Une grosse bêtise
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 17, 2009 at 3:09 AM
Le jeune templier n’était plus aussi présent dans les quartiers de l’Ordre et même plus au Coin Chaud, l’endroit par excellent lors de ses pauses devant une bonne tasse chaude de thé. Tous qui purent croiser Galius avaient noté une différence flagrante dans son comportement. Comme si quelque chose de grave était venu troublé son cœur et son âme. Il s’effaçait, s’éclipsait, se retirait devant ses consoeurs et confrères. Extravertie, il était devenue intravertie. Bien qu’ils virent cette nouvelle attitude du templier, qui ne lui va pas du tout, Galius refusait poliment de leur donner la raison de son souci. Même l’Inquisiteur, son ancien maître en qui il pouvait avoir confiance, ne pu en connaître la réponse. Il avait une chose honteuse à cacher et seul Thaar était son confident.
Le temple, la grande salle avec l’hôtel dédier au culte de Thaar, était devenu son lieu privilégié lorsqu’il ne travaillait pas. Mais cela n’avait rien à voir à une simple pause. Il récitait toutes les prières qu’il avait pu apprendre depuis son enfance demandant pardon à Thaar pour telle fautes. Il lui implorait à tous les tours de sablier son pardon et sa clémence pour ce qu’il avait et aurait pu faire cette nuit là. Cette nuit, durant une ivresse amoureuse incontrôlable, lorsqu’ il avait rejeté, durant le temps de quelques baisés, sa plus profonde conviction en les lois thaarsienne.
C’est avec humilité, sincérité et soumission qu’il se confiait à Thaar a genoux devant le banc du le temple. Il priait de telle sorte que le Dieu Lumière puisse faire preuve de grâce et écouter sa peine, sa crainte, sa culpabilité, sa honte mais aussi son inquiétude. Il lui demandait, par conséquent, son aide et sa lumière pour le guidé dans l’avenir quel que soit les conséquences. Il avait désespérément besoin de lui en ce moment troublé de sa vie…
Les jours passèrent, mais sa profonde inquiétude, qu’en au sort que le Dieu lumière lui réservait, le déstabilisait grandement. On ne vit jamais Galius aussi moins sûr de lui depuis tout son entré dans l’Ordre…
Il remettait dorénavant son sort dans les mains du sages et du juste Dieu Lumière…
Que Thaar est pitié de lui
Post by Brehan de Nogar, OdS - February 17, 2009 at 9:28 PM
Alors que mes pas lourds et fermes me mènent à la salle de l'autel sacré, je t'aperçois, agenouillé, rongé par des choses qui me sont inconnues. Mon regard gris clair pèse sur toi. Qu'as-tu bien pu faire, afin de basculer ainsi pour devenir l'ombre de toi-même. Mais sache, mon ancien élève, que rien ne peut être caché au regard de Thaar. Quoi que tu as pu faire, il le sait...
Sans te déranger, je me dirige vers le fond de la pièce, alors que je t'examine. Tu sembles plongé dans ton monde, ou tes tourments. La prière n'a-t-elle pas un effet de bienveillance sur toi? Ne t'apaise-t-elle pas? Pourquoi ne t'es-tu pas confié à moi? Qu'essaies-tu de me dissimuler...?
Pour le respect que je te portes, je ne te forcerai pas à me le dire... après tout, je te considère comme un frère. Comme mon petit frère?
À la moindre erreur, tu accourais toujours vers ma personne... moi, ton ancien mentor. Mais cette fois, tu n'oses même pas me regarder... M'as-tu rendu honneur des enseignements que je t'ai fais part? T'en sers-tu telles des lignes guides pour chaque moment de ta vie? J'ai tant insisté afin de te le faire comprendre... Tu étais fragile, en quelques sortes. J'ai sûrement été trop dur par moment, mais il le fallait... pour ton propre bien. Afin de faire de toi un homme bon, qui se sert de son coeur et de sa tête, tout comme je le fais. C'est ce qui nous distingue des autres...
Étais-tu vraiment prêt à voler de tes propres ailes, Galius? Ou est-ce que la Comtesse Mel'Viir avait raison...?
Seul le temps saura me répondre...
J'entonne une prière, fluidement. Et lorsque ma voix parvient à tes oreilles, je n'y suis déjà plus...
-Que Thaar te guide, Galius... Sanctum Vitae!
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 18, 2009 at 3:14 AM
Étais-tu vraiment prêt à voler de tes propres ailes, Galius? Ou est-ce que la Comtesse Mel'Viir avait raison...?
La Comtesse Mel’Viir avait peut-être raison finalement. Le templier n’était pas prêt de voler ses propres ailes. Peut-être que son maître avait déposé une trop grande confiance en son ancien protégé ou bien voulait-il qu’il apprennent à la dur les responsabilités d’un chevalier de la lumière? Poussé hors du nid, il venait de tomber durement sur le sol de la réalité. Une aile cassée, il ne pouvait plus volé pendant un long moment, mais simplement marché la tête basse. Allait-il pouvoir volé à nouveau? Seul Thaar pouvait le savoir.
Est-ce que ses jours étaient comptés au sein de l’Ordre? Il en savait rien, il laissait cette question entre les mains de son confident, le Dieu Lumière. Galius n’aura jamais été aussi pieux de toute sa vie. Il cherchait désespérément un signe de pardon, mais personne ne lui en offrait. Il portait son fardeau seul, solitaire, isolé.
