Pendant ce temps là à Sainte-Élisa…
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - October 24, 2008 at 2:57 PM
Pendant ce temps là à Sainte-Élisa…
Internement de Mala de Systéria
La ville avait connue un grand soulèvement dont elle se souviendrait à jamais. Le palais avait été pris de force par le peuple Systérien et Mala de Systéria s’était vue découronnée par le retour de sa sœur, la bonne et vraie impératrice Cybelle. Sur ordre de cette dernière, le châtiment dont Mala écoperait jusqu’à la fin de ses jours était l’internement à l’hôpital Sainte-Élisa. Un beau dénouement pour le personnel qui avait dut se salir les mains pour accomplir les sombres desseins de l’hystérique.
Sarälondë Taur’amandil Balgor, directrice adjointe de l’hopital et Yuri Minh Yu, directrice du laboratoire étaient ravie du choix de Cybelle… Elles avaient quelques comptes à régler…
[ … ]
« Donnez moi cela! » Réclamait durement Sarä en parlant du baton de Mala. L'adjointe semblait avoir beaucoup de rancune à ce moment là.
« Humpffptt! » Voulait hurler Mala à travers son baillons alors que Sarälondë essayait de lui retirer de force. On aurait sans doute pu traduire ce crit étouffé par une insulte comme « Espèce d’inférieure raciale incompétente ».
« Donnez lui sinon je vous brûle les cheveux. » Lui dit sèchement et sans pitié Yuri.
Naturellement Mala céda le bâton à madame Balgor qui se fit un plaisir de venir lui en donner un coup sans crier gare pour ensuite entendre les gémissements plaintifs de Mala de Systéria. Ho ce n’était sans doute pas très vertueux, mais elle n’en avait rien à faire, après tout ce que la régente avait pu faire à la ville, disons simplement que la vertu « justice » était appliquée d’une certaine manière tout simplement.
« Ça doit faire du bien. » Dit Yuri en regardant Sarälondë avec une lueur malsaine dans les yeux, à cette question Sarä répondit naturellement dans l’affirmative.
Mala alors étendue de tout son long sur le sol se mit à essayer de leur porter des coups de pied violent. Malheureusement pour Mala elle fit trébucher Yuri ce qui n’aidera sûrement pas à la clémence de cette dernière. Alors que la T’sen était sur le sol, elle envoya son talon en plein dans l’œil de Mala dans un geste remplit d’une grâce certaine… Un cri étouffé et une position recroqueviller, en moins de quinze minutes de thérapie avec les deux femmes de sciences, Mala s’était retrouvée dans cette position. Il fallait dire que les deux collèges avaient une longue liste de ressentiments.
[ … ]
« L’eau la plus froide possible! »
La toilette de Mala serait faite par les infirmières de Sainte-Élisa qui avaient elles aussi des comptes à rendre. Visiblement tout le personnel aurait la chance de s’en prendre à l’impératrice déchue. Sans vergogne, les jeunes femmes frottèrent l’ancienne régente avec force et vigeur. C’était sans aucun doute les pires brosses qui avaient été choisit vu les plaques rouges qui se formaient sur le corps dénudé de Mala. Comme elle faisait pitié à ce moment! Elle revêtit par la suite un horrible habit médical.
[ … ]
« Thomas Bolton viendra vous voir, vous verrez ça sera exaltant! »
« Il meurt d’envi de vous revoir oui. »
« Ce SaARRGGgggg! ThomAAaaaAAAG! »
« Et vous pourrez utiliser tous les produits de cosmétiques qui n’ont pas été complètement développés. Il faut savoir s’ils sont allergènes avant de les rentabiliser. »
« SALES PESTES »
[ … ]
« Ho docteur Balgor dite moi… » Commença calmement Yuri avec une lueur malsaine dans les yeux.
« Oui Madame Majère? » Dit Sarä en continuant de piquer Mala avec le bout de son propre richissime bâton, maintenant appelé bâton de thérapie.
« Na t’elle pas dépassé l’heure du repas pour la journée? Il est tard je crois »
« Je ferais la grève de la faim pour juger de vos âmes maudites!!! » Hurla Mala dans toute sa rage.
