Petite-personne, grosse enquête.

Petite-personne, grosse enquête.

Post by Arntor Tarsøn - February 15, 2009 at 6:26 AM

Il était près de deux heures du matin. C'était une de ces nuits particulièrement noire, où la lune était presque entièrement voilée par les nuages. Arntor avait enlever son uniforme de Garde Impérial et s'était habillé en civil. Une dernière vérification, pour s'assurer qu'il avait tout le nécessaire ; lanterne, fioles, son couteau de chasse et son épée, en cas d'imprévu. Tarsøn avait même enlever ses grosses bottes de fourrure ( Qu'il portait même durant les cérémonies...) pour mettre des bottes de cuirs, plus légères et surtout moins sales et encombrantes. C'est sur ce qu'il sortit de sa maison pour se diriger vers la basse-ville.

Arrivé devant la maison dans laquelle une petite-personne avait été tuée dernièrement, Arntor vérifia une dernière fois qu'il n'avait pas été suivit. Il s'approcha de la porte et vit que la serrure avait déjà été forcée par les assassins. Tant mieux, moins de temps perdu, moins de vacarme... Il poussa lentement la porte, observa les lieux un court instant et entra. Après avoir allumé sa lanterne, qui ne produisait que très peux de lumière, Arntor constata que la pièce était dans un incroyable désordre. La plus part des meubles de la pièce, dont deux grandes bibliothèques étaient tombées sur le plancher et plusieurs dizaines de livres étaient éparpillés un peu partout. Certaines planches du sol et des murs avaient été arrachés. Des traces de pas était visibles, provenant de la pièce voisine, la chambre ou là victime avait été tuée.
Arntor s'y dirigea, et quand il ouvrit la porte, il y vit une grande marre de sang. Encore une fois, tout avait été fouillé ici, la commode et le bureau était renversé, et le matelas de la petite-personne avait été partiellement coupé, pour voir s'il n'y avait rien de caché à l'intérieur. Visiblement les meurtriers cherchaient quelque chose précisément. Tarsøn regarda dans chaque recoin, espérant trouvé un indice,mais sans succès. Il regarda les traces de pas au sol, qui avaient été faites après avoir marcher dans le sang. Il put voir sans trop de difficulté qu'il y avait 3 personnes qui avait fait ces traces. Cela pouvait être les assassins, ou plus probablement ceux qui était venu chercher le corps le lendemain. Un indice à laisser de côté...

Après encore quelques temps à chercher inlassablement des indices, il repartit chez lui, bredouille.


Le lendemain matin, Tarsøn repartit vers la basse-ville. Une fois arrivé près de la maison de la petite personne, il vit un gamin, âgé d'environ 10 ans probablement, en train de se faire une petite partie de "botte-la-poule" avec son grand frère.

Le gamin assena un dernier coup de pied à la poule avant de se retourner vers le Berguenois.

- Mes parents m'interdisent de parler aux étrangers. Sauf s'ils offrent des écus.

Visiblement le garçon avait de bien mauvais parents! Et des parents très pauvres aussi...!

- Et bien , mon garçon, approche toi. J'veux te poser une petite question. Il y a quatre jours, t'aurais pas vu des trucs bizarres dans la maison d'à côté?, dit Tarsøn, pointant la maison.

Le gamin réfléchit un court instant, puis hocha la tête.

- Oui, oui! Et je m'en rappelle bien!,* s'en suivit d'un petit ricannement.*Mais je te raconte ça seulement si tu me donnes des écus et que tu ne le dis pas à mes parents!

Arntor tendit une bourse contenant une quarantaines d'écus à l'enfant, tout en lui assurant qu'il ne raconterais rien.

Le gamin accrocha la bourse à sa ceinture et retourna jouer avec son frère.


Arntor repartit vers la moyenne, bien content de sa chance. Il se rendit chez les Al Kazar et raconta le tout à Anar, en privé.


Post by Anar Al Kazar, AdM - February 27, 2009 at 9:48 AM

«C’est dans la nuit qu’apparaît le vrai visage des choses. Dans nos petites illusions de lumière, il n’y à que dans l’ombre que nous pouvons être absolument sûr de tout. C’est dans les ténèbres les plus sombres que nous pouvons êtres sur de ceci : L’on risque toujours de se faire attaquer, peu importe qui nous sommes. Personnellement j’ai toujours trouvée la lumière hypocrite, elle aveugle facilement le crédule et l’idiot. Elle donne un espoir de mensonge qui nous bourre le crâne de stupidité. La lumière cache la vérité, elle le cache si bien que c’est en elle que l’ombre existe. Quand à moi, je peux me qualifier de fille de l’obscurité dans la mesure ou elle me sert scrupuleusement, ne ditons pas justement "Être fidèle comme une ombre"?»

Ressemant, sa petite vie tranquille de garde impérial s’est vu secouée par la venu d’une mission importante et hautement secrète. Bolton, lui confient une mission, à elle? Cela relevait du surnaturel mais elle était vraiment fière d’être sous les ordres de ce grand homme. Depuis qu’elle est de nouveau dans l’Empire, elle se sentait très importante et utile. De toute évidence elle semblait avoir besoin de cette mission pour rehausser l’estime en elle qu’elle n’avait point. Vraiment heureuse de servire Systeria du mieux de ses capacités, c’est à dire dans la plus noire et total des ombres. Les gens devraient se méfier d’elle comme on se méfie du long reptile sifflant. Elle avait d’ailleurs toujours dis que c’était dans les herbes les plus hautes que se cachait le serpent insidieux. Enfin, toujours est-il que sa mission était de retrouver un assassin à la solde de l’empire Bregunia. Un assassin… Ah qu’elle ironie quand elle pense que c’est une rôdeuse qui traque un tueur et non le contraire, ah, elle sentait qu’elle allait révolutionner le monde. Soit, pourquoi pas? Il n’existe aucune loi qui interdit à un rôdeur de s’improviser espion!