Un décision très dure, il du prendre.
M'as-tu rendu honneur des enseignants que je t'ai fais part?
Bien qu’il n’avait pas entendu cette phrase, elle résonnait dans son esprit et honteusement il devait répondre à la négative.
En cherchant un moyen de retrouver sa sérénité, les paroles de son ancien maître, il prenait comme premier pas de son chemin. Galius ne prit pas cette décision sans déchirement et sans y perdre une partie de lui-même. De très grand sacrifice devra-t-il faire pour trouver pardon.
Ses larmes, naissant sous ses yeux et agonisant sur sa joue, il demanda à Thaar le courage de faire se sacrifice devant elle. De la voir réagir, cela lui pourfendait le cœur de mille aiguilles. Comme le chemin qu’il apprêtait à prendre s’annonçait extrêmement difficile…sera-t-il capable de le poursuivre? Encore une fois, Thaar seulement.
Les jours passèrent, on pouvait voir un léger changement chez Galius, enfin, les personnes qui le connaissaient bien. Peut-être que toutes ses prières lui avaient rendu une partielle de sérénité mais lui remettre cette fougue si propre de sa personne. Son visage restait terne, triste et le regard encore légèrement fuyant.
Des graves conséquences cognaient à la porte de sa vie. Avec ses nombreuses prières, il tentait de s’y résigner. C’était peut-être pour cela qu’il tardait d’en parler à l’Inquisiteur pour s’y préparer. Mais le jour arriverait bientôt ou il devra faire face à ses gestes….
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 18, 2009 at 12:12 PM
Les semaines passèrent, Galius toujours aussi terne. Son corps montrant fierté, vigeur et fougue présentait maintenant des airs tristes, rongés. La tête et les épaules basses, le jeune templier déchu ne marchait plus comme auparavant aux grands désaroies de ses confrères, consoeurs et de son ancien maître.
Encore une fois, il passait de très longues heures à prier au temple toujours son chapelet dans les mains cherchant… réconfort? réponse? pardon? Mais les prières n’arrivaient pas à lui fournir sérénité.
Cette honte qui le rongeait l’handicapant dans son travail. Il s’en rendit compte, lorsque en félicitant un nouvel arrivant ceux-ci avait du mal à se transmettre, non pas part la poigné de main, mais pas l’énergie supposée être dégagée.
De retour chez lui, après encore de nombreuse prières et de méditations, il découvrit une vérité. Peut-être guidé par la sagesse de Thaar? Cette vérité, c’est qu’il se mentait. Il ne pouvait plus porter cette armure, cet uniforme et présumant travailler pour le Dieu Lumière alors qu’il avait bafoué l’une de ses règles. Dans un geste de dégoût, il retira son amure, la mit dans un sac à dos et il vida sa chambre de ses effets personnels. Il ne reniait absolument pas ses convictions Thaarsienne, mais il jugeait qu’il n’était plus à sa place. Pas tant qu’il n’aura pas fait pénitence et acquérir pardon.
Il savait qu’un dur chemin, ardue, pénible et éprouvant se présentait devant lui. Sa raison lui disait que c’était celui à emprunter pour entâmer le pas vers le pardon. Il savait quelle voie qu’il prenait, mais il ne connaissait pas les arppentes du chemin. L'inconnu devant lui, cela lui faisait peur. C’est donc du réconfort dans la prière qu’il cherchait avant d’écrire cette lettre à l’inquisiteur avant d’aller la porter sur son bureau, sans son uniforme de paladin.
Mes salutations Inquisiteur.
C’est au bout de quatre tours de sabliers que je vous écris cette lettre dans une partielle sérénité. En effet, elle m’est difficile à acquérir depuis un bon moment.
Je serais bref, car ma raison me dicte que je dois vous rencontrer personnellement pour vous parlez de ce qui me ronge et du chemin que je compte prendre.
J’aimerais que je puisse vous voir le plus rapidement possible.
Sincèrement, Galius Thormir
Sa simple signature avait quelque chose à faire sourciller l’Inquisiteur. Le grade de Galius n'y était pas. Cela donnait déjà le ton de la future rencontre….
Post by Brehan de Nogar, OdS - February 18, 2009 at 7:19 PM
Un vigile s'approche de toi, et prend parole d'un air neutre et calme:
-Monsieur Thormir, l'Inquisiteur de Nogar m'envoie, et il vous fait part de venir à sa rencontre au cours de la soirée. Vous n'aurez qu'à passer à son bureau. Il ne m'en a pas dit davantage. Au revoir, que Thaar vous garde!
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 19, 2009 at 12:36 AM
Monsieur Thormir, l'Inquisiteur de Nogar m'envoie, et il vous fait part de venir à sa rencontre au cours de la soirée. Vous n'aurez qu'à passer à son bureau. Il ne m'en a pas dit davantage. Au revoir, que Thaar vous garde!
Le jeune Galius, terminant de ranger sa chambre, inclinat la tête et esquissa l'ombre d'un sourire. Il inclina la tête légèrement en signe de comréhension de son message.
Très bien, vous pourrez lui dire que j'y serai
La vigile retrouna voir l'inquisiteur et lui fit le message...
