Un elfe incarcéré
Post by Vaÿssili Zaïtsev - January 29, 2009 at 12:32 AM
Assis dans le coin de sa cellule, un elfe, vêtus de simples loques aux couleurs des plus agressante, se lamentait. Adoptant une position plutôt foetale celui-ci fixait l'un des murs de sa cellule de façon tout à fait obsessionel, allant même jusqu'à en palper frénétiquement les moindres imperfections. Celui-chantonnait un moment, sifflotait par la suite, puis riait à chaude larmes sans aucun motif apparent. Atteint d'une étrange folie, le prisonnier se rongeait les ongles au sang et lorsqu'il n'y avait plus d'ongle, ce fut au tour de la chaire fraiche et salée de le sustenté. Par moment l'on pouvait entendre des rires féminins en provenance de sa cellule, rires qui adoptaient par la suite la forme d'une longue plainte malade et caverneuse.
-Où es-tu ma belle en vert......Où......est......tu....?
Post by Sinriia Mel'Viir - January 29, 2009 at 3:13 AM
De temps à autre le visage de la sous-consule surgissait de l'ombre de la petite pièce gardée par quelques mercenaires. Son regard oppressant pour un esprit simple évaluait le visage et le comportement de l'elfe captif qui se détériorait jour après jour.
Alors que le plaintif semblait réclamer plus ou moins clairement la présence de la sous-consule, elle fini par s'approcher de la cellule de ce dernier. S'inclinant gracieusement vers les barreaux, elle braqua ses yeux argenté sur l'elfe qui croupissait au fond de sa "chambre". Une étrange lueur malicieuse quoi qu'intrigante reflétait dans ces derniers alors qu'elle s'exclama d'un ton tout aussi énigmatique.
- Est-ce le manque de salade qui te donne ces effets? Vraisemblablement tu n'es peut-être pas à ta place dans cet endroit... Je connais peut-être quelqu'un qui saura me débarrasser de ta présence agaçante..
Elle recula subitement de quelques pas puis demanda qu'on lui apporte du papier à lettre ainsi qu'une plume. Patientant que les effets lui parviennent, elle observait en silence d'une mine songeuse le prisonnier qui se mutilait lui-même.
Post by Vaÿssili Zaïtsev - January 29, 2009 at 5:32 AM
-Oh ma belle verte. Fixant alors le plafond puis droit dans ses yeux OH ma belle verte ! Tu es venu ! Oh je t'aime ma belle verte, j'aime comment tu me frappe, j'aime comment tu m'enchaîne, j'aime tes lèvres, j'aime ton odeur sanguine, j'aime ta démarche féline, j'aime tes cheveux soyeux, j'aime ton regard mieleux. Oh ma belle verte ! Tu dis pouvoir m'aidé.........j'en doute.
Debout devant la grille, tenant fermement les barreaux de ses mains meurtries. Son regard balaye alors la pièce, vide.
Ohhh....ma belle verte....je ne te vois plus....t'es partis ?
Il se rasseois alors au sol dans le coin de la cellule, riant et pleurant par intermitence.
Post by Vaÿssili Zaïtsev - January 30, 2009 at 2:56 AM
Le jeune elfe attendait avec impatience la venu du médecin de St-Élisa.
- La belle verte me donne un cadeau !!! La belle verte me donne un cadeau !!!
HRP: Je suis dispo en tout temps.
Post by Vaÿssili Zaïtsev - January 31, 2009 at 12:39 AM
Toujours emprisonné, l'elfe dépérissait à vue d'oeil. Il avait maintenant perdu quelque livres, ses vêtements, troué, empestaient l'urine. De grosse plaques de sang séchées recouvrait sa tempe gauche, lui qui s'était maintenant arraché les cheveux durant une crise d'angoisse extreme. Celui-ci, qui n'avait put manger depuis bientôt une semaine possèdait, dès lors, la pâleur d'un cadavre. Ses mains dégageait une odeur nauséabonde, elles qui s'étaient infectées avec le temps. L'absence de latrine n'ajoutait, bien entendu, rien au charme de la cellule. Toujours impatient, il attendait la venu du Médecin.
Post by Sinriia Mel'Viir - January 31, 2009 at 2:05 AM
La comtesse venait vérifier l'état du captif aussi souvent que possible. Lorsqu'elle constata qu'aucun garde ne le nourrissait comme elle l'avait ordonné, elle apporta finalement elle-même un sac rempli de nourriture abondante. Décidément les gardiens de cellules subiraient probablement les foudres de l'elfe noire prochainement.
Peu de temps après sa dernière visite, les soigneurs de l'armée passèrent désinfecter et laver les nombreuses plaies du prisonnier afin de s'assurer qu'elles ne s'aggravaient guère dans l'attente d'un médecin de Ste-Elisa. Les geôliers avaient eu pour denier ordre de maîtriser le prisonnier s'il s'adonnait à se mutiler à nouveau dans ses élans de folie.
Finalement, un rappel fut envoyé à la direction de l'hôpital...
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - January 31, 2009 at 9:43 AM
Un cas troublant
Le cas qui résisterait à Sarä?
C’est en début d’après-midi qu’on vit finalement arriver la directrice adjointe de l’hôpital, Sarälondë Taur’Amandil. La médecin aux origines elfiques répondait par sa présence à la requête de l’Armée des mercenaires. Elle était facilement reconnaissable avec sa mèche blanche et sa mallette de docteur. Elle fut donc aisément escortée jusqu’à la cellule de l’elfe à problème. C’était un cas particulièrement intéressant… C’était si rare, voir même une première pour la médecin de voir un cas semblable. C’était également un peu troublant, comme un elfe pouvait en venir à cela?
