Oiseau de malheur
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 1, 2008 at 10:22 PM
Oiseau de malheur
Coco, le perroquet du Grand maitre
L’attentat contre le Temple Thaarien avait causé bien des préoccupations pour chacun des membres de l’Ordre du Soleil. Alors que certains participaient aux rénovations avec acharnement et dévotion, d’autres planifiaient une mystérieuse expédition, tandis certains braves paladins se remettaient de leurs blessures. Outre cela, une personne en particulier vivait des problèmes un peu différents mais étroitement lié à cette tragédie. Il s’agissait naturellement du Médecin de l’Ordre, Sarälondë Taur’Amandil qui avait surement un portrait d‘elle près du mot malchance dans le dictionnaire. Enceinte de presque sept mois, elle s’occupait malgré tout de son époux qui était un des blessés, il était resté dans le temple jusqu’à la dernière minute pour tenter de venir en aide à ses confrères et consœurs. Outre ce tendre et courageux patient, elle s’occupait aussi d’un camarade à plume.
Elle ne sait trop pourquoi, il y a plusieurs années lors de son arrivée dans l’Ordre, Coco le perroquet s’était prise d’une certaine affectuosité pour elle. Sarä avait de plus engraisser cette appréciation, ayant parfois des attentions particulière pour le volatile... Graine, biscuits ou encore caresses bienveillantes, elle délaissait sa réserve habituelle, attendrit ou amusée de quelconque façon par le perroquet. Il ne fallait pas chercher à comprendre, la demi elfe étant reconnue pour son humour... Pour le moins particulier. Jamais naturellement elle n’aurait admis cette affection cependant, un médecin de renom attaché à un oiseau qui ne lui appartenait même pas? Allons, c’était absurde.
Tout ce préambule pour en venir au vif du sujet. Depuis les événements malheureux, Coco était donc chez les Balgor, n’ayant plus refuge au temple et surtout n’ayant plus son Grand maitre, Samuel d’Arosa. L’oiseau était venu de lui-même vers celle qui était sans doute la seconde personne qu‘il appréciait le plus. Il ne fallut pas plus de quelques heures pour que leur ami plumé ne se mette à l’aise... Au grand malheur de Sarälondë. Sans relâche ou presque durant la journée, le perroquet ne cessait de hurler toute sorte de choses.
« Coco biscuit, Samuel disparu! »
« Sarä, Mathéo, Sarä, lit, Boum boum crak crak! »
« Sarä, bonbons biscuits Coco Coco! »
« Coco meilleur que toi sale concombre! »
« C'est ce qu'on verra oui. »
« Coco un jour diriger monde! »
« Apparemment tu diriges déjà le manoir Balgor. »
De plus l’oiseau c’était érigé un espèce de nid de fortune dans leur lit. Bien sur, à chaque fois que l’épouse Balgor tentait de déplacer le nid, elle se bloquait devant les protestions que projetait la voix hurlante de Coco. C’était d’un désagréable! Encore plus pour une femme enceinte de plus en plus à fleur de peau. C’était difficile pour Mathéo de prendre le repos qui lui revenait de droit...
[...]
Furieuse et ,mécontente
C’était les mots qui une fois de plus décrivait à merveille Sarälondë dont l’expression faciale était évocatrice. Durant son absence pour quelques courses, l’oiseau avait mis sans dessus dessous la cuisine. Un verre fracassé, des bonbons éparpillés partout, du... Crémage à gâteau sur le sol et des plumes orangés. Déjà exténuée de se marche en moyenne ville, ce petit saccage était extrêmement décourageant pour une femme qui n’était par particulièrement habituée aux tâches ménages, se fiant plutôt sur son mari.
Avec lassitude, elle monta le voir à l’étage et c’est alors qu’elle découvrit que les sédatifs quelle avait donnés à Mathéo était particulièrement efficace. Toujours endormit, il ne s’était même pas réveillé alors que Coco c’était donné pour but de mettre le bordel dans la chambre des maitres.
Après quelques heures la future mère finit par faire un peu de ménage à contre-cœur... Comme-ci s’était le temps de s’y mettre, des plans pour accoucher avant le temps...!
Post by Nikita, OdS - December 2, 2008 at 12:39 AM
Il arrivait parfois que Nikita passait près de la pièce où se réfugiait Coco le perroquet et d'entendre quelques paroles inusitées ou saugrenues, voir amusantes.
Alors qu'elle revenait d'une laborieuse confession, épuisée, la jeune Clerc tendit l'oreille avant de tourner la poignée de la porte menant à sa chambrée, c'est alors qu'elle entendit ...
- ''Sarä, Mathéo, Sarä, lit, Boum boum crak crak!''