Le soir était enfin venu, Anar préparait sa besas pour son long voyage vers les montagnes systeriennes de l’est. Un voyage qui selon elle allait durer un bon 3 jours sinon plus car elle s’imaginait bien l’homme qu’elle recherchait se cacher très loin de la ville, mais très loin de la ville, cela ne veux absolument rein dire pour la rôdeuse centenaire. Aucun coin de l’île ne lui était inconnu par ses nombreuses années de rôdeuse. Si l’homme en question tentait de se cacher, elle le trouverait assurément. Elle mettait un point d’honneur à ce que cette mission soit un véritable succès. Sa besas maintenant attachée solidement à sa t’aille, ses armes à son dos elle était prête à partire pour plusieurs jours. Elle descendit au sous-sol ou des sons typiques du marteau contre le fer raisonnait. Nonchalamment elle se posa contre le mure, au bas des escaliers et elle se laissa distraire un moment par son homme.

-Bon sang que tu es beau quand tu forges, on dirait Vaerdon dans toute sa splendeur

-Peut-être mais Vaerdon forge la destruction lui. Répliqua-t-il.

-Je suis venu te dire que je partais... Le temps est venu pour moi de terminer ce qui fut commencé... Arntor Tarsøn est venu me donner les informations d'ont j'avais besoin pour traquer l'homme... Je serai probablement partie plusieurs jours...

Lentement Saevan cessa de forger ce qui semblait être un bouclier pour tourner la tête vers sa douce. Son visage perlée de sueur témoignait d’un curieux sentiment partagé entre l’inquiétude et la tendresse. Il savait que la mission qu’on lui avait confie était risquer même pour Anar. Elle avait très peu d’information ce qui en revenait à sauter dans un lac sans savoir ce qui s’y trouvait. Elle lui adressa un simple sourire et remonta son foulard et posa sur sa tête son chaperon d’un vert quasi noir.

-Soit prudente surtout. Dit-il alors qu’Anar monta les escaliers lentement.

-Je suis comme une ombre, insaisissable quand vient la nuit la plus noire, c’est la lumière que je crains le plus.

Saevan sourie en coin alors que derrière elle claqua la porte de leur demeure. Le soir maintenant serait le seul compagnon d’Anar en ces moments incertains. Déjà à peine sortie de la ville qu’elle usa de son don pour se cacher dans la pénombre des arbre les plus gros, direction l’est et ses montagnes aux formes particulières. Les bois ce soir là était particulièrement calme et silencieux, aucun craquement d’animaux nocturne, pas même un hurlement de loup, que le vent doux dans les feuilles des arbres et le chant amoureux des cigales. Une nuit comme Anar les aimes, une nuit sans lune et silencieuse. Si calme qu’elle aurait put entendre à des mètres le pas lourd d’un homme où d’un cerf. Mais ce soir là, elle n’avait pas eu de chance et les bruits de la nuit restèrent ce qu’ils était malgré tout et elle marcha ainsi durant des heures dans le noir le plus total. Elle louait son père pour lui avoir donné la vision des elfes, vision qui ne s’était pas atténuée malgré le sang de sa mère humaine. Elle marchait lentement mais sûrement vers l’est et les montagnes, là où elle pensait y trouver l’homme… La silhouette des montagnes se dessina enfin à l’horizon alors que le soleil commençait à se lever. Le matin était sur le point de marquer le ciel de sa couleur unique et de son odeur si particulière. Elle leva le regard au ciel pour examiner attentivement la cime des arbres. Elle avait de la chance, non loin elle avait repéré un magnifique chêne sans doute âgé de plus de 500 ans en voir la taille du tronc et de sa grosseur.

-Bonjour mon ami, j’ai une palpitante nouvelle pour toi ! Soit content car tu es l’heureux gagnant ! Tu seras mon lit pour aujourd’hui. Que d’honneur je sais ! Dit toi bien que peu d’arbre peuvent se venter d’avoir reçu mon popotin en visite, je suis très sélective ! Ricana-t-elle tout en grimpent dans l’arbre avec l’agilité du félin.

Du haut de son chêne elle espérait pouvoir repéré de la fumer ou de voir la cible en question se mouvoir dans la forêt. Elle savait que celui qu’elle convoitait devait être un assassin de haut niveau. À cette pensée, elle ne put s’empêcher d’imaginer Halik, combien il frôlait le surréalisme dans ses mouvements les plus anodins comme ses coups les plus ravageurs et précis. Si son adversaire était aussi puissant que la légende, ça allait poser problème. Il faudra faire confiance en Arntor sur se coup.

Le jour passa, puis la nuit retomba de nouveau pour laisser place aux ténèbres qu’Anar aimait tant. 12 h couchée dans un arbre c’est terrible pour le fessier et dure pour le dos, inutile de dire combien elle avait attendu avec impatience les premières étoiles. Un frêle cartier de lune se pointait timidement à l’horizon comme honteux d’être aussi chétif. Anar s’aurait bien payer sa tête, si le fait que parler à la lune n’aurait pas été signe de folie, elle parlait déjà aux arbres il ne fallait pas en ajouter une couche! Et la marche reprit, et sa recherche recommença. Maintenant que les montagnes étaient ses plus belles voisines elle n’aurait aucun mal à retrouver le ou les hominidés. Marcher une heure encore avant d’atteindre les montagnes ce n’était rien de bien fatiguant. Seulement alors qu’elle s’approchait des géantes de granite, une odeur vain à son nez, l’odeur prenante d’un morceau de viande cuisant sur le feu. À l’odeur elle prédisait que c’était un sanglier et comme de fait, quand elle fut à hauteur du campement, enfin si on peut le nommer ainsi, un gros sanglier tournait paisiblement au dessus d’un feu, homme à la manivelle alors que deux autres rigolaient dans ce jargon que l’on connait des brégunniens de souche. Ils n’avaient cependant pas la bouille des assassins, de simple chasseurs? Elle grimpa dans un arbre et entreprit de les espionnés, si vraiment il s’agissait de ses hommes, elle allait pouvoir retourner en ville préparer l’attaque avec son collègue. Rirent gras, coups de chopes et porc, décidément ces bréguniens auraient put avoir un nain comme proche parent que ca ne l’aurait pas étonner, ça expliquerait la tonne de poils qu’ils avait dur le torse et qui révulsait profondément Anar! Mais aucun ne semblait être assassin ou même espion à la rigueur. Elle commençait à se dire qu’elle s’était trompé de gens, échec lamentable du troisième jour. Quasi résignée à descendre et continuer son chemin non pas sans grommellement du à ses courbatures de la veille, l’un des hommes déclara…

-**Et bin… Systeria là c’est bin des tartouses, je le dit! **

-**Ferme donc ce qui te sert de trappe à grenier… **

-Ouais bin quand s’é qu’on va enfin quitter cet île de tatouin?

