Un nuage empoisonné soufflé sur la ville..
Post by Ex-Lumina - March 5, 2009 at 1:21 AM
*Un étrange vent, presque sournois ou vicieux, pouvait-on dire, soufflait sur la cité, glissant le long de ses murailles et glissant sur la ville d'Est en Ouest.
Un nuage empoisonné, provoquant une étrange épidémie, s'était ensuite soulevé au-dessus du quartier de la haute-ville (dont le Manoir d'Orbrillant), s'étendant à travers la bibliothèque, les termes et le tribunal pour mourir dans les jardins du palais impérial.
Toute personne entrant dans cette zone se trouvait prise de diarrhées, de vomissements, de maux de têtes et de fièvres délirantes. La contagion était également possible, quoi que possible à prévenir avec les précautions de rigueur.
Les gens de ces endroits avaient rapidement évacués leurs résidences ou leur lieu de travail, pris par la maladie étrange (et peu naturelle..) qui s'abattait sur eux par la présence de ce nuage maudit. Nombreux de ces nobles de la haute-ville s'étaient précipités à l'hôpital, faisant sonner toujours davantage d'écus les uns que les autres pour éviter l'attente que la situation engendrait tristement.
Les gens du palais y étaient un peu condamnés, à moins de se rendre volontairement malades en le quittant par les jardins.
Et le nuage contagieux demeurait, dans la grande panique des nobles, troublés d'être privés de leur confort, pour une fois..*
Post by Brehan de Nogar, OdS - March 5, 2009 at 2:15 AM
Dès les premières noirceurs qui avaient prient place dans le ciel, provenant d’une nature surnaturelle, l’Inquisiteur de Nogar avait fait sonner les cloches du quartier de l’Ordre, et avait mis les fervents de Thaar en état d’alerte. Dans les rues de la citée, on avait vu une présence accrue du paladinat tout au cours de la journée. Mais ce qu’il en adviendrait serait encore plus grave de ce que Brehan de Nogar aurait pu craindre.
Lorsqu’ils réalisèrent, au malheur de quelques paladins, les premiers symptômes, et qu’il s’agissait d’une maladie contagieuse, les paladins portèrent leur aide aux quartiers contaminés par le phénomène. Ils formaient des barrages afin d’empêcher les gens d’aller dans les endroits suspecté d’être atteint par la maladie, et de rediriger les victimes, vers un endroit où est-ce qu'ils pourraient recevoir de l'aide, en tentant de minimiser le chaos, et les risques de contagions.
Au sein du quartier de l’Ordre, des établissement furent ouvert gratuitement afin d’héberger les personnes qui étaient privés de résidence, et qui n’étaient pas atteint par le symptôme. Alors que quelques autres furent ouvert pour les gens qui avaient été contaminés, quelques prêtres y étaient, qui prenaient les plus grandes précautions afin de ne pas être contaminé, et en tentant de les aider à travers les pouvoirs que le Divin leur proféraient.
Il semblerait même que le monastère, avait été ouvert afin d’héberger le plus grand nombre de citoyens possible.
Une chose était certaine, les paladins et les clercs agissaient avec la plus haute précaution, et il était évident que plusieurs n’auraient repos dans les jours à venir, alors qu’ils tentaient de trouver quelconque trace de ce qui aurait pu engendrer une telle malédiction!
Post by Thomas Bolton, Emp - March 5, 2009 at 3:27 AM
De son bureau au palais, le Surintendant donna quelques ordres. Il avait été parmi les premiers à constater la progression du nuage. Des cris de panique, des pleurs, des mouvements de foule et cette étrange atmosphère viciée. Des ordres furent rapidement donnés afin de contenir le problème.
« Cressen, vous ferez parvenir cette lettre à la Confrérie et la Fraternité. Ce sont les guildes les plus compétentes pour comprendre l’origine de ce phénomène. »
« Bien, monseigneur. Autre chose ? »
Le premier ministre examina les dossiers devant lui. Lentement, il grimpa dans la tourelle qui surplombait ses appartements et braqua sa longue-vue sur la cité.
« Faites venir un mage de la Confrérie, mentaliste de préférence, pour que le palais garde le contact avec l’extérieur. »
Une nouvelle fois, le secrétaire particulier acquiesça en silence. Soudain, on tambourina à la porte, on venait apporter quelque chose au marquis.
« Une note de la recrue Barbedepierre, monsieur Cressen. »
« Je transmets à Sa Seigneurie. »
Le document fut rapidement lu par l’intéressé, qui donna quelques ordres supplémentaires.
« Mise en quarantaine immédiate du palais. Imposez un rationnement aux celliers. Renforcez la sécurité auprès du roi elfe et de sa délégation. Quant à la haute-ville… »
« Oui, monseigneur ? »
« Triez les nobles. Les individus sains pourront aller au monastère avec les autres citoyens. Les malades doivent se rendre à Sainte-Elisa. Rationnement obligatoire. Quarantaine également obligatoire, ordre de la Surintendance. Même chose pour les citoyens de base, aucun traitement de faveur selon le rang social. »
Oh, ça, ça allait faire du bruit, surtout dans la haute-ville ! Mais c’était les ordres et quel noble irait à l’encontre des volontés du premier ministre ? Lui qui était réputé pour n’avoir pas empêché la destitution de sa propre fiancée !
Les ordres furent appliqués rapidement et efficacement grâce à la coordination des services de Sainte-Elisa, de la Garde Impériale et de l’Ordre du Soleil.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 5, 2009 at 4:07 AM
Engorgement à Sainte-Élisa
Encore heureux que l’hôpital ne soit pas en haute-ville
« Madame Balgor! Madame Balgor! D’autres gens sont encore arrivés! C’est la panique générale! » S’exclama une infirmière qui semblait exténuée.
« Calmez vous et trouver leur une place, ouvrez des chambres de l’aile psychiatrique s’il le faut! Assurez-vous par contre qu’ils ne contaminent pas les autres! C’est d’une importance capitale. » Répondit à la fois sérieusement et calmement l’adjointe à la direction malgré la situation.
« Madame Balgor l’infirmier Gabriel à lui aussi été atteint! » Mentionnait un médecin alors qu’il déambulait rapidement dans les couloirs de l’hôpital.
« Prenez vos précautions! Je vous le répète depuis des heures! Mettez-le dans la même chambre que l’infirmière Anna! » Lui lança Sarälondë avant de se retourner vers une autre infirmière qui l’aggripait pour une question.
« Madame Balgor Ernest Lampal il..»
« Occupez vous de lui, je ne peux pas être à dix endroits en même temps. » Lâcha Sarä avant de tourner les talons pour se diriger rapidement vers une autre chambre.
C’était le bordel à l’hôpital Sainte-Élisa. Depuis plus de quatorze heures le personnel faisait tout son possible pour contrôler la situation où le nombre de cas s’était multiplié à une vitesse prodigieuse! Des érudits, des gens de la noblesse, des marchands réputés! C’était la crème de la crème comme patients. Même les nobles les plus pompeux actuellement faisaient moins les grands airs, souffrant le martyr en subissant les nombreux symptômes qui s’abattaient sur eux.
En prime, près du quart d’un personnel médical, déjà réduit grâce à une histoire diplomatique douteuse, avait maintenant des symptômes… Comme une trainée de poudre ce mal inconnu se rependait. Les autres employés de Sainte-Élisa eux prenaient toutes les précautions possibles. C’était pire que tout ce qu’ils avaient déjà vu… Les heures passaient et les états des patients ne semblaient pas prendre du mieux, que se soit un tant soit peu! Malgré leurs efforts, un diagnostique fiable ne semblait pas avoir été fixé.
Sarälondë n’avait pas arrêté une seconde depuis les premiers cas nébuleux. En fait si, elle avait prit environ deux minutes pour lire les directives du Surintendant qui lui signifiait que… L’hôpital, son précieux hôpital était maintenant en quarantaine! La directrice adjointe n’était pas près d’être de retour chez elle… C’était la folie à Sainte-Élisa. Toutes les circonstances faisaient que la situation était encore plus difficile qu’elle aurait dut.
Même si ailleurs dans la citée la demi elfe était plutôt reconnue par certains pour son anxiété maladives qui se trahissait à travers ses tics nerveux, à Sainte-Élisa s’était tout autre chose. Comme une chef elle coordonnait le personnel du mieux de possible en répondant aux milles et un questionnement de tous et chacun. La délégation elfique était bien loin dans son esprit… Ses priorités étaient bien ailleurs!
L’hôpital Sainte-Élisa viendrait-il à bout de cette crise? Madame Balgor finirait-elle par trouver un instant pour dormir? Faudrait-il mettre l’établissement en feu si aucune solution n’était pas trouvée?! Tellement de questions extravagantes, si peu de réponse…!
Post by Myrddin Emrys, CP - March 5, 2009 at 6:17 AM
Une agitation régnait dans les laboratoires pourpres, l'ensemble des chercheurs avaient été mis sur le dossier. Ceux qui n'étaient pas en train d'évaluer le nuage sur place faisaient multiples tests pour arriver à de quelconque résultats.
Pour l'instant les tests étaient peu fructueux. On attendais que des chercheurs reviennent avec des fioles plein du gaz pour l'analyser.
