Les cloches de la cathédrale sonnèrent

Les cloches de la cathédrale sonnèrent

Post by Acturus Polymaro, Mort - March 7, 2009 at 5:44 AM

En fin d’après midi, lorsque le soleil était sur le point de mettre ses couleurs orangés, les cloches de la cathédrale résonnèrent dans tout le grand systéria…

Deux hommes sur le chemin de retour à leur domicile après avoir labouré la terre les entendirent

-\tSpô lé cloches dla céthédrâle qu’on entend là?
-\tBen ouhais! T’âs ben réson! Mais veux-tu ben m’dire pourquoué elle sonne asst’heure là juste avant èl soupé?
-\tBah.. ché pas, faudré aller vouaire!
-\tBoâfff, ma femme m’attend à méson ak le souper. Pis en plus ça doué être un truc de sermon pour fâire peur aux jeunes. Vas-y si ça t’chante!

Traduction
-\tC’est pas les cloches de la cathédrale que l’on entend là?
-\tBien oui! Tu as bien raison, Mais voulez-vous bien me dire pourquoi elle sonne à cette heure ci, juste avant le souper?
-\tJe ne sais pas. Il faudrait aller voir
-\tBien… ma femme m’attend à la maison avec le souper. De plus, cela doit être un truc de sermon pour faire peur aux jeunes. Allez-y si cela vous chante

L’homme plus croyant ce permis d’aller voir à la cathédrale. Une fois sur place, il y’a déjà une foule qui observait la scène. Le Templier Galius Thormir faisait sonner les cloches avec d’autre paladin qu’il avait invité et en plus de la Clerc Nikita. Après quelques minutes encore, il lâcha la corde pour que les cloches se tu tout doucement.

Regardant un moment la foule, la jugeant assez nombreuse, il montant sur le petit pied d’éstal monté hâtivement pour l’occasion. Balayant encore la foule, d’un air confiant, calme et discipliné et se bomba légèrement le torse afin que sa voix porte loin.

Gens de Systéria!

Je suis ici, devant vous, à la demande du nouveau Haut Inquisiteur Phoebus Chateauper mais aussi pour vous livrer un message de Lumière. Les temps change même lors de moments sombres de Systéria.

Je suis convaincu que parmi vous, une connaissance, un ami ou bien un membre de votre famille est gravement malade par l’air vicié qui se propage dans cette cité. Air vicié par tous les méfaits qui s’y produise, par toutes ses personnes animés de mauvaise volonté et par tout ces vices qui corrump les âmes et même l’air que nous respirons!

À ceux qui souffre causé par ces vices, je vous dis de gardez la foi, car elle seul sera votre salut! Thaar le tout puissant vous protègera si vous croyez en lui et le prier. C’est dans la prière pour dieu, notre Dieu lumière que vous retrouvé réconfort, courage et persévérance pour passer au travers ce mal qui ronge vos proches et notre belle cité!
Et pour toutes les personnes animé de mauvaise volonté. Pour toute les personnes qui bafoue sans scrupules les enseignement justes et bons de notre Dieu lumière, pour ceux qui sème chaos, destructions, et la misère dans les cœur des bons et honnêtes gens de Systéria, je vous mets en garde et je vous averti! L’heure du jugement sonnera pour vous! Très bientôt vous devrez faire face aux conséquences de vos actes et l’Ordre sera là pour vous juger!

Cependant, Sachez bons habitants de Systéria, oui vous qui êtes devant moi en ce jour, sachez que l’Ordre veille sur vous et vos proches. Qu’il est comme un père bienveillant envers son enfant! Il le bercera des ses enseignements, de sa sagesse, le protègera mais aussi l’écoutera lorsqu’il sera inquiet. Thaar le bon et juste Dieu nous guide et il est notre père à tous. Nous en sommes les fières serviteurs. N’ayez crainte et laissez le pénétré vos coeur!

Au personne qui doute, je vous demande de laisser ce sage Dieu prendre soin de vous. Vous verrez comment il vous versera de sa bonté et sa sagesse. Comment il vous protègera et vous guidera dans les moments sombres comme heureux de vous vie!

Maintenant mais amis, frère et soeur, recueillons nous un instant afin de prier notre Dieu pour lui demander conseil, sagesse et qu’il nous éclaire de sa divine lumière.

Clerc Nikita, je vous en prie…

Faisant marche arrière et levant le bras vers le petit pied d’éstal pour l’invité à prendre place afin de faire une courte messe pour que tout les gens puisses se recueillir…


Post by Nikita, OdS - March 7, 2009 at 9:02 PM

Lentement, les joues rougies, la Clerc Nikita s'avança pour prononcer un court discours à saveur religieuse. Puisqu'elle n'était pas vêtue de la robe officielle de Prêtresse, elle décida donc d'offrir à la foule réunie une oraison improvisée au lieu d'un prière en bonne et due forme. Subtilement, Nikita s'éclaircit la gorge puis s'exclama pour que tous l'entendent ...

Gens de Systéria,
Gens de ce royaume puissant et prospère,
Gens de races différentes, d'origines différentes,
Gens de cet empire qui reconnait la suprématie de Thaar sans nier l'existence d'autres divinités, vous êtes ici devant les représentants du Croisé pour trouver la lumière, pour être guidés vers les préceptes à suivre, pour devenir pieux et prouver votre foi devant le seul et unique Dieu qui laissera votre âme en paix, celui qui saura vous délivrer des tentations du vice et du mal.

Gens de Systéria,
Gens de ce royaume puissant et prospère,
Lorsque le voile de l'obscurité couvre vos vies,
Venez quérir la puissante lumière du Juste,
Lorsque vous devenez avide de futilité au point de négliger vos pairs,
Cherchez la rédemption auprès du seul Juge de votre vie,
Gardez-vous des tentations malsaines car il vous faudra en assumer les conséquences,
Gardez-vous de vous attiser de courroux de Thaar, vous n'y survivriez guère,

Gens de Systéria,
Gens de ce royaume puissant et prospère,
Levez-vous, insurgez-vous devant les contracteurs du Juste, il saura vous en récompenser à sa manière.
Levez-vous, agissez pour rendre le monde meilleur, à l'image de Thaar, dépourvu de vices et de corruption.
Levez-vous, au nom de la justice, de la droiture et de la pureté ... au nom de Thaar.

Gens de Systéria,
Gens de ce royaume puissant et prospère,
Suivez les dogmes de Thaar et vous saurez triompher du mal, percer la noirceur, expier vos péchés et mériter la bienveillance de celui qui a le pouvoir sur nos âmes mortelles et ignorantes.

Gens de Systéria,
Gens de ce royaume puissant et prospère,
Gravez dans vos mémoires le fait que nous reconnaissons l'existence d'autres Dieux, mais qu'il n'existe qu'un seul Soleil ...

À genoux, signez-vous.

Elle se retira en silence après s'être signée convenablement.