-Quand le chef aura dit qu’on va la quitter!

-Dis donc mort bleu tu voudrais pas goûter a mon poing!?!

« Tien donc… Je crois que les dieux m’on été généreux. »

-Oh la ferme vous autres! On se croirait dans une base-coure de sales poules systerienne, vous m’agacez. On partira dans deux jours, alors fermez là et bouffer, notre route sera longue.

« Deux jours hein…? C’est trop facile… Ce sont de vrai idiot, impossible qu’ils est assassiner le gardiens des documentes secret chez lui… Ou alors ils ne sont que des complices et par conséquent le vrai tueurs n’y est pas… Mais il m’avait dis que le gamin en avait vu que trois… Étrange… »

Anar descendit de l’arbre après avoir mémoriser le lieu. S’ils partaient vraiment dans deux jours, elle et Arntor devait y être et absolument prêt à tout. Courant dans les bois elle regagna rapidement la ville et chercha son collègue. Il était temps pour eux de faire tomber quelques têtes.


Post by Anar Al Kazar, AdM - March 9, 2009 at 1:15 AM

Le noir, les ténèbres, un son de goutte d’eau tombant d’un stalactite sur le sol et cette odeur de terre et de roche humide, qu’est-ce qui aurait pus être pire encore qu’un endroit sinistre comme un cachot? Y êtres enfermer… Seule?

-**Maman…. Pourquoi on est ici? Quand allons-nous partire je hais cet endroit! C’est sal, laid et sa sent mauvais! Je veux partire je veux partire! Je veux partireeeeeee!!!! **Cria une petite fille en tapant du pied.

-**Anne-lune!!!! **Gronda une voix dans le noir, une voix sinistre mais maternel et qui fit taire la gamine aussitôt.

Dans le coin noir de cet endroit obscur qui ressemblait à une caverne souterraine, une ombre se trouvait confortablement installer sur une chaise, nonchalamment étendu.

-Suffi, maman commence à être fatiguer de t’entendre pleurnicher comme un bébé… Je t’ai expliqué pourquoi nous étions ici.

-Oui oui je sais! Parce que la haut il y a des gens malades oui oui. Mais maman!!!! J’ai peur moi ici!!

-**La peur! Seul les faibles la ressentent. Conduit toi comme une adulte pour une fois. Je t’ai amené ici pour que tu veille sur Aisha quand je ne serai pas là. Je ne tien pas à ce que vous soyez contaminer si jamais la pandémie s’étire sur la ville entière. Vous serez à l’abri ici alors cesse de te lamenter. **

-**Fait cela pour Aisha, fait ceci pour Aisha, Aisha, Aisha, toujours Aisha!!! **Grommela la gamine tout en s’assoyant les bras croiser sur un petit lit de fortune, alors que ce qui semblait être un bébé emmitoufler, dormait paisiblement auprès d’elle.

Anar dans son coin noir, fulminait de rage devant l'intolérance de sa fille. Fille qu’elle aurait bien voulu gronder d’une façon dont elle ne serait pas prête d’oublié, mais elle ferma les yeux et soupira. Rien ne servait de se fâcher contre Anne, après tout ce n’était qu’une petite fille élever en noble qui avait toujours tout ce qu’elle voulait. Anar se leva lentement et vain vers ses coffres pour y prendre quelques objets. Deux très longues cordes, des menottes d’acier et quelques dagues supplémentaires. Anne observait sa mère d’un regard boudeur mais Anar n’en avait cure. Elle avait autre chose à faire que de s’occuper d’une gamine excentrique et ingrate. Elles se regardèrent un bon moment, le regard de la petite semblait haineux et celui de la mère exaspérer. Un lien semblait s’avoir brisé à ce moment là, comme si une chaîne étroite et forte s’était rompus. La rôdeuse s’en détourna pour terminer son arsenal de choses utiles puis referma son coffre à clé.

-J’ai à faire. Dit Anar d’un ton sombre et froid, désintéresser de la gamine qui était au bord des larmes. **Ne t’avise pas de t’enfuire et laisser Aisha seule ou crois-moi ça ira mal pour toi. **

La petite en avait terriblement gros sur le cœur, mais elle ne détestait pas sa mère, elle en avait terriblement peur. Elle se redressa et regardait le bébé qui dormait.

-Les choses vont changer ma fille désormais. Je ne te traiterai plus en princesse. Ingrate créature que tu es, il est temps pour toi de vivre comme les autres. Veille sur Aisha durant mon absence et garde ceci bien en tête; J’aurais très bien put te laisser en ville.

Anne ne répondit pas bien que son visage exprimait un mécontentement certain et une rancœur nouvelle. Bras croisés, elle fixait le sol de ses petits yeux triste et rempli de larme. Elle venait de connaître un visage de sa mère qu’elle n’avait jamais vu encore, une face sombre et dure, un coter noir qu’Anar ne montraist presque jamais. Elle avait peur de sa mère pour la première fois de sa vie et regrettait d’avoir été adopté. Comme elle aurait voulu courir loin retrouver son papa Saevan, être avec lui, un homme qui l’aimait vraiment pensait-elle. La petite se mise à pleurer tout en se mettant en petite boulle sur le lit. La penser de Saevan la rendait encore plus malheureuse et elle serra Aisha contre elle comme pour se réconforter. Anar plissa le regard.

