Deux attentats pour le prix d'un

Deux attentats pour le prix d'un

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 24, 2008 at 11:22 AM

Branle-bas de combat à Sainte-Élisa
Quand le passé resurgit de… Nulle part?

« Alors médecin Taur’Amandil pensez-vous encore que je suis une débile attardé?! »
S’époumonait Bennet avec toute la rage possible, postillonnant sur le côté du visage de Sarä par le fait même.

« Lâchez-moi où ça ira mal! Vous m’étranglez!»
Rétorqua d’une voix étouffée, la directrice adjointe de l’établissement qui se trouvait dans une fâcheuse position, comme seule elle savait le faire d’ailleurs.

« Approcher et je la saigne! »
Hurlait l’homme qui tenait en otage Sarälondë avec sa dague sous le cou. La scène se déroulait sous le regard horrifié du personnel et des gardiens qui ne savaient pas trop comment réagir face à cette agression si soudaine…

C’est ainsi que Bennet Vormitier, un ancien patient de l’aile psychiatrique, confié aux bons soins de Sarälondë Taur’Amandil Balgor, faisait irruption au premier étage de l’hôpital Sainte-Élisa. La surprise des infirmières était totale, alors que certaines étaient figées, d’autres, comme Juliette, poussèrent un cri d’effroi assez remarquable. Il était pour le moins déterminé à rendre la monnaie de sa pièce à la thérapeute qu’il maudissait le plus au monde. Dans l’ombre de sa basse ville natale, l’homme avait mis des semaines à préparer cette fracassante prise d’otage, sans doute que de voir cette femme qu’il maudissait enceinte avait éveillé chez lui ses instincts de vengeances les plus agressif. Après tout, n’était-ce pas cette demi elfe à la couette blanche qui l’avait éloigné aussi longtemps de sa famille lorsqu’elle le fit interné quelques années auparavant? Injustement jugé, c’est ce qu’il se plaisait à hurler entre les murs de l’établissement alors qu’il avait l’air d’un parfait névrosé. Naturellement durant qu’il s’offrait en spectacle, du renfort était en route, la survie de leur chère directrice et de sa future progéniture était en jeu après tout.

« Vous m’étouff…fez..! »
Suppliait toujours la très honnête médecin de plus en plus chancelante vu le manque d’air que lui infligeait son ancien patient.

« La ferme je t’étrangle si je veux, je suis sure que tu fais semblant de toute manière! Espèce d’hypocrite!»
Répondit-il sans aucune espèce de pitié, complètement aveuglé par la haine qu’il éprouvait envers sa victime

« Espè.. de.. »
Souffla Sarälondë avec misère.

Ce sont des derniers mots qu’on entendit avant qu’elle ne perde connaissance et qu’elle s’effondre au sol à la grande surprise de l’homme qui ne croyait sincèrement pas être en train de l’étrangler à ce point. Il voulait la tuer dans d’atroce souffrance, qu’elle déception de le faire aussi banalement que dans un étranglement… Naturellement elle n’était pas morte, mais il était bien trop imbécile pour s’en rendre compte. C’est durant que le névrotique se questionnait sur ses actes qu’il fut finalement maîtrisé par un des gardes, puis par Brehan de Nogar qui lui fit regretter d’être au monde et surtout d’être à Sainte-Élisa en ce moment. Comme tout bon méchant, Bennet avait trop parlé et il s’était fait prendre à son propre jeu. Maintenant retenu par Alicia et Hervell, deux vigiles, il fut reconduit à la caserne de l’Ordre du Soleil, où il pourrirait sans doute jusqu’à la fin de ses jours. En plus d’avoir attaqué un membre de l’Ordre, il s’agissait en plus d’une haute fonctionnaire de l’empire vu son rang à Sainte-Élisa. Vortmitier était dans les problèmes jusqu’au cou…

Un peu moins de deux heures plus tard, Madame Balgor regagna son domicile avec une escorte, naturellement. Fort heureusement, elle avait repris conscience rapidement et les prières du Haut-Paladin de Nogar avaient apaisé les maux de son petit cops au ventre rond. Sarälondë était donc hors de danger, tout comme son futur enfant. Les deux gardiens la quittèrent à l’entrée du quartier de l’Ordre, alors que Koenzell Pandora vint à sa rencontre, interrogateur et inquiet. Sans doute avait-il eu vent des événements part le personnel infirmier encore sous le choc, un autre drame à Sainte-Élisa.
À suivre...