Post by Thomas Bolton, Emp - March 7, 2009 at 11:35 PM

Et dans la Cathédrale, dans le balcon surplombant le transept et le chœur, une sombre silhouette se dressait devant les sièges réservés aux officiels. Ses deux mains aux longs doigts de pianiste posées sur la balustrade, le Surintendant Bolton était sorti du palais et observait la foule pénétrer dans l’immense édifice religieux et s’installer pieusement sur les bancs. Derrière lui se trouvait un mage de la Confrérie. C’était, à ce jour, son moyen de transport dans la ville.

Son regard d’acier tomba alors sur le Templier Thormir qui s’installait un piédestal pour pouvoir être le centre de l’attention. Le bâtiment était plein à craqué, on voyait des citoyens assis sur le sol. Etonnant comme la populace se rappelle de son dieu dans les moments les plus difficiles à supporter. Un sourire sans joie effleura légèrement les lèvres du premier ministre : comment les divinités l’acceptaient-elles ? C’était un mystère qu’il ne découvrirait pas mais qui le divertissait énormément.

Une dévotion de circonstance, c’était le mot.

Et Galius commença à discourir. Haut-Inquisiteur Chateauper, étrange. Une nouvelle tête dans l’Ordre du Soleil ? Ca n’avait pas été porté à sa connaissance. Quoiqu’il en soit, durant l’oraison, le marquis fit volte-face et retourna s’assoir dans les sièges de pierre pour suivre plus facilement la messe. Il sortit de son sac son livre de prière – qu’il ne quittait jamais, disait-on – et le posa sur ses genoux.

Ah, les dieux ne peuvent-ils pas protéger la populace des malheurs avant qu’ils ne se produisent plutôt qu’après ? Cette façon de quémander de l’aide l’intriguait. Puis vint le moment de l’apparition de la Clerc Nikita.

La réunion de l’Ordre au palais revenait à sa mémoire. Ce débat théologique rigoureux opposant la jeune femme, partisane d’une religion renforcée digne de Naeder Ier, à Mathéo Balgor, conscient quant à lui d’une évolution des mœurs. Quel parti avait fini par l’emporter ? Ca, il ne le savait pas. Un Concile était peut-être encore en cours. Quoiqu’il en soit, la jeune femme aurait forcément une longueur d’avance, de par sa position.

C’est sans sourciller qu’il écouta patiemment celle qui était aussi sa subalterne à Sainte-Elisa. Lorsqu’elle eut fini, il la fixa quitter l’estrade. Lentement, il se releva et retourna à la balustrade pour voir qui allait intervenir après elle. Et surtout quelles étaient les réactions des citoyens qui se massaient dans la Cathédrale…


Post by Hydre, gdo - March 10, 2009 at 4:43 AM

“Lielos!”

La sainte parole tonna hors de la chapelle de la basse ville en écho, en chœur, hors des portes de la façade. Nombre de capes jaunes sortirent, un moment après, du saint lieu, les habitants pauvres et sales pâmés devant les riches habits et l’illusion d’espoir que représentait la troupe Thaarienne lors de ses nouveaux déplacements. Des enfants se mirent à courir derrière la troupe, sans néanmoins les suivre plus loin que passé le coin d’une bâtisse. Leurs épées de bois à la main, ils s’imaginaient déjà étant de grands et fiers guerriers qui combattaient pour protéger les saintes vertus. Les femmes de maisons sortirent à l’extérieur, prétextant pour certaines de vouloir battre un vieux tapis, d’autres simplement pour admirer la parade qui se dressait devant elles. Certaines encore leur envoyaient la main, enthousiasmées. Mais ignoraient-elles quelles forces dominaient leur quartier, ignoraient-ils ce qui rôdait de près ou de loin, au détour des ruelles, de jour comme de nuit? Il fallait le croire, en ces moments si pathétiquement joyeux.

Les activités de la basse ville s’étaient égayées cette journée là. Comme si les citoyens se rappelaient soudainement la présence de Thaar dans le ciel. La température, qui plus est, avait été magnifique et malgré la saison, le temps s’était fait doux et clément. Comment deviner que la nuit serait si froide et amère. Le ciel s’était couvert de pourpre, de doré, d’orangés et de roses profonds avant de passer au bleu et ensuite au noir. Les chandelles étaient allumées dans les chaumières de la classe ouvrière de la cité. Les familles jouaient aux cartes et aux dés, misaient et se racontaient toutes leurs petites anecdotes aussi coquines qu’exagérées.

Vers le deuxième coup de minuit, cependant, un souffle glacial vint éteindre les chandelles des chaumières bordant la chapelle de la basse ville. Dans une des petites maisons, les cartes virevoltèrent en plein jeu, laissant chaque membre de la famille bredouille, voir même terrorisés. Ils allèrent se blottir les uns contre les autres près de l’âtre, espérant que de rester à genoux à l’endroit le plus solide de la chaumière les protégerait de ce qui allait arriver. Alors qu’on s’attendait au pire, que chaque habitant du quartier retenait son souffle. Au moment où le silence s’imposa de lui-même, où même les chouettes cessèrent de hululer et où les rats cessaient leurs activités, un chant s’éleva de la profondeur des ténèbres. Une voix étrange, à la fois terriblement douce et fragile et à la fois inhumaine et sifflante. Une mélodie éthérée, qui transperçait la nuit, où le silence avait été imposé partout ailleurs. Une ode offerte aux dieux malins, à la Mère noire, Enyde’Mä et au prince des ténèbres, Yasghul.

Un avertissement qui retentit en écho dans le cœur effrayé de ces gens qui se blotissaient les uns contre les autres. Leur rappelant que, quoi qu’il advienne, Thaar ne pourrait jamais les libérer, jamais il ne pourrait avoir de réelle emprise sur leur vie, non. Un paladin qui gardait la chapelle accouru vers la direction de la voix, mais les ténèbres se relevèrent autour de lui, le laissant alors complètement aveugle. Il fut forcé de s’immobiliser et d’écouter. Il lui était plus sage, de toute manière, de rester témoin de ce qui arrivait et ainsi d’aller donner un compte rendu à l’Inquisiteur de Nogar. D’autres nécromanciens traînaient peut-être encore dans la basse ville…

La douce et ténébreuse chanson achevait. On entendit alors douze coups sourds sonner. Comme du métal qui heurte la pierre. Sourd, qui résonnait dans le silence surnaturel qui régnait à ce moment. Lors du dernier coup, on entendit soudainement les pleurs d’un bébé qui transperça la terreur des gens, et tous les bruits normaux de la nuit reprirent leur cours. Le paladin, éberlué vint tourner le coin de la chapelle, et à son versant nord, il découvrit un panier cloué sur le mur de pierre du nouveau lieu de prière, duquel s’échappait quelques pétales de fleurs. Le panier de la jeune Lucie, servante à la messe. Puis juste à côté, une écharpe était clouée, aux couleurs de l’ordre. Une écharpe qui avait appartenu à un jeune orphelin, qui très souvent offrait ses services pour aider les gens dans le besoin, vieilles personnes ou bien estropiés. Deux jeunes individus qui étaient disparus cette nuit-là.