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 19, 2009 at 10:52 AM
Hrp : Garibald, j’espère que tu ne m’en voudras pas trop que cela ne soit pas conforme à la scène. Je ne me souviens pas des plus petits détails de celle-ci mais l’essentiel y sera
Les personnes fréquentant le temple devaient sérieusement se poser la question. Est-ce que Galius Thormir avait changé de profession. Il passait le plus clair de son temps à prier aussi régulièrement que les moines et les prêtres. De plus, il ne portait plus son uniforme et n’avait conservé que son chapelet à la ceinture. Bien qu’officiellement, il était de l’Ordre, lui ne se considérait plus comme un membre de celle-ci. Il ne méritait plus cette place.
Ce soir, il devait rencontrer l’Inquisiteur. Cependant, il ne le trouvait pas à son bureau comme la Vigile, plus tôt en matinée, l’avait prévenu. Peut-être était-il en train de travailler sur le dossier des frais d’avocat? En allant prier tout les jours au temple, il restait en contacte avec les nouvelles de la Guilde.
Quoi qu’il en soit, que pouvait-il faire d’autre que prier? Bien sûr, peut-être aller au coin chaud, la tête basse cependant, pour rechercher un certain réconfort dans une tasse de thé bien chaude. En arrivant vers l’établissement, il n’avait plus cette sensation du devoir accompli. Oui! Dans le passé, lorsqu’il voyait la bâtisse, c’est qu’il revenait d’une patrouille et s’y arrêtait pour se récompenser de son bon travail en y buvant une bonne tasse de thé et y voir ses amis… enfin s’il en avait… réellement. Il portait seul sa croix, sa honte et son calvaire.
Ce soir, l’endroit était calme. Voilà donc un léger soulagement, il pourrait peut-être boire sa boisson fétiche incognito. Entrant dans la taverne, Marcos le salua sans poser de question. Peut-être avait-il l’habitude d’entendre toute sorte de chose en ne se fiant pas sur ses râgot OU bien par respect, car il était l'un de ses meilleurs clients? En tout cas, cela était parfait pour le jeune templier déchu. Il commanda son habituel thé. Au moment même où il mit la main dessus, un homme, au fond de la pièce, prononça son nom. Non pas pour l’interpeller, mais en discutant avec un autre homme.
Intrigué, il prit sa tasse et ses herbes et s’assis non loin d’eux tendant l’oreille comme si rien n’était tout en infusant ses herbes dans l’eau chaude. Garibald Adalard et un homme discutaient de sa personne sans pour autant entrer dans le vif du sujet. Il soupira un bon coup, espérant que cela ne soit pas ce qu’il pense. Son nom résonna encore une fois dans la conversation. Pour attirer l’attention, il s’éclaircit la voix. L’homme au teint foncé, Messire Adalard, se retourna vers lui. Intrigué et tout apeuré intérieurement, Galius lui demanda s’il avait prononcé le nom de Galius sans toute fois se présenté par prudence et tout cela en ne laissant paraître aucune émotions. Garibald Adalard, sans connaître la véritable identité de Galius ni d’ailleurs de son autre interlocuteur, expliqua qu’il avait reçu les informations du « diseur de rumeur pour une pièce d’or ».
Laissant planer le doute sur sa véritable identité, jusqu’à ce que personne lui demande, il demanda à ce « diseur de rumeur » de lui dire ce qu’il savait sur Galius. Selon ses « sources » il aurait entendu dire que ce templier aurait commis une chose pas très vertueuse. À ce mot, il fit un pas vers l'arrière silencieusement, déglutina légèrement et il contenait du mieux possible son émotion pour ne rien laisser paraître de peur de se faire démasquer. Rien ne paraissait jusqu’à ce qu’il aille se rasseoir et par maladresse, causée par sa nervosité, il échappe sa tasse de thé sur la table. D’un ton de voix camouflant sa nervosité, il demanda à Marcos une serviette pour essuyer son gâchis. Sans qu’il se sache réellement, mis à part ce petit incident, il avait agit dans le même sens que l’aurait fait son ancien maître…
Garibald, lui ignorait qu’il avait à faire à Galius en personne. Donc lui et l’autre allait de commentaires, d'affirmations et même de blague à son sujet. La honte était si immense que le jeune templier déchu ne pouvait plus resté. D’un coup de vent, il quitta les lieux sans faire ses salutations aux deux hommes. Sur le chemin… il ne pouvait plus affronter le regard des gens. Comme si la rumeur lui collait à la peau lui mettant une étiquette sur le front…
Il rentra chez lui… non il n’avait même plus de chez lui. Il retourna au temple, la tête basse. S’assis au fond de la salle. Le corps recrocvillé sur lui-même, les mains jointes, son chapelet contre son front, il priait. Il cherchait le courage d’affronter une telle humiliation. Les premiers courbes de son chemin de rédemption se déssinait peu à peu. Tôt au tard… le gens finiront par le savoir et pour resté sur ce chemin, il ne devra pas mentir…
Honnêteté...
Telle sera sa première épreuve sur les neuf préceptes de Thaar qui devra accomplir pour regagné à nouveau la confiance et les faveurs du Dieu Lumière
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 20, 2009 at 10:14 AM
L’Inquisiteur n’y était pas ce soir… Décidément, l’affaire avec le froduleux avocat de l’armée des mercenaires causait tout un souci. Pourvue qu’il puisse perdre la face avec cette demande d’appel.