Pendant ce temps, la confrérie prenait ses disposition. Au petit matin, à la porte du palais apparut comme si de rien était, le vieil érudit. Il avait apparut juste devant le nuage de gaz et demanda au garde une entretient avec l'intendant pour des mesures d'urgences en ce qui concerne la sécurité du palais.
C'est ainsi que la garde le mena au secrétaire de sa magnificence. Qui alla quérir son maître.
Post by Brehan de Nogar, OdS - March 5, 2009 at 6:34 AM
Communiqué de l'Ordre, appuyé par Sainte-Elisa.
À plusieurs endroits principaux de la citée, des paladins de l'Ordre du Soleil avaient fait rassemblés des masses de gens, (et en s'assurant qu'aucun de ceux-ci étaient atteint par les symptômes bien sûr!) afin de leur faire part d'un communiqué d'importance primaire. Même l'Inquisiteur de Nogar avait fait sa part des choses en prenant parole avec conviction devant la foule. Le discours stipulait comme ceci:
-Peuple de Systéria,
En ces temps de trouble, l'Ordre du Soleil a été quérir conseils au sein des personnes renommées de Sainte-Elisa et des laboratoires de recherches, afin de pouvoir prendre des mesures qui consisteraient à diminuer les risques de contagions. Pour éviter l'épidémie, l'Ordre du Soleil vous fait donc part de ces conseils suivants:
-Se couvrir le plus possible, principalement les mains, le nez et la bouche.
-Prendre un bain régulièrement, au moins deux fois par jour.
-Éviter les parfums, et éviter de partager son repas ou son verre avec qui que ce soit.
-Laver régulièrement les vêtements.
Nous vivons des temps sombres, mais sachez que la lumière perce toujours les ténèbres. Que Thaar nous apporte sa protection, et qu'il aide les affligés à s'en remettre!
Post by Koenzell Pandora, Cp - March 5, 2009 at 6:38 AM
En ville
De nombreux membres de l'Assiciation courraient de tout sens affin de mettre en place des murailles temporaire avec des poste de tries affin que les gens infectés ne s'aventure partout dans la ville. Des poste provisoir fûrent installé pour les dérigeants de l'Association des Commerçant pour gérer la crise. Le manoir étant contaminé la gestion n'était que plus difficille. La vie de la famille d'Orbrillant était en jeu dans cette nouvelle catastrophe.
À St-Élisa
Un déligence arrive a toute vitesse. Des hommes descendaient avec de nombreuses caisse. Ceux ci contenaient des uniformes de cuir très mince et des masque fait de nombreuses couches de tissus. Un homme alla donner une lettre à la Directrisse Adjointe de la part du Trésorier Maître Koenzell Pandora.
Dame Balgor,
Vous trouverai dans ces caisses de nombreux uniformes de cuirs qui devrais alléger les échange d'air entre l,air embiant et l'intérieur. Vous trouverai égallement des masque fait de trois couche de tissu affin de filtrer l'air respiré par le personnelle. Je ne vous rejoinderai pas à l'hopital. J'ai depuis un momment transformé l'intérrieur de ma boutique affin d'éventuellement ouvrir une clinique. Finnallement c'est le memment d'ouvrir mes portes. J'ai avec moi de nombreux guérisseur de la ville qui traitent nos patients ce qui vous laissera surment plus de répie et vous permettera de travailler plus rapidement. Pour ma part, je court etre les malades et mon laboratoir affin de trouver un remède à cette maladie.
Koenzell Pandora
Médecin
Chez Pandora
-Vite apporter le par ici!! Ne laissé pesonne entrer outre les malades et les soigneurs!!
La clinique dû ouvrir plus rapidement que prévu. Celà ne prit que quelques heurs avant que l'établissement soit plein a rabord.
-Monsieur Pandora!! Les lits sont complet! Que fesont nous??
-Installé des lits de fortunes avec les rouleaux de tissus et utilisé les oreillés dans ce caisses... Priorité aux enfants et aux femmes!!
Koenzell avec quelques guérisseurs tentaient de nombreux remèdes affin de trouvé des élément pouvant réduirs les effets de la maladie.
Post by Nikita, OdS - March 5, 2009 at 6:59 AM
- Infirmière Rosalie! Infirmière Rosalie!
Dans la foule monstre qui s'était amassée à l'entrée de l'hôpital Sainte-Élisa, Nikita tâchait de suivre la dite infirmière du regard, tentant de la rejoindre en se faufilant tant bien que mal entre les nobles qui montraient tous des signes de contamination majeure.
- Attendez! Infirmière Rosalie! Par ici! Ciel!
La jeune demi-elfe se retournait sans pour autant reconnaître la personne qui criait son nom à tue-tête. C'est alors qu'elle plissa les yeux et reconnue l'infirmière Nikita qui lui faisait signe de venir la rejoindre. C'est dans un chaos total et absolument déroutant que les deux femmes vinrent mutuellement à leur rencontre, au beau milieu d'une foule hystérique, au prise à de tumultueux déplacements.
- Oui infirmière Nikita?
- Rosalie ... vous venez d'accoster Dame Balgor non?
Elle acquiesça vivement pour toute réponse, bousculée par un comte un peu trop anxieux.
- Que vous a-t-elle donné comme directives?
- Qu'il faut éviter à tout prix que nos patients soient infectés des nobles qui arrivent par dizaines ici à Sainte-Élisa.
- Très bien, déplaçons les blessés et les patients gravement malades et tâchons de les héberger tous au même endroit, afin qu'ils soient coupés de tout contact avec les nobles contaminés. Nous saurons alors plus en mesure d'évaluer l'étendue réelle de la situation et d'agir plus efficacement. Allez quérir notre consœur qui doit s'occuper d'Ernest Lampal, moi je vais chercher des infirmiers pour m'aider à déplacer les blessés graves dans une autre pièce. Je crois que Koenzell a laissé de l'équipement pour contrer la contamination du personnel quelque part par là ... munissez-vous en!
Nikita s'en alla donc en direction des deux infirmiers qui tentaient de prendre en charge les nouveaux arrivants à l'entrée de l'hôpital.
- Vous deux, venez m'aider, le médecin Solien vous remplacera, j'ai une tâche à laquelle vous saurez vous rendre plus utile! Magnez-vous!
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - March 5, 2009 at 7:00 AM
Un peu à l'encontre de leurs habitudes, les membres de l'Armée des Mercenaires n'exerçaient pas davantage de pression ou de supervision qu'à l'habitude. D'abord, ils n'avaient pas juridiction dans le quartier atteint et ensuite, il ne s'agissait pas exactement d'un de leurs champs d'expertise. Il était rare de voir des mercenaires combattre de la fumée à coup de lame. Néanmoins, les penseurs de la guilde demeuraient à l'affut. S'il fallait que la fumée s'étende à leur quartier, que le nombre des personnes atteintes augmente ou que l'Empire demande un quelconque support, les hommes seraient rapidement déployés pour faire une démonstration de leur efficacité et de leur implication.
Post by Gianni, père - March 5, 2009 at 7:09 AM
Rapidement déployés aux alentours de la cité, les nombreux rôdeurs et barbares que comtait la Fraternité du Chêne mit sous le commandement de Vinni.
Les ordres étaient clairs, mettre en quarantaine de nombreux périmètres pour ne pas que les animaux deviennent de trop gros porteurs de la maladie.
Ils dégagèrent également un chemin pour faciliter le transport des contaminés vers Sainte Elisa afin que rien d'extérieur ne viennent mettre à mal les déplacements.
De nombreuses missives passaient entre Gianni, ses gradés et les patrouilles en poste un peu partout et d'une manière générale, bien qu'ils n'y connaissent rien en maladies ou en traitement, ils trouvaient à faire pour lutter éfficacement contre la menace, simplement en donnant leur bras pour évacuer les blessés.
Post by Acturus Polymaro, Mort - March 5, 2009 at 8:22 AM
Bien qu’il n’était plus membre de l’Ordre, temporairement… espérons le, Galius avait eu vent des directives de l’Inquisiteur données aux membres de l’Ordre lorsque celui-ci interrompu une session d’entraînement avec les recrues.
Pour ceux qui se demandait ce que faisait Galius comme entraîneur des recrues, il en avait eux la permission spéciale de Brehan de Nogar afin de mieux les former. Bien qu’il n’accordait plus toute sa fierté, l’Inquisiteur reconnaissait peut-être ses talents de guerrier du moins.
Quoi qu’il en soit, Galius ne restait pas les bras croiser avec tous ce remue ménage. De sa propre initiative, il allait informer la population sur les premières précautions à prendre. De plus, au temple, il tentait du mieux qu’il pouvait pour rassurer les gens et jouer le médiateur. En effet, tant de personne dans une même pièce du temple, les esprits pouvaient s’échauffé. Il jouait les rôles d’un servant et d’un paladin de l’Ordre à la fois, car la situation l’exigeait.
Il se rendit même à Ste-Élisa, laissant savoir aux personnes responsables s’il avait besoin d’un aide supplémentaire
Il allait même à déchiré sa cape de civil pour donner des morceaux de tissu au personne les plus défavorisé, s’il en avait, pour leur fournir des tissus afin qu’ils puisse se couvrir les mains, le nez et la bouche.