« Malheureusement oui, elle ira dormir sans souper. Elle mangera plutôt son gruau demain matin. Et Mala, on vous forcera croyez moi. » Répondit simplement Sarälondë, intraitable et dure.
[ … ]
« Vous finirez dans les tréfonds de se monde! »
« Nous nous reverrons alors… »
C’est sur ces paroles d’amour que Sarä et Yuri la quittèrent après une heure de conversation avec Mala de Systéria. Peu de temps après, les vêtements de la nouvelle patiente furent brûlés sous le regard du personnel…
Gageons qu’il y aurait tout à coup beaucoup de candidature à Sainte-Élisa, tout le monde voudra s’assurer de la santé de sa majesté.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - October 24, 2008 at 6:00 PM
Thérapie de groupe
Mala de Systéria atteinte d’une lampalite?
Dès le lendemain matin de son internement, Sarälondë était prête pour un nouvel entretient avec cette chère Mala de Systéria. Elle qui avait tellement mépriser les patients de l’aile psychiatrique, la directrice adjointe avait décidé qu’elle ferait connaissance avec ceux-ci dans le cadre d’une thérapie de groupe. Ernest Lampal, un certain Willos et le patient #34 seraient de la partie. Ils avaient tous en commun une haine sans limite envers leur thérapeute, Sarälondë et un comportement complètement névrotique.
Solidement attachés... Ils se retrouvaient donc tous devant Sarä. Elle affichait un air sérieux et empreint d‘une prétention elfique palpable... Ça promettait. Un fait méconnu à Sainte-Élisa était surement l’attitude du médecin de renom en thérapie. Elle avait par le passé eu de très mauvaises expériences qui l’avait sans doute rendu ainsi, distante et sans pitié devant des cas d’agressivité... Ceux qui avait pu fouiller les archives avait sans doute pu lire qu’une certaine Libellule avait déjà agressée violemment la demi elfe... C’était il y a....à peine 20 ans maintenant? Ce ressentiment était toujours présent.
« Perfide engeance démoniaque! » Geindrait Ernest Lampal.
« Charlatane patibulaire?!! » Enrageait Willos.
« VÉNÉREZ MOI! » Hurlait Mala.
« Le jour où je sors d’ici je vous ferez tuer! » S’époumona le patient #34.
« AAAAAAARRRGGHHHhh Vous êtes aussi pire que CET INCAPABLE D‘ESTROPIÉ ANTISOCIAL DE BOLTON! » Renchérissait Mala avec rage.
« Je veux un autre médecin! » Criait le patient #34.
« Médecin de pacotille, je suis un vrai médecin! » Dit Ernest Lampal avec un peu d’écume sur le bord de la bouche.
On entendit hurler ainsi les quatre patients pendant près d’une heure. Qu’est-ce qui provoqua autant de fureur? Le silence de la directrice adjointe qui ne fit que les détailler du regard tout le temps de la thérapie. Les hurlements et les insultes pouvaient être entendus dans toute l’aile psychiatrique et même à l’étage, certaines infirmières le confirmaient... Naturellement ça ne prit pas de temps avant que les patients s’insultent entre eux.
« ESPÈCE D’HANDICAPÉ DU CERVEAU » Cracha Mala vers Ernest Lampal
« QUOI ESPÈCE DE POULPE DISGRACIEUX » Répondit le médecin charlatan.
« Vous ne voyez pas qu’elle se moque?! » Essayait de faire résonner le patient #34 en regardant Sarälondë qui pourtant affichait une expression qui ne laissait pas croire qu’elle s’amusait de la situation.
Le petit manège finit par prendre fin et chacun des patients fut reconduit à sa chambre... Visiblement Mala avait beaucoup appréciée d’avoir des contacts avec certains de ses manants. Surtout que cela lui avait fait réaliser que ces stupides lois n’avaient pas été appliqués à la lettre, dire qu’elle aurait pu faire exécuter le personnel de l’hôpital il y avait encore quelques jours...
Post by Yuri Minh Yu, AdC - October 24, 2008 at 6:59 PM
Douce musique...