Quoi qu’il en soit, dans la prière il avait réussi à acquérir une certaine sérénité. Il pouvait maintenant se rendre à nouveau au coin chaud en espérant d’être en mesure d’y affronter le regard des gens et … sa honte. C’était peut-être bien le seul péché auquel il pouvait bien succombé maintenant; une si bonne tasse de thé.
Mettant déjà le premier pas dans la taverne, qu’un comité d’accueil le salua. Il en fait pareil par convention, et discrètement il allait prendre la table du fond tout juste après avoir fait sa commande. Galius étant un très bon client de Marcos, le tavernier, voyant son attitude lui apporta son thé en espérant que cela le réconforte un peu. Peut-être que la vrai raison était d’ordre économique et en faisant ici, il espérait le revoir bien vite comme avant alors qu’il venait boire du thé à tout les jours et même plusieurs fois dans celle-ci. Quoi qu’il en soit, cela faisait l’affaire des deux partis. Un marché honnête pourrait-on dire.
Voilà donc la personne qu’il ne voulait absolument pas croiser qui entrait elle aussi au coin chaud, le demi-elfe Miguel Relt, fils de Domixilia Segal. À cet instant même, il prit son chapelet pour se recueillir et espérer qu’il ne le dérange pas. Il se mit à parler avec le comité d’accueil composé de Gianni et de Luciole. La conversation tourna rapidement sur la rumeur qui courrait… celle qui prétendait que Miguel aurait prit un bain de minuit avec une jeune femme… Florence, son ancien amour. Jusque là, Galius tentait de ne pas de fier aux ragots et de garder sa idée clair au sujet de florence par la prière et la méditation. Cependant, entendre que Miguel lui-même confirme la chose… cela lui brisait le cœur en premier lieu. Faisant glisser son chapelet dans ses mains, il n’arrivait pas à le croire. Comment Florence aurait-elle pu faire cela? Son amour envers lui n’était-il qu’illusion, fondé sur de fausses bases? Cela le chavirait, il ne pouvait qu’en air peiné.
Puis, un sentiment de colère montait en lui, regardant le demi-elfe se ventant de trouver la situation cocasse. Comment osait-il profiter d’une femme qui est troublée et vulnérable, car son amoureux la sacrifie pour parcourir le chemin du pardon. Il lança un regard fortement désaprobateur sur lui, puis inclinait les yeux à la seconde suivante. L’idée de lui mettre une bonne leçon lui traversa l’esprit le temps d’un grain de sable avant qu’il empoigne son chapelet, cherchant la paix dans sa prière. Il se leva doucement, pour sortir à l’exétieure afin de prier. Trouver la paix. Trouvéerune réponse, une pensé ou bien une lumière qui serait capable de l’apaiser et lui rendre sa sérénité. Il n’y parvint pas, cependant après plusieurs minutes, la tempête s’estompa. Il revient à son état d’âme initial. Il soupira… et retourna dans la taverne avec l’esprit dégagé, partiellement, car les réponses ne venaient pas…
C’est avec la prière qu’il pourra trouver réponse et amené son esprit vers la paix et la sérénité d’autrefois. Lorsqu’il aura trouver celles-ci en priant, il aura fait un autre pas sur son chemin du pardon…
Spiritualité…
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 20, 2009 at 10:16 AM
Très vite, la taverne retrouva un certain calme. Il ne restait que le jeune templier déchu et le magicien pourpre qui lui était agréable comme compagnie. Enfin quelqu’un qui lui souhaite du bien sans demander de réponse en retour ce qu’il n’a pas eux depuis que Dame Taur’Amandil Balgor en fit pareille il y’a plus d’un mois. Un léger rayon de lumière perçait son obscurité.
« La lumière fini toujours par percée l’obscurité même la plus noire qu’elle puisse être. »
Cette phrase dans son ancien maître lui résonnait dans la tête et lui donnait une légère lueur d’espoir. Il fit même un sourire, timide et faible, ce qu’il n’avait pas fait depuis très long moment. Son soupir était plus léger…
Mais très vite, ses idées sur son ancien amour viennent assombrir son visage. Dans la prière il n’avait pas encore trouvé la paix… Soudainement, un petit lézard, gris argenté entra dans la taverne l’air paniqué. D’un ton de voix très rapide, il expliquait que l’une de leur invention venait de s’échapper de leur « laboratoire » par un portail. Ce qui était le plus grâve c’est qu’ils en avaient perdu le contrôle.
Galius changea radicalement d’attitude. Dans son profond for intérieur, il était toujours un paladin. Prenant les initiatives, avec le magicien pourpre, ils questionnèrent la petite créature pour localiser la dangereuse invention. Par la suite, Galius courra chercher son amure et ses armes. Bien qu’il avait renoncé à les porter, la situation exigeait de faire une exception. Se changeant en vitesse, lui et Messire Mirano partirent au sud de Systéria pour faire rencontre et anéantir ce danger publique. S’il advenait que cette créature arrive en ville, elle aura pu faire des malheurs.