Un avertissement en somme. Les habitants de la basse prendraient désormais un peu plus de temps avant de bénir le passage des troupes de l’ordre, ils savaient le danger qui avait rôdé. Ils comprenaient ce que le message signifiait.


Post by Brehan de Nogar, OdS - March 10, 2009 at 7:21 AM

Cette nuit-là, l’Inquisiteur fut tiré hors de son sommeil en sursaut. Venait-il de faire quelques mauvais rêves, ou avait-il ressenti quelque chose d’étrange? Alors qu’il se retournait dans son lit afin de retrouver sommeil, on cogna à sa porte de chambre fermement. Replaçant ses cheveux d’un geste de main en se relevant, il enfila un pantalon en vitesse avant d’ouvrir la porte.

**-Inquisiteur de Nogar, désolé de vous tirer de votre sommeil à cette heure, mais votre attention est nécessité au sein de la basse. **

Le templier lui résuma la situation, afin qu’il puisse savoir à quoi s’attendre. Il envoya un vigile quérir le Haut-Paladin Balgor, tandis qu’il cogna à la porte de son ancien élève, qui se situait non loin de la sienne.


Le bruit de sabot de montures se faisaient entendre, peu de temps suite à l’événement qui se passa au sein de la basse. C’est au nombre de cinq imposantes montures, qui foulèrent le sol jusqu’à la chapelle de la basse. Deux templiers fermaient la marche, derrière l’Inquisiteur de Nogar, le Haut-Paladin Balgor, et le vigile et ancien templier Thormir. Tous portaient leur attirail du paladinat. Alors que brillaient leurs armures, dans la nuit, sous les flammes des lanternes qu’ils tenaient.

Brehan de Nogar descendit lourdement de sa monture, alors que ses confrères firent de même une fois qu’il eut touché le sol. Les cinq paladins s’approchèrent vers deux paladins qui étaient en poste à la chapelle. Un semblait blême, comme s’il avait eu la peur de sa vie.

Le panier de roses et le foulard étaient toujours épinglés contre la surface du mur. Une expression faciale très sévère paru au visage de l’Inquisiteur, alors qu’il se tourna vers les deux afin d’avoir des explications. Le premier bégaya avant de se reprendre :

**-Qu…quelque chose de pas saint est arrivé il y à pas longtemps, tout juste avant les douze coups, Inquisiteur…! **

Le Haut-Paladin Balgor fit signe à leur confrère de se calmer, et de rentrer à l’intérieur afin de poursuivre la discussion. Visiblement, il ne désirait pas que des oreilles indiscrètes, de personnes déjà apeuré, ne le deviennent davantage.

Suite à avoir transmis un ordre vers les deux templiers, les trois hommes et les deux gardes de la chapelle rentrèrent à l’intérieur.


Ce n’est que quelque dizaines de minutes plus tard qu’ils en ressortirent, alors que Brehan de Nogar fixa d’un regard perçant l’obscurité qui se dressait au loin, semblant engloutir la basse. Quelque chose semblait le préoccuper. Il se retourna vers le Vigile Thormir en lui disant ces mots :

-Galius, mon frère, allez en faire part au Haut-Inquisiteur, et n’omettez aucun détail. Les deux templiers vous accompagneront. Que Thaar veille sur vous!

Cette nuit là, Brehan et Mathéo demeurèrent près de la chapelle, aux côtés des deux autres paladins, visiblement, ils tentaient de mettre du sens à ces actes, ou à trouver des liens quelconques. Dès l'aube, une enquête avait été levée, afin de savoir le nom du ou des deux fervents de Thaar manquants.


Post by Brehan de Nogar, OdS - March 10, 2009 at 7:41 AM

Les douze coup du clocher annoncèrent le Zényth, alors que la foule en basse semblait particulièrement active. L'attention générale se riva alors sur un groupe de six paladins, qui escortaient visiblement une prisonnière, sans la ménager, alors qu'un Thaarien la retenait fermement. La foule s'ouvrit devant leur foulée. Certains résidents de la basse semblaient craintif, alors que d'autres étaient avides d'en savoir plus.

Il s'agissait d'une femme habillée à la façon des gitanes, à la chevelure sombre et aux traits des plus normaux. Mains liés dans le dos, elle tentait tout de même de se débattre, mais avec peine perdue. Ce qui la distinguait des autres était sans doute son énervement alors qu'elle crachait son venin sur les Guerriers de la Lumière, qui l'amenèrent sans broncher jusqu'à la caserne de l'Ordre. Un des paladin transportait également une étrange caisse de bois.

Des citoyens avaient même entendu dire quelque chose qui ressemblait à:

-Garde ta salive pour implorer le pardon du Divin! Tes insultes ne risquent que d'attirer davantage son Courroux!


Une étrange rumeur planait également ce jour là. Certains racontaient qu'il s'agissait d'un nécromancienne, et qu'il y aurait un imposant bûché en son honneur sous très peu. S'agissait-il de ragots comme on entendait si souvent? Ou est-ce qu'au contraire, il s'agissait de la vérité?

Une chose était certaine. Les Soleils étaient plus déterminés que jamais à éradiquer les hérétiques. Est-ce que l'arrivée du Haut-Inquisiteur Chateauper avait un lien avec tout ceci?


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 10, 2009 at 8:40 AM

Une ronde de soir bien normal. Pas d’incident fâcheux, mise à part une vieille dame qui avait perdu pied en descendant les marches de sa demeure. Évidement, le jeune Vigile accourue pour lui venir en aide. Heureusement, Thaar la protégeait dans sa malchance, car elle n’avait aucune blessure apparente. Oui, Thaar était bien présent en basse et rien ne pouvait remettre en doute cela dans l’esprit de Galius…

Les coups de minuits allaient sonner d’une minute à l’autre. Galius était rentré dans sa chambre, en train de défaire ses pièces d’armures. Avant que l’on cogne à sa porte, il entendait une étrange activité à travers sa porte. Comme si l’on préparait une expédition. Une expédition à cette heure-ci? Puis, pour il ne sait pas quel raison, un grand frisson le traversa. Comme si une longue et froide lame venait lui chatouiller le dos. Une impression indescriptible mais présente. Assurément quelques choses se passaient. Cependant, sa réflexion était de courte durer, car on cogna vivement à sa porte.

Son armure à moitié défaite, il ouvrit la porte. L’inquisiteur, portant sa lourde armure, l’air grave lui demandait de se hâté, lui annonçant qu’il devait immédiatement le retrouver à l’entré du temple. Quelque chose s’était passée en basse. Son sentiment n’était-il donc pas une coïncidence?