Il priait aussi le Tout puissant, lui demandant sa protection afin qu’il ne tombe pas malade pour continuer à faire son bout de chemin mais aussi de protéger la population de Systéria qui souffre.
Post by Hanibal Cartelor, AdC. - March 5, 2009 at 2:22 PM
*La claque retentit dans tout la pièce, résonnant même contre les murs de l'endroit, la bruit d'une chute s'en suivit et Lanedrin se redressa une marque rouge sur la joue de la taille de la main du géant. *
*" Qu'est ce que cette raison d'être en retard. Tu sais très bien que si tu n'est pas la je n'ai personne pour me lire les documents ou les écrire. Ton retard m'a fait perdre un temps précieux ! Qu'as tu à dire pour ta défense ? " *
*Le petit se redressa, ramassa les documents qu'il avait laissé échapper puis se massant la machoire qu'il pensait avoir cassée par l'impact du coup, se mit en force pour expliquer le pourquoi de son arrivée tardive, son teint était maladif malgré la rougeur de la joue. *
*" Je suis allé au manoir d'orbrillant et la j'ai eu des crampes d'estomac et des nausées mais j'étais pas le seul hein ! Plein de gens qui étaient malades ! ils qui vomissaient partout, dans tous les hauts quartiers. Ouais m'sieur Cartelor, je vous le dis comme je l'ai vu." *
*L'explication laissa Hanibal un peu suspect mais il laissa le bénéfice du doute au jeune garcon, c'est uniquement lorsqu'ils sortirent de l'auberge de l'indépendance en direction de la ville qu'il constata de ses yeux que la charette en partance de St Elisa était bondé de personnes malades, l'odeur aigre lui retournait le coeur, mélange de sueur, de vomi et d'excréments impossible pour lui de faire un pas de plus. *
*Posant la main sur l'épaule du jeune garcon ils retournèrent donc à l'auberge de l'indépendance ou au moins cette odeur ne lui parvenait pas avec une telle force. Assurément quelque chose n'était pas normal en cette cité, mais cela ne l'empecherait pas de travailler et d'avancer dans ses projets. *
Post by Esmeral, Adc - March 5, 2009 at 3:42 PM
Évidemment le laboratoire Yu était en pleine activitée, certain malin venait directement au laboratoire pour être soigné ou avoir un remède en priorité malgré les nombreuses bourses bien garnis le chargé de recherche ne pouvait rien pour eux, aucun remède n'était disponible lui même ne savait pas comment contrer ce nuage. Chaque jour il se faufilait entre les nobles qui toqué à la porte du laboratoire, et chaque jour il devait faire un discours qu'aucun remède ne fut trouver, n'empêchant certain de doubler leur mise.
Esmeral abandonna, enfin mis de côté tout ses projets personnel pour se concentrer uniquement sur cet histoire de nuage c'était comme un défis de trouver un remède, tant bien que mal il proposait des hypothèses sur un large tableau noir qui avait pris place au laboratoire, et à en débattre dessus avec sa supérieur.
La seul chose qu'il savait, c'est qu'il allé passé de nombreuse nuit éveillé.
Post by Myrddin Emrys, CP - March 5, 2009 at 9:18 PM
À l'académie c'était un vrai bordel, les chercheurs avaient été séparées en 8 équipes qui devaient chacune travailler sur un aspect précis. Les quatre première équipes étaient remplacés par les 4 autres la nuit venus, ainsi chacun des laboratoires étaient remplie.
Les deux premières équipes, stationnés à la bibliothèque pourpre travaillaient sur les masques qui éviterait d'être contaminé par le gaz, on espérait ainsi faciliter les actions de sauvetage, personnes ne savait s'il n'y avait pas des malades coincés chez eux.
Les deux équipes suivantes travaillaient dans les laboratoires d'autopsie, ils avaient sacrifier des rats à la maladie pour effectuer des tests sur leurs cadavres, la salle était isolé et les chercheurs avaient prit tout les mesures de précaution pour ne pas être infectées par la maladie.
Les deux autres équipes, travaillaient dans le laboratoire magique de l'académie, il travaillait d'arrache pieds pour analyser le phénomène magique, il attendait encore que le chercheurs Rirac revienne avec l'échantillon du gaz.
Les deux dernières équipes avaient transformée la salle d'entrainement en un autre laboratoire alchimique, c'est la que les chercheurs se concentraient sur la recherche d'un remède. En équipe, tout le monde faisaient des dizaines d'expérimentations pour trouver rapidement un moyen d'éradiquer le problèmes.
En l'absence de la magistère Vasperi, c'est l'érudit Emrys et Mirano qui géraient tout cet attroupement de chercheurs. On les appelait partout et ils devaient faire 36 trucs en même temps.
-Plus de gomme de sycomore érudit!
Oui oui...
La potion de l'apprentie Calduk lui as explosé dans la figure!
-Et merde!
On manque de fioles de notre coté!
Allez en acheter!
-Plus de gomme de sycomore érudit!
Oui, je sais!
Ainsi, à la confrérie on vivait en plein bordel de scientifique qui tentaient de trouver le secret du mystérieux gaz
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - March 5, 2009 at 9:42 PM
Les mercenaires étaient nombreux dans le quartier portuaire. Ils aménageait différents dortoirs et lieux de repos pour les sinistrés. Les gens pouvaient ainsi venir se réfugier loin de l'épais nuage.
Pendant que le quartier portuaire était aménagé, curieusement, beaucoup de déplacements de troupes s'effectuaient en direction du village tournoi, au nord de la cité. Un bataillon entier y résidait déjà. Aucune annonce n'était cependant faite pour expliquer la raison de leur implantation à l'endroit en question.
Gageons que le Sous-Officier avait un plan établi et n'attendait seulement le moment propice pour le mettre en exécution.
Post by Thomas Bolton, Emp - March 6, 2009 at 5:01 AM
Dans la petite tourelle surplombant son bureau, le Surintendant examinait le capharnaüm qui régnait au palais dans la cour intérieur. Sa longue-vue fermement maintenue, il passait d’un fonctionnaire à un autre, d’un domestique à un autre. Tous étaient guidés par les mages de la Confrérie Pourpre qui créaient de grands portails pour l’Académie.
Quelques minutes plus tard il descendit et monta au grand balcon du bâtiment principal afin de parler aux principaux intéressés.
« Fonctionnaires, vous allez être accueillis dans l’Académie Pourpre pour continuer vos tâches habituelles en toute sécurité, loin de ce nuage vicié. Vous devez continuer à faire fonctionner cette administration. Vous savez que je ne tolère pas la paresse et encore moins l’insubordination. »
La phrase était prononcée clairement, pour que tous puissent entendre. Le ton était rigoureusement sévère et glacial. Qui aurait eu envie de lui désobéir ? Sûrement pas les gratte-papiers du palais.
« N’oubliez pas que vous devrez le respect à ceux qui vous hébergeront aussi vous êtes vivement invités à suivre leurs conseils. Passez les portails. »
Et sur ce, il fit volte-face. Certains diplomates échangèrent des regards étonnés : le Surintendant ne venait pas ? Il resterait au palais ? Quelle curieuse façon de se conduire que celle de ne pas aller se mettre à l’abri comme tout le monde. A la réflexion, le premier ministre était loin d’être comme tout le monde…
Thomas pénétra dans la pièce où Cybelle et le Prince-Consort l’attendait, en compagnie des trois héritiers et de l’érudit Emrys.
« Êtes-vous sûr que c’est une bonne idée Thomas ? Je ne veux pas fuir devant le danger, je veux rester près de mon peuple. », lui dit l’Impératrice d’un ton calme mais légèrement angoissé, un sourire doux sur les lèvres.
« Oui, Majesté. Nous devons mettre votre famille en sécurité et la duchesse Shandrawësse est la seule qui peut vous garantir une haute protection contre ce genre de danger. L’érudit Emrys va vous emmener au sein de l’Académie. »
« Qu’en est-il de mon père, Thomas ? Ainsi que de sa délégation ? »
« Votre père est d’ores-et-déjà en compagnie de l’Ancienne au sein de la Confrérie avec toute la délégation. Il vous attend. »
Alur’Indel était un être rigide et peu avare de compliment. Presque comme le marquis. C’est pourquoi il se contenta de hocher la tête pour démontrer sa satisfaction.
« Une escorte de la Garde Impériale vous accompagnera. Le gros des troupes restera au palais à surveiller les prisonniers et à en assurer la défense contre divers opportunistes. Je reste également mais garderai un mage de la Confrérie à mes côtés pour pouvoir me déplacer correctement. »
Le ministre fit alors un signe de tête à Myrddin pour l’autoriser à ouvrir le passage dimensionnel. Juste avant de le passer, chacun en eut de son petit mot :
« Je pourrais rester avec vous, monsieur Bolton pour montrer au peuple que je ne recule pas devant l’ignominie ! », énonça fièrement Maemor.
« C’est tout à votre honneur, Altesse, mais trop dangereux dans l’état actuel des choses. »
« Nous sommes le centre du monde avec la venue de grand-père. Quel spectacle leur offrons-nous. », soupira Isaleïa, pensive.
