La traque

La traque

Post by Garibald Adalard, Ad - January 31, 2009 at 1:15 AM

Hey Gari ! Viens voir sa. Y’a une carcasse par ici, rien de beau à voir !

La trouvaille par les deux compagnons était troublante. Ils avaient vu au préalable dans leurs vies, bien souvent des restes d’animaux, plus particulièrement d’ossement et de quelques derniers lambeaux de chaire. L’herbe peigner par la couleur du sang. Mais cette découverte était tout autre.

Une charogne dévorer à moitié, une patte littéralement arracher et manquante au corps. La peau ainsi que la fourrure de se qui semblait être un cerf, n’était plus. Le cadavre était encore frais, sa chaleur corporelle évanouis, néanmoins l’on pouvait distinguer du sang encore non coaguler. Les présences de marques de griffes n’étaient pas apparentes, l’on pouvait néanmoins distinguer à certains endroits dévorer ou arracher, des marques de dents peu accoutumer. Rien de se qui ne pourrait être un carnivore traditionnel aux dents bien affûter. Avec une nette attention, les endroits où la chaire avait été arracher, l’on pouvait s’apercevoir que la bête était encore en vie durant l’acte. Les plaies ayant saigner abondamment.

La carcasse fut découverte en bordure de la vaste forêt au nord de la citée Systérienne. Au littérale du grand fleuve qui se versait à la fois dans la mer à l’Est ainsi qu’à l’Ouest de l’île.

Les deux rôdeurs ne perdirent pas temps, à évaluer le restant de la charogne. Sans doute que dans les heures qui allaient suivre, des rapaces viendraient s’occuper des restes. Un véritable festin de viande, non pas seulement d’ossement. Aux yeux avertis, il aurait un net bon loisir à observer les différentes espèces se disputer une part du buffet…

La découverte macabre, qui laissa l’homme de Nguelundi impassible. Les poussas à suivre la piste. Jamais de telles marques n’avaient été vues, créer de la sorte. Acte de barbarie certains. Le voyage se devait d’être faite léger. La marche était longue, depuis le dernier poste de guet. Des vives, un une lame le compagnon un arc, des habits chauds ainsi qu’une bouteille d’eau de vie. Voilà de quoi ils étaient équiper. Ainsi ils partirent à la traque de la « Bestiole », comme ils la nommaient. La première piste trouver menait directement en direction de la forêt.

Leurs talents à tout deux n’étaient pas à revendre, tous deux chassant le gibier depuis leur jeune âge, malgré les régions et les lieux les séparant. La traque demeurait la traque.

Les herbes encore aplaties de la plaine, en bordure de la forêt ne trompaient pas. La bestiole allait trouver refuge à l’ombre des hauts arbres. C’est d’un pas vif que les deux poursuivants se dirigèrent à la lisière du bois. L’entré fut ardue, les sentier animales était rare dans cette partie. En bordure, des plantes épineuses ainsi que branchues leurs barrait la route. Le cimeterre du alors servir. Il trancha et fraya un chemin, dans la main de l’Adalard, parmi cette barrière naturel. Leur avancer n’allait pas aussi bien qu’ils ne l’auraient espéré. Mais Vaerdon, su se faire clément. La traque de la bestiole devait être poursuivis. Une épine d’un mûrier, voilà tout se qui fallu. Un lambeau de chaire étirer et briser, si tenait désormais prisonnier. Un peu plus loin, dans le gouffre de la forêt. Une trace ensanglanter marquait l’herbe en direction du Nord. Ainsi, sous l’œil de leurs divinités ils reprirent vivement le chemin en cette direction.

La nuit ne tardait plus à cette fin de journée. La traque dura depuis déjà un certains temps, se comptant du zénith du soleil jusqu’à son déclin. Les pistes souvent bien dissimuler ou cacher par la vaste végétation leurs offraient toujours un moyen de poursuivre cette Bestiole.

