Acte final : Systéria sous le feu de ses propres canons !

Acte final : Systéria sous le feu de ses propres canons !

Post by Ex-Lumina - October 23, 2008 at 4:41 AM

*Retranchée dans ses derniers bastions, Mala de Systéria s'était entourée des seuls quelques loyalistes qu'il lui restait. Le Palais de Systéria avait été fermé et barricadé pour devenir une forteresse qui aiderait à compenser pour le petit nombre de loyalistes qu'il abritait.

Les derniers fidèles de l'Impératrice Mala, prêts à sacrifier leur vie pour une raison ou une autre, souvent la folie ou la richesse de leur famille, s'installèrent sur les murailles de la ville et s'affairèrent à retourner les canons vers l'enceinte de la cité et à stocker des boulets et autres munitions. Les accès pour les murailles avaient été détruits ; visiblement les loyalistes y étant montés ne comptaient pas redescendre.

Dans un bruit démentiel, multiplié par l'écho des murailles de pierre qui délimite la cité, le bombardement débuta. Dirigé vers le quartier pourpre, les canons se mirent à tirer sans arrêt. Un bouclier magique au-dessus du quartier pourpre fit dévier chaque projectile qu'il l'atteignait, qui ne manquaient pas de s'écraser ailleurs en Systéria dans des dégâts monumentaux.

La panique, entre le bruit de tonnerre amplifié qui s'abattait sur la cité et la destruction de tous les côtés, s'était installée pour de bon dans la cité.

Quelques projectiles réussissaient à travers le bouclier pourpre et allaient ravager le quartier, les autres s'écrasaient partout en ville dans une violence sans limite.*


Post by Rolfein, R.I.P - October 23, 2008 at 5:04 AM

Rolfein courait en tout sens, évitant les boulets qui tombaient, ceux qui rebondissaient sur le bouclier magique. Mala était bien décidée à ruiner la cité une bonne fois pour toute. L'elfe évitait les débris au mieux.

Il cherchait une façon de s'échapper, les débis des maisons ravagées tombaient autour de lui.
Il entendit un cri: un enfant qui regardait les débris tomber, apeuré. Rolfein vit avec horreur un boulet rebondir sur les pavés, se dirigeant vers le gamin à une vitesse folle.

-Attention! Ne restes pas là!!!

Il se précipita vers le gamin et le poussa.....

Il poussa un hurlement déchirant. Le boulet avait manqué le gamin mais avait fauché sa jambe gauche.
Il serra les dents et grogna.

-Dégages, petit, sinon, tu vas mourir!, dit-il.

Le gamin ne perdit pas de temps pour se mettre à l'abri. Quant à Rolfein, sa jambe brisée ne le porterait nul part. Il rampa autant qu'il le pouvait. Sa jambe était à demi-arrachée. L'elfe noir souffrait. Sa fin était sans doute proche, écrasé par un boulet ou bien au bout de son sang.....

Matezar regarda le désastre et tomba à genoux. Il n'en croyait pas ses yeux. Mala tentait de détruire la cité! Le vieil homme se sentait las, horriblement las.....

Ses yeux restèrent braqués vers les canons et leur cibles. Pris d'une fascination morbide, il resta là, sans bouger.....


Le nain ne cessa de courir pour aider les gens dans la rue. Les pierres des bâtiments brisés écrasaient des gens et le nain faisait de son mieux pour aider. Dague à sa ceinture, il espérait ne pas trouver de garde loyaliste sur son chemin. Il y avait déjà trop de victimes, nul besoin d'avoir à verser le sang des soldats en plus.

-Nom d'un gnome barbu! Mieux vaut que cette averse cesse au plus tôt!


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - October 23, 2008 at 5:17 AM

La panique était prise dans la Caserne de l'Armée des Mercenaires, en moyenne-ville. Les officiers se réunissaient d'urgence afin d'établir les décisions qui allaient les mener au lendemain.

Le Sous-Consul Stornaar terminaient les missives qui concernaient l'importante mission qui allait prendre place. À travers les murs de pierre de la Caserne, il entendait le bruit canons, légèrement étouffé. Essayant de se concentrer sur la tâche en cours, il les ignoraient du mieux qu'il pouvait en espérant seulement que ce n'était pas contre sa caserne qu'ils étaient pointés. Sans doute que Mala viserait les Pourpres, la Fraternité et l'Ordre avant de s'attaquer à l'Armée qui s'était fait discret pendant les dernières semaines de son règne, se contentait-il de se dire à lui-même. La concentration était difficile dans ses conditions.

Comme si ce n'était pas assez difficile, on frappa à sa massive porte métallique. L'elfe noir n'eût pas le temps de se lever et d'ouvrir que celui qui se trouvait de l'autre côté s'invitait sans gêne.