Yuri écoutait les hurlements, à l'étage, en caressant un de ses petits rats de laboratoire qu'elle avait ramenés. Prenant la créature entre ses mains et glissant ses courtes lèvres, peintes d'un rouge vif, contre le pelage de l'animal. Chose étrange pour celle qui normalement fuyait tout espèce animal comme la peste. Il semblerait qu'elle ait réussi à se faire des... amis. Les petits yeux noirs de la créature croisèrent ceux de la femme, qui sourit alors que la créature venait se cacher au creux de son épaule. Ubito. Celui-là n'irait pas mourir en testant de nouvelles trouvailles alchimiques, comme un héros de sa race.
« ESPÈCE D’HANDICAPÉ DU CERVEAU »
Les lèvres rouges s'étirèrent en un sourire. Les frêles et délicats doigts qui tournaient et tournaient doucement une tige de verre, pour mélanger la préparation encore chaude dans la marmite de fonte. Elle sortit la tige, la nettoya dans un linge propre d'un blanc immaculé. Doucement, la posa près de l'immense contenant. Ubito vint chatouiller la joue de sa nouvelle maîtresse, alors qu'elle effleura le rasoir, à sa portée. Il était bien placé, droit devant un miroir de table. La crème à raser était presque prête. Les ciseaux, légèrement en biais, furent méticuleusement replacés.
Et les hurlements reprenaient de plus bel. Un écho au second étage, les petites griffes de l'animal pinçaient la peau de la chercheuse, sans la déranger. Elle se retourna vers un plus grand miroir, et termina de se maquiller. Elle devait être absolument absolument parfaite lorsqu'elle se retrouverait devant Mala, et qu'on lui couperait les cheveux bien courts, pour pouvoir garder son visage, ses oreilles et son cou à l'oeil. Les examens qui l'attendaient nécéssiteraient une attention particulière à ces endroits de son corps. Après tout, plusieurs traitements pour la peau n'avaient jamais été achevés... Il fallait en connaître les symptômes.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - October 25, 2008 at 5:14 AM
Psychanalyse de Mala de Systéria
Le test des tâches d’encre…
Trois jours après la thérapie de groupe, la directrice adjointe est arrivée aux alentours des huit heures du matin à Sainte-Élisa. Elle commencerait la journée de Mala de Systéria avec quelques examens quelconques. Aujourd’hui ça serait le test des tâches d’encre. Ça serait sans aucun doute divertissant, peu éducatif, mais divertissant… Décidément Mala n’avait pas finit de voir le personnel de Sainte-Élisa. Sous l’un de ses bras, Sarälondë tenait une pile de parchemins tachés d’encre noire. Dans l’autre main, elle tenait le richissime bâton de thérapie. Deux infirmiers accompagnèrent l’adjointe dans la chambre capitonnée pour sa sécurité, ils attacheraient la patiente en temps et lieu. L’ancienne régente dormait toujours. D’un geste sans délicatesse Sarä vint la piquer dans les cotes avec le bâton histoire de la réveiller.
« Mala réveillez vous c’est l’heure de votre examen, vous pourrez manger votre nourrissant gruaux par la suite. »
« Je ne veux pas de cette immondice! »
« Vous devez manger, vous savez ce qui arrivera si vous refusez. »
« JE PARLAIS DE VOUS. »
Bon ça y est, les hurlements recommençaient, prévisible! Les deux hommes installèrent Mala de façon à ce qu’elle soit inoffensive et Sarä pu commencer ce qui devrait s’avérer un moment long et pénible dans la vie de l’hystérique. Elle lui expliqua sommairement en quoi consistait l’examen, simplement dire ce qu'elle voyait a travers les formes d'encre noires. Sarälondë débuta donc avec la première tache quelconque… Mala s'époumonait et encore une fois, on pouvait l’entendre un peu partout dans l’hôpital. Les cartons défilaient rapidement un après l’autre sous le regard faussement attentif du médecin. Madame Balgor s’amusait ferme, elle aurait peut-être eu honte de l’admettre cependant…