-Tss…

Elle disparu dans le noir pour ressortire du trou où elle avait caché ses filles. Lentement elle jeta un regard autour en humant l’aire et en s’assurant que rien ni personne rôdait autour. De toute façon rien ne pouvait entrer dans sa tanière, elle était fermer par un astucieux mécanisme qu’elle seule connaissait et c’était aussi valable pour en sortire. Rien ne semblait être autour, rien qu’elle aurait put pister ou entendre, pas un souffle de vent, pas un craquement, que le silence de la nuit. Il était temps pour Anar de finir ce qu’elle avait commencé, temps pour elle de finir la mission qu’on lui avait confiée. D’un pas assuré elle débuta sa marche vers un endroit en particulier qu’elle semblait connaître. Ses pas aussi silencieux que le serpent sinueux elle allait vers son poste d’observation à quelques kilomètre de là. Ses vêtements d’un vert quasi noir la rendaient invisible aux yeux des créatures nocturnes de la forêt. C’était une bonne chose, il n’aurait point fallut qu’un cerf prenne peur en l’apercevant ou qu’un loup la repère. Elle aurait trouvé dommage de devoir les tuer, de si belles bêtes, se disait-elle.

Dans la nuit, dans les bois tout peut paraître si terrifiant, exagérément énorme et menassent. Le genre de chose qui terrifie même le plus courageux des paladins. Dans le noir il n’y a plus de repère, plus de certitude. Il n’y a plus de confiance. Il n’y à que la personne et le néant qui la sépare du plus obscur des lieux, l’inconnue. Elle en faisait partie, elle, la créature de vert vêtu et ça lui plaisait bien de se le dire. Il fallait savoir qu’elle avait vécu toute sa vie dans ce genre d’endroit plus souvent livrer à elle-même qu’elle pouvait avoir de la compagnie. L’habitude de la forêt lui donnait certes un avantage intéressent durant les missions comme celle qu’elle avait à faire cette nuit là. Et ses pas la menèrent jusqu’à un arbre géant, une odeur de fumer attira son attention, elle y était enfin. D’un bon agile et grâce à ses bottes munies de dents de fer elle grimpa facilement jusqu’à une branche de l’arbre la mieux placer. A quelques lieux de là, un campement de fortune était dressé et 3 hommes festoyaient autour. Un lapin avait été préparé.

-J’ai encore de la chance, ils ne sont toujours pas partis… excuse-moi Tarson mais notre plan vient de changer.

Les trois hommes, ceux qu’elle avait pisté quelques jours avant, se tenaient toujours là à prendre du bon temps et à boire comme des trous. Vision dégoûtante pour une femme aussi raffiner qu’elle. L’envie de les saigner comme de gros porc lui vain et un sourire sadique se dessina sur son visage quelques secondes. Oh comme la tentation était forte, oh comme elle avait hâte d’en finir avec cette mission qui avait trop tardée. Sans parler de ses filles qui l’attendaient. Son regard devin sombre et elle glissa sa langue sur ses lèvres. Tout ça n’était qu’un jeu pour elle, le jeu du chat et de la souris, le jeu du chasseur et de la proie.

Les heures passèrent, Anar toujours percher attendait que les lurons se couchent et dorment comme des bûches. Ils étaient désormais totalement soul et ils tombèrent de sommeille les un après les autres jusqu'à ce que le troisième des hommes s’endorme enfin. Elle leva le regard au ciel, la position de la lune lui dictait que le jour se lèverait dans 4 heures. C’était le bon moment pour frapper d’autant que les trois fêtards étaient soul mort. Lentement elle descendit de son arbre et s’approcha très, très lentement du campement. Ses sens en alerte, elle se glissa tout aussi lentement du chef qui ronflait comme un ours. Comme si sa main droite fut un serpent, elle se glissa dans la sacoche de l’homme. Anar se grisait de ce moment, comme la pression était grande comme elle adorait le suspense que cela lui donnait. Son cœur battait rapidement et elle souriait à la pensée qu’il puisse se réveiller. Du bout des doigts, elle sentait plusieurs papier et petit objet. Était-ce les documents qu’elle recherchait? Elle tira la besas vers elle et la cacha derrière un petit buisson. Ils dormaient toujours profondément, mais pas assez encore et elle le savait. Elle plongea sa main dans son décoller et sortit une petite fiole noire. Elle l’ouvrit et approcha le contenu de cette dernière sous le nez du chef. Elle s’assura qu’il avait bien respiré les vapeurs du produit et passa aux deux autres. Les trois hommes tombèrent alors dans un très profond sommeille, sommeille proche du coma. Un état second et dangereux pour celui qui en consommait, une drogue très puissante au vapeur quasi mortel. Elle s’assurait alors qu’elle pourrait agire en toute liberté durant des heures. La grande fouille du campement commença, mais avant, d’autre précaution s’imposait…

La nuit passa, le jour se leva doucement à l’horizon. Le matin fit chanter les premiers oiseaux et une douce brume recouvrait les plaines. Un autre matin au ciel bleu et au soleil bienfaiteur. Une journée comme il en déplaise à Anar. D’ailleurs Anar était toujours au campement. Elle était assise confortablement sur une caisse coucher, et dégustais un bout de lard saler. Le chef ouvrit les yeux avec toute la difficulté du monde.

-**Bon sang j’ai jamais eu une gueule de bois pareille! Mais qu’est-ce qu'il a foutu dans son rhume ce barzul! **

Au même moment ou il tenta de se lever, quelque chose le retenait au sol fermement et il se rendit compte, avec le peu de lucidité qui lui restait qu’il était attacher solidement aux mains, pieds à un arbre. Il paniqua…

-Raggg!!! Mais qu’est-ce que c’est cette connerie! Qui??? QUI???????!!!!! Que je lui tranche la tête qu’il finisse dans un fausser à cochon!!!!!

Tout en criant et en se débattant, il fini par remarquer la séduisante rôdeuse qui prenait un malin plaisir à le regarder se débattes comme un démon dans l’eau bénite. Elle rigola de le voir si perdu.