Se dressait donc devant lui la dame aux apparences elfiques prononcées malgré le sang humain coulant dans ses veines. Sarä scrutait de son regard clair son patient. Après un léger silence elle lui dit quelques mots…
« Je suis Sarälondë Taur’Amandil et je prendrai votre cas en charge en tant que votre médecin. Quel est votre nom? »
Le tout était prononcé d’une voix claire avec sérieux et professionnalisme, sous le regard de quelques mercenaires. Les barreaux séparaient toujours pour l’instant le patient et son médecin. Elle attendait une réponse et commençait déjà, sans aucun doute, à analyser la situation.
Post by Vaÿssili Zaïtsev - January 31, 2009 at 8:54 PM
Détaillant la femme médecin de ses yeux vitreux, l'elfe restait immobile, assis dans le coins de sa cellule, amorph. Celui-ci, dont les mains avait été bandelées, s'amusait, pendant que les gardes avaient le dos tourné, à les mordiller afin d'en réouvrir la plaies. La plaie sur sa tête était maintenant cicatrisée, mais celle-ci n'avait put être nettoyée depuis. Des lambeaux de chair et de cheveux éparpillés devant ses pieds nous laissait maintenant voir un homme profondément malade. Malgré la présence de nouriture, l'elfe ne ressentait plus l'envie de boire ou de manger, bref, dans sa psychose, il se laissait mourir à petit feu. Malgré la présence du médecin, il ne semblait guère vouloir interragir. Sa belle ne lui parlait plus depuis un moment ce qui avait accentué la profondeur de sa crise ainsi que la fréquence de ses automutilation. Il continuait de rire seul, parlant dans le vide comme à son habitude. Après quelques minutes, il revint à lui momentanément et dit:
-Sébastian Falgor, pas très elfique, mais c'est comme ca
Post by Sinriia Mel'Viir - February 2, 2009 at 4:02 AM
C'est à cet instant qu'un pénible grincement de fer se fit entendre alors que la porte d'entrée massive de la caserne s'ouvrit. La comtesse qui traversa le portique se dirigea vers la section des cellules d'une démarche gracieuse néanmoins rapide. Lorsque son regard austère croisa celui de la directrice adjointe, elle s'exclama d'une voix toujours aussi tranchante.
- Dame Balgor, j'aurais cru vous avoir demandé de m'avertir avant de passer faire votre visite...
L'elfe noire fit une pause alors qu'elle darda subitement le prisonnier de ses yeux glaciaux, puis elle poursuivit d'un ton plus neutre.
- Comme vous pouvez le constater, cet elfe aussi intriguant soit-il, s'est infligé plusieurs lésions aux mains. Il va même jusqu'à s'arracher les cheveux lorsque nous avons le dos tourné. Après plusieurs visites, j'ai néanmoins constater que son effondrement psychologique semble passager... Si ce n'était que de moi, je dirais même feinté, puisque depuis un moment il réclame sa sortie sans excès de folie.
L'elfe noire demeurait droite dans sa posture aristocrate. Elle démontrait néanmoins certains signe d'agacement alors qu'elle ne quittait le captif des yeux.
- Parfois j'ai l'impression de discuter avec un individu saint d'esprit si ce n'est que de sa vulgarité et de ses manières grossières qui sont je dois avouer, peu commune aux gens de votre peuple d'origine.
J'ajouterais pour terminer que l'individu fut interné pour avoir troublé l'ordre publique. Nombreuses insultes et comportement grossier reprochable envers les membres de l'armée et de la noblesse. Refus d'obtempérer et tentative d'évasion.
Il semble avoir un penchant pour se moquer des gens et les ridiculiser. J'ai recueillit également une quantité impressionnante de bouteilles d'alcool dans ses effets. Il est probablement atteint d'alcoolisme.
Elle redirigea finalement son attention vers la jeune demi-elfe alors qu'elle échappa un court soupir d'exaspération. Visiblement le cas de ce prisonnier semblait venir au bout de sa patience. Elle attendit par la suite une réaction de la part de la directrice adjointe, ayant elle-même terminé d'exposer ses observations.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - February 2, 2009 at 11:12 AM
Une courte rencontre
Un transfert éminent
Ce soupir d’exaspération elle n’avait pas su le retenir tellement la situation était à la limite de l’outrage pour ses origines… Comment cet elfe avait pu en arriver là? Ce cas venait profondément troubler la rationalité de la directrice adjointe, et ça se lisait sur son jeune visage fortement marqué de traits elfiques. Elle marqua une pause avant de répondre à la sous-consule qui l’avait si bien accueillit… La voix de Sarälondë était claire et sérieuse, professionnelle il fallait l’admettre. Le médecin visiblement, faisait outre certains commentaires… C’était une perte de temps.
« Il m’apparaît évident, Madame Mel’Viir, que la place de monsieur ne se trouve pas ici. Il devra être transféré le plus rapidement possible vers Sainte-Élisa pour y recevoir un suivit psychologique. Cela ressemble à un … Syndrome de Lampal. Cependant je ne porterai pas de diagnostique trop rapide… Compte tenu sa race.»
Sarä marqua une pause avant de poursuivre toujours le plus sérieusement du monde en détaillant l’être pathétique devant elle, l’elfe entendons nous, pas Sinriia.
« L’examen ici même n’est pas nécessaire, nous serons plus à l’aise à Sainte-Élisa. Assurez vous simplement que jusqu’à son transfert, qu’il mange convenablement. »
Lentement la docteur prit sa mallette et quitta les lieux après un bref salue de politesse d’usage. La rencontre était si courte? Qu’est-ce qui causait ce malaise? L’homme ou la femme?
Bonne question.