Mala hurla donc les réponses suivantes…
« Le quartier pourpre démolit sous mes boulets! »
« Brigand de Nubar bâillonné et fouetté! »
« MOURREZ-TOUS »
« L'estropiée d'imbécile de Bolton déboulant les escaliers! »
« Votre visage décapité! »
« Un des hérauts éventré! »
« L'handicapé attardé à mes genoux! »
« HIIIIIIIII GNIHH ! »
« D’arosa en train de me porter allégeance! »
« Le prince consort en train d'éventrer ma sœur! »
« Tous les manants criant pour leur vie! »
« Yuri Majère la tête coupé! »
« Systéria en flamme! »
« Les pauvres brûlés vifs! »
« JE VOUS HAIS ! »
« Thaar me vénérant! »
« Vous espèces de bâtarde complètement stupide! »
« L’Ordre du Soleil me louangeant! »
« Ma cathédrale céleste magnifique! »
« VÉNÉREZ-MOI. »
« Ma merveilleuse personne! »
« Systéria subissant mon courroux divin! »
« ARGGGGGHHHHHH HAAAAAAA! »
Lorsque Sarä ne fut plus capable d’obtenir de réponses cohérentes -si réponses cohérentes il y avait eu- elle quitta les lieux. Le tout dura environ un quart d’heure. Un tout petit et misérable quart d’heure qui viendrait sans aucun doute gâcher la journée de Mala. La directrice vaqua toute la journée à ses autres occupations beaucoup plus importantes. Après tout, il y avait une citée à rebâtir.
Post by Rolfein, R.I.P - October 25, 2008 at 5:30 AM
Certains paysans qui avaient entendu les hurlements et été se faire examiné à l'hôpital racontèrent de part et d'autre ce qu'ils avaient entendu. Bien qu'ils n'aient rien vu, tous laissaient aller leur imagination.
-Parait qu'ils lui ont arrachés un oeil!
-T'es saoûl ou quoi?? Z'ont pas fait ça, ils lui ont coupé les cheveux jusqu'au crâne!
-Fermez-la, vous êtes vraiment stupides! Ils l'ont trempée dans dans du gruau et l'ont plongée dans une meute de rat avant de la retirer et d'appliquer du maquillage sur ses plaies!
Bien sûr, tout n'était que ragot. Certes, Mala était sans doute internée et punie mais pas de façon aussi radicale.
Matezar savait que ce qu'il pensait n'était guère correct, mais il songea tout de même à venger Systéria à sa façon, c'est-à-dire en allant rendre une visite à l'ex-Régente. Après tou, voir un homme qu'elle voulait faire arrêter se promener et la narguer librement serait une plus grande torture pour elle que de se faire arracher un oeil ou autre supplice.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - October 30, 2008 at 11:13 AM
Thérapie sabordée…
Un patient plus intéressant?
Il faudrait sans doute plus qu’une noirceur mystérieusement inquiétante pour empêcher Sarälondë Taur’Amandil Balgor d’être en poste à Sainte-Élisa. Reconduite en toute sécurité par son époux dans cet établissement bien gardé, la directrice adjointe travaillait confortablement assise à son bureau à mettre en ordres les derniers dossiers de feu Elrog Minh Yu. Seul le bruit de la plume grattant le parchemin et le tic tac régulier d’une pendule venait briser le silence qui régnait dans le bureau jusqu’à temps qu’un vague hurlement étouffé se fasse entendre. Sarä leva un peu la tête pour regarder l’horloge, ha tient l’heure de la toilette de Mala de Systéria. Ça expliquait tout.
Elle empoigna le magnifique bâton de thérapie et entreprit d’aller superviser ses infirmières dans la délicate tâche des soins corporaux de Mala. Sarälondë en profiterait sûrement pour lui montrer une nouvelle série de taches d’encre ou encore planifier la prochaine rencontre de groupe. Mais il n’en fut rien de toute cela… Il n’en fut rien car un détail plus intéressant attira son attention. En passant devant la chambre de Félix d’Arachal, cloué au lit depuis son nébuleux retour de Briganne, elle remarqua qu’un nombre important d’effets personnels s’y trouvait. Visiblement D’Arachal c’était fait mettre à la porte de sa demeure alors qu’il n’était même pas encore sorti de l’hôpital.
