Les 8 traités perdus
Post by Natys Sephïos Thalindel - February 18, 2009 at 6:58 AM
La naissance d'un panthéon
Le Mythe perdu d'Eunylap
Prélude
Mélurine, enfant aîné de Shaelim, avait en elle le souffle de la vie. Elle aurait créé un monde d'immortalité, de pacifisme et de paix intérieur, mais sa mère, celle que l'on nommait aussi la créatrice inconnue, avait jugé bon d'offrir à tout être un humain, le repos éternel en créant Vaerdon le vent de destruction. Antithèse de sa sœur Mélurine, Vaerdon débarrassait Enrya de toute forme de vie inutilement faible et superflu. Pendant un temps, cette cohabitation eu un certain succès, mais vint le jour où l'un comme l'autre, voulurent imposer sa vision du monde à cette vaste terre qu'est Enrya. D'un côté, Mélurine, qui désirait offrir aux elfes l'immortalité, de l'autre Vaerdon, qui éprouvait chaque homme à un point tel qu'ils s'entre déchiraient et couraient inévitablement à leur perte. Shaelim fut déçue de voir ainsi incapable de cohabité ses deux progénitures, elle devait trouver un moyen de faire stopper cette guerre d'idéologie qui se répercutait de façon néfaste sur la terre.
C'est alors qu'elle remettait en cause la possibilité même de créer un monde tel qu'elle l'imaginait qu'elle découvrit un demi-elfe qui raviva son espoir. Premier enfant issue de l'union des hommes et des elfes, il avait s'eu faire preuve d'une neutralité dont Mélurine et Vaerdon n'avait même pas jusqu'ici envisagé. Shaelim l'observa tout au long de sa vie et alors qu'il allait rendre son dernier souffle, elle lui insuffla l'immortalité. Ainsi, naquis Lathan, divinité qui pourrait ainsi instaurer une forme d'équilibre et donner naissance à ce qui serait nommé : La Trinité !
Mélurine et son jeune frère Vaerdon furent au début bien insulté de voir la mère Shaelim leur imposer ainsi un nouveau frère, jadis simple mortel, en guise de chaperon. Lathan n'était cependant pas devenu un dieu sans raison, sa sagesse, sa patience, sa pureté et sa neutralité lui valurent bien vite le respect de la déesse de la vie et du dieu de la destruction. Il su donc s'imposer comme étant le protecteur de l'équilibre et de la neutralité au sein de ce triumvirat céleste et Enrya connu par la suite des jours meilleurs.
Le Mythe
Les siècles passèrent et Mélurine comme Vaerdon côtoyèrent longuement Lathan, apprenant de lui modération, respect et neutralité, des qualités essentielles au maintient de ce nouvel équilibre. Mélurine continuait d'adorer les elfes, mais elle avait appris à étendre ses horizons à un tel point, qu'un jour, elle tomba amoureuse d'un demi-elfe à l'image du premier d'entre eux, Lathan. Ce druide, adepte de la trinité, vivait dans le parfait respect de la volonté divine. Protecteur de la vie, il avait survécu à des épreuves qui avait su impressionner Vaerdon. Sa sagesse était grande, Lathan lui avait accordé son savoir et sa protection plus d'une fois.
Symbole pour l'ensemble des habitants d'Enrya, il était aussi devenu un exemple de réussite à travers tout le panthéon céleste. Un jour, alors que le demi-elfe dormait dans une caverne au pied d'une montagne de Systéria, Mélurine vint lui rendre visite dans son sommeil. Elle admirait sa beauté humaine teinté de grâce elfique. Ce druide, fervent de la trinité, était à la fois un maître des forces de la nature et son humble serviteur. Jamais, il n'avait abusé de sa force et pratiquement toujours, il avait su prendre les bonnes décisions. C'était un voyageur-ermite qui comblait certain moment de solitude par quelques notes de musiques ou par quelques moment d'écriture et de lecture poétique. Secrètement, la déesse trinitaire en était amoureuse.
Cette nuit, elle n'était venu que pour l'observer de plus près, mais lorsqu'il s'éveilla et que leurs regards se croisèrent, elle voulut lui offrir un cadeau qu'aucun être mortel autre que lui n'aurait jamais. Elle lui offrit ce corps d'elfe qu'elle avait emprunté pour l'habiter le temps d'une nuit. Ces deux mortels, sans jamais se douté qu'il ne s'agissait pas d'un simple rêve, firent l'amour passionnément.
