Systéria, que t'arrive-t-il?

Systéria, que t'arrive-t-il?

Post by Hydre, gdo - March 25, 2009 at 4:40 PM

Oppression sur Systéria, rumeur ou réalité?

Alors que le nuage vert continuait d’inquiéter les gens et d’engorger les refuges de ceux qui se retrouvaient soudainement sans le toit, une aura, une force particulièrement oppressante vint s’installer sur Systéria. Certains quartiers, moins touchés que d’autres, souffraient peu. On ne pouvait déterminer s’il s’agissait ici des effets secondaires de ce terrible nuage qui persistait encore sur les quartiers riches et qui menaçait continuellement le palais Impérial. Ceci dit, on racontait que le quartier de l’Ordre du Soleil était encore mystérieusement épargné, tout autant que le château de l’Impératrice. Les forces de ces guildes faisaient-elles en sorte de ne protéger que leurs quartiers, laissant le reste de la citoyenneté dans la misère et la douleur… nul ne le savait.

Graduellement, l’humeur des citoyens devenait morose, voir macabre. Leur teint changeait avec leur irritation et leurs traits se déformaient sous le poids de la colère. Il n’était pas rare, depuis quelques jours, de voir les gens aboyer les uns contre les autres pour des raisons plus ou moins valable. Comme si une influence pesait sur eux, les rendant acerbes, mauvais et agressifs. On dit même qu’un jeune facteur s’en était pris physiquement à un chien dans le quartier des pourpres, parce que l’animal se promenait un peu trop proche de lui. Il s’agissait évidemment du premier cas de violence inusité depuis le début du changement d’attitude des systériens.

En particulier, les Pourpres qui restaient dans leurs quartiers ressentaient cet état d’oppression, d’étouffement, à même l’intérieur de leur corps, de leur esprit. Comme si on cherchait à les violer psychologiquement, comme si on cherchait à violer leurs âmes. Mais qu’étais-ce, pourquoi, et surtout en ce moment? Peut-être un effet secondaire au nuage vert, ou bien étais-ce autre chose…?

Notre gm étant débordé, les effets seront introduits éventuellement en jeu, merci de votre compréhension!


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 25, 2009 at 10:20 PM

Que de gens sympathiques à Systéria!
Notez le sarcasme évident

« Chevalier-capitaine, c’était de beaux duels. »

Alors que Sarälondë quittait la grande arène de la moyenne ville après avoir émis ce courtois commentaire, Saevan Al Kazar lui, bouillait intérieurement d’humiliation et de rage devant l’insolence de la diplomate. Cette dernière esquissait un pâle sourire satisfait alors qu’elle déambulait vers la place des vertus dans le but d’aller prendre la caravane pour l’hôpital par la suite…. Maintenant était venu le moment de reprendre le travail après ce cour moment de divertissement qu’elle s’était offert avec l’inquisiteur de Nogar. Madame Balgor délaisserait son cynisme réservé qu’elle entretenait avec Saevan pour plutôt revêtir son sarrau d’honnête médecin. En approchant de la sortie de la ville, en direction du port un cri se fit entendre… On l’interpellait apparemment.

« HEY VOUS! Oui vous avec cette ridicule couette blanche! »

Naturellement il n’en fallu pas moins pour que la médecin de renom ne se retourne. Quelle manière grossière d’aborder les gens! L’expression sur le visage aux origines elfique de Sarä était délicieuse. Un mélange de mépris et réserve. Lentement elle arqua un sourcil alors que l’homme enragé continuait son discours d’arriéré mental profond.

« C’est vous ça! Le docteur Balgor?! Je vous imaginais plus grande premièrement! Deuxièmement, il vient se remède?! Des jours que vous ne trouvez rien, quelle est belle notre médecine! »

« Et qui êtes vous exactement? Et n'approcher pas de ma personne, je vous jure que vous allez le regretter. Je me calmerai si j’étais vous, sincèrement. »

« Le regretter! C’est vous qui allez le regretter! Depuis que ma femme est malade et que VOUS ne trouvez pas ce qu’elle a et bien je…! Lâchez moi! »

Alors qu’un garde impérial, surgit par derrière, faisait en sorte de maitriser l’homme durant son excès de rage, la demi elfe inclina la tête avec respect en guise de remerciement. Il fallait être un peu imbécile pour s’en prendre à quelqu’un de connu à l’entrée de la ville…! Cependant ces élans d’irritations étaient compréhensible… Après tout la situation de crise durait et durait malgré les efforts qui se faisaient.