Enfilant en vitesse sa cotte de maille, il se rendit à l’extérieur en agrippant solidement sa monture afin de se rendre en basse. Le regard du Vigile et de l’Inquisiteur se croisait un bref moment, mais c’était suffisant. Les deux hommes de la lumière savaient qu’une sombre activité s’était déroulée…

Lorsqu’il mit le pied à terre, Galius était au aguets, le regard perçant l’obscurité, ses sens en alerte cherchant la moindre ombre maléfique pour la pourfendre. Néanmoins, il se dirigea vers la chapelle en basse afin de savoir ce qu’il s’était passé. Avant d’y entrer, il regarda derrière lui, cherchant avec attention ce mal. Pour le jeune homme, cet événement n’était pas un avertissement, mais une déclaration de guerre à outrance.

« La lumière fini toujours par percée l’obscurité même la plus noire qu’elle puisse être » disait-il son ancien maître. Tôt ou tard, les êtres malfamé devront faire fasse à l’épée guidez de la lumière et de sa foi.

Lorsqu’il sortie au côté de l’Inquistieur, Galius lui aussi regardait la noirceur plus sombre qui recouvrait la basse. Il grimaça légèrement, irrité de devoir chercher ce mal qui se cacher dans l’obscurité en faiblard et qui s’attaque à de faible personne.

Quelle lâcheté…
Dit-il à très faible voix mais audiblement. Il prit une bonne respiration afin de ventilé sa hargne contre ce mal et garder la tête froide. Au même moment, l’Inquisiteur se retourna vers lui

Galius, mon frère, allez en faire part au Haut-Inquisiteur, et n’omettez aucun détail. Les deux templiers vous accompagneront. Que Thaar veille sur vous!

Il hocha sa tête vivement et s’empressa d’enjamber sa monture. Avant de faire claqué ses rênes, il regarda encore dans l’obscurité avec une ferveur sans précédent. Bien que personne ne pouvait s’y trouver, il s’adressait directement l’obscurité, la défiant des yeux à venir se battre contre de véritable ennemi et non lâchement contre des personnes innocentes.

Son exclamation vive résonna dans les environs laissant croire peut-être à un cri de guerre. Au galop rapide, il quitta la basse mais avec un amertume sans équivoque…


Post by Brehan de Nogar, OdS - March 11, 2009 at 1:24 AM

Un bruit de pas et de cliquetis métalliques se faisaient entendre dans l’escalier qui menait aux geoles de l’Ordre. Il s’agissait de l’Inquisiteur de Nogar, suivis de trois paladins. Son expression faciale était plus que sévère, visiblement, quelque chose allait se passer.

Un criminel désespéré sauta une fois dans la grille de sa cellule en criant de le laisser sortir. Un autre, dans la cellule d’en face, passa ses bras à travers les barreaux et cracha en direction des paladins avant d’ajouter :

-De Nogar, je te tuerai un jour!

L’expression de l’Inquisiteur resta impassible, alors qu’il fit signe à la maitresse des geôles d’ouvrir la grille. Deux paladins virent alors le saisir, et ils partirent avec lui, alors que plusieurs prisonnier riaient. Un des captifs cria :

-On dirait que ton heure est venue le démon!


Il commençait à faire noir, l’astre solaire était sur le point de disparaître à l’horizon. Sur le toit de la caserne, se trouvait alors agenouillé l’homme, portant le nom de Kilvan. Ses traits étaient déformés par sa haine, et par le sang maudit qui coulait dans ses veines. Alors que ses yeux étaient injectés de sang, et que de l’écume semblait sortir de sa bouche. Visiblement il avait été maitrisé, de façon à ce qu’il reste agenouillé au sol. Brehan de Nogar le toisa pendant un court instant en semblant compatir, pour la créature qui était déjà souillée par sa naissance. L’Inquisiteur prononça ces paroles fermement :

-Demande pardon au Divin, pour avoir souillé son royaume, par l’engeance que tu es, et les affronts immenses que tu as fait envers lui, en tentant d’égorger un de ses enfants!

Le Tiefling cracha au sol en prononçant ses dernières paroles :

-Je vous maudit, et je vous tuerai tous autant que vous êtes!

Le demi-démon allait alors se relever pour se jeter sur un des paladins alors qu’une lame fendit le vent. La sainte lame de l’Inquisiteur venait alors de faire une coupe parfaite, alors que la tête de la créature glissa de ses épaules pour rouler contre le sol, alors que le sang souillé se rependit.

Les paladins se signèrent, alors qu’un ajouta :

-Alors retourne auprès de ton sombre maître, et reste y pour l’éternité.


Au levé du jour, un petit groupe de résidents était déjà figé non loin de la chapelle en basse, alors qu’ils semblaient pointer quelque chose. C’est alors qu’ils s’écartèrent, qu’on pu y voir un pieu, à l’extérieur de la chapelle. La tête du démon y était empalée, et une pancarte stipulait :

« Adorateur de l'ombre admire ton avenir. »

Était-ce la réponse de l'Ordre envoyée à ceux qui avaient enlevés les deux innocents? C'était fort possible!


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 11, 2009 at 10:23 AM

Deux hommes de l’Ordre se promenaient en basse un peu avant que la nuit tombe. Le vigile Thormir tenait, l’air fortement, irrité un homme bien solidement et sans tendresse en lui appuyant les deux mains dans le dos. Celui-ci ce lamentait, et plus il en faisait ainsi, plus il serrait l’étau, semblant encore plus irrité. Bien vite, la vie diurne de la basse s’achevait mais très vite les curieux regardaient la scène. Les témoins de la scène n’avaient pas tôt fait de répondre la nouvelle. L’Ordre venait de mettre la main sur un hérétique qui s’adonnait à la vente de produit de nécromancie en basse.

Une fois de plus, la population pouvait croire en Thaar et ses serviteurs qui savait les protéger. Arrêtant devant un crucifie ou un épouvantail y était, Galius donnant violemment un coup de pied sur son genou afin de le forcé à s’agenouillé devant le pantin! La foule s’était partiellement réunie pour voir ce qu’il en retournait.

Il lui coinça les jouent solidement de sa main empreinte d’une d’un ferveur inégalé. Il le forçait à regarder le pantin de paille. D’un voix très agressives…

« Tu le voix bien ce pantin de paille hein? C’est là que tu finiras ta vie d’hérétique, sur le bûcher. Tu ne mérites pas mieux comme sort. Que Thaar est pitié de toi Ce fut te purifia saleté d’hérétique. »

En guise de réponse, l’homme lui cracha au visage déjà ensanglanté à cause de la bataille qui avait suivie son arrestation. Tourna la tête sèchement, il s’essuya de son avant bras.

Saleté d’hérétique

D’une monté de frustration et de dégoût incontrôlable, il lui envoya de plein fouet un coup de pied au visage le plaquant ainsi au sol à nouveau. Puis, le vigile prit ses liens le forçant à se remettre bout.

Debout!

Pendant ce temps, une petite foule s’était partiellement attroupée pour voir ce qu’il en retournait durant ses incidents.

Cet hérétique sera brûlé sur le bûché! Que cela serve d’exemple à toute personne qui voudrait suivre son dessin. Sachez que l’Ordre ne vous laissera pas soufflé et que vous finirez comme cet homme au bûcher du feu purificateur!