Elle étouffa un rire amusé, ce qui semblait de plus en plus rare au manoir Balgor, tout comme à la caserne ou au Temple de l'Ordre, compte-tenu des récents chamboulements.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 3, 2008 at 8:39 PM
Mystérieux vêtements
Et une médecin prise en flagrant délit d’affection
Les déboires avec l’oiseau n’en finissait plus et éreintaient de plus en plus la porteuse du futur enfant Balgor. Il hurlait constamment, déchirait des pages de ses nombreux livres, pire, le volatile se trempait le bec dans l’encre pour lui-même rédiger… Cet oiseau n’avait aucune limite, si ce n’est les fenêtres maintenant toutes fermées et verrouillés de la vaste demeure. D’ailleurs, Sarälondë n’arrivait plus à dénombrer le nombre de fois où le perroquet s’était fracasser contre une fenêtre, naturellement trop imbécile pour soupçonner que sa nouvelle maîtresse faisait entrave à sa liberté, contrairement au précédant propriétaire, Samuel d’Arosa, qui lui laissait Coco faire ce qu’il voulait.
Après une longue conversation avec le Haut-Paladin de Nogar et l’Acolyte Meliamne, au manoir Balgor, Sarä eut toute une stupéfaction. Déjà, juste avant la discussion, les deux membres de l’Ordre en question l’avaient surprise, tenant le perroquet comme un tiendrait un enfant. Elle avait du prendre soin de son ami à plume qui d’un battement d’aile maladroit c’était cogné contre le mur. Ce fut très embêtant pour une figure sérieuse comme Sarälondë et ce ne fut pas sans faire sourciller les deux hommes. Sans doute se disaient-ils qu’elle se préparait à son rôle de mère? Enfin peu importe, revenons sur ce qui ébahit pour quelques minutes la médecin de l’Ordre lorsqu’elle regagna ses appartements pour un peu de repos après cette journée de femme enceinte mouvementée de lecture, discussion et de soins du volatile.
« Coco veux-tu bien me dire à qui sont ses vêtements?! »
La non réponse du perroquet qui l’observait n’était pas bon signe. C’était vraiment écoeurant! Une paire de sous vêtements affriolant et féminin, une autre paire de sous-vêtements masculins cette fois et un chandail sentant le vieux fond de taverne. Mais où donc le perroquet avait-il bien pu aller chercher cela! Il avait disparu durant un moment et visiblement il avait trouvé le moyen de sortir… pour aller embêter d’autre gens. Avec un bâton, quelle jeta également par la suite, la pauvre Sarä ramassa sur le sol les horribles vêtements, qui sait qui les avaient portés.
Décidément elle n’était pas au bout de ses peines... Le perroquet hurla des heures en volant un peu partout et en déblatérant des absurdités. Ça ne semblait jamais avoir de fin.
« Mathéo Sarä bisoux! »
« Coco gouverner monde et manoir! »
« Sarälondë médecin honnête! »
« Mathéo esclave Mathéo esclave! »
« Acolyte pas amical Coco! Coco! »
« Nikita nudité ! Nikita nudité manoir bain! »
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 6, 2008 at 5:41 PM
Perroquet en déficit d’attention
D’autres tâches ménagères à venir…
Alors qu’elle revenait tout banalement de l’atelier, le bâtiment juste à côté du manoir Balgor, Sarälondë eu un étrange pressentiment. Était-ce un remord d’avoir laisser seul le perroquet? Quelques heures avant réclamait son attention, chose qu’il n’obtint pas. Il faut dire que la veille, Coco avait particulièrement été agaçant et qu’au réveil l’épouse Balgor n’était pas spécialement de bonne humeur. Alors que Sarä désirait simplement passer une nuit paisible auprès de son bel époux, le perroquet lui avait décidé de crier à des heures impossibles. L’animal en déficit d’attention avait donc nuit à leur sommeil et ainsi contribuer à l’humeur massacrante envers autrui de la maîtresse de maison. Ce n’était sans doute pas de la culpabilité que Sarälondë ressentait mais plutôt un énorme doute, comme si une angoisse anormale montait en elle.
Après que la vigile Paulette lui eu ouvert la porte, car le médecin transportait avec elle de nombreuses notes qu’elle mettrait à l’abris dans son bureau, ce fut la déconfiture totale. Le silence que la future mère marqua à cet instant là était sans aucune doute plus effrayant que tous les hurlements qu’elle aurait du logiquement pousser. Après avoir déposé sur le coffre le plus près les parchemins qu’elle tenait, l’épouse Balgor ferma calmement la porte pour ensuite pousser un foudroyant cri, des plus stridents vu sa voix claire.
« COCOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!! »
Sortant de toute réserve, s’en était trop pour Sarä. Elle ne sait trop comment, le volatile de malheur était entré dans son bureau personnel et avait réussit à faire tomber au sol au moins le quart de son impressionnante collections de livre, tout en saccageant plusieurs des meilleurs volumes. Son bureau, déjà assez en désordre, n’était maintenant plus qu’un bordel de parchemins, d’encre renversée et de plume d’oiseaux collantes. Au sol, une livre complètement détrempé, une cruche d’eau fracassée juste à côté. D’un petit pas rapide et affichant sur son visage une expression furieuse, elle fit le tour de son grand bureau. La demi elfe constata que le capharnaüm causer par cette perruche débile s’étendait un peu partout, même dans la cuisine. C’était complètement décourageant.