Feredìr le jeune, quant à lui, grommelait sur le retard qu’il allait prendre avec sa nouvelle invention. Alors que Cybelle allait s’engager dans le portail, elle se retourna et fixa son plus fidèle conseiller dans les yeux. Un sourire sincère, puis elle disparut rejoindre l’Ancienne.
Le palais était pratiquement désert, hormis les quelques prisonniers et les gardes impériaux. Le Surintendant, monsieur Cressen et un mage y restaient, le danger à leurs portes.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - March 6, 2009 at 5:25 AM
Évacués, voila le sort qui avait été décidé de la plupars des fonctionaires et aussi de la famille royale. Beaucoup de Gardes étaient aussi partit, en escorte ou en secours a la population. Il n'en restait qu'une poigné pour empecher que certain opportuniste en profite pour faire du pillage.
Saevan était dans la salle du trhone (vide désormais), assis sur les quelques marches qui menait au siège de Cybelle, il avais refusé de partir.
Il fallais rester fort, brave. Mais une légere lueur de doute brillait dans le regard du grand Chevalier, il devais proteger cet endroit même si il était vide..
Post by Ex-Bolero - March 6, 2009 at 4:12 PM
Assis dans son confortable fauteuil datant de l'époque d'Edegar Ier, Arthur Venance profitait de la vie. Ses pieds traînaient dans une bassine d'eau chaude, il avait en bouche son éternelle pipe en bois de chêne (allumée, bien sûr) et faisait la lecture d'un intéressant recueil de citations. Il fallait bien qu'il se prépare à les déformer... L'ambiance était calme: son gros chien de chasse était calmement étendu devant l'âtre, sur le tapis d'ours polaire qui ornait le plancher de marbre. Qui plus est, le principal désagrément de sa vie était absent: sa femme était partie à une soirée mondaine, ce qui lui laissait le loisir d'avoir enfin un peu de temps pour lui. Diriger une armée, ce n'est pas toujours facile.
Alors que les servants s'affairaient dans la cuisine, une étrange odeur commença à imprégner la pièce. Au début, le Commandant n'en fit pas grand cas: il s'agissait probablement d'un autre mets étrange concocté par le chef Octave, réputé pour ses recettes farfelues. Toutefois, voyant que l'efflueve putride ne s'estompait pas, il poussa un grognement et se résolut à abandonner le confort de son fauteuil en velours.
Ce qui était le plus frappant avec le Duc, c'était sans doute les deux parties de son être: son allure de noble pantouflard contrastait drastiquement avec le militaire lourdement armuré qu'on avait l'habitude de voir lorsqu'on était sous ses ordres. Affublé d'une chemise à manches bouffantes et d'un pantalon richement cousu, il portait également d'inombrables bijoux pour agrémenter le tout.
Il ouvrit la porte de la cuisine, un mécontentement évident au visage, pour pouvoir s'entretenir avec son bizarroïde cuistot.
-Octave, qu'êtes-vous encore en train de concocter qui puisse avoir une odeur à ce point fétide qu'elle me rappelle l'adage qui dit que deux arbres déracinés ne recherchent que le bonheur à travers leur écharpe de laine?
-Mais, monsieur, le souper est déjà passé. Nous ne cuisinons plus. Nous avons également remarqué cette étrange senteur, mais nous n'osions pas vous en parler.
-Si ça ne vient pas de vous, dans ce cas, ça doit venir d'ailleurs. Je vais jeter un oeil dehors pour voir ce qui se passe. Quant à vous, récurez-moi cette cuisine, la crasse est partout!
Le sentiment de bien-être qu'il éprouvait trois minutes et quart plus tôt était désormais totalement révolu, puisque l'air semblait encore s'alourdir. Lorsqu'il ouvrit les deux portes battantes de son impressionnant manoir, il dut se rendre à l'évidence: quelque chose clochait en haute-ville. Un nuage non identifiable semblait s'étendre à perte de vue dans son champ de vision, un peu au-dessus du sol. Et puis, il commençait à se sentir mal, avec tout ça. Il ne fallait pas être un génie pour faire le lien entre tous les événements. Il se rua à l'intérieur de sa demeure et ordonna aux serviteurs de se hâter de sortir de la maison et de fuir le nuage aussi longtemps qu'il le faudrait. Quant à lui, il n'allait évidemment pas sortir sans sa tenue officielle. Il jeta ses vêtements pêle-mêle sur son beau fauteuil et se précipita vers le présentoir en or massif qui contenait sa très massive armure de parade en erunox. Il mettait généralement une demi-heure à l'enfiler sans aide, mais cette fois-ci, sous le coup de l'adrénaline, il parvint à en sceller toutes les sangles en moins de cinq minutes. Il agraffa finalement sa cape ornée d'un énorme blason de l'Armée, brodé en fil d'or, s'empara d'un petit gâteau dans la cuisine (même les commandants doivent manger parfois) et acheva sa course effrénée en sortant de la maison. Les serviteurs étaient déjà loin. Il commençait à se sentir nauséeux, aussi marcha-t-il le plus vite possible vers un endroit qui n'était pas couvert par le nuage: la moyenne-ville semblait épargnée. Lorsqu'il fut sorti de la zone sinistrée, il prit une grande respiration et se sentit un peu mieux. Sa constitution de militaire endurci était sans doute la seule responsable de son intégrité à l'heure actuelle. Il put constater assez aisément que le nuage était dévastateur: d'inombrables gens se ruaient en direction de la basse-ville, probablement pour se rendre à l'hôpital, pensa-t-il. Il n'avait pas spécialement envie de passer deux mois dans cet établissement, qui serait assurément bondé prochainement, aussi prit-il le chemin inverse pour aller se réfugier dans la nouvelle caserne de l'Armée...
Le commandant était donc sur place et y resterait un certain temps.
Post by Esmeral, Adc - March 6, 2009 at 5:27 PM
Cataclysme, tornade, typhon, tremblement de terre, le laboratoire était sans dessus dessous on pouvait croire qu'une épidémie de bordel avait touché tout les laboratoire de Systeria, sans doute le Laboratoire des pourpres étant autant anarchique.
Malgré la maniaque attitude de Yuri qu'elle avait réussis à transmettre à Esmeral le coup de la panique et la pression était plus forte, fiole témoins, de test, brulés, éclatés dans le four, souillées d'expérimentations, l'on pouvait se demander si le laboratoire était encore praticable
Non, c'est pas ca ! Ca sert à rien de faire ca !
Esmeral lança une fiole dans un large bac d'eau ou plusieurs autres fioles y flotté déjà depuis longtemps
Peut être ça ! Vite j'ai encore 3 minute avant la coagulation !
ET PAF il ne restait que 3 secondes..
Le chargé de recherche ne savait plus ou donner de la tête, le tableau noir du laboratoire était devenu blanc d'annotations, de formules, personne n'aurait pu s'y retrouver même esmeral lui même avait du mal à s'y repérer.
Curieusement il ne s'était pas remis à fumer pour évacuer le stress, quand à son crâne lui était atteint d'une horrible contraction au niveau de son front, le toquement incessant des nobles ne faisait qu'accentuer cette douleur.
La seule chose de positive dans tout ca était sans doute de passer des heures aux côtés d'une douceur exotique.
Post by Yuri Minh Yu, AdC - March 6, 2009 at 5:55 PM
Jamais le laboratoire avait été dans un si piteux état. Mais pour la première fois depuis le début de l'histoire des laboratoires Yu, la directrice en faisait fi. Debout depuis deux jours déjà, où seule une nuit elle s'était absentée, sans toutefois se rendre à son domicile, elle partageait ses recherches avec son brillant sous-fifre. Pour l'occasion, elle avait engagé un servant qui avait réussi à s'échapper indemne de la haute-ville où il travaillait au compte d'un noble, et lui avait offert de grasses sommes pour tenir le laboratoire le plus propre qu'il lui était possible. Même sans l'offre d'une somme si extravagante, il aurait accepté, rester dans un laboratoire lors d'une épidémie était le mieux qu'on pouvait espérer, il savait qu'il serait sans aucun doute un des premiers à goûter au remède... si remède il y avait.
Le jeune homme, à peine un peu moins âgé qu'Esméral, se proposait même comme goûteur et cobaye aux confections des deux alchimistes qui travaillaient d'arrache-pied. Jamais il n'avait vu un tel chaos. Il s'en voyait même parfois amusé alors qu'il astiquait les fioles, et entreprenait d'éviter celles qui étaient lancées en sa direction. Le jeune Philippe ne s'imposait pas par la parole, ni d'aucune autre façon que ce soit, il était fasciné par le rythme chaotique et infernal que suivait ses deux patrons improvisés, il ne travaillerait au laboratoire que le temps que l'épidémie ne soit enrayée, de toute façon.
Yuri s'occupait sur son espace de travail, normalement spacieux et libre de mouvements, qui, désormais avait des montagnes de mélanges, fioles, outils de toute sorte empilés les uns par desssus les autres. Les cernes et les marques de fatigue assaillaient les deux employés et responsables du laboratoire qui, plus souvent qu'autrement, étaient plongés dans de nouveaux calculs, de nouveaux mélanges. À l'endos du tableau d'ardoise où écrivait Esméral, Yuri inscrivait elle aussi les procédés entamés, raturait, barrait, et, par moment, rageait, en grattant la craie jusqu'à la faire crier, ce qui faisait indubitablement lever la chair de poule aux deux autres "habitants" du laboratoire.