Puis il, bouscula violemment le prisonnier hérétique pour le poussé à avancé. Quelques pas plus tard, il était plaqué durement contre le mur de la caserne le temps que l’on ouvre les portes. Décidément, pour le Vigile, la guerre à outrance était déclarée!


Post by Hydre, gdo - March 11, 2009 at 6:32 PM

Igor arpentait les allées entre les nombreuses rangées de pierres tombales. Fidèle à son poste, il surveillait le cimetière de la moyenne ville afin qu’aucun trouble fête ne vienne perturber le sommeil des morts. Seul à occuper tous ces quarts de travail, de jour comme de nuit, il ne s’en plaignait pas. Au contraire, ce fut lui qui avait demandé, quelques années par avant d’occuper ce poste sans auxiliaire. Les servantes du temple venaient trois fois par jours lui porter sa pitance. Un bon ragoût de chèvre arrosé d’un petit verre de vin. Il prenait le temps qu’il fallait pour discuter avec la pure vestale, le temps de terminer son repas, puis elle repartait, le laissant à son travail.

Igor était un homme très renfermé, seul. Il était plus confortable dans sa solitude qu’en compagnie de gens. Un ancien acolyte prometteur, il y a de cela plusieurs années. Un exemple vertueux de ce qu’un paladin devait être. Il avait épousé une jeune paysanne qu’il aimait par-dessus tout. Un amour si vrai, si pur, comme rares ils existent. Il était courageux, honnête, fidèle, en plus d’être un bon croyant. Mais sa brillante carrière s’était brusquement interrompue lorsque sa femme mourut en couches, emportant l’enfant avec elle vers l’autre monde. C’est en homme brisé, mais toujours vertueux qu’il était venu voir l’évêque, à ce moment, demandant humblement de pouvoir continuer de veiller sur sa femme et son enfant sur leur lit de mort. De protéger ainsi tous les morts qui, pour certains, injustement partis, contre les blasphémateurs ainsi que les profanateurs. Ne pouvant plus quitter les grilles du cimetière, il avait fait de cet endroit sa maison, son havre de paix. Tous les jours, il allait sur la tombe de ses défunts amours, vivant avec leurs fantômes, pour leur raconter le fil de ses pensées, de sa philosophie. Ne pleurant désormais plus leur perte, il considérait que par le royaume sacré de Thaar, il pouvait continuer de communiquer avec eux. C’était là sa seule rédemption.

Rares sont les individus connaissant l’histoire de ce gardien de cimetière. L’ignorant lors des visites ou bien le brusquant lorsqu’il venait trop près d’eux lors de leurs visites aux défunts qui avaient un jour partagé de près ou de loin leur vie. Mais qu’importe réellement?

Ce soir là était un soir sans lune. La cape dorée brillait sous le faible halo qu’envoyait la lanterne qu’il traînait avec lui. Il ne pouvait voir beaucoup plus loin que le bout de ses pieds. Dans ces temps là, Igor se fiait davantage à son ouïe, qu’il avait pu développer au fil des ans à repousser les voleurs de tombe et autres voyous. Un bruissement de feuilles l’interpela au loin. Alors qu’il tournait le pas de sa ronde près des grilles de l’entrée du cimetière. Il hâta le pas, cherchant à héler qui se serait introduit sous sa supervision dans le lieu sacré de repos.

« Qui va là? »

Silence.

« Montrez-vous! »

Silence, toujours. Méfiant de nature, Igor avançait prudemment, lanterne levée bien haut, observant l’ombre qui se formait derrière chaque pierre qu’il dépassait. Alors qu’il allait devancer la tombe de sa femme, il s’arrêta abruptement. Le sang sembla alors quitter son visage, devenant blême comme s’il avait vu un spectre. La pierre chérie, la sépulture sacrée, celle à laquelle il avait consacré tant d’années de sa vie portait la marque blasphématoire du prince des ténèbres, tracé grossièrement à l’encre noir.

Rien dans ce monde n’aurait pu fragiliser le calme dont faisait toujours preuve cet homme, à l’exception d’une telle chose. Puis, alors que le sang se mettait à bouillir dans les veines du gardien, blessé de chagrin, le grincement d’une grille lui parvint. Les grilles de la grande crypte. Alors c’était à cet endroit que les infidèles se cachaient. Sans contenance, Igor agrafa la lanterne à sa ceinture et prit sa pelle de ses deux mains, se dirigeant vers l’endroit de pied ferme. Qui que ce soit, il donnerait à l’impertinent la raclée de sa vie, croyait-il…

Arrivé au pied de l’entrée de l’endroit, une main jaillit des ténèbres et l’entraîna à l’intérieur sans aucune forme de procès. Le pauvre bougre avait cherché à se débattre, frappant l’Hydre du tranchant de sa pelle sur l’épaule, ce qui lui arracha un couinement douloureux ainsi qu’une giclée de sang qui vint joyeusement décorer le mur de pierre de l’endroit. Mais malheureusement pour le gardien, l’écailleuse créature n’était pas seule. Il fut rapidement maîtrisé par le second assaillant, qui, tout au fond avait attendu.

Plus rien.

Un paladin posté à l’entrée de la cathédrale avait entendu quelques bruits. Rien de bien distinct, mais suffisamment pour avoir de légers soupçons sur l’innocence des sons. En détournant la tête vers les allées de pierres tombales, qu’il ne pouvait discerner à cause de la pénombre de cette nuit sans lune, il s’aperçu rapidement que la lanterne de son camarade Igor ne brillait plus fièrement dans le parc aux éternels endormis. Alerté par ce manque, il avisa un autre frère en poste près de lui et ils allèrent en paire ratisser les chemins de terre entre les nombreuses stèles honorifiques.

La grille de la crypte grinça de nouveau, mais cette fois-ci sous l’œuvre du vent, ce qui eut tôt fait d’attirer les deux paladins. Malheureusement, le mal était déjà fait, et ils ne purent que constater, à leur grand désarroi, la pelle d’Igor, cloué au mur intérieur, tout contre la marque de sang qui avait précédemment giclé. Il n’en fallu pas plus afin que les hauts gradés de l’ordre soient une fois de plus sortis de leur sommeil pour recevoir un rapport détaillé de ce qui avait été vu…


Post by Les rumeurs - March 11, 2009 at 7:38 PM

Suite à la mort d'un honnête homme la nuit dernière, un petit groupe de braves citoyens se rendit au lueur du petit matin devant la chapelle de la basse avec leur fourches et gourdins. Les visages mécontents des manifestants se joignirent à la mélopée d'injures crachées sur le saint ordre.

"Assassins!!! Vous avez tué mon frère!!"

"Plus de paladin en basse-ville!"

"Vous ne valez pas mieux que ces maudits suppôt de Yhaghsul!"

Quelques vitres furent fracassées à la chapelle, heureusement que les paladins en poste trouvèrent rapidement un moyen de maîtriser la petite foule d'une vingtaine de personnes sans trop user de force.