-**Ola ola… **

-**Femme! Qu’est-ce que cela signifie!!??? Détache-moi immédiatement ou tu le regretteras! **

Anar, qui était là, jambe croisée et nonchalamment installée, souria au chef d’un regard enjôleur.

-**Allons mon choux ne me dit pas que tu n’apprécies pas ce petit coin que je t’ai préparé, va. Tu es chanceux je tes donner la suite royale, et tu es dans mon palais! **Déclara t-elle en levant le bras droit vers les aires, d’un geste lent désigna la forêt autour.

-Ou sont Garman et Loik??? Qu’as-tu fais d'eux diablesse!!!???

-**Oh… C’était donc ça leur nom? Ah ils n’on pas voulu me le dire! Ils n’ont pas dit grand chose non plus il faut dire… **

-Où sont-ils??? Tu vas me répondre oui????

-Lève la tête.

L’homme fronça les sourcils et leva la tête sur une vision d’horreur. Il réalisa alors que la femme n’était pas là pour jouer, et qu’elle était probablement là pour le tuer, une rager incommensurable l’envahis et il tenta une fois de plus de se libéré, mais en vain. Il se laissa choir au sol, épuisé et encore sous l’effet du poison qu’il avait respiré la veille. Au-dessus de sa tête, ses deux compagnons gisaient comme des bovins, gorge tranchée et suspendu par les perd. Le chef n’avait pas encore remarqué qu’il baignait dans le sang de ses confrères, il n’avait pas remarqué à quel point la situation était grave pour lui. Alors qu’Anar dégustait un verre de vin, tranquillement assise, le chef leva la tête vers elle.

-Tu te demande sûrement qui je suis, pourquoi je suis là et mon but. Mon nom n’est pas importent, et qui je suis ne te regarde pas. Cependant la raison de ma venue ici, tu le sais, n’est-ce pas? Inutile de le nier un de tes petits camarades ma tout avoué.

-Saleté de…

-Tu as de la chance d’ailleurs qu’il est avoué, sinon vous seriez tous trois morts depuis longtemps. Je t’ai gardé en vie parce que tu étais leur chef alors de te ramene vivant, au château.

-Alors tu es envoyez par l’empire de Systeria c’est ça? Ha ha… je ne les savais pas aussi fourbe, engager un assassin!

-**Allons allons, est-ce que les assassins ont d’aussi jolie courbe? **Rigola Anar. Sache qu’en ce monde, mon chou, il n’y a pas de place pour les peut-êtres et les parce que. En ce monde, toujours règne le plus fort, l’élite. Et même l’homme qui se dit civiliser n’échappera jamais à cette règle, parce qu’il est faible, parce qu’il est arrogant. N’est-ce pas de l’arrogance d’imagine pouvoir sauver ta misérable vie de roublard alors que devant toi la mort même?

-**Tu n’es qu’une vile sorcière qui mériterait d’être envoyée au bûcher devant la sainte croix de Thaar!!!! Impies! Engeance du mal! Comme tous ceux de ce royaume!!!!!!! Vous périrez tous comme des chiens quand le regard divin sera sur vous! **Gronda-t-il et cracha au sol.

Anar souria doucement, ne cachant pas l’amusement qu’elle avait à le voir souffrire.

-Comme il y a une pandémie à Systeria, nous sommes coincés ici. L’accès au château est fermé. Alors voilà ce que je propose. On va jouer à un petit jeu en attendant. C’est un de mes jeux préférés. Je vais te poser une question, et si tu me réponds correctement, tu auras un bout de viande et un peu de vin. Mais si tu me réponds mal et que tu mens, je prendrai une de mes jolies dagues et je les lancerai sur toi. J’en ai exactement cinq. Tu sais ce qui est bien quand on est archère? C’est que l’on sait bien viser.

Le brégunien déferla sur Anar la totalité de ses insultes en sa langue natale, langue qu’elle ne comprenait absolument pas et s’en moquait. Elle prit doucement la première dague.

-Très bien commençons, ton nom, ton age et ton métier.

-Arg….. Va te faire voir chez les démons! Je ne dirai rien!

-Ah? Mauvaise réponse. Répliqua-t-elle tout en faisant tournoyer l’arme.

D’un élan elle envoya sa première dague sur l’homme, qui atterrit sur son bras droit, à un endroit bien précis et il hurla de douleur et jura que s’il s’échappait, il lui ferait connaître les pires tortures inimaginables.

-Je répète donc ma question, mon choux, ton nom, ton âge et ton métier.

-**Grant Orver… 28 étés… homme de main… **Gémina-t-il.

-Bien! Tu vois quand tu veux! Donc mon ami Grant, tu fut envoyé par Brégunia c’est ça?

-Ouais, j’ai été engagé pour voler des documents confidentiels permettant de vous anéantir. Je savais exactement qui et quoi voler.

-**Document comme le plan exact des égouts de la ville, des plans de certain bâtiment impérial mais surtout du château. **

-**Ouais mais il n’y avait pas que ça. **

-Des croquis d’armes sophistiquées, n’est-ce pas? Et des recettes unique de médicaments.

-Ouais et des bouquins rares, ainsi que des objets magiques.

-Qui vous ont envoyés ici, dis-moi? Était-ce des gens haut placer à Brégunia? Des ministres? Ou peut-être même le roi?

-Je ne dirai rien! Je préfère mourir que de trahir mon royaume!

-Oh je suis vraiment déçu cette fois…

Et une autre dague fut lancer, dans la jambe gauche cette fois, de sorte a ce que les muscle permettant de bouger soit trancher et qu’il ne puisse plus marcher. L’homme hurla de douleur et semblait peu à peu perdre espoir de fuir.

-La blessure que je viens de te faire, est mortel. Tu te videras de ton sang en moins de 2 heures. Tiens-tu vraiment à mourir aujourd’hui? De ma main, qui plus est, indignement et dans le silence? Ou alors ne voudrais-tu pas plutôt mourir en homme fier et digne?

