Recevoir à la manière Berguenoise
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - January 24, 2009 at 12:09 PM
Recevoir à la manière Berguenoise
Difficile la vie de diplomate
« Awwwww… Ma tête… HA! Onze heures! »
Saisissant réveil pour la diplomate mais surtout médecin Taur’Amandil Balgor qui réalisait que son retard à l’hôpital Sainte-Élisa était exactement de quatre heures. Les cheveux éméchés, ses vêtements de la veille sur le dos et un goût l’alcool persistant dans la bouche, c’était comme ça que Sarä s’était réveillée en sursaut sur le canapé. Elle ne sait pas qui l’avait emmitouflée d’une couverture, mais c’était sans doute la gouvernante Lili à son arrivée matinale à la résidence des Balgor. Sarälondë était apparemment arrivée tardivement durant la nuit, escortée par Saevan Al Kazar. La Directrice adjointe de Sainte-Élisa ivre, c’était du jamais vu et tellement improbable.
Discrètement, mais surtout rapidement elle se coiffa hâtivement, se changea pour partir directement Sainte-Élisa par la suite, sans trop faire voir sa présence dans la vaste demeure. Peut-être ce retour aux heures tardives tomberait sous silence et dans l’oubli, son époux semblait absent en cette matinée ensoleillée. Si Mathéo l’avait vu sur le canapé… Sans doute avait-il simplement cru qu’elle se sentait à nouveau un peu malade, tout simplement.
Les cernes sous ses yeux témoignaient que la soirée de la veille était difficile sur le système et qu’elle ne s’était pas tout à fait remise de ses émotions festives. Son esprit était trouble et incertain de se rappeler correctement des événements… Comme c’était angoissant! De vagues souvenirs, dont entre autres celui où l’intendant aurait saisit sa main pour lever son bras, trinquant ainsi avec un Berguenois en scandant le nom de sa patrie!
Arrivée à l’établissement de santé elle fut assaillit de mille et une questions médicales. Les différentes voix la questionnant étaient pires que le bruit d’une cuillère de métal frappant rapidement une casserole durant des heures. La journée serait longue, horriblement longue même si elle était déjà très avancée…
À l’hôpital on murmurait quelque chose comme quoi Sarälondë Taur’Amandil avait peut-être été victime d’un nouveau malaise. D’autres disaient plutôt qu’ils avaient entendus dire qu’un espèce de diplomate du Bastion Berguenois était arrivé en ville et que l’empire l’avait reçue… à la manière Berguenoise justement… Quoi qu’il en soit, les infirmières avaient encore matières à discuter.