"Que ce maudit elfe brûle dans les abîmes infernales pour sa félonie!!"

Scanda à nouveau celui qui était à la tête du groupe. Les rumeurs étaient nombreuses, et cette fois les preuves étaient trop évidentes pour qu'elles soient controversées. Un elfe portant la cape jaune avait bel et bien abattu un pauvre citoyen innocent...

[libre à tous de poursuivre..]


Post by Naomie Vans, OdS - March 11, 2009 at 8:19 PM

Ce matin-là, Naomie se recueillait dans la chapelle de la basse-ville comme elle en avait l'habitude. Elle avait un attachement particulier à cet endroit, ce lieu de culte si fragile, symbole d'espoir dans ce quartier tourmenté par le mal. Soudain, une pierre vint fracasser une vitre, puis une autre qui passa près de l'atteindre à la tête. Elle se leva rapidement et accourue vers l'extérieur afin de voir qui avait osé faire une chose pareille. Ouvrant les portes elle fût accuille par un chou à moitié décomposé qui l'atteignit droit dans le ventre. Elle perdit le souffle un court moment puis se ressaisit, posant un regard remplit de reproche sur son assaillant. Puis c'est vers le chef de cet attroupement de citoyens en colère qu'elle se tourna.

"Calmez-vous! TOUS! Nous avons tous eu vent de la disparition de ce pauvre Igor la nuit la dernière, les paladins en poste cette nuit là nous ont rapportés cette terrible tragédie. Je vous assure que l'Ordre du Soleil n'a rien à voir dans cette histoire, jamais un innocent ne sera tué de nos mains. J'ignore totalement pourquoi vous dites une chose pareille. Ne déversez pas votre colère sur ce lieu Saint! Si un innocent a été assassiné, ce n'est pas par la volonté de Thaar, je vous l'assure. Si, toutefois, l'un des notre est vraiment responsable, justice sera rendue et vous en serez tous témoins."

La voix de la jeune acolyte qui était habituellement si douce était forte et assurée, son regard était empreint de sincérité. Elle esperait que ces paroles calmeraient un peu la foule en colère.

"Maintenant... Expliquez-moi exactement ce qui vous porte à croire qu'un Elfe de l'Ordre du Soleil serait responsable de la disparition d'Igor afin que je transmette votre grief à mes supérieurs. Je suis avec vous et je vous aiderai."


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 11, 2009 at 10:02 PM

Le lendemain, Galius se rendit sur les lieux de l’arrestation. Les événements s’étaient déroulés tellement vite. En moins de trois minutes, un hérétique fut arrêté mais un autre homme fut grièvement blessé. S’il était réellement complice et qu’il avait tenter de s’attaquer au Vigile Gannd, c’est bien le sort qu’il méritait.

Mais un doute persista… Repassant les événements une fois de plus dans sa tête quelque chose clochait. L’homme nécromant qui était paniqué lorsqu’ils se sont croisés face à face à coin de la demeure. La poursuite, l’arrestation, celui-ci qui se débattait mais c’est rapide coup d’arme dans son dos, le bruit de l’homme qui tombe sur le sol et son gémissement d’agonie. Lorsqu’il s’était rapidement tourné, une fois qu’il avait maîtrisé l’homme, le « complice » était sur le sol, le Vigile Gannd pointant son arme contre celui-ci.

Refusait d’obtempérer et très hostile disait-il lorsque Galius lui demandait la raison de cette attaque. Enfin, selon lui, c’était une légitime défense. Sur le coup, cela semblait plausible. Galius se souvient d’avoir vu un homme près avant de tenter de maîtriser le nécromant qui se débattait.

Galius fronçait le sourcil, en regardant la marre de sang encore imprimé sur le sol. Ce repassant encore une fois le fil des événements. Mais il doutait de plus en plus de la version de son confrère.

Puis, l’image de l’homme étendu de tout son long sur le sol, agonisant venait le frappé de plein fouet. Non pas l’homme en question mais ses mains. Les yeux de Galius s’agrandi lorsqu’il se rappelait de ce détail. L’homme, une fois sur le sol, n’avait pas d’arme sur lui ni dans les environs, seulement celle du Vigile Gannd.

Ce détail venait le troublé. Il fallait absolument qu’il en parle au Vigile pour connaître les véritables raisons de cette « défense » contre l’homme hostile. Durant sa marche jusqu’à sa caserne, cet élément le troublait, se pouvait-il … non impossible… pas un membre de l’Ordre qui se respect.

Il avait remarqué la foule qui s’était réunis à la chapelle de la basse. Intrigué, mais toujours bouleversé de ce détail qui venait lui resurgir, il alla faire rencontre. Plus il s’en approchait, plus il se rendit compte qu’elle semblait mécontente. Mécontente? Contre l’Ordre? Pourquoi? Très vite, les mots assassins et elfe étaient entendus. Galius serra les dents, l’air encore plus troublé. Ses craintes étaient renforcées par le scandale que la foule lui criait.

Les vitres cassées et les mains de la foule avec des pierres, Galius sentait qu’il devait agir avant que cela dégénère. Il devait les calmés. Il s’empressa de se déplacer sur le marche de la basse afin de se surélever un instant. L’acolyte Vans qui y était déjà regardait Galius l’air très questionné

D’un ton plutôt grave et sérieux, il lui fait savoir qu’il allait lui expliqué cela plus tard, mais avant tout il allait s’adresser à la foule.

Il leva les bras vers la foule lui signifiant qu’il voulait la parole afin de s’expliquer à travers tous les scandales que la foule criait. Galius, lui aussi fut témoin de la scène et c’est peut-être qu’elle se tue assez rapidement pour entendre ce qu’il avait à dire.

Ce n’est pas avec un air fâché ou bien arrogant qu’il s’adressait à celle-ci mais compatissant mais toujours avec sérosité.

Oui, oui, je peux tout à fait comprendre pourquoi vous êtes en colère. Une connaissance, un ami ou bien il pointe celui qui scandait que l’elf avait tué son frère un membre de votre famille est dans un état grave et critique.

Il prit une pause question de sentir l’ambiance de la foule, qui était très tendu mais qui lui laissait la chance de s’expliquer

Il n’est pas question que je vous cacher le fait que j’étais avec le Vigile lors de l’incident. Sachez que nous étions en train de mettre la main sur un hérétique. pointe le frère en question Votre frère, selon les dires du Vigile, s’aurait interposé hostilement devant lui sans tenir compte des avertissement qu’il lui donnait.

La foule était très tendue et tous les regards étaient sanglants à l’égard du Vigile Thormir. Un légère goutte de sueur lui coulait le long du dos. Il s’avait bien qu’il le voyait comme un complice alors que Galius faisait uniquement son devoir de paladin.