Au détour d'un regard, Esméral pouvait même parfois constater sa patrone larmoyer sous l'effet de la rage de ne parvenir à rien... Ou bien étais-ce d'autres tracas qui accaparaient son esprit. Ceci dit, il avait la discrétion de ne pas le mentionner. Le jeune servant Philippe, lui croyait que ce n'était que l'effet des vapeurs étranges qui sortaient des mélanges qui s'encrassaient rapidement. Mais, habitué aux caprices des nobles, il ne relevait pas, lui non plus. Trop souvent, parler lui avait valu une bonne correction, ce qu'il n'était plus prêt à payer pour dire un mot de travers.
Parfois, la directrice s'absentait pour une durée de cinq à six heures, et revenait avec des ingrédients plus rares, gardant un espoir qu'ils les feraient d'avantage avancer. Ce qui, vraisemblablement, n'était pas le cas...
Post by Myrddin Emrys, CP - March 6, 2009 at 7:12 PM
Il escorta avec plusieurs légionnaires la famille royale pour l'amener elle aussi voir l'ancienne qui habitait non-loin, il se demandait bien ce qu'on n'allait pouvoir faire de tels inviter, mais qu'importe il avait à s'occuper de vibrant visiteur: des fonctionnaires.
Ils avaient été réunis dans la grande salle de l'académie où ils attendaient les directives de l'érudit.
-En premier lieu ceux qui ne sont pas vraiment nécessaire peuvent partir
Aucun des fonctionnaires ne bougea
-Bon, les recruteurs de la garde vous partez. C'est pas strictement nécessaire
-Les serviteurs du palais, la majorité peuvent partir
-M'bon je ferrais pas ça avec tout le monde, je veux que les plus haut de chaque branche élimine ceux qui ne sont pas nécessaire. À la limite il viendront travailler le soir.
-Sinon, vous allez devoir vous dirigez au deuxième étage, il y à la de nombreuses salles de classe vide, vous devriez être confortable la-bas, s'il manque d'espace la grande salle en haut sera parfaite. Mais vous n'allez surtout pas dans les sous-sols, c'est la qu'on enferme les nécromanciens.
Ce n'était pas strictement vrai, mais la menace devrait suffir
Finalement, la grande salle de réunion était bondé de fonctionnaires, il s'échangeait des dossiers et discutait tous de trucs "super" important ce qui créait un vrai capharnaüm. Au moins l'administration continuerait à rouler.
*Il descendit au sous-sol ou depuis quelques heures, 4 fioles de gaz avaient été apportés pour analyses, tout les chercheurs se donnaient à cœur joie. Myrddin pour sa part s'enferma dans un des laboratoires secret de la confrérie et travailla sur sa propre analyse. *
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - March 6, 2009 at 9:14 PM
Les places disponibles dans les dortoirs de fortune au quartier portuaire se faisaient de plus en plus rares. Des lettres étaient parvenus à St-Elisa signifiant qu'on y accepterait également toutes les personnes rétablies, mais dont le quartier était toujours pris en ôtage par l'énorme nuage.
Déjà, certaines familles étaient escortés vers le village tournoi où les mercenaires avaient efficacement dressé quelques autres installations de fortune pouvant accueillir les personnes évacués.
À défaut de pouvoir combattre le nuage, l'Armée s'assurait au minimum de protéger les réfugiés.
Post by Acturus Polymaro, Mort - March 7, 2009 at 12:41 AM
Coursier, aide infirmier, aide aux messes, garde et homme de maintenance, Galius se dévoua comme il le pouvait pour venir en aide aux autorités impériales, médicale et cléricale. Fraîchement redevenu membre de l’Ordre, cela n’avait pas altéré son sentiment de devoir envers les personnes les plus nécessiteuses sinon, plus d’ardeur dans son travail humanitaire.
Avec l’aide de autres membres de l’ordre, ont aurait pu dire que les membres déménageaient. Il déplaçait des meubles et les entassaient dans la bibliothèque pour faire plus de place au nouveau arrivant. Ils visitaient chacune des personnes et des familles afin de les soutenir moralement et leur apporter un peu de lumière en faisant de prières en petit groupe. Ils leur apportaient de la soupe chaude pour les réconforter leur cœur en ces temps sombre. Galius partait faire du porte à porte demandant au gens épargné s’il pouvait héberger une autre personne ou bien une famille le temps que la crise passe. Certains refusaient, mais d’autre acceptaient. Il revenait parfois heureux d’annoncer qu’il avait trouvé une place pour eux ou au contraire, désolé de n’avoir pas trouvé des hôtes pour ceux-ci.
Post by Hydre, gdo - March 7, 2009 at 4:47 PM
Et dans ce fouillis, loin, tapise dans les ombres de la basse ville, une créature souriait. Un silence de mort l'entourait, rien ni personne n'arrivait à ce moment à la perturber. Sur-élevée sur un poste de garde... dont bien des gens ignorait l'existence ou bien s'en moquaient tellement il était anodin, elle observait le chaos qui régnait désormais dans la cité. L'Hydre s'y sentait bien. Les nobles, franches personnes grasses, perlés de tant de richesses sur leur corps qu'avec leur seuls apparats, il pourraient acheter une chaumière, voir deux dans la basse ville. Mais un geste de générosité était un absolu impossible provenant de ces vermines graisseuses. C'était sans doutes ce qui était le plus plaisant dans l'étrange situation qui frappait Systéria.
Les citoyens de la basse se vautraient bien dans les ragots à ce sujet. On festoyait dans les tavernes et dans les auberges. "À la santé des nobles!" criait l'un, sous le rire gras des autres saoulons, puis d'autres se mettaient invariablement à imiter la démarche hautaine et pincée de ces richissimes personnages en portant, au bout d'un moment, ses deux mains à son postérieur, alors qu'un autre s'amusait à imiter le bruit d'une flatulence. Les endroits publics où la beuverie était possible en basse ville devenaient alors de véritable théâtres improvisés.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Dans toute cette excitation, personne ne se rendit compte que la jeune Lucie, vendeuse de fleurs et jeune dévouée de la chappelle de la basse ville n'était pas rentrée à son domicile, à l'orphelinat du quartier. Les responsables de l'endroit étaient trop préoccupés par la situation gênante de la cité, qui plus est, en pleine délégation elfique...
Pauvres diplomates... Pauvre Dame Balgor...
L'Hydre fendit son écailleux visage d'un vicieux sourire, puis redisparu dans les tréfonds des ténèbres que renfermait l'archipel de Systéria.
Post by Thomas Bolton, Emp - March 8, 2009 at 12:00 AM
Le Surintendant, dans son bureau au palais, était occupé à rédiger plusieurs documents et missives à l’attention de divers notables en ville. Une silhouette vêtue de pourpre restait immobile et silencieuse dans la pièce, fixant la cheminée d’un air hagard. A l’autre bout, près de l’échiquier, se tenait Cressen, le secrétaire particulier de Sa Seigneurie. Lui aussi attendait. Il n’avait pas son contingent de fonctionnaires avec lui, aussi était-il légèrement déstabilisé – ce qui se traduisait par un ou deux dossiers en moins sous le bras.
« Envoyez ceci à la Confrérie, ce sont des lettres pour les fonctionnaires. »
« Bien, monseigneur. », fit le légionnaire qui agitait déjà les doigts.
Des étincelles colorées jaillirent et le mage disparut. Il irait porter les différentes missives aux destinataires dans un temps record. En attendant, une petite toux se fit entendre.
« Il faut reconnaître que l’évacuation du palais n’a pas paralysée l’administration, monseigneur. »
« Bien évidemment, Cressen, bien évidemment. Il n’y a eu tout au plus qu’un bref soubresaut dans la mécanique impériale. »
Un rapport fut déposé devant le Surintendant par son subalterne.
« L’Armée fait tout son possible avec l’Ordre pour venir en aide aux réfugiés. L’hôpital est plein, le personnel est débordé, mais des bénévoles font leur apparition pour prêter assistance. Au laboratoire, les chercheurs ne connaissent pas le repos. L’activité est constante. »
« Je doute que se priver de sommeil aide à la concentration, mais soit, qu’ils continuent comme ils le souhaitent. »
« Oh, j’ai des informations à propos du roi elfe. Un de nos gardes assurant sa sécurité nous a rapporté quelques uns des propos qu’il échangeait avec son fils, monseigneur. »
« Je vous écoute. », répondit Thomas en agitant brièvement la main pour l’inviter à continuer.
« Il est singulièrement étonné de ce qui arrive dans la cité, néanmoins il comprend que ce n’est pas de la faute des Systériens, aussi ne nous en blâme-t-il pas, monseigneur. »
« Je n’en attendais pas moins de Sa Majesté, Cressen. Dites-moi, le Chevalier-Capitaine est encore au palais je crois, je l’ai aperçu la veille. Dites-lui de ne relâcher en aucun sa vigilance et de continuer à assurer une relève saine et efficace au palais. Disposez. »
« Bien, monseigneur. »
Et les deux hommes retournèrent à leurs activités quotidiennes alors que le mage pourpre se matérialisait près du bureau du marquis…
Post by Saevan Al Kazar, AdM - March 8, 2009 at 6:07 AM
Heureusement pour Saevan, l'effort des mercenaires et de l'Ordre avait permis au Capitaine de rapatrier quelque Gardes de plus. Il avait concentré la sécurité sur la prison, la trésorerie et les entrés. Quant au grand Chevalier, il avais presque élu domicile dans la salle du throne, pour s'assurer que personne ne souille le siège royal! Il fallait bien s'occuper lorsqu'on était coinçé dans le Palais sans être un fonctionnaire.