Peu de temps après, il commencèrent le combat une fois l’ayant trouver. Y mettant toutes leur énergie, il n’arrivait cependant pas à la vaincre. Elle était trop coriace. Des bras supplémentaires étaient nécessaires. C’est alors que le magicien parti à la rechercher des d’autres guerriers en systéria. Inclinant la tête vers le magicien, Galius prit son courage pour combattre la créature seul avec le golem venu l'assisté. Parant les coups, usant des techniques de protection, appliquant un combat axé sur la défensif mais aussi en encaissant de nombreux coups, il réussi à faire gagner suffisamment de temps. Les renforts étaient enfin arriver. Heureusement, car son énergie commençait sérieusement à manquer. Ensemble, ils vinrent à bout de la terrasser. Galius tomba automatiquement au sol après le combat à bout de souffle et d’énergie, vide de toute vigueur, il avait donner tout ce qu'il avait mais il était fier d’avoir accompli un tel combat…
Fier? À travers ses tourments et de sa honte? Oui… Galius avait fait preuve de courage combattant la créature seul alors que le magicien était parti chercher du renfort. Il avait donc fait un pas sur son chemin menant à son pardon.
Après avoir récupérer, son humeur initiale revenait graduellement. Non par ce qu’il était triste, mais bien qu’il était conscient que son chemin ne s’arrêtait pas là…
Sa Valeur n’était plus en doute cependant!
Il lui restait encore 7 autres préceptes à prouver avant de regagner les faveurs de son dieu et sa dignité...
« La lumière fini toujours par percée l’obscurité même la plus noire qu’elle puisse être » disait son ancien maître…
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 21, 2009 at 9:36 AM
Il le présentait. Le moment fatidique approchait. Sa plus grande peur avançait avec un pas lourd en amure métallique. Ses mains tremblaient, son chapelet coulait sur ses mains.
« Un moment Galius, ressaisit toi. C’est ton chemin, le chemin que tu as emprunté ne te rappels tu pas? »
Le jeune paladin avait maintenant peur du l’Inquistieur qui autrefois lui était une main bienveillante, une protection et un grand frère. Dame Lenne Vespari avait-elle raison? Avait-elle le dont de claire voyance? Il était devenu ce mal qu’il chassait avec autant de ferveur.
D’un ton sec et autoritaire, l’Inquisiteur l’ordonna de la suivre. Une fois dans la salle de réunion, seul, la discussion commença. C’était le poids du monde entier que l’Inquistieur faisait pesé sur les épaules du jeune templier déchu de son regard. Il était à peine capable de supporter le fardeau de sa propre existence dans ces conditions…
Apeuré, honteux, déshonoré avec un fort sentiment de culpabilité et incapable de regarder l’Inquisiteur le moindrement, il lui avoua extrêmement difficilement sa terrible fautes à la racine de tout ses tourments.
«COMMENT? Comment as-tu pu OSER? Comment as-tu pu faire ceci à THAAR, à L’ORDRE et à MOI-MÊME?
Bouillant de rage, il appliquait une telle pression sur la chaise sur laquelle il s’était légèrement appuyé, qu’il en cassa le dossier. Tout le monde dans le temple était suspendu lorsque ses mots de sévère réprimande résonnait dans tout l’édifice de l’Ordre. Au grand jamais, on avait entendu l’Inquisiteur aussi en colère.
Son ancien élève déchu, en était fortement estomaqué. Figé, les yeux grands ouvert, il n’osait même plus respirer! À la limite des menaces, l’Inquisiteur voulait savoir ou ce malheureux incident s’était produit.
Galius, tremblait réalisant que cela allait ajouter encore plus de feu sur l’huile. Il recula dans sa chaise, les yeux ronds, secouant la tête négativement. L’Inquisiteur s’approcha de lui air menaçant. Sous la peur il avoua la chose.
« COMMENT? Au sein même du temple DIVIN? »
Dans un geste de frustration pur, il pris une chaise et la lança sur le mur l’a fracassant de mille morceaux exprimant ainsi son gigantesque mécontentement.
« HORS de ma vue! Et je te conseil de ne pas quitter Systéria… avant d’avoir été jugé pour tes actes… Sinon, je te jure que je te retrouverai, PERSONNELLEMENT! Où que tu sois! »
Il repris ses esprits le moment de faire sa prière et dans un éclat de lumière qui semblait plus vive que les autres fois, il disparaissait laissant toujours cette lourde atmosphère.
Valeur...
Honnêteté…
Deux vertus était prouvées sur les huit maintenant…
Cependant… la deuxième courbe de son chemin était une pente extrêmement abruptes sous un soleil de plomb et le reste s’annonçait difficile. Allait-il y parvenir… jusqu’au bout?
Post by Brehan de Nogar, OdS - February 21, 2009 at 12:42 PM
Je suis de mauvaise humeur. Peut-être est-ce tous ces derniers évènements qui sont survenus qui me mettent dans un tel état. Et maintenant, je ne peux même plus compter sur mon propre protégé, alors qu’il agit indignement depuis plusieurs jours... Mon pas ferme et cadencé résonne dans le temple jusqu’à temps que je vois sa silhouette devant l’autel sacré. Je l’interpelle, sans le laisser le temps de terminer sa prière :
-Galius Thormir! Veuillez me suivre!
Telle est le son de ma voix, plutôt sèche, qui résonne à son tour dans la pièce. Sans attendre, j’emboite le pas. Il est mieux de me suivre, il serait plus sage pour lui, car je ne le répéterai pas. Une fois rendu au sous-sol, je fais signe à deux paladins qu’ils veillent à ce que personne ne nous dérange, pendant l’entretient que j’aurai avec le Templier, si je peux toujours l’appeler ainsi.
Je le laisse rentrer le premier, pendant que je le détaille de mes yeux clairs. À voir la mine qu’il fait, on pourrait le comparer à un enfant qui a fait un mauvais coup, l’air très honteux au regard fuyant.