Ses dernières traces découvertes dans un ancien lit d’un ruisseau. Démontrait que sa cadence diminuait par ses enjamber. Des traces de pas semblable à celle d’un humain aux pieds nues, néanmoins griffu. Un ours peu être ? Peu probable, la traque aurait été plus aisée à suivre…

Au moins, leur quête toucha à sa fin. Effectivement, les traces avaient disparus dans un amas de fougère abritants la descente d’un tunnel recouvert par deux rochers. Les deux rôdeurs s’installèrent derrière un arbre. Épiant les lieux tel un loup aurait guetté sa proie.

Tout laissa présager que rien ne les attendait. Même que sans doute la Bestiole ne devait pas se douter d’avoir été poursuivis par des assaillants. L’Adalard pris alors les devants. Dédaignant son cimeterre pour la deuxième fois de la journée, son compagnon tenait une flèche d’un doigt son arc du restant de sa main. La lumière dorée du soleil se glissait parmi les ombrages des feuilles parsemant leurs têtes. De son contour rond, l’Adalard se glissa en premier dans l’étroit tunnel. Bloquant toute lueur pour le guider. La paroi était glaiseuse, donc glissante. Il perdit pied et fini sa tomber dans se qui sembla être une terre imprégner d’eau. Dans sa chute, il perdit toute emprise. Sa lame délaissant sa main pour se terrer, là où il ne savait où. Il n’était pas temps de rechigner. Il avait faite suffisamment de bruits. Son comparse, avertis, le rejoignit sans dégât. La pièce faiblement éclairer par l’embouchure de l’entrer suffisait pour les guider. D’une tapes sur son épaule à l’Adalard. Son comparse lui signifia qu’il prendrait cette fois les devants. Lui qui avait désormais les mains dénuder.

Leurs pas furtifs, résonnaient dans l’écho étroit de la grotte. Les clochements d’eau de leurs enjamber les trahissaient. S’il n’aurait pas été de cela, sans nul doute se qui arriva. Ne serait pas arriver.

Un grognement…

Voilà se que la grotte gronda, impossible de savoir de où ou bien encore de quoi. Provenait se bruit. Désormais avertis, la proie devint le prédateur et les prédateurs devinrent la proie. Ceci ils le comprirent bien. Si près de leurs buts. Ils n’allaient pas tourner talons, plus maintenant. Le compagnon fit halte. La claireter n’étant presque plus visible, l’épaisse noirceur les entourant. Son pied avait buté à quelque chose autre qu’une roche, l’objet s’avait déplacé. Il plia le dos, plongea sa main dans l’eau glaciale pour y sortir un objet osseux. Encore entourer d’une chaire. Nul doute, la patte extirper du cerf. Il la tendit à l’Adalard. Sous se faux mouvement non avertis, lorsque son regard quitta l’étendu des sombres lieux devant lui. Deux yeux verdâtre s’imprégna dans se décore. D’un geste, un seulement claquement. Il se fondit sur le comparse de l’Adalard. À la gorge, endroit si fatale, il posa sa mâchoire arracha la pomme d’Adam. La victime tomba évanouit et ensanglanter dans un sursaut. L’unique voie qui lui restait était désormais les plaines de Vaerdon, là où il serait bientôt accueillis.

L’Adalard, sur le moment analysa la situation. Cachant ses émotions, pour ne pas si faire emporter. Son état était trop critique pour y perdre la tête. Munis d’une patte de cerf, dans un endroit impossible à y distinguer quoi que se sois. Il était pris au piège. L’agresseur devait savoir terrer, allant attendre le prochain faux pas de sa future victime. Garibald plia les genoux, conservant son poing droit fermer sa vision encore haute. Il délaissa le reste de cerf et tâtonna l’eau glacer. Ses doigts glissa le long du visage encore chaud de son ancien comparse, il si rapprocha à petit pas. Son souffle était rapide les sens aux aguets. Sa main continua à fouiller l’étendu glaciale, parcourant les linges et le corps décéder. L’emprise de ses doigts agrippa la corde de l’arc ainsi que de la flèche baignant à ses cotés.

