hôpital pour tous leurs maux.

Profitons de ce moment pour nous débarrasser des faibles qui nuisent à notre nation.

Ils doivent tous êtres tués et brûlés. Accueillez-les et éliminez-les.

Comme toujours, un refus provoquera votre propre perte.

Mala de Systéria,
Impératrice de Systéria.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - October 22, 2008 at 5:19 PM

Pendant ce temps, Yuri retourna à l'hôpital St Mala. La démarche rapide, n'hésitant pas à pousser les gens sur son chemin, elle découvrit une file d'attente qui se rendait jusqu'au chemin de terre, à la croisée des chemins. Son pas était grave et lourd, ce qu'elle devait accomplir ne lui plaisait pas du tout. Mais lorsqu'elle avait une idée en tête, il était rare qu'elle en démorde. La directrice du laboratoire se félicita d'ailleurs d'avoir barré les portes de l'hôpital lorsqu'elle en était partie, ainsi, aucun nouveau blessé n'y était entré. Les citoyens, ignares de la situations applaudirent lorsqu'ils la virent arriver. S'ils savaient... ils applaudissaient leurs trépas. Les citoyens, dans leur bonté démesurée se poussèrent tous en choeur pour céder le passage à celle qu'ils croyaient être leur sauveuse. Dans quelques moments, ils allaient déchanter.

L'hôpital était presque vide d'infirmiers, il ne restait que Mélodie et deux autres employés, qui croyaient toujours en le miracle de voir l'hôpital redevenir le glorieux établissement qu'il fut avant Mala la sanglante. Yuri ordonna à tous les gardes de l'ordre de sortir de l'établissement, et de couper des branches et de trouver des troncs, pour monter un bûcher. Bien entendu, nombre d'entre eux s'y opposèrent, mais le bûcher fut tout de même érigé. La demande de Mala ne tenait pas en compte qu'il n'y avait aucun endroit dans l'établissement permettant de brûler les gens. Ainsi, elle fit monter sur des civières sept des contaminés qui n'avaient pas pu être soignés par l'épidémie du port. Lorsqu'elle sortit avec les patients, tous ceux qui formaient la file avaient changé d'air. Leurs expressions avaient passé de louanges à l'horreur. La directrice se mit face à eux et, une fois les malades installés, la plupart dans le coma, mais pas tous, elle lança une torche allumée dans le brasier de branches et de foin, qui s'alluma dans une grande grillade humaine. Puis elle prit la parole:

"Tous ceux se sentant suffisemment malade, blessé ou mal en point désirant des soins, qu'ils s'alignent devant moi, les traitements gratuits de notre grandissime et... impressionnante Impératrice Mala se font à l'extérieur, sous la chaleur des flammes. Que tous les autres trouvent un refuge ou me ramènent les corps de ceux qui sont morts piétinés."

À son grand désarroi, une dizaine d'individus vinrent se placer devant elle. Ils avaient perdus leur maison, leurs familles avaient été décimées et leurs blessures les condamnaient tôt ou tard. Malgré la grande sécheresse de son coeur en ce moment, à force d'avoir trop pleuré ses propres proches, Yuri les fit entrer dans le bûcher, prenant quelques écrits de ceux qui voulaient laisser une dernière trace dans ce monde.

Ainsi, peut-être avait-elle épargné bien des vies, mais le plus important encore, elle souhaitait épargner l'hôpital, ses recherches, son laboratoire. Égoïste? Un peu, comme tout le monde. Elle ne savait pas si on la condamnerait pour ce geste. Après tout, elle n'avait pas complètement désobéï. Elle n'avait que -encore une fois- bien réussi à exploiter toutes les failles de l'ordre qui lui fut donnée. Une fois la dizaine d'individus qui partirent en pleurs, en cris et en cendres, quelques paladins déchus étaient pris entre le dédain et l'admiration pour le courage de la femme. La décision n'avait, décidément, pas été facile. Elle se releva et demanda à tous ceux encore présents au pied de l'hôpital qui resterait pour protéger l'établissement, jusqu'au bout. Leur fidélité était envers le docteur Balgor, et Yuri ne l'ignorait pas. Ils reprirent tous leur postes, fidèlement. Alors, Yuri en profita pour rédiger une missive à l'Impératrice.


Post by Eloëdyn, Fdc - October 22, 2008 at 9:32 PM

Au delà du quartier de la fraternité les gitans virent de la fumée sortir de la basse... ils n'en croyaient pas leur yeux, et ne se pria par pour prendre tout contenant petit ou grand de leur quartier pour venir éteindre les différents incendies dans la basse ville.
A coté de cela d'autres membres de la fraternité incitaient tout personne faible ou non, ne pouvant aider à l'incendie, à venir au quartier de la fraternité, ou repas, couverture et logement était servi gratuitement à tous.


Post by Brogok Barbedepierre, AdM - October 24, 2008 at 5:08 AM

Peu après la reprise du palais et la chute de mala, on avait put voir quelques 200 mercenaires en route pour la basse, avec pour ordre d'aider à la reconstruction et de venir en aide aux gens...