Une fois que je referme les lourdes portes, je me retrouve seul avec lui. D’un geste de main ferme, je lui ordonne de s’asseoir. L’air semble presque s’être vidée de la pièce, l’atmosphère semble devenir très lourd. Je me tiens d’une posture impeccable, bras lourdement croisés contre mon torse, mon attention ne se déroge pas de lui. Quoi que tu as pu faire… je le saurai. J’espère que tu auras la sagesse de ne rien me dissimuler.
Il n’ose même pas me regarder, alors que j’attend visiblement des explications. Il a la tête basse, et semble peiner sous son propre poids. Il prend finalement parole, en rassemblant son courage, ou ce qu’il lui reste de courage.
-Messire l’Inquisiteur, je… vous annonce que je n’ai plus ma place au sein de l’Ordre…
Je lui répond sèchement :
-J’en jugerai par moi-même, Galius Thormir!
Mes sourcils se froncent rudement pendant que je le détaille. Il est recroqueviller sur lui-même. Et je crois que indirectement, cela attise d’autant plus ma colère. Il me fait part qu’il subira toutes sanctions qui lui seront imposées, en les acceptant. Son attitude, une telle indignité… je prend parole une fois de plus :
-Regardez-moi Galius! Ayez au-moins la descence d’assumer vos actes et de me regarder!
Alors qu’il tourne difficilement le regard vers moi, comme si tout le poids du monde était sur ses épaules. Je décroise les bras en appuyant mes deux mains contre la table, en penchant un peu mon corps vers l’avant, en plongeant mon regard durement dans le sien. Suite à de brèves secondes, il détourne la tête, semblant presque effrayé. Je lui demande s’il s’agit de la façon de se comporter que je lui ai enseigné. Il me répond à la négatif, en ajoutant qu’il est indigne.
-Parle, maintenant. Cesse de t’en sauver!
Il me fait part que je serai le premier à le savoir. Je lui répond qu’il se trompe, que Thaar le sait déjà, car il voit tout. Mon ton est tranchant, même si ce n’est pas désiré. Il se met à trembler, il commence l’explication en bégayant :
-Moi et Florence… nous avons…
Il fige. Mes mains gantelées sont portées contre le dossier de chaise de bois, alors que j’y appliques une pression qui la fait craquer sinistrement. Je lui ordonne de poursuivre, alors qu’il le fait à contre-cœur. Il m’avoue finalement qu’ils ont commis l’acte charnel.
Une douleur m’atteint de l’intérieur. Comme si des centaines de petites aiguilles venaient de me percer le cœur. Trahis, par mon propre protégé?!
-COMMENT?!
Il ressemble à une petite souris en ce moment, alors que moi, je m’emporte sous cette trahison. La chaise que je tenais dans mes mains, se fait projeter par un mouvement très sec, en venant se fracasser contre le mur de pierre.
-Comment as-tu OSÉ?!
Il balbutie des mots qui se suivent, mais qui ne veulent rien dire. Il tremble encore plus. Sûrement que si mon regard était une lame, en ce moment, Galius agoniserait.
-Comment as-tu pu faire ceci à THAAR? À l’ORDRE, et à moi-même?!
Mon poing vient s’abattre contre la table alors qu’un brasier semble brûler en moi. Je le dévisage. Il me dit qu’il est désolé, et il se met à pleurer. Hors de moi, ma voix résonne à nouveau dans la salle :
-DÉSOLÉ?! Tu es simplement désolé?!
Je lui rappel que nous sommes ceux qui propage les enseignements de Thaar, et non ceux qui brisent les règles que nous faisons nous-même respecter. Je le détaille et j’en ai presque la nausée.
-Trahis… par un de mes paladins, et une de mes initiée. Mon propre élève, qui est de plus!
Il tente de se contenir autant qu’il peut. Mais je n’en ai pas encore fini avec lui. Je lui demande quelle vertus a-t-il brisés. J’espère au moins qu’il en est conscient! Il me dit qu’il a échoué face à tous… Mon poing se serre fermement, mais cette fois je me contient, la table sera épargnée.
-Bon sang! Tu avais ma totale confiance!! Trahis par mon propre protégé!
Il semble toujours aussi petit. Il semble vouloir disparaître de la pièce. Je lui demande finalement la question que je redoute :
-Où est-ce que l’Acte s’est produit?
Sa respiration semble devenir haletante, sous la peur. Je lui ordonne de parler. Et il me l’avoue :
-Dans... ma chambre…
-COMMENT?! Au sein même du temple Divin?!
Sa réponse. Trois simples mots, me causent une telle douleur, que je le renie, comme le monstre qu’il est devenu. Je m'emporte, hors de moi.
-HORS de ma vue! Et je te conseil de ne pas quitter Systéria…avant d’avoir été jugé pour tes actes… Sinon, je te retrouverai, personnellement! Où que tu sois!
Je le regarde une dernière fois, en le dévisageant ardemment. Afin de m’assurer que le message a bien passé. Puis j’entonne une prière, alors que je disparais dans un éclat lumineux… le laissant ainsi seule dans cette grande pièce.