Puis d’un voix sérieuse il repris

Cependant, en voyant votre réaction, j’en conclus que vous n’êtes pas d’accord avec cette version. Dans ce cas, j’ouvre personnellement une enquête à ce sujet avec les autres membres de l’Ordre et la vérité sera mit en la lumière. Je vous assure que la justice du Dieu lumière Thaar s’appliquer également sur ses serviteurs. S’il a volontairement assassiné, comme vous le dites, regardant le « chef de la foule votre frère, il sera juger et sévèrement puni en conséquence!

Je vous prie, maintenant, de restez calme et de retourné à vos occupations. Le débordement de colère ne contribuera pas à élucider ce tragique événement. C’est dans la prière à Thaar que vous pourrez trouvé réconfort en ce moment tragique. Je vous assure que ce événement ne restera pas sous silence dans l’Ordre.

Puis, il regarda un moment la réaction de la foule avant de se retourner vers l’Acolyte Vans, qui elle aussi, devait être complètement confuse de ce qu’il s’était passé. Galius, dans un calme relatif, allait lui expliquer les circonstances


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 11, 2009 at 10:36 PM

Un peu plus tard dans l’après midi, l’air déterminé le jeune Vigile descendis dans le sous-sol de la caserne avec trois autres confrères, Vigile Riviera, Acolyte Vans et Acolye Palomides.

Maîtresse des geôles, la Vigile débarrait la cellule numéro trois alors qu’il y’a quelque jour cette prison fut rempli d’un hérétique capturé en basse. L’acolyte Vans et Le Vigile Thormir s’approcha de lui avec détermination, lui faisant comprendre qu’il n’allait pas s’en sortir. Le prisonnier les insultait en plus de craché à nouveau mais cette fois-ci sur le visage de l’Acolyte. Naomi, d’un calme relatif s’essuya le visage d’un chiffon qu’elle sortie de son sac. Quant à lui, Galius, d’une ferveur rehaussée par cet affront, le plaqua solidement contre le mur avec violence.

**Saleté d’hérétique **dit-il encore sèchement

Avec l’aide de l’Acolyte, ils l’attachèrent au mur avec les instruments de tordu. Les deux membres prirent un certain recule. Contemplant l’homme tout les quatre avec un air réellement dégoûté et méprisant.

Un long cillement métallique se fit entendre. Galius sorti une longue lame de son fourreau et la tendis vers l’Acolyte Vans.

Vous savez que ce que vous a faire acolyte, dit-il d’une voix sèche et sérieuse.

L’Acolyte prit la lame s’avança du prisonnier alors que celui-ci la regardait avec mépris. Un geste vif, froid, méthodique et éclair. La tête roula sur le sol et le corps s’affaissa retenu par les instruments de torture.

L’acolyte Palomides et le Vigile Thormir récupérèrent la tête et le corps afin que ceux-ci puissent être purifié dans le grand feu qui aura lieu sous peu.

Un peu plus tard, au côté de la première tête qui commença à pourrie ou pouvait en voir une deuxième plus « fraîche » avec un panneau au côté du premier
Cela ne s’arrêtera pas là


Post by Naomie Vans, OdS - March 11, 2009 at 10:53 PM

La jeune Naomie Vans pouvait être une femme douce, tempérée et compatissante, mais lorsqu'il s'agissait de condamner un hérétique, elle n'éprouvait aucune pitié. Ces servants du prince noir, propagateurs de souffrance et de chaos, ne méritaient que la mort. Toute sa vie, elle n'avait été qu'une victime impuissante, mais plus à présent. Lorsqu'elle prit la lame de Galius entre ses mains, elle se remémorait tout le mal que ces suppots de Yagshul lui avait fait subbir dans le passé. Il aurait été facile pour elle de se laisser emporter par l'émotion et le tuer uniquement pour satisfaire sa vengence personnelle, mais ce n'était pas dans ce but qu'elle passa rapidement à l'acte. Elle le faisait pour toutes ces autres personnes qui, comme elle l'avait été, subissaient l'horreur et la souffrance que l'influence du mal amenait dans leurs vies. D'un geste rapide et calculé, elle trancha la tête de l'hérétique sans aucune hésitation. Décidément, la jeune acolyte avait du coeur au ventre et ses convictions étaient fermes.


Post by Brehan de Nogar, OdS - March 12, 2009 at 6:34 AM

(Suite de Hydre)

Alors que Brehan de Nogar venait à peine de trouver le repos, on vint cogner à sa porte. Trois coups rapides et secs. Il se hâte de répondre. Il vint à la rencontre du templier porteur de mauvaises nouvelles, alors qu'il avait enroulé une couverture à sa taille.

-Inquisiteur de Nogar. Il semble qu'il est arrivé malheur à Igor, le gardien du cimetière.

L'expression de Brehan devint alors très grave, l'intensité de son regard semait son confrère de dire davantage de détails. Le templier s'empressa alors de poursuivre:

-Sa lanterne a été retrouvée brisée au sol, et il y à une trace d'affrontement... de même, sa pelle a été clouée contre le mur, sur une trace se sang.

Le regard de l'Inquisiteur sembla alors devenir ardent, comme si une profonde colère faisait soudainement surface en lui. Les muscles de sa machoire étaient crispés fermement sous la flamme qui brûlait en lui. Il dicta alors quelques ordres d'une voix ferme et sèche:

-Déployez un regroupement de paladins dans le secteur. Faites interroger tous les gardes environnants, ainsi que les citoyens. Je veux que toute information jugée pertinente me parvienne! Faites!


Le temps d'enfiler son attirail, l'Inquisiteur se trouvait déjà près de la cathédrale, le temps d'une prière. Lui-même, se rendrait sur les lieux du crime, afin de tenter d'en apprendre davantage.


Post by Bel'labress Mel'Viir - March 13, 2009 at 6:21 PM

Par ennui, la protégée de Madame la Marquise se promenait dans les ruelles de la Basse-Ville. Le sol était boueux et collait à ses pieds, néanmoins, elle continuait sa marche.

Depuis que la bibliothèque impériale était affectée par le nuage empoissonné, elle ne pouvait plus se recueillir dans son charmant havre de paix. L'elfe noire décida donc d'aller dans le lieu peu fréquenté par les citoyens nobles afin de contempler le silence qui y régnait le jour.

En aboutissant près de la nouvelle cathédrale, elle vit un attroupement de citoyens qui criaient et de courageux paladins tentant en vain de les contenir. Elle pu apercevoir ce qui semblait avoir la forme de têtes empalées juste devant ce lieu saint. La jeune enfant pensa alors: "Quel gâchis que de gaspiller du sang..." Puis elle poursuivit sa route avec son habituelle nonchalance en essayant de se convaincre réellement de ce qu'elle avait vu. Ses sens la trompait-elle?


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 14, 2009 at 9:25 AM

Galius, lors de son éducation par son tuteur après la mort de ses parents avait appris, au sein du monastère à écrire et retranscrire de nombreux récits religieux afin d’aidé les moines copistes. Heureusement pour lui, ces acquis lui furent très utiles lorsqu’il écrivit plusieurs missives aux prêtres et aux prêtresses en plus des servants et des servantes disponibles de l’Ordre. Dans les trentaines de lettres qu’il avait écrit, il expliquait les raisons d’un réquisitionnent aussi important des effectifs religieux de l’Ordre.

