Marasme intérieur et affliction
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 6, 2009 at 8:26 PM
Marasme intérieur et affliction
La corde sensible touchée?
Assise sur le sol dans le coin de son bureau personnel, au sein même de son domicile, Sarälondë s’adonnait à une activité rare… Qui témoignait sans doute de l’épuisement mental des derniers jours passés à Sainte-Élisa. Sarä pleurait. Son visage était envahit d’une tristesse touchante et sincère, blessée en elle-même et solitaire dans ce marasme intérieur. Mais que c’était-il donc passé pour que cette crise humide se déclenche? Ce n’était pas dans ses habitudes de se laisser ainsi sombrer dans les sanglots. Ceux-ci n’apportent rien, si ce n’est qu’une chance d’extérioriser ce qui se trouvait au fond de notre âme et notre cœur. Pour une fois, tout ceci était plus fort que son désir de se contenir et de rester digne.
Elle avait enfin pour regagner son domicile malgré que la situation à l’hôpital ne fût pas des meilleures. Tout le monde avait ses limites et celles-ci avaient sans doute été atteintes par toutes ces heures consécutives à tenter de trouver une solution, un remède, un apaisement aux maux de tous et chacun atteint par cette mystérieuse maladie qu’avait provoqué l’étrange nuage malsain de flottant dans les hauts-quartiers de la ville.
Quelqu’un d’inusité l’attendait dans son bureau; Lenne Vespari qui faisait la lecture d’un de ses nombreux livres éparpillés dans le bureau en désordre. Cette présence était normale après tout, Sarälondë l’avait invité en quelques sortes. Cependant la magistère pourpre avait ambitionnée et par ce qui était sans doute un stratagème complexe…! Elle était parvenue à s’introduire une fois de plus dans la confortable demeure de la médecin de renom.
Mais que c’était-il passé avec Lenne pour qu’elle plonge la demi elfe dans cet état de désarroi? Nul ne pouvait le dire si ce n’était les deux interlocutrices… Malgré qu’avec Lenne tout était imprévisible si ce n’est le fait qu’elle semblait finalement avoir toujours raison. Peu importe, sans doute qu’aucune des deux n’iraient le crier sur la place publique. La Vesparite doutait-elle de ce qu’elle avait sut déclencher chez sa « chère amie »? Encore la c’était une question à laquelle on ne pouvait connaître la réponse qu’à travers des suppositions hasardeuses.
Quoi qu’il en soit le passage de la femme violette ne laisse pas froide la petite Sarälondë… Prouvant ainsi que se mentir à soi-même est du domaine de l’impossible.
Une fois sortie de sa torpeur l’expression de Sarä était redevenue celle qu’elle offrait en général. Un sérieux naturel marqué sur les traits de son jeune visage elfique. Sans doute se garderait-elle se parler de cet instant de défaillance, cet instant où tout ce qui pesait semblait trop à supporter. Il fallait continuer à présent, après tout n’avait-elle pas une tendre motivation à se montrer forte? Sa chair et son sang, liée par le cœur à sa fille, Taräsilmë.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 10, 2009 at 9:32 AM
Échos et message clair
Et une étrange recherche aussi
Les jours avaient passés depuis ce sanglot à la fois touchant et pathétique quand on en connaissait toutes les raisons et toux les enjeux. Alors qu’elle s’était cru solitaire dans cet instant de détresse, Sarälondë était dans le tord. Ses larmes généralement refoulés avaient été entendue par son époux, le Haut-paladin Balgor. Avec toute la douceur du monde qui tenta de la faire parler. Mais en tentant de lire son cœur sans doute lisait-il des écrits d’une autre langue… Desquels il ne pourrait saisir vaguement que certaines phrases.
Depuis un froid et une tension régnait encore au manoir Balgor. Une distance, visiblement madame imposait entre elle et lui. Qu’avait-elle bien pu apprendre durant les derniers jours dans un de ses seuls instant de répit et surtout, quand se déciderait-elle à lui en faire part. Laissait t’elle mijoter dans son âme et son cœur la répartie qui lui revenait sans cesse dans son esprit déjà tellement occupé?
Sans doute que sa discussion avec la clerc Nikita était en cause… Sans parlez des commentaires subtils de l’Inquisiteur. À tout deux la demi elfe leur avait transmit un message clair;
« Ceci ne vous regarde pas. Vous n’êtes pas concerné par l’éducation de Taräsilmë »
C’était donc cela le froid, une question aussi élémentaire que cette de l’éducation d’une enfant d’environ deux ans et demi. Décidément certaines personnes ne perdaient pas de temps avec ce qu’ils jugeaient important, où encore la question était-elle devenue importante après on ne sait quel visite ou quel songe ayant rendu visite. Quoi qu’il en soit réellement, le sujet créait des remouds. Mathéo partageait ses appréhensions avec ses confrères de l’Ordre et malheureusement pour lui, sa tendre épouse en recevait les échos.
« Où ai-je mis cela… Pourtant c’est toujours dans ce coffret… »
Il était tard et son bureau était sans dessus-dessous. Mais que pouvait bien chercher une médecin travaillant tôt le lendemain à une heure aussi indue? Un livre, naturellement puisqu’elle fouillait sa bibliothèque comme ces tiroirs. Son regard semblait un peu désespéré de ne rien trouver au bout de toutes ces longues minutes de recherches.
Il y à peine un mois le satané livre était dans ce coffre bien verrouillé! Un carnet de note usée qu’elle trainait depuis ses années et des années. Certaines pensées, réflexions ou autres notes plus intimes plus ou moins rapprochés dans le temps. Un véritable journal et un véritable trésor surtout pour une personne désireuse de connaître un peu plus la réservée dame elfique.
Mystère…!