Félix dormait profondément, ce n’était pas tellement étonnant étant donné qu’il ne mangeait presque plus depuis qu’Almael avait rompu après avoir découvert une évidence totale, soit que son beau chevalier est un coureur de jupon réputé jusqu'à Briganne. Certes il le méritait réellement ce qui lui arrivait, mais c’était quand même désolant à voir. Plus aucun désir de vie ne semblait l’habité. Il goûtait sans doute à un sentiment semblable à ce que ces multiples conquêtes avaient pu ressentir lors des milles et unes tromperies qu’elles avaient pu subir de la part du chevalier d’Arachal.
Avec le bout de son magnifique bâton, Sarälondë souleva certaines des affaires de Félix, inspectant un peu tout ce qui se trouvait à Sainte-Élisa par précaution -ou par pur curiosité- préventive. Dans un geste distrait elle approcha le bâton près des cotes de l’homme pour le piquer, c’était l’heure du repas. Cependant elle se ravisa à la dernière minute et le réveilla en douceur en le secouant doucement avec sa main. Alors qu’il se réveillait péniblement elle quitta la chambre sans ajouter un mot. Visiblement malgré la proximité familiale, la médecin de renom évitait de prendre soin du cas de Félix. Il y avait naturellement une raison derrière tout cela. Comment dire à ce qui était en quelque sorte son beau-frère qu’il risquait de se faire couper une partie bien précise de son anatomie?
Alors qu’une infirmière approchait avec le repas de Félix, Sarä était déjà rendue au sous-sol où se trouvait l’aile psychiatrique. Elle approchait dangereusement de la cellule capitonnée de Mala de Systéria… Le toilettage était terminé. Comme d’habitude l’ancienne et déjà oubliée régente criait comme une dévergondée. Madame Balgor se contenta d’ouvrir le battant et de dire à Mala ces quelques mots charmants…
« Cessez de crier ainsi sinon je vous fais mettre un suppositoire. »
« ARRGGggGGHHhh! »
Gageons que Sarälondë avait pu avoir un peu de calme pour le reste de la journée.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 18, 2008 at 12:02 AM
Ernest Lampal le charlatan
Toujours à Sainte-Élisa!
« Toc toc toc »
Quelques coups de bâton de thérapie dans la porte suffire pour réveiller Mala de Systéria. Étrangement, elle ne hurlait pas ce jour là... Naturellement car vu l’heure qu’il était, elle avait reçu une médicamentation visant à la calmer de façon efficace, ça devenait lassant de l’entendre constamment hurler. Ces instants de “lucidités” donnait un peu de répit aux pauvres personnel de l’hôpital qui travaillait au sous-sol. Sans doute que toutes les insultes d’Enrya était sortit de la bouche de la femme maintenant empriso... Hum déten... Hum... En réhabilitation sociale à Sainte-Élisa, c’était le terme professionnel qui aurait pu être utilisé, même si tout le monde savait fort bien que la malade mentale sévèrement atteinte ne sortirait jamais d’entre ces quatre murs.
Sarälondë jeta un coup d’œil par la petite porte à battant pour vérifier l’état de Mala et ensuite elle tourna le talon pour se diriger vers la chambre d’Ernest Lampal, le patient en psychiatrie du jour. Une fois l’avoir fait bien attaché après son lit par deux infirmiers, Sarä entra dans la chambre. Ernest bouillonnait de rage en la voyant feuilleter le dossier en murmurant en elfique, de façon assez expressive pour piquer la curiosité. Naturellement elle faisait exprès, la demi elfe détestait profondément ce patient agressif et celui-ci la haïssait sans doute encore plus. Cela faisait près d’un mois qu’il ne s’était pas vu... Il finit par cracher un ramassait d’insulte... Entre autre...
« Rahhh! Lapine érotomane! On vous en engrosser! NON! On ne sera jamais débarrassé! »
Cette réplique en particulier vint la faire sourire. À la grande surprise de l’homme qui croyait là à l’insulte du siècle. Le patient atteindre du maintenant appelé “Syndrome de Lampal” la dévisagea avec rage, il lui cria avec rage, s’époumonant presque... Décidément son séjour à Sainte-Élisa n’était pas de tout repos malgré le fait qu’il n’avait strictement rien à faire entre ces quatre murs... Il faudrait un jour faire avancer la thérapie.