Je lui avais tout donné... et c’est ainsi qu’il me remercie... Je m’en souviendrai…
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 21, 2009 at 11:35 PM
Ce n’est que plusieurs jours plus tard que l’on vit Galius revenir au temple pour aller prier. Durant ce temps, il cherchait une paix. Une paix qui s’était littéralement volatilisée depuis qu’il a trouvé le courage de faire rencontre avec l’Inquisiteur pour lui avouer sa terrible faute. Bien qu’il ne portait plus se secret « seul », il devait retrouver sa sérénité intérieur. Les paroles et les gestes de l’Inquisiteur étaient extrêmement dure tout autant pour lui-même que Brehan de Nogar.
Comment vivre avec sa propre personne lorsqu'elle sème la déception alors qu’ils avaient placé tant d’espoir en lui. Toutes ses personnes amèrement déçues, désillusionnées, leurs espoirs dissipés. Y'avait-il encore des gens qui croyaient en lui? Sans plus doute l'Inquisiteur....
Jamais auparavant il n’avait le cœur aussi serré, piqué de mille aguilles chaque jour. Il cherchait à nouveau le pardon dans la prière, bien sûr de de Thaar, des ses anciens confrères et consoeurs ou encore de son ancien maître, mais aussi le sien, son pardon.
Le doute l'envahissait. Et si Galius était l’agent du mal malgré lui? S’il, même à travers ses actions le plus noble qu’elle soit, était l’agent du mal propageant celui-ci malgré lui et ses actions de bonne volonté?
Cette idée, l’instant d’une prière, lui faisait peur. Était-il en train d’emprunter le même passage que sa défunte mère? Celle qui avait brûler de sa propre main pour la libérer de l’emprise du mal. Était-il à son tour comme elle?
Non! C’est impossible! Je refuse! Je refuse de me soumettre à ce mal. Je suis loyale envers Thaar, l’unique! Je dois montrer que je suis digne de lui à nouveau, je ne sombrerais pas comme la fait mère! Je me montrerai plus fort que l’obscurité!
Dit-il à basse voix tenant fortement son chapelet dans ses mains comme s’il voulait chasser ce doute qui s’était installé auparavant. Bien que son Dieu l’ait renié, il lui restait fidèle et loyale. Mais avant tout, faudra-t-il qu’il se pardonne à lui-même sa terrible faute.
Priant durant des jours entiers, il cherchait la sérénité et la paix pour sa sentence. Tôt ou tard, il devra la rencontrer sur son chemin. Il priait Thaar pour lui donner la force nécessaire d’y faire face comme devrait le faire maintenant un véritable homme de foi et non plus comme un jeune enfant égaré. Le temps était venu pour lui d’assumer ses gestes et les conséquences qui en découlent.
Il priait encore et encore. Loin de se cacher, il attendait sa sentence en prière au même titre qu’une personne mourrant attendait l'inévitable.
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 24, 2009 at 8:20 AM
Galius n’était peut-être pas aussi seul qu’il aurait plus l’imaginé. Des personnes qu’il n’avait jamais soupçonnées lui sont venues en aide alors qu’ils s’inquiétaient de sa personne. Bien qu’il ne sentait plus le regard bien faiseur sur lui, le Dieu lumière lui envoyait des signes tout de même comme s’il avait confiance qu’il puisse un jour lui faire pardon. Messire Seavan, Dame Minh Yu et le plus surprenant de tout, le médecin Zao Tesshu!
Il en fut très surpris lorsque celui-ci lui donna des mots d’encouragement alors que les deux hommes s’étaient tirer des pointes de flèches durant tout la soirée mondaine jusqu’à ce que le jeune templier déchu soit poussé à la grossière erreure. Lui qui s’était préparé mille fois dans la prière à lui faire de sincère excuse et de se préparer à recevoir une contre-attaque étant donner sa vulnérabilité en ce moment.
D’ailleurs la prière, elle fut et encore la meilleure amie de Galius Thormir dans le moment sombre de sa jeune histoire. Il était sa maison désormais, son coin de réconfort mais aussi son lieu de libération. Sans elle, il s’aurait sans aucun doute assombri d’avantage franchissant le point de non retour pour revenir à la lumière.
Mais tout n’était pas pour le mieux pour le jeune Galius. Bien sûr, les rayons du soleil perçaient les nuages sombres, mais momentanément, ils étaient éclipsés par l’obscurité. Florence qui lui avoue de sa propre bouche qu’elle est dans les bras d’un autre homme. Ensuite, Esméralda qui lui montre la sortie en lien avec son geste de laisser son ancien amour pour son chemin. Heureusement que personne ne pouvait lui enlève la prière!
C’est dans celle-ci qui trouva la force de pardonner à Florence. Comprenant pourquoi elle pouvait être en colère contre lui, triste et désespérer. Il ne lui en voulait plus maintenant de se réfugier dans les bras d’un autre homme alors qu’il ne pouvait rien faire. Quel dur choix qu’il a fait. Ne pouvant pas consoler et réconforter la femme qu’il aimait pour son chemin… Il priait pour que Thaar la garde elle aussi. Il priait pour qu’il puisse lui montré pardon et lui montré le chemin de sa rédemption.
La prière était son salut! Sa foi inébranlable en Thaar sa certitude la plus profonde. C’est cela qui lui servait à la reconstruction de sa nouvelle maison. Chaque fois qu’il en aurait de besoin, il allait s’y réfugier pour trouver réponse et sérénité.
