[Rencontre ] Engagez vous qu'ils disaient...
Post by Ryu Hattori, Adm. - February 17, 2009 at 7:39 PM
Une main vint saisir l'épaule de Heñi, c'était le signal convenu pour signaler que les côtes approchaient, il le savait mais il ne voulait pas réagir, la nuit était tombé et son estomac était depuis deux jours sans dessus dessous, déversant son flot de bile dans la mer démontée. Déja des lames de fond avaient emporté des visiteurs, il évita de peu le même sort à plusieurs reprises, son étoile ou son destin en ayant décidé autrement.
Les mouettes hurlaient sur le port, les pécheurs eux se préparaient à partir en mer malgré le risque qu'il y avait, il fallait bien nourrir ces petits animaux criants et hurlants sortit du ventre de leurs femmes longuement besognée lorsque le temps ne permettait pas les sorties. Heñi s'avanca sur le pont, manquant de glisser à plusieurs reprises, la tête ayant encore en mémoire les mouvements de houle et de roulis, il ressemblait à un marin ivre malgré ses vetements pouilleux, digne d'un citoyen sans guilde de la basse ville apprendra t'il plus tard, ses cheveux coupés courts sans aucune grâce, à la paysanne. ses pas au hasard, le dirigèrent vers la taverne mercenaire, un panneau indiquait au dessus de celle ci : " Engagez vous qu'ils disaient" tout un programme n'est ce pas ? Il poussa donc la porte de l'endroit et fut assaillit par l'odeur mélangée de tabac, de rhum ainsi que les rires d'un équipage qui semblait être caserné la depuis quelques jours, le capitaine, un nain au nom imprononcable lui servit à boire, il n'eut même pas à payer quoi que ce soit.
C'était donc cela Systéria ? Une ile ou l'on offre le tout sur un plateau ? Assomé par la durée de son trajet et surtout par le rhum il en était la dans ses pensées, quand les portes s'ouvrirent pour laisser passer un flot de personnes.
[ Post ouvert à celui qui veut me faire participer à la vie de mon personnage. ]
Post by Balaran - February 17, 2009 at 11:58 PM
J'était ce jour là au port pour une affaire personnel. Un marchand de poisson qui avais osé de vendre un poisson qui était tous sauf comestible. Je commençais mon ra fus devant le poissonnier qui me faisait les gros yeux en bon commerçant, le style étonné, celui qu'on a quand on fait semblant de ne pas savoir !
- TU VAS ME LE REMBOURSER CE POISSON !
- Hein, mais vous ne me l'avez même pas rendu, je peux vous en donner un autre !
- TU VEUX QUE JE CRÈVE OU QUOI ! PAS QUESTION !
Je serrer les dents et après quelques paroles cinglantes il me rendit l'argent. Rien de mieux pour se lâcher que la taverne des mercenaires. Je prend le chemin, mon regard assassin sur le poissonnier, heureusement pour lui que je n'avais pas des flèches à la place des yeux sinon il en serait déjà mort.
Le peu de chemin à parcourir vers la taverne mercenaire m'incita à presser le pas. Une fois à l'interieur, l'interminable rafus, ses mêmes hommes ivres, ses mêmes rires de femmes aigu et mes collegues de travail un peu partout dans la piece.
Habitué de l'endroit, je lance la main afin d'avoir ce que je commande habituellement, la serveuse arrive rapidement avec une bouteille de rhum raffiné, quelques verres l'accompagne. J'en remplie trois avant de commencer le premier avalant la mixture qui me brulera la gorge, puis le ventre avant de me tordre les boyaux. C'est fort, c'est chaud, ça réchaufferais n'importe qui, et surtout ça change les idées...
Je voie cet homme devant les portes, il n'a pas l'air de bien savoir ou il se trouve...Je lui fait signe de la main, qu'il approche et se change les idées lui aussi. Ensuite nous verrons bien ou nous mènera l'obscurité des nuits Systerienne
Post by Thomas Bolton, Emp - February 18, 2009 at 1:06 AM
La taverne du port suivait son traintrain quotidien. Du brouhaha, des discussions tantôt animées, tantôt discrètes, des échanges sous le manteau, des commandes hurlées au comptoir… Tout ceci enveloppé dans les volutes d’alcool et de tabac. Non, décidemment, rien ne pourrait troubler ce cycle perpétuel.
Presque rien.
Des bruits de sabots se firent entendre au dehors. Le son particulier d’un carrosse s’arrêtant parvint aux oreilles des badauds qui buvaient près de la porte. Cette dernière s’ouvrit lentement, dans un grincement plutôt sinistre. Une silhouette ascétique, vêtue d’une toge d’un noir délavé pénétra dans l’établissement. Sa main droite était posée sur le pommeau d’argent d’une canne en ébène.
Un silence de mort régnait dans la taverne, silence bien vite interrompu par les imprécations d’un nain.