« Sous-Consul. La ville est bombardée. »

Le Sous-Officier Vexet avait une tendance à constater l'évidence, faut croire.

« J'avais cru remarquer, Sous-Officier. »

« Envoyez dix hommes en moyenne-ville. Tout le monde doit être évacué de Systéria. Il n'y a pas de temps à perdre. »

« Ce sera fait, Sous-Officier. »

L'ordre fut donné sans attente. Dix hommes en armure légère partait dans les minutes qui suivaient. Se dépêchant à agir, évacuant femmes et enfants alors que les hommes se réunissaient dans les endroits les plus sécuritaires. Le lendemain, ils allaient sans doute porter main fort à ce qui allait sans doute s'avérer le début des jours meilleurs.

Travaillant avec acharnement, les dix hommes en avaeint plein les bras. Après quelques heures, ils furent remplacer par dix différents hommes et la rotation s'en suivait.

La ville était en bien piteuse état. En quelques semaines, Mala avait détruit ce que des générations avaient mis à batir.


Post by Conteuse Seshat - October 23, 2008 at 6:38 AM

D'une des hautes tours de l'Académie, l'Ancienne Ellewëne Shandrawësse admirait les coups que subissaient la protection magique.

«Plus solide que je ne l'aurais espéré... espérons qu'il enverra valser quelques boulets sur les horribles édifices roses de Mala...»

Tout en bas, la Légion Arcanique s'affairait partout, et les Chercheurs, confinés principalement à l'Académie et à la Bibliothèque Pourpre, cherchaient des moyens de renforcer la protection, de faire sortir ceux qui en avaient besoin, de protéger dans d'autres plans les documents parmi les plus précieux de la Confrérie. Certaines rumeurs voulaient même que certains voulaient réussir à briser leur propre protection sur le Palais Impérial pour mieux l'infiltrer...

«Ce qu'elle peut être naïve... Pendant qu'elle s'acharne à tort et à travers sur la Confrérie, les autres sont tout bonnement libres d'agir...»

Esquissant un mince sourire, elle se tourna, et aperçut l'Intendante d'Ilmen et son assistant Larbitreur. Encore plusieurs points à régler, des directives à donner, tout serait mis en place au sein de la Confrérie Pourpre pour nuire à Mala. Adressant un signe de tête aux deux qui l'observaient, elle ferma les yeux un instant, et disparut sans laisser de trace derrière elle.


Post by Mr Trovénère - October 23, 2008 at 11:02 AM

Un chaos indescriptible était en train de se produire, l'on voyait les batiments que l'on avait mis des centaines d'années à entretenir tomber sous les assaults. Les rues habituellement pleines étaient remplies du fumée, de poussière, le soleil même semblait se voiler la face sous les tueries qui se produisaient en ce moment sur Systéria.

L'on voyait que les canonniers ajustaient leurs tirs, les groupes pro-Mala bloqués à l'extérieur de la ville se faisaient parfois découper en charpie par des habitants révoltés, c'était des actes isolés mais il était certain que d'ici encore quelques années, l'on retrouverait des cadavres en décomposition dans les alentours des bois. Tous les problèmes se réglaient, problemes de voisinages, d'argent... Les cocus aussi s'en donnaient à coeur joie, la ville était ouverte à la jalousie et à la haine, c'était le moment idéal pour régler ses comptes. Pendant ce temps, Coupes jarrets, voleurs, artisans, toute la population sous estimée de la ville comme les autres défendaient chèrement leur vie, parfois sans occasionner aucune perte aux troupes impériales, parfois en emportant dans la mort deux ou trois gardes. Partout dans la basse ville, l'on foulait aux pieds les tissus roses qui avaient étés obligatoires. Le vent et la fumée noire se voyait au loin, impossible pour les marins bloqués en dehors de l'île de ne pas s'appercevoir que quelque chose n'allait pas bien, certains bateaux marchands faisaient simplement demi tour, pestant que les vivres seraient très limités pour le retour.

Les débris de la ville donneraient du travail pour les générations futures, si jamais elles n'avaient pas toutes brulé avec la cathédrale...


Post by Thomas Bolton, Emp - October 23, 2008 at 12:42 PM

Quelque part, dans le quartier de la Fraternité, en compagnie de l’Etat-Major du Prince-Consort Alur’Indel El’Aglar, l’Intendant Bolton discutait avec son secrétaire particulier. Le bombardement de l’Académie Pourpre était rapidement venu à ses oreilles. Il était même sorti, longue-vue en main, pour examiner la scène d’un regard intéressé.

Les boulets de canons frappaient durement le bouclier, des étincelles colorées fusaient à chaque impact alors que le projectile était violemment expulsé dans une autre direction. Les dégâts étaient considérables, la cité mettrait énormément de temps avant de se relever. Situés à des points stratégiques du quartier pourpre, des mages entourés d’une vive aura lumineuse, bleue électrique, accomplissaient d’étranges gestes, psalmodiant d’intenses formules pour renforcer le bouclier.