Valeur…
Honêteté…
Spiritualité…
Il parcourait toujours son chemin, que Thaar puisse le voir et le juger sur ses actes… Qu’il puisse voir la sincérité de son parcours et la noblesse de son intention. Mais… le chemin pardon était comme celui de la lumière, très étroit. Un seul faux pas et tout sera perdu…
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 26, 2009 at 7:45 PM
Galius, pour une des rares fois, avait sourit durant la majorité de la soirée. Soirée qu’il avait passé au café de thé Pandora avec Gianni, Esméralda, l’Acolyte Palomides, l’Acolyte Maximmilien et la charmant Andihl, Daelys. Tous autour de la table, ils discutèrent de tout et de rien.
Au bout de quelques heures, Esméralda décida de faire un peu de musique, invitant les autres convives à danser. Maximmilien et Gianni ne se trouva pas dans le café et l’acolyte Palomides, laissa seul son ancien confrère à ce martyr qui s’annonçait. Martyr en effet, car le jeune paladin si expérimenté dans le combat, ne connaissait rien mais absolument rien à la danse. La jeune femme et la demi-elfe le convainquirent de monter sur le petit plateau pour danser.
Rouge, gêné, embarrassé, il prit le main que lui présenta la jeune demi-elfe. Elle pouvait, au premier coup d’œil, voir que le templier déchu était un débutant. C’est pourquoi elle prit les initiatives pour lui montrer quelques pas de danse rudimentaires. Évidement, les pieds de cette charmante jeune femme devant en subir de conséquence et Galius en était navré, augmentant sa gêne par le fait même. Néanmoins, au bout de quelques minutes, bien que ses gestes restaient saccadés et un manque de grâce, il comprit la « mécanique » de la danse et bientôt les pieds des la jeune dame pouvaient souffler un peu
Cependant, lorsque l’endroit se rempli à nouveau, accompagné de l’acolyte Maximmilian et de Gianni, sa gêne revenait en force et il devenu légèrement plus crispé. Peut-être par compassion, elle le laissa pour finir de se martyr comme elle le disait si bien. D’ailleurs, une certaine complicité s’était installée entre la dame et le Galius durant la soirée.
Cela faisait longtemps que le jeune templier ne s’était pas diverti autant. Il rentra chez lui, enfin à sa chambre à l’auberge, avec un léger sourire qui persistait. Non, il n’était pas amoureux, non il n’était pas saoul et non il n’avait pas pris de substance venant de la fraternité. Il était simplement heureux de savoir qu’il pouvait à nouveau vivre. Vivre au devant de lui. Maintenant, il était capable de vivre le moment présent et d’en profiter.
Bien ce que les gens pouvaient pensé, Galius n’avait nullement l’intention de déroger de sa son chemin. Servir Thaar restait et serait son ultime chemin. Plus personne ne pourrait lui faire dévier de ce chemin.
Bien que son geste très regrettable lui remontait à l’esprit, lui rappelant pourquoi il faisait se chemin, au bout de ses prières, il avait réussi peut-être à se le pardonner à lui-même. Dans le cas contraire, jamais il n’aurait osé prendre la main d’une autre femme pour danser sachant tout les rumeurs qui lui était encore accrocher dans le dos.
Tranquillement et sûrement, il revenait sur le chemin de la lumière. Il s’était pardonné de son égarement, de sa faute. Ironiquement, elle était peut-être nécessaire le forçant à prendre ce recule.
Post by Acturus Polymaro, Mort - March 19, 2009 at 12:02 AM
Bien le l'eau avait coulé sous le ponts depuis la grande bévue du Vigile Thormir. Ses confrères et consoeur lui avaient pardonné, il avait réintégré l'Ordre du Soeil, il avait reçu douloureusement sa sentence, le sceau au fers rouge sur les deux pectoraux l'un de l'honnêteté et l'autre de l'honneur et il avait retrouvé confiance en ses capacités et en sa destiné tout autant que la foi en son Seigneur. Pour preuve, les avertissement qu'il recevait des êtres de l'ombre ne lui faisait craindre aucunement leur courroux. Il était même impatient de pouvoir les pourfendre afin de faire jaillir la lumière.
Malgré tout cela, des questions demeurait dans son esprit. Comme si la cicatrice refusait de faire sa dernière fermeture. Durant le peu de temps libre, le Vigile faisait deux choses. Il prenait un thé au coin chaud ou bien il méditait dans la prière. Dans celle-ci, il cherchait une réponse à une question. Pourquoi son Seigneur ne lui avait pas encore accordé ses pouvoirs et ses dons. Que cherchait-il à lui faire comprendre? Pourquoi tardait-il à lui rendre des outils indispensable pour un guerrier de la lumière alors que Galius, maintenant, respectait les vertues du Dieu Lumière. De quelle lumière son Seigneur voulait l'éclairer.
Sa méditation était profonde, à tel point qu'il n'entendait plus les autres gens prier ou bien marcher dans la grande salle du temple. Que devra-t-il comprendre pour avoir à nouveau la total confiance de son Dieu? Sans réponse cette fois-ci, il ne désespérait pas. Il gardait confiance en celui-ci jugeant que la grande sagesse de son Seigneur allait être opportun.
Il se leva, se signa et regarda l'hôtel un moment. À voix basse...
Que voulez-vous me montrer mon Seigneur?
Sans réponse, il parti serein bien sûr après cette méditation, mais toujours avec cette minuscule faille dans sa foi.