-**Peu importe la façon dont je mourrai, mon seigneur est avec moi et il punira tous ceux m’ayant persécuté le jour venu. **

-Mais ça risque d’être tressssssssss long, il doit me rester un bon 500 ou 600 ans devant moi.

-Saleté d’elfe!

-**Tu as tout comprit! Comment crois-tu que j’ai pus m’approcher de vous cette nuit, sans me faire entendre? **

-**Je hais les elfes… **

-**C’est excellent! Parce que le roi des elfes est à Systeria en ce moment, que dirais-tu d’aller le saluer et de lui témoigner tout ton amour pour ses pointues oreilles? **

Anar se leva et vain vers son prisonnier de guerre, et arracha avec force les dagues. Elle soigna les blessures grave, il ne fallait pas qu’il meure après tout, il avait encore rendez-vous avec la justice systerienne. Un peu de viande, un peu de vin, et l’homme se laissa allez dans les méandres du sommeille. Anar avait à faire avec les deux cadavres suspendus. L’odeur du sang allait attirer les loups affamés et s’était véritablement à ne pas souhaiter. Elle coupa donc la corde des deux pendus grâce à une flèche. Il y avait un lac non-loin, elle allait donc les faire disparaître comme si rien était, et les poissons allaient se charger du reste. De lourdes roches autour du cou et des pieds allait suffire. L’important c’est qu’on ne les retrouve jamais. Quand ce fut fait, elle retourna auprès de l’homme et le bâillonna solidement affin qu’il n’alerte personne. Elle devait rendre visite à ses filles quelques temps, Aisha mangent que de la purée encore et la laisser seule avec Anne n’était pas une bonne idée. Laisser l’homme seul? Pas question! Elle lui fit respirer la drogue une fois de plus ce qui le plongea dans un soleil sans rêve, un sommeil comateux. Rien de mieux que cette drogue pour traîner tranquillement sa proie? Heureusement que sa tanière secrète était grande, elle allait pouvoir trafiquer une prison parfaite. Quoi de mieux qu’un trou noir et lugubre en attendant que Systerisa soit de nouveau en paix?

Quand elle entra dans sa tanière, suivi de l’homme, Aisha était réveiller et Anna la nourrissait avec les vivres que leur mère leur avait laissé. Anne se redressa aussitôt et prit Aisha contre elle et se cacha dans la cachette qu’Anar leur avait faite. Elle tira l’homme encore endormis jusqu’à une cage à ours et le balança à l’intérieur. Elle referma avec un cadenas et se retourna vers ses filles.

-Tu peux sortire de ta cachette Anne, tout va bien je ne suis plus fâché..

La petite sortit la tête de derrière un stalagmite, Aisha dans ses bras et retourna s’asseoir sur le lit, et continua de nourrir le bébé du mieux de ses capacités.

-**Maman… Aisha à salit sa couche… **

-Je m’en occuperai…

Maintenant qu’elle avait terminé sa mission, il ne restait plus qu’à attendre que le nuage toxique parte pour livrer Grant aux autorités systeriennes et ainsi faire justice. Décidément être garde impérial n’était pas de tout repos comme l’on pouvait croire!


Post by Anar Al Kazar, AdM - April 1, 2009 at 7:43 PM

Elle porte conseil disait-on d’elle, la nuit belle et sombre. C’était sans doute le moment préféré d’Anar, elle disait qu’elle pouvait enfin respirer, enfin vivre et avec l’apparition des étoiles, sa liberté ne savait tarder. Le jour, absolument rien ne l’intéressait, comme si le monde n’avait pas d’importance et pouvait bien disparaître. Son indifférence paressait dans ses yeux de glace tels des poignards à celui osant croiser son regard. Quand elle passait près d’un pauvre qui la suppliait d’être généreuse, Anar continuait son chemin comme s’il n’avait jamais existé. Pas un mot, pas un clignement d’œil.Froide et imperturbable créature, elle allait son chemin sans voir, sans entendre la pourtant si évidente souffrance des gens. Jadis peut-être aurait-elle arrêté, mais plus aujourd’hui non. Et ce sentiment semblait s’accroître ces derniers jours.

Ce soir-là, à mesure ou le soleil déclinait vers l’ouest et que sa rouge lumière enveloppait la ville, il lui semblait entendre une petite voix au plus profond d’elle-même. Une intuition légère et vive comme le tintement d’une clochette. Ce soir-là, alors que la ville commencait doucement à s’endormir, comme rampent dans les ténèbres un désir enfouis remonta à la surfasse. Une très vielle blessure dans son âme s’était réouverte. La petite voix qu’Anar cherchait constamment à étouffer, celle qu’elle surnommait « l’autre » était revenue… Assise sur sa chaise dans ce qui lui servait de trou, elle fixait le vide devant elle. Le son de quelques gouttes tombant dans une flaque d’eau la sortait quelquefois du néant de ses pensées. Ses yeux vitreux laissaient croire qu’elle était morte assise, tellement l’immobilier de son corps était parfait. Parfois ses pupilles se dilataient ou se rétractaient pour venir trahir son visage de marbre. Dans le silence caractéristique des grottes, Anar écoutait, si bien qu’elle aurait pu entendre un insecte volé à plusieurs mettre. Elle aimait le silence, cette tranquillité qu’elle n’avait pas en ville. Éternellement noir, sa caverne était un lieu parfait pour le repos de son âme qui était constamment déchiré entre la bienséance que veut son rang et cette envie massacrante de tout démolir autour d’elle, ce désir insatiable de sang qui depuis quelque jour la tenaillait. Sans raison pourtant, elle devait constamment combattre cette force qui la poussait aux pires recoins de son être, un lieu de chaos et de néant total. Un côté d’elle que peu de gens connaissait, témoin de son dur passé brisé.

Dans un moment d’égarement, un bruit vain la sortir de ses pensées, son prisonnier qu’elle gardait depuis plusieurs semaines déjà s’était éveillé. Il se glissa prêt des barreaux de sa cage à ours et observa Anar, complètement immobile.

-Alors, la terreur, est-ce que nous pourrons bientôt sortir de ce trou puant?

Il la fixa longuement, attendant une réponse qui ne vain pas.