« Etait-ce vraiment nécessaire d’en arriver là, monseigneur ? »

Lentement, l’Intendant hocha la tête, prenant quelques secondes pour organiser ses pensées.

« Je le crains, monsieur Cressen. Cybelle a laissé son peuple sans protection, elle l’a livré à la folie de sa sœur Mala, sachant pertinemment les dégâts que cela occasionnerait. Il lui fallait une catharsis. La solidarité et les liens entre les citoyens n’en seront que renforcés, une fois la crise terminée. Quant à l’Impératrice, elle deviendra une nouvelle fois la libératrice que le peuple attendait. »

Décidemment, le baron était un homme qui pensait à tout. Qui savait tirer de la pire des expériences une leçon, un moyen de renforcer la situation et de l’améliorer, quand bien même il en était à l’origine…

« Les dégâts économiques seront considérables, monseigneur. »

« Pas tant que cela, monsieur Cressen. Nous démonterons pièce par pièce la place Mala ainsi que sa chapelle. Le marbre rose est extrêmement cher, nous en tirerons un bon prix. Même chose pour les cadeaux envoyés à Mala qui attendent toujours d’être analysés au laboratoire. Je suppose aussi que nous pourrons escompter une aide financière de la patrie du Prince-Consort, du Bastion, de T’Sen ou même des Landes Unies. »

Thomas attrapa ensuite un épais rapport sur les dégâts causés dans la cité.

« Rien qui ne soit insurmontable, monsieur Cressen. Rien que les systériens ne pourront régler, nous sommes un peuple qu’il ne faut pas sous-estimer. »

Oui, assurément. Les habitants de l’empire avaient toujours su faire face à l’adversité, ils ne reculeraient pas devant un nouvel obstacle…


Post by Galgarad, CP - October 23, 2008 at 7:11 PM

Les bruits sourds et puissants causés par les tirs incessants de la Sanglante Mala n'étaient plus désormais que des rumeurs aux oreilles du Gnome. Des images de toutes les actions auxquelles il avait prit part durant sa courte vie défilaient dans sa tête, alors qu'il était calmement assis au coté de l'Ancienne, les yeux fermés. Les batailles contre les éléments, contre la Sorcière, contre le Démon, contre les nécromants; ses actions diplomatiques, le Concorde, les dômes de protection posés, ses entretiens secrets, ses connaissances... ses amis tombés. Tous ces visages souriants, ceux de Kalidor, d'Anna, de Lolindir, même d'Orth, des frères d'Aratia et ceux d'enfants émerveillés devant les étincelles qu'il faisait jaillir de ses mains pour les divertir, dans des temps plus calmes.. tous ces souvenirs revenaient le visiter. Et Mala voulait les lui prendre? S'en prendre à la Confrérie? À son serment? À ses hommes?!

Le bain de sang qu'il avait tant désiré éviter était désormais une triste réalité. Il avait bien vu les boulets ricocher sur le puissant mur d'énergie, pour mieux retomber sur de tranquilles chaumières. Il avait vu, alors qu'il s'assurait de l'intégrité de la protection sur les tours Pourpres, ces assassins habillés de rose s'en prendre à de pauvres passants. Ces mêmes passants qui, une fois réunis, se ruaient sur des gardes Impériaux pour les mettre au sol, leur voler leurs armes et s'en servir contre leur propriétaire..

Étais-ce là toute la folie que peut engendrer une femme? Se croyait-elle si puissante qu'elle pourrait résister au savoir séculaire et à la toute puissance des Pourpres? Car défier la Confrérie n'était certes pas la chose à faire.. Les magiciens étaient en colère.. et Mala la Folle paiera de sa vie cet affront.

Le Magistère rouvrit les yeux, puis releva légèrement la tête. Il ouvrit alors sa main gauche, où une canne majestueusement sculptée vient se matérialiser. Il se glissa habilement en bas de son siège, fixa la porte de la salle, ajusta son chapeau sur sa petite tête, puis dit d'une voix flutée, mais d'un air grave :

- Il est temps..