« Rahhh pourquoi vous souriez! Comme vous êtes LAIDE aussi IMMONDE que votre cœur est sombre et démoniaque?! Vous me gardez prisonnier ici! »
« Je pourrais vous faire garder ailleurs pour médecine illégale aussi, mais j’ai grand cœur et je vous viens en aide pour calmer toute cette agressivité... Ça empire en plus, heureusement que vous êtes ici. »
Elle fit mine de prendre des notes à la suite de ces quelques mots dit sur un ton suffisant. Décidément la thérapie mentale n’était pas le fort de la directrice adjointe, mais comme il s’agissait que son patient elle devait venir le voir de temps à autre. Fort heureusement bientôt elle pourrait refiler ce cas pathétique à un autre médecin... D’ailleurs elle avait une idée en tête à ce propos, ce sujet serait excellent pour une formation. Quoi de mieux pour calmer un débile agressif comme Lampal, qu’une clerc douce et posée...? L’infirmière Nikita aurait tout un apprentissage.
« Vous saurez heureux d’apprendre, Ernest, que c’est notre dernière rencontre pour quelques mois, je vous enverrai quelqu’un d’autre pour discuter. Je surveillerai le dossier de près je vous assure. »
« Mourrez donc durant votre accouchement! »
« Merci de ces vœux de bonheur... Marà Valto Lampal. »
En sortant elle fit signe aux infirmiers d’aller le détacher... Il l’avait bien mérité. Sarälondë, tant qu’a elle, regagna son bureau ou elle avait d’importantes notes à rédiger pour son personnel. Visiblement elle préparait bien ses futures semaines de congés...
Post by Thomas Bolton, Emp - January 18, 2009 at 11:29 PM
Un bruit de clé dans une serrure complexe, un grincement et la lourde porte de bois qui gardait la princesse Mala éloignée du monde s’ouvrit lentement. L’Intendant pénétra dans la cellule de la plus grande mégalomane de Systéria. Le claquement sec de sa canne sur le dallage sortit la femme de ses songeries. D’un geste rageur, elle essuya la bave qui perlait à la commissure de ses lèvres et se redressa toute droite sur ses jambes.
Ce son très sec réveilla en elle une haine et une rage incroyables. C’en était presque du conditionnement. L’individu qui lui avait le plus déplu durant son règne, celui qui avait transformé ses jours heureux au pouvoir en cauchemars, la privant de ses bijoux, robes et autres cadeaux luxueux. Elle fut prise d’un haut-le-cœur mais se reprit vite pour cracher son fiel.
« SALE HANDICAPE DEBILE ! »
Le cri et l’insulte glissa sur le ministre comme l’eau sur le plumage d’un canard.
« Bien le bonjour, Mala. », répondit-il d’un ton neutre.
« TROP TARD, IDIOT D’ESTROPIE !! IL EST GÂCHE !!! »
« Que diriez-vous si nous discutions quelques instants ? »
« CREVE, SALETE D’IMMONDICE !!!! »
« Pas tout de suite, Mala, pas tout de suite. Je vous ai amené un petit cadeau. »
Le mot cadeau stoppa net la princesse, qui s’apprêtait à lancer de nouvelles insultes. C’était tellement surprenant ! Ses yeux restaient plissés, elle demeurait méfiante. Thomas avait amené un petit paquet avec lui, qu’il ouvrit lentement. Il en sortit des gants de Mortine, signés « Falcon Trenor ». Il les tendit à la femme.
« Vous vous souvenez de ce médecin qui était venu à votre chevet pour une des cérémonies du levé ? Le teint pâle, race hybride. Un baron que vous déchu. »
« EVIDEMMENT, JE ME SOUVIENS DE TOUT, TRIPLE TARE !!!! »
« Ces gants lui appartiennent, ils ont été livrés avec une tête en décomposition. »
L’effet fut immédiat. Les gantelets furent lancés à travers la pièce. Thomas bougea légèrement la tête, ils le frôlèrent et s’écrasèrent contre la porte. La princesse se cracha alors dans les mains et se les frotta comme pour se nettoyer.
L’Intendant esquissa un sourire froid, une lueur énigmatique dans le regard.