De plus, il ne pouvais pas vraiment sortir, puisque le Surintendant monopolisait les téléportations!
Post by Anar Al Kazar, AdM - March 8, 2009 at 8:12 AM
Une nuit, froide, hurlant et un immense mur de nuage toxique séparait Anar de Saevan. Elle devait se rendre à l’évidence la ville était encore une autre fois sous le joug d’une menace sans borne. Cette pandémie semblait s’accroître… Quand la nouvelle parvint aux oreilles fine d’Anar, elle était en train de piquer un somme dans sa cabane dans les bois. Un cri strident la sorti de son sommeil. Elle se posa a sa grande fenêtre et observa quelques personne courir hors de la ville en criant qu’un terrible fléau avait encore frapper et qu’ils allaient tous mourir. Anar éclata de rire, comme si cela aurais du les surprendre? En effet elle n’étais pas surprise d’apprendre qu’un nuage avait prit d’assaut la ville, il lui aurait paru d’autant plus étrange une Systeria calme et en paix.
-Tien donc… Comme c’est amusant… Marmonna Anar d’un ton remplit de sarcasme. **Le hasard fait si mal les choses parfois… **
*D’un bon de félin elle sauta en bas de son repaire pour s’engager dans la ville hystérique. Étrangement personne ne semblait la remarquer, comme quoi maîtriser les ombres était un merveilleux moyen d’avoir un semblant de paix. Elle marchait d’un pas lent, d’un pas tellement indifférant de ce qui se passait autour et de la panique qui régnait. Elle gardait un regard sur le châteaux qui se dessinait au loin à force qu’elle avançait. Oh elle aurait put allez prêter main forte a son mari, au risque d’être contaminer, elle restait a bonne distance du château et fixait ses murs alors qu’autour d’elle les nobles fuyaient. *
-Tu es à l’intérieur, n’est-ce pas.. Saevan? Homme fidèle, grande âme que tu es… N’ai crainte pour moi, j’ai une mission qui me tien loin d’ici…
Anar se retourna lentement alors que la vague de panique avait passé quelque peu. Elle entreprit de marcher vers sa maison affin de prendre ses filles et de les amener loin de se lieu maudit. Aisha dans ses bras, Anne sur son dos, elle allait les mener dans un endroit qu’elle et Saevan seul connaissait. Une mission allait devoir être achever…
Post by Lys, Gdo - March 11, 2009 at 9:30 AM
Comme toutes les nuits où la lune était dans sa plus forte ascendance, l'air semblait se dérober davantage de sa chaleur réconfortante alors que la voute brillait sous ses mille feux d'argents. Récemment, la plupart des citoyens bénéficiaient de nuits trop courtes, incommodés par la tournures des récents les évènements. D'abord le nuage empoisonné, mais à présent les disparitions courantes qui semblaient se répéter les nuits précédentes.
Cette nuit ne renversa pas la tendance... Encore une fois, quelques citoyens de la basse virent leur sommeil perturbé par des litanies déchirantes. Cette fois cependant, cela semblait être la victime qui hurlait sa propre souffrances à la Vierge des douleurs. De quoi glacer le sang des individus qui se retrouvaient dans les environs. Ce ne fut que d'une brève durée, où l'individu plaidait son innocence et demandait clémence à son ravisseur. Mais les paroles s'étouffèrent dans une profonde léthargie tout comme cette nouvelle victime des ténèbres de la nuit.
Au matin, il ne restait que des traces de sangs sur le sol. Une fleur de Lys blanc tâchée du précieux liquide vital était au milieu de la scène lugubre. Quelque part dans la ville, l'appel du jeune Philippe était manquante. La liste s'allongeait alors qu'une nouvelle jeune personne était portée disparue...
Post by Sinriia Mel'Viir - March 11, 2009 at 10:15 AM
Depuis ces évènements nocturnes accablants, les gardes en postes avaient été doublés. Les soldats avaient pour ordre de travailler en paire pour augmenter leur vigilance tout en plus de leur propre sécurité. Même la consule semblait faire sa petite ronde à l'occasion.
Il en fallut de peu cette fois pour que les mercenaires en patrouille mettent la main sur l'odieux kidnappeur. Alors que l'elfe noire transportait un ivrogne profondément endormie tant bien que mal, deux mercenaires l'interpelèrent.
"Consule, nous sommes arrivés trop tard. Il ne reste plus rien, si ce n'est que des traces de sangs qui ont déjà commencé à coaguler... Et ceci..."
Le mercenaire démontra alors la soit-disante fleur de Lys laissée sur la scène du crime. Sinriia relâcha alors sa poigne sur l'ivrogne qu'elle laissa tout bonnement tomber au sol, profitant de cet instant de repos pour se dégourdir l'épaule. Elle examina attentivement le lys puis le tendit à nouveau au garde tout en s'adressant à lui de manière autoritaire.
"Bouclez le secteur, je ne veux qu'aucune personne s'y en approche. Tentez de trouver d'autres indices. Tissu cheveux ou autre... Si les membres de l'Ordre se présente, rappelez leur les zones de juridiction. Je suis consternée de voir qu'ils s'acharnent sur nos secteurs alors que la Haute ville n'est toujours pas purifiée de sa saleté."
Elle les dévisagea un bref instant, son visage taillé dans le marbre était d'avantage plus grave qu'à ses habitudes. Visiblement toutes ces histoires semblaient la lasser de plus en plus... Elle rentra alors vers la caserne, trainant par les pieds l'homme dont la boue recouvrait à présent le visage... De toute manière, il était peu probablement qu'il en aille connaissance dans un tel état...
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 12, 2009 at 11:11 AM
Un travail acharné…
Se poursuivait à Sainte-Élisa
Haaa… Systéria! Une citée où il fait bon vivre, sauf en ce moment naturellement. Le nuage planait toujours au dessus d’une partie de la ville et aucune solution ne semblait germer dans l’esprit des plus grands de l’Archipel. C’était un mystère angoissant sur lequel sans doute les différentes instances devaient se pencher sans relâche, du moins c’est ce qui était réconfortant à croire. Qui serait la prochaine victime? Le vent ferait-il que le nuage se déplace un peu partout, contaminant ainsi toute la ville pour provoquer un chaos total? Tellement de folles hypothèses apocalyptiques pouvaient être lancées…
Alors que certains tergiversaient sur ce qui devait être fait ou encore sur les conséquences probables du mystérieux nuage épidémique, d’autres s’évertuaient à essayer de contenir le problème tant bien que mal. La médecin Sarälondë Taur’Amandil était l’une de ceux-là. Chaque jour depuis le premier cas admis, elle arrivait vers les sept heures du matin à Sainte-Élisa pour souvent ne pas revenir chez elle avant les vingt deux heures. C’était complètement insensé et sans doute un comportement d’un schème mental vis-à-vis le travail un peu malsain, mais dans cette situation de crise… Son aide semblait inestimable pour les infirmiers et infirmières dépassés par la tournure des événements.
Tout était prit en note. Le moindre changement, chaque nouveau cas ou encore symptômes. Au moins deux fois par jour les médecins de l’hôpital se concertaient dans d’éloquents diagnostiques différentiels qui n’aboutissaient à rien pour le moment. Dirigés par Sarälondë, ses réunions étaient brèves et ne passait pas par quatre chemins. Le mot d’ordre restait toujours le même, rigueur! Quelque chose devait échapper à leurs regards attentifs. Il ne pouvait pas ne pas y avoir de solution, c’était pour l’esprit rationnel de la petite dame elfique une impossibilité… C’était sans doute pour son humanité une catastrophe surtout. Tellement de gens étaient contaminés. L’hôpital lui-même devenait une sorte d’incubateur de la maladie. Très peu de gens en sortaient et ceux qui pouvaient étaient contrôlés de manière rigoureuse. Aucun contaminé ou soupçonné d’être malade ne quitterait l’établissement.
L’adjointe tachait de rester calme mais plus les jours passait plus on pouvait remarquer dans l’expression de son visage que la fatigue et le désespoir commençait à toucher son orgueil de femme de science. Sarä devenait malgré elle un peu plus irritable. Il n’était pas rare de la voir s’enfermer dans son bureau avec une pile de dossiers, ou avec une attention religieuse, elles les étudiaient pour comprendre, diagnostiquer, guérir ce mal qui s’abattait sur les patients. Ces instants de solitude lui permettaient sans doute de faire le point… Où encore de laisser l’angoisse et l’anxiété la gagner. Était-elle entrain d’échouer à sa tâche?