-Tu pourrais au moins répondre, s’rais moins mornes ici si tu avais un peu de causette! Continuait l’homme enfermer. Ouais et je parie que la nourriture de la prison est meilleure qu’i

Bien avant qu’il est terminé sa phrase, déjà irritée au plus haut point, Anar envoya balader avec force sur les barreaux de la cage un vieux poilons rouiller qui traînait. Ancien vestige d’une époque révolue ou elle avait vécu là presque un ans.

-Espèce de folle!! Fait moi sortir d’ici par les dieux j’en peux plus moi! Si ça continu je vais pourrir sur place!

D’un bon, Anar sauta contre la cage et l’empoigna par le collet pour l’assommer sur les barreaux. Faible et amaigrit, il n’opposa aucune résistance et se prit en pleine tête le poilons qui avait atterri debout entre deux barreaux de la cage. Il grommela de douleur et prit déjà pour acquis un immense bleu sur la joue, un de plus.

-Tu ne semble pas avoir bien compris ta situation, vermine. Tu es ici parce que tu as osé voler l’Empire et tacher son sol du sang d’un de ses serviteurs. Si ce ne serait de ma mission je t’aurais déjà saigné comme un porc et tu serais déjà manger par les poissons et toute la putréfaction possible que le lac contient. Si tu as encore ne serais-ce qu’un peu d’honneur, tu devrais sérieusement te taire ou c’est en morceau que tu entreras en ville demain matin.

D’un geste rude, elle lâcha l’homme qui s’effondra au sol. S’il aurait pu croire pouvoir encore la narguer, il se ravisa. Quelque chose avait changé chez elle, comme si une bête féroce savait éveiller. Il avait encore un infime espoir de s’en sortir avant, mais il s’évapora rapidement. Faible comme il était, même s’il aurait voulu, il n’aurait pu s’enfuir, surtout pas avec la force d’Anar. S’en était fini de lui… Elle lui tira un bout de pain dont il s’empressa de dévorer sans même se poser de question. Il était si affamé qu‘il aurait mangé n’importe quoi.

-Profite bien de ce bout de pain. À partir de maintenant je ne te nourrirai plus. Demain je t’amènerai en prison. La menace qui planait ses évaporer. C’est donc le temps pour moi de te livrer aux autorités. Quand la nuit s’achèvera, et que le soleil se lèvera, pour toi sonnera la fin du voyage.

Mais l’homme n’entendit pas la phrase qu’Anar avait dite froidement et il n'avait pas vu son sourire carnassier. Il s’était endormi, après avoir manger son simple bout de pain. Elle l’avait une fois de plus endormit grâce à sa drogue dure. Elle pouvait sortir quelques heures sans se soucier de lui mais c’est vrai qu’il était temps pour lui de sortir, il sentait la mort et souffrait de multiples blessures internes. Même si les blessures externe avait été soigner parfaitement il risquait encore de mourir. Bolton le voulait vivant après tout, il fallait prendre soin de la marchandise! Elle jeta un dernier coup d’œil à son prisonnier et sortie de sa grotte. Le temps était idéal pour se dégourdir un peu. Courant à travers bois, elle sentait la liberté jusqu’au fond de ses tripes.Elle courait avec le vent, prenant un élan, s’agrippant à une branche pour sauter à cloches pieds sur d’autres branches et finir sa course effrénée sur le plafond de la cabane, non loin de la porte de la basse ville. Elle sauta sur la muraille d'un léger bond. Elle leva le regard vers le ciel, l’aire était bonne et la lune tellement belle.

-*Il y a longtemps que je n’avais admiré la beauté du ciel la nuit. Le monde souffre, sur la terre on se meure mais lui, toujours, reste le même… Nuit après nuit après nuit après… nuit… *

Elle se tourna lentement, sa mission n’était pas finie.Repartant elle suivi le mur à la course, valait mieux éviter les gens, surtout dans sa tenu. Elle était vêtue de vêtement si sombre qu’on aurait pu facilement la confondre avec un assassin. Courante toujours elle ne s’arrêta qu’une fois à la hauteur du château systerien. D’un bond, elle sauta avec l’agilité du félin à l’intérieur du jardin impérial. Les gardes normalement auraient du la voir, auraient dû l’intercepter mais personne encore ne protégeait le secteur.Tant mieux, elle n’avait nullement envies de se heurter aux convenances, surtout que dans sa poitrine brûlait le feu ardant de la mort. Cette envies qui la consumait et qui aurait pu mener en péril la vie d’un de ses collègues. Elle comptait sur son don pour marcher dans l’ombre sans se faire entendre et voir. Il valait mieux pour tout le monde qu’elle ne soit vue.

Les portes de la prison en vue, elle s’y faufila sans bruit pour vérifier si les cellules étaient vides. Le gardien dormait sur son bureau comme toujours. Il n’avait pas de vie se disait Anar, pas de vie et sûrement aucun problème! Les avantages d’une vie simple se disait-elle, lui manquait. Elle aurait voulu vivre dans les bois, se nourrie de ses chasses et se baigner à même un lac. Ces joies simples qui lui faisaient cruellement défaut depuis très longtemps venaient accentuer sa terrible colère intérieure et se rappela amèrement comment sa vie était pathétique du temps de Lolindir. Une vague fulgurante de haine explosa dans son crâne et elle poussant un hurlement.

-Hein!!! Quoi????

Le gardien s’éveilla en sursaut et vu Anar qui semblait souffrir à la tête. Rapidement il se leva et empoigna sa lance, prête à l’abattre sur elle. Anar se redressa lentement en voyant l’arme, le visage couvert le gardien ne la reconnu point.

-Halte!!! Intrus!!! Déclinez votre identité ou goûtez de ma lance!!!

Elle fronça le regard, un regard de poignard témoignant d’une rage terrible, un regard pétrifiant que renfermait telle une boîte de pandore les mille maux d’un esprit torturer.

-J’ai dit de décliner votre identité ou je serai forcé de vous attaquer!!!