Post by Yuri Minh Yu, AdC - October 24, 2008 at 5:31 AM

Après une heure à "s'occuper" de la destituée Mala, Yuri et Saralondé conclurent une entente.

  1. Les vêtements de Mala furent brûlés avec les cadavres de tous ceux que la dictatrice avait privé de leur vie.

  2. Les bijoux de Mala devaient être vendus dès que possible à l'association.

  3. Les écus amassés par la vente de bijoux servirait à payer la reconstruction de la basse-ville.

  4. Le très beau bâton de Mala servirait d'instrument... servant à convaincre Mala d'obéïr aux ordres des deux responsables des différents départements de Ste Élisa.

D'ailleurs, de très nombreuses autres décisions avaient également été prises ce soir là. Mais elle ne touchaient en rien l'état de la basse-ville...


Post by Thomas Bolton, Emp - October 24, 2008 at 1:15 PM

Quelques heures après la chute de Mala la Sanglante, l’Intendant se rendit à l’hôpital Sainte-Elisa. Dès son arrivée dans les sous-sols, il entendit des cris de rage. Ce n’était pas les gémissements désespérés des traditionnels psychotiques, non, c’était le signe d’un nouveau pensionnaire. Ou plutôt d’une nouvelle pensionnaire.

Lentement, il s’approcha de la petite cellule. Il ouvrit le petit battant, celui à hauteur d’yeux, pour regarder comment se faisait la sœur aînée de Cybelle à ses nouveaux appartements. Au premier abord, il ne vit qu’une cascade de cheveux blonds platine s’agiter en tout en sens.

« Aaaaah ! »

Puis le regard cruel et fou de celle qui fut la Régente se posa sur le regard sévère et froid de l’Intendant.

« Vous ! Je vous ferais tuer pour ça ! C’est à cause de vous tout ça ! Ils pensent tous que je suis mauvaise, vous les avez tous influencer ! Je ne leur ai fait que du bien, qu’un très grand bien ! Stupide estropié débile ! Abruti d’ahuri congénital ! Idiot d’handicapé inutile ! Espèce de désaxé rétrograde ! »

Et toute une flopée d’insulte continuait de sortir de sa bouche.

Le baron repartit, songeur. Devait-il envisager la trépanation ?


Post by Ex-Bolero - October 24, 2008 at 6:19 PM

Les 200 mercenaires dépêchés sur les lieux étaient sous les commandements de l'officier Broussailles, en faction en basse-ville. Une cinquantaine de morts dans les rangs avaient été dénombrés au cours de la guerre, et l'Armée devrait entamer une campagne de recrutement bientôt pour combler ce vide.

-Soldats, vous allez montrer la volonté de l'Armée des Mercenaires d'aider la population. Je veux que les rues soient vides de boulets d'ici deux ou trois jours et que vous vous entendiez avec la Fraternité pour bûcher et reconstruire le plus de maisons possibles en collaboration avec l'Association. Exécution.

C'est donc de cette façon que les hommes mobilisés sillonèrent les rues de la ville à la recherche de boulets de canon perdus pendant le règne de Mala, par groupes de deux. À chaque fois qu'ils en repéraient un, ils l'emmenaient dans la mine de la caserne...

Les rues furent donc bientôt libres de boulets. Le reste devrait attendre un peu.


Post by Tiamat - October 26, 2008 at 9:01 PM

On racontait que chaque jour qui suivirent la pluie de boulets sur Systeria, l’équipe de Daregann est été là, au soleil, à la pluie battante, sous la lune claire comme à travers les vents menaçant dans la ville à aider les habitant à rebâtir Systeria. D’ailleurs certains membres de l’Association purent entendre parfois Daregann et Blaise se disputer dans le bureau de ce dernier. Souvent une question d’or, Blaise était susceptible et ne voulait rien entendre pendant que Daregann s’époumonait à faire valoir ses droits sur l’or de la guilde. Chose sûr les deux dirigeants était en froid depuis que les rénovations avait commencé. Daregann, fort et fière aidait en réparant sans relâche les toits des chaumières défoncées pendant que son équipe réparait tantôt les murs, tantôt les fenêtres. Avec l’armée de menuisier composé de 18 membres baraqués comme 4 avec comme chef le plus têtus des hommes peut-être, plusieurs maisons furent réparées en moins de deux. Mais malgré l’efficacité de l’équipe daregann, de leurs chants et de leur ferveur, quelque chose était brisé à tout jamais, peut-être la seule chose que ces fières menuisiers ne pourraient jamais réparer, les vies brisé à cause de la folie humaine. Peut-être ne voulait-il pas l’avouer, mais Daregann souffrait aussi. Pour se donner bonne conscience jamais on ne le vue plus déterminé que ces jours là.


Post by Ex-Bolero - October 26, 2008 at 9:09 PM

Afin de ne pas être en reste devant l'efficacité de l'Association, la moitié des mercenaires dépêchés sur les lieux se présentèrent devant le contremaître principal afin d'offrir leurs services (totalement gratuitement pour une fois). Les cent autres devaient encore s'entendre avec la Fraternité pour bûcher et fournir les menuisiers en matériaux...