Post by Nikita, OdS - March 13, 2009 at 5:27 AM
Depuis sa promotion au titre de médecin, Nikita secondait le travail de la réputée Sarälondë Balgor en travaillant à l'hôpital Sainte-Élisa du coucher du soleil jusqu'à son retour, le lendemain matin. Elle faisait en quelques sortes, le quart de nuit pour veiller sur les innombrables patients dont les maux ne connaissent de répit.
Mais voilà que par une nuit sombre et fraîche, le jeune infirmier prénommé Nicolas vînt quérir l'attention de Nikita alors qu'elle se trouvait en bas afin de lui faire part d'une requête qui, de toute évidence, ne saurait attendre.
- Médecin Nikita! Nous aurions besoin de vous en haut! Je crains que trois de nos patients soient passés outre-tombe ... Il faudrait que vous ... enfin ... confirmiez leur mort.
Sur un ton de voix neutre, elle pria à l'employé inexpérimenté de la conduire jusqu'aux lits des patients concernés. Malgré sa maîtrise professionnelle de ses émotions, son regard était empreint d'inquiétude. C'est dans un état d'esprit troublé qu'elle suivit Nicolas en marchant presque sur ses talons.
- Premier patient, le comte Robert Defalour, 68 ans ...
Nikita positionna deux de ses doigts frêle sur le cou du patient qui était d'une pâleur à faire peur, exerçant une pression contrôlée sur celui-ci. Tout de suite, elle constata que son corps était froid, voir gelé. Elle attendit pendant une interminable minute puis s'exclama d'un air de marbre ...
- Mort.
Nicolas, dans un mouvement de recul, semblait horrifié devant le cadavre. D'un air étrangement amusé, la médecin lui lança:
- Vous voilà aussi pâle que lui Nicolas ...
- Vous ... vous ... mais comment faites-vous pour ...
- Pour?
- Pour vous contenir ainsi pardi! Cet homme est mort! Là, il ... il est à côté de vous à l'instant!
- Je vous assure que ce ne sera pas la dernière fois que vous côtoierez la mort d'aussi près Nicolas, surtout si vous poursuivez votre formation d'infirmier ...
Nikita se retourna vers le corps inerte, puis traça un symbole thaarien sur le front du cadavre à l'aide de son pouce tout en murmurant une prière solennelle.
- Maintenant, je vous prierais de me conduire aux autres lits. Je dépêcherai quelqu'un pour retirer les corps et aviser les familles touchées.
Il approuva d'un simple signe de tête puis s'enquit de guider la médecin exténuée au deuxième, disons plutôt ... au berceau ...
- Deuxièmement, la petite Aurélie D'Esméra, fille de la Marquise D'esméra ... 2 ans ...
Nikita s'attarda quelques minutes devant le tout petit corps. Bien que composer avec la mort lui paraissait naturel, le décès d'enfants en si bas âge touchait toujours la jeune femme. Elle répéta son manège en cherchant des signes vitaux chez la pauvre fillette ... rien.
- Morte.
Elle répéta ses gestes solennels sur la petite Aurélie avant de se retourner vers l'apprenti infirmier.
- Je suppose que ...
- Oui, vous avez vu juste, où il trouve le troisième patient?
- Par ici Médecin ...
Ils arrivèrent, après avoir contourné quelques vingts couchettes de fortunes installées en rangées uniformes, au lit du troisième patient. Immédiatement, quelque chose semblait titiller les esprits de Nikita.
- Arthur D'Argenteuil, âge indéterminé, il n'est pas d'ici ... Mais qu'y a-t-il Dame Nikita?
- Hum ... Voyez-vous Nicolas ... Tous les cas de décès répertoriés jusqu'à ce jour étaient de très jeunes enfants ou des vieillards ...Bref, des personnes physiquement vulnérables ...
- Oui en effet ...
Nikita toisa le troisième patient, un homme à la carrure robuste, il donnait l'impression d'être dans la jeune trentaine ...
- Celui-ci n'est ni bambin, ni ancêtre ... De plus il m'apparaît de forte carrure, c'est étrange ... il devait être en parfaite santé avant son hospitalisation ...
Néanmoins, comme le veut le protocole, Nikita confirma l'inactivité des signes vitaux de l'homme. Elle posa ses doigts dans son cou, les yeux en l'air et sourcilla gravement.
- Médecin Nikita ?!
Rapidement, Nikita tira le col de l'homme pour découvrir pleinement son cou. Il était couvert d'une croûte verdâtre étrange et bombée ... Elle releva ses manches ... Couvertes de la même croûte infecte.
- Nicolas, je pars immédiatement à la bibliothèque, ceci ne me dit rien qui vaille ... Dès que vous verrez la Médecin Balgor, avertissez-la de ce phénomène promptement!
- Mais mais!!! Médecin Nikita?
- Oui Nicolas?! Dit-elle en paraissant presque comme sa propre écho tellement elle se dirigeait rapidement vers l'entrée de l'hôpital.
- Est-il ... est-il mort?
- Bien sûr que si Nicolas! Cria-t-elle, exaspérée.
Il n'en fallut pas plus pour qu'elle disparaisse derrière les lourdes portes d'acier.
Post by Brehan de Nogar, OdS - March 13, 2009 at 6:50 AM
Thaar, protège ton fils.
L’air se faisait rare, un mal très puissant planait dans cette salle. Comment avaient-ils osés?! Le Courroux du Divin sera terrible. Armé de la sainte lame et du chapelet de l’archevêque, je m’approche de cette vision d’horreur. Je DOIS trouver quelque chose. Je m’approche d’autant plus, puis un malaise m’atteint.
Soudainement, je ressens une effroyable présence négative. Je titube et je m’appuie sur la sainte lame. Les propos du Haut-Inquisiteur, Phoebus Chateauper, repassent alors dans mes pensées : «Faites des enquêtes consignez les dans un dossier à cet effet, même si il vous faut pour cela vous rendre malade au contact de ce voile, le sacrifice est une vertu qu'il vous faudra prier. »
Que ma foi me serve d’armure, je dois absolument trouver quelque chose! Mon regard perçant balaie le sombre pentacle, alors que je tente d’y trouver une faille. La douleur m’afflige soudainement, alors qu’un douloureux brasier s’enflamme à l’intérieur de moi. Ma vision se brouille. La sensation était terrifiante. Je la décrirais comme si on tentait d’arracher mon âme, et qu’on brisait toute conviction. Je parviens à sortir de l’endroit alors que je peine à respirer... une fois sorti, l’air me revient et la douleur cesse... mais tout cela m’a épuisé.
Allongé dans ma chambre au temple, je me réveille soudainement. Mon corps est recouvert de sueur. Je tremble même. Ma vision est brouillée, alors que mes pensées sont entremêlées. Je me lève rapidement, et je chancelle, mais je garde l’équilibre. C’est ainsi que je passe la porte, alors que la lumière semble m’aveugler. Je marche, tout droit, sous le regard confus de mes frères et sœurs.
-Inquisiteur de Nogar…?
Je continue de marcher alors que je serre dans ma main le chapelet de l’archevêque, à presque m’en fendre la main.
-Bre.. Inquisiteur, attendez!
Je fais un léger geste de main comme pour balayer l’assistance de quelqu’un qui voulait m’aider. Elle fige, et je continue à l’extérieur du temple. Comme un illuminé, je marche sans réellement savoir où je vais. Mais c’est loin d’être une vision de lumière, il s’agit plutôt d’une douleur stridente qui parcours mon corps.
Je me retrouve devant la porte du Fort Majère, difficilement, j’ouvre la porte. Faisant quelques pas à l’intérieur, mon pied frappe la patte d’une petite table, alors qu’un contenant de vitre remplis d’eau bénite, se brise contre le sol en morceaux, rependant le saint liquide dans la pièce à l’endroit où quelques morceaux de verre se ficheront dans ma peau, alors que ma vision s’embrouille. Je m’écrase sur le sol, sombrant dans l’inconscience.
Post by Acturus Polymaro, Mort - March 16, 2009 at 10:32 AM
Galius… Galius Galius…
Lorsque les moments étaient critiques il ne s’arrêtait pas. Le voilà donc parti sur une autre affaire alors qu’il est déjà débordé par la préparation de la Grande Messe, par l’enquête sur le Vigile Gannd, sur les disparus, ses patrouilles qui ont été doublé depuis les événements.
Le voilà partie sur une enquête pour trouver le ou les responsables de la formation du nuage. L’Ordre, avait reçu récement des informations vitales au sujet de la malédiction qui s’abattait sur la haute-ville.
Pour le moment, il avait une seule piste. C’était peut-être celle-ci qui allait ouvrir le chemin pour se rendre jusqu’aux responsables et pouvoir les pourfendre comme il se doit. Il accumulait déjà les indices petit à petit.
La première piste était le poison mortel. Plus précisément, une grande quantité de poison mortel. L’un des ingrédients nécessaire pour faire le pentacle de ce rituel maudit.
Que Thaar viennent en aide à ce jeune paladin… insouciant peut-être du danger qu’allait apporter cette enquête…
Post by Acturus Polymaro, Mort - March 26, 2009 at 2:32 AM
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis la découverte du pentacle maudit par les membres de l’Ordre du Soleil.