Mais toujours Anar restait silencieuse, seuls ses yeux parlaient pour elle et le gardien fonça. Son coup était précis, il connaissait bien son arme. Anar eut a peine le temps d’esquiver, que la pointe tranchante transperça son bras.Son cri de douleur fut tel que l'homme recula rapidement. Il lui semblait reconnaître la voix de son adversaire, il n’en était pas sûr mais il aurait pourtant juré qu’il la connaissait. Anar recula de plusieurs pas en se tenant le bras. Elle posa son regard sur lui, analysant l’homme comme le serpent analyse sa proie. Chancelante elle s’appuya contre le mur pour ne pas perdre l’équilibre. Mais qu’était-ce donc ce sentiment? Ce sentiment de prédation, ce sentiment d’instinct sommaire, l’impression de ne plus pouvoir réfléchir et que l’action était la seule option? Mais que lui arrivait-il donc?Elle prit un moment de recul alors que le gardien s’apprêtait à la capturer en prenant discrètement une corde. Elle cligna des yeux, un frisson parcoura son corps entier et elle reprit conscience. Elle se redressa et d’un bon elle se dirigea en courant vers la seconde sortie de la prison, à ses trousses le gardien.

-Arrêtez-la!!!! Assassin!!! Arrêtez-la!!!!!!!!!! Criait l’homme.

Heureusement pour elle, il portait une armure de métal lourde ce qui lui permis de le distancer en un rien de temps. Cependant le château était en alerte et les gardes archers armer leur arbaletre. Sa seule porte de sortie était d’entrer dans le château. On lui courait après elle le savait, c’était sans doute pour cela qu’elle prit tant de risque. Plusieurs gardes tentèrent de l’intercepter mais elle était rapide et agile, eux qui étaient en armure de sylveron. Sa course effréné s’arrêta dans le bureau des gardes, entre les grilles. Elle se tenait droite, ils l’entourèrent en refermant leur cercle tel un étaux. Elle jeta un regard derrière alors qu’un garde leva son épée vers elle. Prise au piège, elle avait que deux solutions, sauter ou attaquer.Le garde tenta de lui acérer un bon coup d’épée, ce qu’elle réussi à esquiver en se penchant à temps.L’épée vain dans un vacarme assourdissant frapper le sol et alors qu’il allait se donner un second élan, Anar en profita pour sauter sur une chaise et passer la grande fenêtre. Les gardes se précipitèrent à la fenêtre pour la repérer, mais semble-t-il qu’elle avait… disparu…

Non loin de là, Anar, blessée et épuisée avait grimpée dans un des arbres du jardin impérial pour se soignée; La plaie était profonde et nette. Elle prit un très long moment à comprendre ce qui lui était arrivée, vraiment. Voilà plus de 50 ans qu’elle n’avait ressenti une telle puissance et une telle fureur. Jamais elle n’avait ressenti une telle haine, même du temps de Lolindir. Jamais elle n’avait ressenti autant ce désir de tuer que là. Elle était totalement déboussolée, et ne savait plus ou elle était. Elle ne se souvenait de presque rien tant sa colère avait été grande. Du haut de son grand arbre, elle regardait les gardes ratisser les lieux à sa recherche, passant sous elle et au alentour. Elle devait attendre encore un peu avant de s’échapper par la grille principale. Elle ne s’imaginait pas comment Saevan aurait été en colère de savoir qu’elle s’était introduite comme une voleuse. Au moins elle savait qu’une prison était vide pour son prisonnier. Le plus dur était fait. Attendant un peu, elle profita de l’inattention des gardes pour descendre de l’arbre sans bruit. Elle se cacha dans l’ombre des chênes et réussi, peu à peu, pas après pas, à sortir de la coure quand une personne entra. Personne ne la remarqua étrangement comme si elle était invisible.

Le soleil fini par se lever, doucement, nonchalamment sur les pleines systeriennes. Une brume fraîche recouvrait la terre.Dans la forêt entourant la ville, on pouvait voir une demi-elfe traîner derrière elle un grand sac blanc, lourd et odorant. Parfois des son en sortait, parfois même semblait-il bouger! Elle le traîna dans la ville par la porte de la moyenne, question d’attirer le moins possible les regards. Les gens dormaient encore, ou commençaient doucement à s’éveiller.Déjà dans certaines rues on entendait certaines personnes se critiquer ou s’envoyer des insultes. Il n’y avait pas à dire la ville état drôlement animer depuis que le nuage avait disparu, un bien pour un mal? Quant à Anar et son paquet cadeau pour le Surintendant, la mission s’achevait enfin, mission qui durait depuis déjà trop longtemps. Elle avait prise le soin de se changer et c’est en armure de sylveron qu’elle se présenta devant le gardien de prison. Bien sûr ses manches de métal cachaient habillement sa plaie.

-Tien bonjour Anar.

-Bonjour…

-Que traînez-vous donc dans ce sac?

-Un petit cadeau pour Thomas, livraison spéciale. Il me faudrait une cellule vide…

-Là-bas. Répondit-il en pointant une des cellules vident.

Rapidement Anar sorti l’homme du sac, il vivait encore miraculeusement et était bien réveillé. Il gigotait fortement. Elle lui enleva le foulard qu’elle lui avait mis dans la bouche question de ne pas l’entendre durant le chemin. Puis toujours aussi « délicatement », elle l’envoya tête première balader sur son lit.

-Soit donc reconnaissant, je t’offre enfin un vrai lit et tu auras un vrai repas ce soir. Mais ne prend pas pour acquis ton confort, il sera de bien court durer comparer à ce que tu as vécu chez moi.

La porte de la prison se referma dans un grincement strident. L’espion vain proche des barreaux pour y poser les mains. Longuement ils se fixèrent, un regard de haine pour un, de glace pour l’autre.Un dernier regard, et elle se retourna en laissant au gardien le soin de remplir les formalités. Étant au courant de l’affaire, il put contacter Thomas pour lui faire part du cadeau qui l’attendait. Pour anar, c’était direction maison et bain chaud. Rien de mieux pour se détendre et oublier, tout oublier…