Était-ce la première agression d’une longue série à venir…?


Post by Hydre, gdo - March 26, 2009 at 4:25 PM

Étienne surveillait sa petite sœur pendant que sa mère s’occupait de laver la lessive dans la rivière de la basse. La petite fille d’à peine un an était installée sur le sol sablonneux et s’amusait tranquillement, sous l’œil averti de son frère. Étienne, onze ans. Il avait la patience des anges. Depuis que son père était mort, quatre ans dans le passé, il avait repris le rôle de l’homme de la maison avec fierté. Le titre lui revenait de droit, il était l’ainé. Un jeune garçon entreprenant, fonceur et habituellement bienveillant. Bien entendu, comme toutes les jeunes personnes de son âge, il lui arrivait de s’emporter. Mais jamais rien de bien grave ou qui ne dure longtemps. Seulement le temps de sortir, prendre quelques bouffées d’air et déjà il revenait avec le sourire. Malheureusement, son père, un ancien légionnaire pourpre, était mort lors du soulèvement voulant mettre un terme au règne de Mala la sanglante. Avec lui, tous les avoirs de la famille étaient partis dans les mains des richissimes marchands de l’Association. Grand malheur leur en fut, ils durent emménager dans un taudis de la basse ville en achetant la petite bicoque sous les promesses d’un prêteur sur gage. Leur mère, Marion, avait su bien s’en sortir jusqu’à présent, à revendre au noir des tricots pour enfants ou encore des mitaines à cuisiner pour les gens de la moyenne. Ils aimaient ses créations car elles étaient impeccablement réalisées. Seulement, il fut un mois où elle n’avait pas réussi à vendre suffisamment et où les bandits qui lui avaient alloué la somme de dix milles écus vinrent chercher en nature ce qu’elle n’avait pu rentabiliser en écus. La petite Annette était venue au monde neuf mois plus tard, au grand dam de la mère. Mais Étienne, conciliant et aimable avait avisé que ce n’était pas grave, ce n’était pas de sa faute et que son père lui pardonnerait du domaine de Thaar.

La petite bambine était beaucoup plus irritable et impatiente depuis quelques jours, voir quelques semaines. Elle pouvait passer une heure à s’amuser sagement, puis venait des périodes d’intense colère et de frustration où elle déversait son fiel sur tout ce qui se trouvait sur son passage. Annette lançait le sable, la cuillère de bois, elle cherchait à griffer ou à frapper son frère quand il cherchait à la calmer. Rien n’y faisait, elle était hors de contrôle. Alors, comme souvent, Étienne partait plus loin, pour refaire ses réserves de patience, prenant de bonnes inspirations pour retrouver tout son sang froid. Cependant, depuis quelques temps, il lui prenait de plus en plus de temps à se calmer. Une boule oppressante s’était installée dans le fond de ses trippes et à chaque jour il ressentait des idées noires lui traverser l’esprit d’avantage. Comme s’il avait refoulé la rancœur depuis que sa mère s’était fait souillée par ceux qui leur avait permis de ne pas mendier pour vivre.

Aujourd’hui, il ressentait un énorme mal de tête. Rien ne semblait pouvoir venir à bout de cette colère qui grandissait au fond de ses entrailles et qui semblait, comme un monstre, vouloir surgir et exploser au grand jour. Les rugissements d’Annette étaient plus forts, aigus et agressifs que d’habitude, et Marion, leur mère était partie chercher des pinces à accrocher, car un petit malin s’était amusé à les voler pendant la nuit. Étienne marchait de long en large et sommait sa petite sœur de se taire, alors qu’elle, au contraire, tonnait de plus en plus fort. Le jeune adolescent sentait un marteau cogner à l’intérieur de sa tête, puis les sons qui l’entouraient se mirent à se dissiper. Comme si seuls les hurlements de cet enfant qui, soudainement était la souillure, la honte et le déshonneur qui s’abattait sur sa famille, étaient les sons qui lui transperçaient le crâne. Alors, pris de panique et d’une indescriptible colère, il prit Annette par les bras et se mit à la secouer si fort qu’elle cessa, au bout d’un court moment de pleurer. Seuls les cris désespérés de Marion, qui revenait de ses courses firent revenir Étienne à la réalité, et alors il réalisa l’ampleur de sa bêtise. La mère tomba à genoux pour prendre sa cadette, qui respirait toujours, mais serait à jamais handicapée parce qui venait d’arriver. Étienne, lui, recula au pied du mur de leur petite chaumière délabrée, et pleura tout son soul.