« Coco peur Coco peur! »
« Sarä fachée Sarä fachée! »
Littéralement en train de perdre la carte, de l’extérieur on entendait l’épouse Balgor imiter le perroquet d’un ton cinglant. Ça ne devait pas être particulièrement bon pour l’enfant qui gigotait dans son ventre. Une fois la crise passée, elle regagna sa chambre pour quelques instants. Sans aucune pitié elle tira hors de la pièce en question le nid de fortune du perroquet, hors de question qu’il dorme là à présent. Elle devait absolument se calmer, ce n’était pas dans ses habitudes ce genre d’intense crise. Au moins, ce n’était pas en public. La grossesse la rendait de plus en plus à fleur de peau, la fatigue et le manque de sommeil y jouant pour beaucoup.
Le calme plat était revenu au manoir Balgor. Le perroquet, terrifié par l’épouse Balgor, tremblait dans un coin.
Post by Mathéo Balgor, AdC - December 6, 2008 at 9:23 PM
Depuis le feu du temple, Mathéo s’avait permis un petit repos étant donner les multiples brûlures et blessures quelque peu grave qu’il avait subi en voulant aider ses confrère. La créature qu’il avait tenter de coincer l’avais projeté au loin grâce une extraordinaire explosion de feu. Il se comptais chanceux que son armure n’est pas fondu et que sa tendre Sarä fut là pour le soigné quand il rentra mal en point chez lui. Il était d’ailleurs étendu sur son sofa à lire un roman quand il entendit le vigoureux cri de guerre de sa femme.
« COCOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!! »
Ayant été surprit par le hurlement il se leva rapidement pour se diriger versa la cuisine. C’est là qu’il entendu Sarä disputer le pauvre animal. Les derniers jours au manoir furent des plus mouvementer, pour Sarä, pour Mathéo mais surtout pour le perroquet. Il savait fort bien que Coco ne voulait pas faire de mal aux Balgor. Il savait que s’il foutait le bordel partout c’étais parce qu’il s’ennuyais de son maître. Mathéo entra donc dans le bureau dans l’intention de prendre Coco dans ses bras, et de l’amener dans le salon pour qu’il se calme. Mais quand il vu le chaos qu’une si petite chose pouvait faire à un si grand bureau et surtout à sa femme, il ferma les yeux un moment. Jamais il n’avait vu une telle pagaille avant, c’étais comme une vision cauchemardesque. Encore heureux qu’il n’est pas laisser des cadeau un peu partout, Mathéo en avait marre de devoir tout nettoyé constamment derrière le passage du cyclone Coco. Il prit un profond respire.
-Sarä calme toi ça sert à rien de crier sur cet animal, il ne comprendra pas pourquoi tu lui cri dessus.
Il vain prendre Coco dans ses bras pour le rassurer.
-Quand tu auras un moment va voir les plans dans l’atelier, sur mon établi, je pense qu’ils te plairons. C’est des ébauches de cage pour perroquet. Il sera un peu triste quand on ne sera pas là mais au moins il ne fera plus de bêtise.
Il posa son regard sur l’oiseau un moment.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 7, 2008 at 9:53 AM
Drame au manoir Balgor
Jalouse d’un oiseau?
Le haussement de sourcil et le petit relèvement de menton à cet instant précis qui marquait la fin des paroles de son époux vint lui donner un air particulièrement remplit de la prétention de ses origines elfiques. Visiblement, Sarälondë n’aimait pas tellement passer en second et de voir le perroquet récolter un pardon si facile, l’avait brusquée. Ho, ce n’était surement pas l’intention de Mathéo, cet homme n’avait aucune malice, mais c’était malgré tout ce qu’il récoltait. D’un petit pas qui aurait pu être léger si elle n’aurait pas eu son énorme ventre, elle quitta la pièce en disant ces quelques mots...
« Bien sur le perroquet l’emporte! Tant mieux pour la cage, elle servira beaucoup. Tu m‘en feras une aussi si je suis si insupportable. »
Elle se dirigea vers la salle de séjour sans rien ajouter de plus. Sarälondë empoigna au passage un livre quelconque qui n’avait pas été trop abîmé par Coco le perroquet. Le ton utilisé était naturellement totalement injustifié de même que les paroles. Monsieur Balgor pourrait aisément deviner que tout cela dépassait la pensée de la demi elfe. Plus sa grossesse avançait plus parfois Sarä s’emportait pour un rien. Les mois, les semaines et les jours passaient et visiblement la future mère avait hâte de le mettre au monde cet enfant. Tout était compliquer! Même attacher ses bottes devenaient un petit défi quotidien, ça jouait sur son humeur, inévitablement. Vivement la naissance devait se dire le courageux époux, la réserve de sa doute reprendrait peut-être sa juste place.
Assise dans le canapé, l'épouse Balgor faisait donc une silencieuse lecture, l’air toujours irrité. Son visage affichait son sérieux naturel et sa réserve caractéristique malgré tout à cet instant là. Mathéo devrait, une fois de plus, trouver les mots juste.
Tant de drame pour un perroquet...!