Ils avaient répété mainte fois, durant les derniers jours, le cantique qu’ils allaient réciter pour affronter cette puissance maléfique. À ce point, il ne fallait plus seulement le connaître par cœur, mais le vivre et qu’il habite au fond de soi. Il nécessitait de la sentir à la racine de son être, qu’elle nous habitait et que l’on y croyait en sa protection et sa bénédiction et ce combiné à une conviction inébranlable en la Sainte Lumière. Tout cela devait résider dans les âmes toutes entières des paladins et des prêtres qui iront affronter le pentacle maudit. Le moindre doute dans sa force et sa foi pouvait être mortel pour les croisés.
Les confrères qui s’étaient portés volontaire et sur lesquelles les chefs du clergé ne doutaient pas de leur dévotion, avaient été isolés dans une pièce du temple avec de la nourriture, de l’eau et les Saint-Écriture afin que leur lien spirituel avec le Divin ne soit pas perturbé durant l’écriture du cantique. Ils avaient aussi eux pour consigne d’écrire ce cantique éclairé uniquement de la lumière divine du jour et non des ombres de la nuit. Au bout de trois jours, les prêtres en sortir et mit le texte sacré en sûreté afin que personne puisse venir le corrompre.
Le soleil se levait et Thaar éclairait ses fidèles réunis dans le temple. C’était la dernière journée que les rayons du soleil étaient corrompus de ce mal qui planait sur Systéria. À la fin de la journée, le soleil allait retrouver les couleurs de son Dieu ; jaune et non plus infectés de cette couleur verdâtre. C’était cette pensé qui habitait toute l’âme du Vigile Thormir en ce jour. Sans aucun doute, il ne devait pas seul à partager cet état d’esprit. Sa consoeur, la Vigile Vans, étaient assises à ses côtés.
Les paladins et les prêtres étaient installé sur les banc l’un à côté de l’autre comme des frères. Les mains jointes, leur chapelet entre leurs doigts, ils priaient tous dans le silence afin de demander à Thaar son soutient pour ce qu’ils allaient entreprendre.
Sérénité, calme et confiance devait habiter tous et chacun. Les rayons du soleil matinal frappaient les carreaux à l’effigie de Thaar du Temple Saint venant illuminer ses guerriers et ses serviteurs qui étaient pieusement en train de prier. Comme si le Seigneur venait posé un regard bienfaiteur sur ces enfants, confiant qu’ils surmonteront ce moment critique.
Lorsque le matin était bien entamé, la prêtresse Nikita monta sur l’autel Sacré. Elle pouvait sentir la discipline, la pieuté et la sérénité de ses confrères et consoeurs. Son sermon était particulièrement éloquent en ce jour. Il était rempli d’espoir et de confiance. Par ses paroles emplie de sagesse, elle lançait la lumière là ou l’ombre pouvait subsister et elle transmit des conseils éclairés à aux membres de l’ordre présent semblable à un chef charismatique d’armée qui gonfle ses troupes avant de lancer l’assaut. À la fin de son discours, elle descendit de l’autel afin de rejoindre ses confrères et consoeur. À l’aide des vestales, elle venait signé, de ses doigts trempé dans de l’eau pure et bénite, le front de chacun des volontaire pour la croisade afin de leur conférer la bénédiction. Ses gestes lent, doux et son touché étaient suffisant pour calmer et apporter confiance et sérénité à chacun des paladins et des prêtres. À la fin de la cérémonie sacrée, tous se signèrent presque simultanément et replacèrent leur chapelet à la ceinture eux aussi bénit pour l’occasion.
Finalement, les courageux hommes et femmes sortirent du temple, calmement et confiant. De façon discipliné et en silence, ils descendirent les marches du temple afin de sortir des quartiers. Deux paladins et deux prêtres portaient fièrement le coffre de couleur or, aux insignes de Thaar et béni. La relique sacrée qui allait être sacrifiée pour conjuré la malédiction y était déposée dans le fond sur un petit tapis de velours toujours aux couleurs du Seigneur. Dans ce coffre, se trouvait la Fleur de la Lumière. Durant la marche, les prêtres avaient commencé à réciter le cantique, alors que les paladins s’afféraient à faire de l’espace pour les porteurs de la relique et les prêtres récitants le cantique. Bien entendu, les curieux étaient invités poliment à retourner chez eux…
Une fois devant l’établissement qui comportait en lui la malédiction, la troupe de l’Ordre attendait le venu des Pourpres venus les assistés. L’aura maléfique se faisait déjà sentir, mais les soleils étaient serins, calmes et confiants de mettre fin à cette malédiction une fois pour toute.
Post by Anar Al Kazar, AdM - March 26, 2009 at 4:49 PM
*Une goutte d’eau, deux gouttes d’eaux… Dans sa caverne sombre et assise sur une chaise, Anar fixait le vide d’un regard sombre. Le temps passait comme passe le courant d’une rivière et cette attente l’agassait profondément. Le nuage persistait toujours et encore et chaque minute qui passait la rendait de plus en plus froide et amère. Même l’homme qu’elle gardait en cage dans sa grotte n’osait plus se plaindre de peur de recevoir en pleine poire une dague. Le nuage était-il vraiment la raison de sa profonde impatience ou y avait-il autre chose? Trois gouttes d’eaux… Quatre gouttes d’eaux… Elle avait laissée Aisha au près de son père, garder un bébé dans les ténèbres et l’humidité n’était pas saint pour elle. Elle ferma les yeux, il fallait pour une fois oublier le monde et s’endormir… avec comme musique de fond cinq gouttes d’eaux, six gouttes d’eaux tombant sur le sol de sa caverne. *
Post by Ex-Lumina - March 27, 2009 at 6:28 AM
*Et finalement le nuage s'estompa dans l'acte héroïque de certains serviteurs de la lumière.. lentement les gens contaminés par cette étrange maladie pourraient être soignés par des remèdes et des prières.
Post by Brehan de Nogar, OdS - March 27, 2009 at 8:43 PM
Cette soirée là, on avait vu arriver devant un large établissement, à l’est de la moyenne-ville, un regroupement de fervents de Thaar ainsi qu’un autre de la Légion Arcanique. Les curieux ne pouvaient s’approcher alors que quelques recrues de l’Ordre s’occupaient de sécuriser le périmètre.
Ce ne fut pas long pour l’union des deux forces à débuter la manœuvre de protection. Sous le signal des deux dirigeants, les Pourpres et les Fervents de Thaar avaient dressés une double protection autour d’eux, à la fois magique et divine.
De longs moments s’étaient passés depuis qu’ils étaient rentrés. Certains s’inquiétaient à l’extérieur, derrière les lignes du périmètre de sécurité. Pour un œil attentif, on pouvait remarquer qu’une étrange fumée épaisse et verte s’échappait d’une des portes qui avaient été laissé ouverte.
Réussiraient-ils? Ou avaient-ils déjà échoués? Nul ne le savait, à part ceux qui s’étaient armé de foi et de courage.
Alors qu’un lourd silence d’inquiétude planait autour de l’endroit, à l’extérieur, au bout d’un grand moment sans le moindre bruit. Une violente force obscure fit éclater toutes les petites vitrines ensemble, au même moment.
C’est alors qu’un regroupement de paladins firent leur entrée en se précipitant. Le mal semblait peu à peu se dissiper de l’endroit, le rendant moins inquiétant. Puis, aidé des paladins qui étaient nouvellement entrée, des blessés commencèrent à être évacués, afin de recevoir les soins nécessaires.
Certains crurent avoir remarqué qu’à travers les blessés, se faisaient transporter, toujours inconscients, l’Inquisiteur de Nogar, ainsi que la Prêtresse Nikita. Sous les directives d’un Prêtre, ils furent menés vers le quartier de l’Ordre, aux côtés des autres blessés.
Post by Koenzell Pandora, Cp - March 28, 2009 at 8:38 AM
Peu après la disparition du nuage empoisonné, à la clinique de Koenzell Pandora, les malade commençaient a ce remmettre tout doucement avec de simple remède n'ayant pourtant rien de particulier. Cette remise sur pied si spontanné des tout les malades était un mystère pour les gens qui étaient là. Bien sur certaines informations n'avait pas atteind les oreille des soigneurs mis a part la disparition soudaine du nuage de la haute ville. Une bonne chose certe, mais que ce cachait-il derrière tout celà.
Post by Rimostra, cp - March 29, 2009 at 5:06 AM
Une fois l'aide arrivé pour faire sortir les blessés, tous se retrouvèrent à l'extérieure du bâtiment pour être par la suite menés au temple de l'Ordre.
Cependant, parmi les courageux qui avaient défait la malédiction du nuage de poison, un seul semblait se tenir encore facilement sur ses jambes et n'avait aucune blessure apparente.
Au sein de la populace qui s'était massée en bordure du périmètre de sécurité, plusieurs se demandaient pourquoi cet elfe, enchanteur chez les pourpres, semblait soustrait du nombre de blessés. Cet elfe refusait même des personnes voulant l'aider.
Pourquoi ce pourpre se cachait-il le visage en abaissant son chapeau?
Un homme à la vue plus perçante reconnut l'elfe.
-C'est cet elfe mauve, il est encore plus mauve que la dernière fois que je l'ai aperçu. Tout ça, c'est bizarre, même pour un pourpre.
L'homme partagea son idée avec l'attroupement duquel en ressortiraient sûrement bien des rumeurs.