Merci au méchant MJ qui a mit ce beau npc de brigand dans la caravane…! Haha…


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 24, 2008 at 12:07 PM

Après les événements de Sainte-Élisa
Branle-bas de combat au Manoir Balgor!

Et c’est déjà la suite qui commence, car en effet ça n’aura pas prit de temps avant que l’épouse Balgor ne se retrouve dans une autre situation des plus fâcheuses, quelques heures à peine après l’agression de son ancien patient névrotique. Alors qu’elle se remettait de ses émotions de la journée en discutant à Koenzell, son tout nouveau Médecin Chef, elle ne se doutait pas que le pire était pour survenir… Dans le confort de son domicile.

« Bennet Vormitier est un de mes anciens patients, un vrai danger public. Quand j’ai donné le cas à Elrog Minh Yu, à peine deux mois après il le relâchait! Quand je disais qu’Elrog était un incompétent, en voilà la preuve par dix avec ce qui vient d’arriver, ce détraqué aurait pu me tuer.»
Disait sèchement et avec une once de mépris la demi elfe. Son expression, figée dans la crainte venait contrastés avec ses mots, remplit d’une certaine détermination.

« Ha! Minh Yu… Celui-là, il n’a fait que des problèmes si vous voulez mon avis. »
Répondit Koenzell en léchait métaphoriquement les bottes de sa supérieure.

Tout à coup tous deux entendirent un vacarme pour le moins suspect en provenance du bureau personnel de Sarälondë. En entrant dans la pièce, Koenzel le premier évidemment, ils purent constater qu’une des grosses étagères contenant de nombre livres avait été jetée au sol par ils ne savaient pas trop qui ou quoi. Cependant, ils ne tarderaient pas à le savoir. Alors que le médecin Pandora détaillait la pièce du regard, quelqu’un surgit de nulle part tapa sur l’épaule de Sarä. Quand cette dernière se retourna dans un sursaut assez incroyable, elle reçu sans aucune doute la pire des gifles possible. La mystérieuse femme lui donna un coup de genoux dans le ventre avant de s’enfuir rapidement avec un parchemin entre les mains… Ce qui était vraiment mystérieux chez cette femme, et vraiment troublant par le fait même, c’était l’attention qu’elle avait mise à ressembler le plus possible à Sarälondë. Pour oser se vêtir de vieux vêtement bruns et de style elfique, il fallait vraiment avoir une mauvaise intention dans l’esprit, encore plus pour arborer une singulière mèche blanche.

La douleur était intense et le visage l’épouse Balgor en témoignait beaucoup. Sarä n’était pas du genre larmoyante, mais à ce moment là ses grands yeux gris clair étaient remplis d’eau. C’était…Touchant et pathétique à la fois. Il fallait bien s’appeler Sarälondë Taur’Amandil pour subir deux agressions physiques dans la même journée. Plusieurs longues minutes passèrent avant qu’elle ne se redresse un peu. L’inquiétude de son fidèle ami était à son comble alors qu’il s’assurait que la future mère et sa progéniture s’en remettrait.

Alors que tous deux sortirent à l’extérieur pour questionner Paulius le vigile à propos de ce qu’il avait pu voir, Koenzell et Sarä firent une macabre découverte. Pour parvenir à voler la clé de la demeure et ainsi y entrer sans problème, on avait tué Paulius. Ce fait ajoutait à l’angoisse des deux médecins. Rapidement ils firent quérir de l’aide et on disposa du corps du vaillant gardien des Balgor, qui maintenant aurait sans doute une tâche moins ingrate dans le royaume céleste de Thaar. Koenzell regagna son domicile un peu part après alors que Paulette, la vigile, était envoyée pour assurer la sécurité du Manoir Balgor.

Craintive et anxieuse, madame Balgor prit soin d’elle en attendant le retour de son époux qui se retrouverait encore une fois devant toute une situation. Il la trouverait couchée dans le grand lit de leur chambre à couché, supportant la douleur infligée par le coup reçu. Cependant la nature étant bien faite…Le futur enfant Balgor lui n’aurait rien, bien protégé dans le ventre de sa mère.

Qui était la vilaine jumelle? Et surtout, que voulait-elle? Enfin, gageons que les serrures de la grande résidence seraient changées rapidement.