Mélurine regagna ensuite le ciel et nostalgiquement, elle continua d'observer son amant pour le reste de son existence, sans se douter qu'autre part, sur Enrya, une elfe qui s'était bien involontairement offerte comme porteuse de l'enfant d'une déesse, s'apprêtait à donner naissance au premier demi-dieu : Eunylap.
Post by Natys Sephïos Thalindel - February 18, 2009 at 8:41 PM
l'Ode perdu de Mélurine
Ô divine Mélurine,
Belle, douce et fragile
Maternelle, céleste et intangible
Éternelle, mystérieuse et légitime
Ô grande Mélurine,
Tu porte en toi l’essence même de la vie
Les larmes de la mort sont née dans tes yeux
Et sous ta bienveillance, naquirent faune et flore
Ô puissante Mélurine
Mère d’Eunylap, fille de Shaelim
Tu symbolise le côté pure et fragile et la trinité
Sans toi pour semer derrière la destruction,
Notre monde bien vite deviendrait désolé et abandon
Ô ennivrante Mélurine
Aujourd’hui, par l’inspiration que m’insuffle ton fils
Je te dédis cette Ode et te vénère à jamais
Sous la gouverne de Lathan
Puisse tu préserver notre précaire équilibre
Post by Natys Sephïos Thalindel - February 19, 2009 at 10:23 PM
L'Épopée disparue du puissant Vaerdon
L’épopée
Vents et marrés tu as levé, pour nous éprouver tu t’es armé. Devant la plus grande armée de paix et d’amour, de protection et de préservation, de perpétuité et de pérennité tu as pris les armes au nom d’un équilibre encore inexistant et abstrait. Tu es l’un des plus grand héros d’Enrya, œuvrant dans l’adversité, controversé et réprimé, jamais ne nous as-tu abandonné. Shaelim, ta mère, est juste. Elle est toute puissante et clairvoyante, elle savait que sans toi, ta sœur aîné y réussir n’y pourrait pas. Ainsi tu es née et de par ta puissance et ton ingéniosité, on dut ensuite offrir à un druide l’immortalité ainsi que le rôle de pilier. Maintenant que ses choses du passé font partie, tu es légitimement et intrinsèquement une partie de l’équilibre qui nous est si cher.
Vaerdon, icône de force et de témérité, Vent de la destruction, épreuve des mortelles, nous te devons respect et vénération.
Prélude (explication contextuelle)
Comme le dictait l’unes des closes de la loi de l’équilibre, sur Enrya, les plus forts avaient prédominances sur les plus faible et ainsi, certains peuple s’élevaient alors que d’autre connaissaient un déclin, voir l’extinction. Le créateur de cette close, Vaerdon, se considérait aussi comme le principale juge et applicateur de cette même loi, la rendant par le fait même irrévocable et incontournable en raison de sa provenance céleste.
On raconte qu’au début des temps, alors qu’aucune Trinité n’existait et que l’équilibre était d’avantage un phénomène de balancier allant d’un extrême à l’autre, un groupe de croyant en Mélurine aurait provoqué la colère du puissant Vaerdon. Alors que Shaelim était plongé dans ce qu’on appelle aujourd’hui le « premier long sommeil » des croyants s’unifiaient, avec comme dogme centrale, la prévalence de la vie sur tout. Ils rassemblèrent tous les peuples (à l’époque peu nombreux) d’Enrya et réussirent à créer une ligue de préservation des formes de vie existante. Leur croyance en la prévalence suprême de la vie eu des répercussions grave.
Le phénomène de ce culte de Mélurine prit une telle ampleur qu’on connu en moins d’un siècle une explosion de la population Enryenne, provocant l’émigration et donc le peuplement de plusieurs îles, archipels et territoires inhabités. Les peuples, aussi bien homme qu’Elfe avaient intégré sous différent motif cette croyance de la prévalence de la vie d’une façon extrême et irrationnel. Pendant plus d’un demi-siècle, aucune guerre n’eut lieu, et on instaura des mesures de protection de la faune et de la flore si drastique que le renouvellement naturel commençait a en être perturbé. Vaerdon eu tôt fait de comprendre l’ampleur de la situation, on bafouait sa loi divine et sa sœur prenait trop d’influence engendrant par le fait même des conséquences outrageantes sur l’équilibre.
Le puissant Vaerdon prit les armes. Avant de descendre sur Enrya lui-même pour appliquer sa divine loi, il inspira profondément et souffla la destruction sur le monde. La puissance de l’ouragan qu’il engendra déracina les plus faibles arbres, détruisit certain petit village et provoqua dans l’ensemble un chaos sans précédent. Ensuite, armée de sa puissante hache, il vint lui-même faire la guerre au faible et éprouver les peuples un à un.