Une grande messe à travers tout le Systéria. On demandait à ce que les Prêtres prépares les meilleurs sermons et préparer les passages des Saint-Écritures les plus marquants et grandiose. Les servant et servantes en plus des vestales étaient occupés à décorer, le temple, le monastère, la cathédrale et la chapelle en basse au sein du Seigneur mais sans être un excès de faste et de richesse. De plus, l’Ordre avaient engagé de nombreux artiste dans le courant des derniers jours afin que des puisses composer des musiques les plus raffinés et cherchés pour accompagner les choristes et les chanteurs grégoriens. Enfin, on exigeait à tous les paladins de prévoir une amure impeccablement brillante pour la journée.

Certains prêtres en dehors des préparatifs vinrent se plaindre fortement irrité à l’auteur de ces événements. Se présentant devant le Vigile l’air très mécontent, il déplorait le fait que le Vigile monopolisait trop d’effectif et doutait de son autorité à faire tout ceci étant donné son grade.

Le vigile leur répondait sèchement :

Remettriez-vous en doutes les ordres et la volonté du Haut-Inquisiteur Châpeauters? N’avez-vous pas foi en lui et sa sagesse?

Le ton et les arguments étaient suffisants pour rebuter les dissidents aux préparatifs.

Les jours passèrent et les préparatifs allèrent de bon train sous l’œil attentif de Galius et de ses confrères. En un très beau joueur ensoleillé, toutes les cloches de Systéria allèrent sonner harmonieusement en chœur afin de donner le coup d’envoie de ce grand moment! Plus que quelques jours encores…


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 17, 2009 at 8:30 PM

Pendant un après midi bien ensoleillé sans presque aucun nuage, les cloches du monastère sonnèrent en premier. On retrouve donc nos deux fermiers dans leur champ.

Hey Gasgron! T’entend-tu? Spo lé clôches el du monaistère kon entend lâ?

Gasgron prit un moment pour bien entendre les cloches qui sonnaient au loin et il rétorqua

-Arrrrrrh ben oué! Cé ben çâ!
-Mouin, falla ben s’en douté, chu pôssé din moyânne-ville l’aut’jours pis yavâ kechôse qu’im disait que l’Ordre prépârait de quoé.

Au même moment, c’est le cloche de la chapelle de la basse ville qui se mirent a sonné. Le même agriculteur repris pointant la croix sur le toit de la chapelle au loin.

Ah ben gâdon! Jâva réson. Pas là, c’est les cloches dlâ câthédrale qu’on vâ entendre?

Comme de fait, les cloches de la cathédrale se mirent, elle aussi, a sonné en harmonie suivie du temple dans les quartiers de l’Ordre du Soleil. Le même homme reprit.

Oh bon Thaar d’eau bénite, çâ l’air importint, toute el les clôches sont en train de sônner. Tant pis el champ pour aujourd'hui moé jva voir skiss pâsse!

Traduction
-Hey Gasgron, entends-tu? Ce n’est pas les cloches du monastère que nous entendons là?
-Ah bien oui! C’est bien ça
-Oui, il fallait bien s’en douter, je suis passé en moyenne-ville l’autre jour et il y’avait quelques chose qui me disait que l’Ordre préparait un événement.
-Et bien regarde, j’avais raison. Par là, c’est le cloche de la cathédrale que l’on va entendre.

Son compagnon agriculuteur qui était beaucoup moins fervant lui fit savoir qu’il préférait rester dans son champ pour ne pas prendre du retard sur son labourage. Cependant, son compagnon, lui plus fervant, le pris par le bras lui disant que, cette fois-ci, il ne s’en sauvera pas comme cela. De plus, il argumentait que cela était pour le bien de son âme sans compter l’importance de l’événement qui allait se produire.

Toutes les cloches sonnaient en harmonie berçant tout le grand Systéria en fête religieuse. Voilà donc un grand moment de recueillement dans se temps sombre qui tirait cependant à sa fin. Au monastère, à la chapelle, à la cathédrale et au temple, les fidèles commençaient à se réunir en des foules importantes. En effet, peut-être est-ce le fait que toutes les cloches de Systéria qui se mirent à sonner qui avait motivé le plus et moins fervants. La chapelle, comme la cathédrale, le monastère et le temple étaient tous décorer de jolie ornement de couleur or au insigne du Dieu Lumière. Rien d’extravagant ou bien de luxueux, cependant la lumière du soleil qui réfléchissait sur les décorations lançait des rayons de couleur or sur la foule, laissant croire que le Divin Thaar lui-même éclairait de sa Sainte-Lumière les fidèles qui s’étaient réunis. Les nombreux paladins, eux aussi, contribuaient à ce rayonnement de la lumière divine, car il avait tous fait reluire impeccablement, comme il était exigé, leur armure. Ils ressemblaient à de véritable guerrier apportant lumière autour d’eux!

Signe qu’il ne fallait pas une grande fortune pour rayonner des enseignements du Seigneur de la Lumière mais simplement une profonde conviction en celui-ci et une fervente foi.

Puis, lorsque les cloches se sont tues, c’était maintenant au tour des instruments des gitans de faire vibrer non plus le Grande Systéria, mais les grandes foules qui s’étaient réunis à la chapelle, à la cathédrale, au monastère et au temple. Chacun des établissements avait leur musicien. Accompagner de choriste, les musiciens et les chanteurs rendait gloire au Seigneur avec une pointe artistique prenante. Les chansons étaient certainement religieuses, mais elle arrivait à rejoindre toute la foule. L’harmonie était très bien travailler pointé de quelque chose de solennel.

On avait même, après les dernières notes, libérer des oiseaux en cache afin qu’il puisse volé vers la lumière, introduisant les prochains discours. Les prêtres, galvanisé par la musique, la foule et la grandeur de la cérémonie avaient tout pour emporter les foules de leurs discours. De plus, les meilleurs et les plus révélateurs des Sainte-Écritues avaient été choisis pour faire les sermons qui seront sans doute inoubliable. Que ce soit, à l’extérieur de Systéria, dans la basse ville ou la moyenne en plus du temple, les prêtres les plus charismatique et les meilleurs orateurs était sur les autels afin de sermonné, mais aussi de lancer un message d’espoir et puis invités les fidèles à prier Thaar afin qu’il puisse écouté les volonté de ses fidèles.

Que tout Systéria pris en même temps notre Seigneur, lui montrant ainsi sa fidélité, sa foi et sa dévotion et qu’il puisse entendre nos prières. Qu’ils nous viennent en aide dans ce moment sombre de Systéria!

Disait un prêtre aux temples…

Après les prêtres, sans doute d’autre membre influent de l’Ordre voudraient bien livré un message à une foule aussi nombreuse…

Galius, qui lui était en basse, se leva et se rendit vers l’autel…