« Ah, m’sieur Bolton ! Un plaisir d’vous voir parmi nous, pour sûr ! », gueula d’une voix enivrée le capitaine Dun’Brox Bar’Dun.
Un hochement de tête sec salua le nain. Le silence revint à la charge, parfois interrompu par de brefs chuchotements.
« Pssst, Bolton ? Non, quand même pas ! C’est pas lui, tu crois ? », murmura à l’oreille d’un client un ivrogne aux joues mauves.
« Qui veux-tu que ce soit, abruti ? Yen a pas des tas des Bolton à Systéria. En plus, il correspond bien à la description qu’on en fait, hein. », lui répondit l’autre, mal à l’aise.
Le Surintendant avançait déjà vers le comptoir, le claquement sec de sa canne contre le parquet ponctuant chacun de ses pas. Il sortit de sa toge un document portant un sceau étrange et le tendit au tavernier qui restait bouche bée.
« La lettre de créance que vous attendiez. »
« Mm.. mm. Merci monseigneur. Je pensais que... heu, quelqu’un d’autre viendrait. »
« Vous pensiez mal. », dit-il en faisant volte-face pour se diriger vers la table où cuvait l’équipage du Grand Cavalier.
« Psst, tu sais c’qu’on dit ? »
« J’sais pas non, on dit beaucoup d’choses tu sais. »
« Bah paraît que l’dernier qui lui a manqué d’respect s’est fait pendre par les pieds dans une fosse à scorpions ! »
« Ah ouais ? T’es sûr de c’que tu dis ? »
« Ah pour sûr, ouaip ! C’est un ami du beau-frère de ma cousine qui l’a entendu dire par son voisin, dont la belle-sœur le sait de son oncle par alliance qui connaîtrait quelqu'un à qui s'est arrivé. Ou presque. »
Puis petit à petit, les chuchotements se transformèrent en brouhaha. A nouveau, l’alcool coula à flot. Le Surintendant, quant à lui, s’entretenait avec le nain, le visage calme et serein. Parfois, son regard d’acier quittait son interlocuteur pour balayer l’ensemble de la pièce et parfois s’arrêter sur un ou deux badauds…
Post by Elrofyr Glamedaïk, AdM - February 18, 2009 at 2:06 AM
Depuis le début, Elrofyr se tenait dans "son coin". Il avait à ses heures des allures de solitaire et une attitude sournoise intrigante. Il buvait à sa chope et tirait la fumé d'une pipe qu'il tenait au coin de sa bouche. Il remarqua Balaran arrivé, mais vue son humeur préféra l'ignoré.
Le temps lui paraissait long, être une recrue, rien de bien palpitant, pas de vrai opportunité que des badinages de jeune garçon. Comme en réponse à son ennui croissante, Thomas Bolton, Surintendant, fit son apparition. Il n'en croyait pas ses yeux, il en avait entendu parlé et l'avait vue à l'occasion circulé dans les quartiers riche de Systéria. Ici au port ? Pour quelle raisons ? Cette lettre de créance ne devait être qu'un prétexte, un homme de tant de prestige ne se déplace pas pour si peu, c'était stupide, voir risqué...
Il observa la scène presque insolite en silence et se frotta le visage. Sa barbe était mal rasé et ses yeux cerné, visiblement, l'homme était fatigué et mal entretenu. Son regard se déplaça furtivement vers Balaran qui venait d'inviter un homme étrange et mal vêtu à se joindre à lui, l'envi lui prit de resté isolé et d'observé, mais la scène avait quelque chose qui piquait vivement sa curiosité et il voulait obtenir l'avis de Balaran...
Elrofyr vida sa chope d'un trait et prit une dernière bouffé de pipe avant de se dirigé d'un pas discret vers son compatriote mercenaire...
Post by Ryu Hattori, Adm. - February 18, 2009 at 11:32 AM
*L'homme quitta la table à laquelle il était placé depuis le début et salua les mercenaires de l'armée d'un hochement de la tête sans aucunement les rejoindre, il vit un autre soldat s'approchant de celui qui l'avait appellé, il ne souhaitait absolument pas rejoindre l'armée, il ne voulait pas signer quoi que ce soit avec son état. Sa bouche était pateuse, les yeux à demi fermés il écoutait les conversations qui émanaient des différents endroits. Alors qu'il regardait l'homme s'avancer vers le comptoir, il le suivit du regard le détaillant de peu, il était la depuis un moment, tentant d'enregistrer toutes les informations qui lui parvenaient en vrac, c'était un ramassis de sons qui déformé par la boisson donnait une cacophonie dans la tête de l'homme. Sa voix douce se fit entendre à la suite de celle du capitaine qui parlait des difficultés d'abordage au port. *
*" C'est vrai que le port est assez mal agencé, j'avais entendu parler d'un port dont je ne me souviens plus le nom qui possédait une taille... gigantesque...titanesque même..." *
Le geste de l'homme s'arreta alors qu'il allait apporter une larme de rhum à son gosier, il déposa le verre et fut comme surpris de s'être avancé dans les dialogues.