Il se retira du lit d’eau, au tâtons de sa main libre, puis mis pied sur la grêle. Il encocha la flèche sur la corde de l’arc et la tendit en direction de se qui croyait être le dernier lieu, dont les pas de la créatures avaient percuter l’eau. Le temps allouer lui laissa un moment de répit pour faire le claire dans ses esprits.

Voici ses vagues songe… :

La bestiole sorti en plein jour, pour s’offrir son festin. Celle si semble néanmoins habituer dans la noirceur. Néanmoins, impossible qui se plaise au tant dans un type d’environnement qu’un autre. Sans doute que sa vue devait être moins performante dans les ténèbres. À la vue de la manière qu’il s’était déplacer en forêt, très discrètement et habillement. Son compagnon décéder, avait la couleur de peau des hommes du Nord, claire. En connaissant son habita, il pu sans doute mieux le discerner avec la faible lueur que l’entré lointain offrait. Désormais il devait faire nuit dehors… Il en conclu que tous deux étaient sur le même pied d’égalité. Sa peau encre, lui procurait la furtivité désirer. Son arc tendu, lui donnait une avance sur son adversaire. La connaissance des lieux, jouait à la faveur de la bestiole. Il fallait donc la tromper.

Ses pensés retournèrent au corps plonger dans l’eau. C’était un risque à prendre. Mais l’idée lui semblait la meilleure. Le plan était désormais songé. Rien de parfait, suffisamment convenable. Il débuta ses préparatifs.

BESTIOLE *Il gronda, l’écho transformant se simple hurlement à des dizaines de répercutions. *

MONTRE TOI !

NOUS AVONS DES COMPTES À RENDRE !

CESSE DE TE CACHER DANS TON OMBRE !

La grotte frémissait sous le boucan émis de la voix rauque du Nguelundien. Durant tout se temps, il pu se déplacer vers son comparse. Minimisant le bruit de ses pas. Il le pris par l’épaule et le traîna, tout en poursuivant de gueuler tel il savait si bien le faire. Il posa le rôdeur contre la pierre, courba sa tête vers l’avant. Garibald se défit de sa veste pour lui recouvrir le torse, à son défunt ami. Il se contenta ensuite de voler la cape en fourrure d’ours noir qu’ornait les épaules affaisser du cadavre.

APPROCHE VERS TA MORT ! *Hurla t’il une dernière fois. Il se tapissa dans la source froide, là où le corps à la gorge ensanglanter se retrouvait. La cape sur le dos, il espéra que le fastidieux plan n’alla pas tarder à s’accomplir. Quitte à mourir, seulement il n’endurait pas les morsures de la source lui parcourir le corps bien longtemps. Une épaule poser contre le lit de l’eau, son arc en parallèle à la terre, la flèche encocher, la corde tendu. Il attendit. *

Des minutes s’écoulèrent, il devait cacher sa respiration. La douleur qu’il subissait était difficile à gérer. Ses mains devenaient tremblantes. Tant par la pression de la corde exercer, que par les frissons qui l’accablaient.

Un pas rapide, un bruit. Une morsure, un grognement futile. N’importe quoi lui aurait suffit. La Bestiole s’avait mis à l’action. Il avait bondit de nulle part sur le cadavre pour lui mordre à la gorge, même destin qu’il aurait aimer réserver à Garibald. Il nu pas le temps qu’autrement de s’apercevoir de la supercherie. Qu’un décochement résonna, silencieux dans la salle. Le sifflement sans écho se détailla dans la noirceur. Les mains de l’Adalard s’avaient endurcis au préalable, contrôlant ses efforts d’un coup. La pointe mortelle se ficha prudemment dans le torse de la Bestiole. L’hurlement était palpable, une vengeance digne de son ampleur. Voilà se qu’il savourait Garibald. Sans plus perdre un instant, il se leva, le dos courber. La chaire grelottant, le torse givrer. À bout de force il marmonna quelques paroles en signe de prière envers son comparse, qu’il ne revu plus. Une mince lueur jaunâtre vint à apparaître à ses cotés.

Une petite luciole, pour lui indiquer le chemin. C’étais tout se qu’il demandait à présent…