Post by Wilhelm VonBrochert, CP - October 23, 2008 at 8:14 PM

Wilhelm vérifiait pour la 5fois son Kryss d’un blanc pure, enflammait ses mains, les éteignaient, les enflammaient, encore et encore.
Ce soir, la grande bataille aurait lieu, une bonne guerre, enfin comme il l’attendait. Il ferait couler du sang, du sang royal, il en remplirait des douves bordel.
Il s’en battait les couilles, comme il dit, tant qu’elle ne faisait pas chier, mais bruler la basse ville… la patrie de Willy, ça non, il ne l’avait pas digéré.
Il leve la main, Gros Thaarif, son démon personnel, arrive. Oui, prépare-toi mon Gros Thaarif, c’est eux qui vont se le prendre ce soir.
Bien sur, il y aurait des pertes, mais en mettant l’ordre au front, pour « La Gloire de Thaar », on pourrait limiter les morts des gens biens, au profit de capes couleurs jaune poussin tachée de sang. Les paladins devant, Wilhelm lancerait des sorts, Gros Thaarif prendrait de quoi manger ce soir.
Wilhelm devrait demander a Bolton si il pouvait couvrir le palais de météorites célestes, si la destruction d’une grande parti de l’édifice serait préjudiciable pour l’Empire… en tout cas, il n’ira pas de main morte.

Je participerai sur le forum, 1h fr, c’est pas la peine.


Post by Rolfein, R.I.P - October 24, 2008 at 12:09 AM

Pareil pour moi sans doute.

Brothgar affilait sa dague. Il était prêt pour la révolution. Au vu de ses compétences martiales, il devrait se faire petit et discret mais il saurait faire face comme tout fier nain le ferait. Oui, il était prêt....

Matezar le sentait, la révolution commencerait bientôt.
Il pria les dieux que la révolution mettrait fin à la tyrannie de Mala sans faire trop de victimes innocentes. Eut-il encore eu 20 ans qu'il aurat volontier brandit l'épée et risqué sa vie mais il n'avait plus l'âge de guerroyer et devrait se contenter de faire confiance aux jeunes.

-Je vous en prie, citoyens, changez notre avenir et sauvez notre cité.....


La potion donnée à Rolfein par l'Intendant Bolton avait cessé de faire effet, sa jambe lui faisait horriblement mal. Après le boulet, la pierre avait définitivement endommagé son membre et il dû être amputé.
Il avait repris conscience chez un guérisseur proche, il venait de remarquer que sa jambe gauche était amputée jusqu'au genou.
Handicappée, il devrait redoubler d'effort pour sa survie dans la rue. Au moins, ses mains étaient intactes.....
La tête du couturier retomba sur son oreiller.

-Tu m'as pris une jambe....mais aujourd'hui, tu paieras....je ne te pardonnerai jamais...

Il n'aurait jamais cru parler ainsi un jour, en dehors d'Udossta. Le calme Rolfein sentait une haine incontrôlable monter en lui. Mala lui avait prit sa jambe, les citoyens prendraient sa vie...


Post by Amy Firal - October 24, 2008 at 12:37 AM

L'explosion est soudain. Elle est projetée violement contre le mur derrière elle. Plusieurs débris du mur retombent sur son corps recouvert de poussière...

Amy fronce les sourcils, toussant. La poussière au sol est balayée par sa respiration haletante... D'un geste las et incertain, elle déplace ses mèches de cheveux, puis elle donne un bon coup de pied pour déplacer les débris sur ses jambes... S'appuyant sur le mur pour se relever, elle fronce les sourcils en regardant autour d'elle...

La structure qui l'entoure tremble, l'endroit n'est pas solide. Amy s'approche lentement, boittante, du trou... La ville semblait bombardée... Des explosions, des cris, des boulets de cannons projetés dans tous les sens...

La salle tremble soudainement. Prise de panique, elle se recule d'un coup. L'endroit tremble de plus en plus, menaçant de s'écrouler sur elle.

Reculant de plus en plus, elle tourne les talons, enjambe les débris, les roches éparpillés un peu partout à toute hâte. L'endroit craque de nouveau.

Un second projectile atteint l'endroit. L'explosion est puissante, le bâtiment craque d'un bon coup, Amy tombe violement. Désespérée, elle regarde les coffres éparpillés dans un coin, puis la sortie... Elle n'y arrivera pas. Amy se relève en se tenant le bras...

Le plafond s'effondre, écrasant tout ce qui se trouvait à l'étage.


Post by Ex-Lumina - October 24, 2008 at 5:11 AM

Les cannons se turent avec la démise de Mala de Systéria, laissant une ville en ruines, mais libre.


Post by Rolfein, R.I.P - October 24, 2008 at 5:31 AM

Matezar ressentait une énorme tension. Plus de coups de canon. Était-ce la fin? Mala avait-elle enfin débarassé le trône? Le vieil homme se promena en ville afin de savoir ce qu'il en était.

Le couturier soupira. La révolution était sans doute finie et Mala dû tomber. Les coups de feu avaient cessé, sans doute avec la chute de la Régente.
Rolfein en ressentit un certain soulagement, puis regarda le mognon de sa jambe. Certes, tout était terminé mais Rolfein avait été une victime innocente des actes de Mala la Folle et son moral en garderait un souvenir profond. Rolfein ne serait plus sans doute le même.....