« ET CA VOUS FAIT RIRE, IMBECILE CONGENITAL ?!! ESTROPIE DEBILE ?!!! IDIOT SANS CERVELLE ?!!!! »
« Je me suis dit que vous aimeriez goûter à vos propres méthodes. Je vous laisse y réfléchir. »
Thomas ressortit en n’oubliant pas les gants. Quant à la princesse, elle jura toute la journée et tout le lendemain, traitant le directeur Bolton de toutes les insultes possibles et inimaginables. Le paquet fut ensuite livré au laboratoire pharmaceutique Minh Yu avec une note pour la femme.
Ceci appartenait à votre frère. Ils vous reviennent.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 18, 2009 at 10:46 AM
Thérapie de Mala!
Tout le monde peut changer, sauf elle
Mala de Systéria… Un moment qu’on n’avait pas entendue parler d’elle si ce n’est par quelques passants toujours aussi rancuniers du règne sanglant de cette folle névrosée! Mais que devenait-elle alors? Naturellement Mala était toujours enfermé dans sa cellu… Chambre à Sainte-Élisa dans le département psychiatrique, soit le sous-sol un peu humide parfois.
Voyons voir les progrès qu’elle avait faits depuis le temps…. Si jamais elle en avait fait.
« Je vous jureeeee! Que si j’attrape cette maladie je vous faire tuer! »
« Je me demande bien avec qu’elle autorité ma chère Mala. Soyez réaliste. »
Après un claquement de bâton de thérapie au sol Sarälondë prit place dans le coin de la chambre, prenant donc place sur le petit tabouret qu’elle trainait avec elle. La médecin et la patiente entretenaient toujours une profonde aversion l’une envers l’autre. Les mois et les années avaient passés mais cette rancœur de source différente ne semblait pas s’estomper.
C’était surprenant par contre de voir que le personnel n’avait pas encore tenter d’empoisonner l’ancienne régente. Sans doute était-ce plus tortueux de la laisser hurler à longueur de journée. Personne n’avait pitié d’elle, même pas la plus tendre des infirmières, du moins personne n’osait émettre la possibilité de compassion à l’égard de la malade mentale.
Sarä était venue à la rencontre de sa patience vêtue de tout l’attirail, le masque, les gants, le sarrau! Rien qui laissait présager à Mala que la situation critique était passée à Systéria.
« Alors cette semaine ça sera quoi SALE PESTE »
« Cette semaine nous testerons l’incroyable thérapie du silence. »
« ARghhh et ça consiste à quoi cette fois! »
« Ha Mala vous commencez de plus en plus à poser des questions, c’est tout un progrès. Mais il va falloir vous taire, c’est une thérapie du silence. »
« Oui fermez là! »
Lentement Sarälondë dépose sur ses lèvres son doigt signifiant à Mala qu’il fallait se taire. Naturellement ce geste complètement insolant malgré la réserve avec laquelle il fut fait vint jeter de la poudre sur le feu ardent de la femme attachée à son lit par des sangles. De toutes ses forces elle tentait de se défaire de ces liens… Sans doute rêvait-elle chaque soir d’une situation dans laquelle elle pourrait s’en prendre physiquement à ses thérapeutes. Après quelques minutes de quelques cris parmi un mutisme se voulant défiant de la part de Mala, Sarälondë quitta tout simplement la pièce en faisant mine de prendre des notes dans le dossier tout en ne disant rien. La médecin de renom avait mieux à faire à présent.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 23, 2009 at 10:19 AM
Un patient particulier…
Qui ne cri pas, qui ne mord pas et qui n’insulte pas, une première…!
Et que ce passait-il actuellement à Sainte-Élisa? Quelque chose de rare qui ne manquait pas d’attirer l’attention de quelques infirmières curieuses. Pour une fois qu’elle pouvait voir Sarälondë dans un rôle différent que celui de la directrice adjointe sérieuse et réservée, elles allaient en profiter! Tout en accomplissant leurs tâches, naturellement, avec le renvoie récent d’Esméral le laborantin, aucun membre du personnel ne se risquerait a avoir l’air incompétent.
Mais comment en fait pouvaient-elles assister à ce tendre spectacle? Tout simplement car au courant de la journée Mathéo Balgor ainsi que deux vigiles de l’Ordre du Soleil furent admis à l’établissement. Des cotes cassés, de multiples blessures diverses et des entailles parcourant leurs braves corps, c’était le bilan rapide de l’état des hommes. La stupéfaction de l’adjointe alors qu’elle remontait des archives du sous-sol fut totale, c’est elle qui accueillit le triste retour des paladins blessé et donc le retour de son mari qui avait été absent depuis plus de deux semaines pour une mission importante de l’Ordre.
Rapidement des mesures avaient été prises et les trois hommes avaient reçus les soins nécessaires pour leur assurer un bon rétablissement. Leur arrivé restait un mystère mais pour l’heure ce n’était pas le plus important. Alors qu’on aurait pu s’attendre à ce que Sarälondë s’occupe en priorité de monsieur Balgor, il n’en fut pas ainsi. Chacun des blessés reçus environ la même attention tout le long de leurs soins, la petite demi elfe méchée blanche se déplaçant d’une chambre à l’autres pour s’assurer que tout allait pour le mieux. Ce n’est qu’une fois certaine que la situation était sous contrôle qu’elle put rejoindre le chevet de l’élu de son cœur. Il était exténué et vidé de toute énergie. La médecin ne savait pas encore ce qui avait pu se passer… Mais une chose était certaine, il revenait de loin.
Plus tard dans la soirée un adorable portrait se dessina à Sainte-Élisa. Dans l’embrasure de la porte de la chambre de Mathéo Balgor on pouvait voir la petite Taräsilmë assise près de son père. Ce dernier ui caressait les cheveux doucement en affichant un sourire tout ce qu’il y a de plus tendre sur ses lèvres. L’expression de Sarä était tendre et remplit d’une douceur que peu de gens lui connaissait, visiblement la famille Balgor était ravie de se revoir dans son intégralité, ou presque si on compte Luvios Balgor, le beau-fils exilé de Sarälondë…!
Pour combien de temps? Sans doute dès que Mathéo serait sur pied et qu’il pourrait subir le courroux de son épouse pour être partit des jours et des jours quand il avait dit trois jours seulement…! Il ne s’en sortirait surement pas comme ça…! Où peut-être que si.
Qui sait?
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 23, 2009 at 8:01 PM
La nouvelle s’était vite propagée au sein de la communauté thaarsienne, quoi qu’un peu lentement dans le reculé monastère, là ou Galius trouvait sa nouvelle maison. Alors qu’il préparait le potagé, il entendait deux frères discutés sur Mathéo. Attentif d’une oreille, il continuait son travail manuel tout en apprenant que le Haut-Paladin était maintenant de retour.
Quelques heures plus tard, alors qu’il devait faire des commissions en ville pour la communauté, il décida d’abord de passer à Ste-Élisa. Habillé de sa toge de l’Ordre, les infirmières avaient du mal à reconnaître le Paladin maintenant adulte. La pénombre de sa capuche lui masquait l’essentiel de son visage. On ne pouvait que voir son menton, partiellement sa bouche et un bon de son nez. Comme un véritable moine, il avait ses mains dans ses longes manches qui pendaient le long de son corps.
D’une voix plutôt calme et posée
Bonjour Madmoiselle, j’ai cru ouïe dire que le Haut-Paladin était de retour de sa mission et qu’il était hospitalisé ici. Si tel est le cas, pourrais-je lui rendre visite?
L’air intrigué de savoir qui était sur cette capuche et répliqua de cette manière
Oui, bien sûr, il est dans la chambre numéro 5 … monsieur?
Le paladin/moines sourit alors faiblement dans l’ombre de sa capuche.
Monsieur, Thormir.
Les deux montèrent donc les escaliers qui menèrent aux chambres. L’infirmière eu la gentillesse de pointer du doigt la chambre dans laquelle le couple Balgor se trouvaient. C’est alors qu’ils virent, le temps de quelques pas, un homme à la toge jaune dans le carde de porte attendant d’avoir une permission quelconque pour entré et visité les nouvelles arrivants ainsi que sa polyvalente femme.