Post by Stein Von Richte, Ind - March 26, 2009 at 5:28 PM

« - Encore un autre?

Le Soldat Von Richte était assied, depuis un bon moment depuis l’aube déjà, à sa chaise devant des dizaines de rapports de violences diverses et de querelles de voisins qui avaient pris un peu trop d’ampleur. Ces phénomènes se produisaient couramment au quotidien bien entendu mais, depuis un certain temps, ils ne cessaient d’augmenter à une allure désespérante pour le soldat et il avait l’étrange impression que ça ne faisait que commencer. D’un air exaspéré, il fit signe à la recrue de déposer le dossier, un nouveau bien sur, sur la pile toujours grandissante des dossiers à traiter.

- C’est tout?* c’était sur un ton irrité qu’il avait prononcé ces paroles.* Et bien qu’attendez-vous, aller prendre compte du prochain cas! »

La recrue ne méritait certainement pas ce traitement, surtout pas venant d’un simple soldat. Mais Stein n’y pouvait rien et ces mots s’étaient décochés tout seul. Bah! Elle s’en remettrait certainement et après tout, elle devrait s’y habituer rapidement si elle voulait durer au sein de l’Armée.

C’est d’un œil noir qu’il observait l’ampleur de la tâche qui était toujours en suspend sur son bureau, jonchant son espace de travail de multitude de formulaires et de rapports rapportant qu’un tel avait insulté un peu trop fort un passant qui l’avait accroché ou qu’une femme avait giflé à plusieurs reprises son enfant et avec un peu trop d’ardeur, horrifiant sa voisine par le fait même.

Mais c’est d’un œil encore plus noir qu’il fixa la recrue, toujours la même, qui arrivait d’un pas mal assuré vers lui, portant un autre dossier. Le mal qui rongeait Systéria n'atteignait visiblement pas que la populace...


Post by L'Anémone; Gdo - March 26, 2009 at 6:21 PM

Ce bon Jean, un ancien de l’ordre du soleil qui avait roulé depuis longtemps sa bosse avait fait vœux de pauvreté, de vivre dans la simplicité dans les jours que Thaar daignerait bien lui donner. Il vivait dans la basse ville à apprendre quelques passes aux enfants du coin, ses derniers l’aimaient beaucoup. Il avait toujours des friandises et autres gâteaux à donner aux plus méritants. Nombreuses sont les fois où l’on pouvait entendre le vieillard rire des bêtises des enfants qui se trompaient sur une passe ou tout simplement trébucher par manque de vigilance sur une épée en bois laissée à traîné au sol par inadvertance…

Céline, sa femme, elle servait toujours au temple de Thaar en moyenne ville, cette dernière avait pu au fil du temps se faire une place importante dans la hiérarchie de ce dernier. Son poste était entre autres de veiller à ce que ce lieu Saint ne manque de rien.

Comme à tous les jours, le vieux Jean partit au marché s’approvisionner en victuailles et autres friandises pour ses futurs preux chevaliers. Il aimait beaucoup aller au marché, il était en général toujours suivi de trois ou quatre bambins qui l’escortaient tel un ministre de Systeria dans la ville. Il était connu pour sa gentillesse ainsi que sa patience, son air sympathique, ses joues rosées donnerait envie à n’importe qui de le serrer dans ses bras. Depuis l’épidémie du nuage, sa femme restait cloîtrée dans leur chambre, la maladie l’avait touchée et toucha aussi le bon vieux Jean l’inébranlable. Il passait jour et nuit à céder aux caprices de sa femme qui généralement était si douce et charmante, mais lui ce Jean si bienveillant et bon avec les autres qu’il ne pouvait résister de complaire à sa muse.

Cette journée fut particulièrement dure. Son doux amour était encore plus désagréable et exigeante qu’à son habitude depuis l’apparition de ce nuage mais Jean céda encore sous le coup de sa gentillesse habituelle. Heureusement, il devait entraîner ses petits chevaliers ce jour-là et rien ne pouvait lui gâcher la journée seulement qu’en pensant à ça. Comme à son habitude il distribua les épées en bois aux petits lurons puis les laissa s’échauffer comme à son habitude. Il donnait quelques coups sympathiques de canne au niveau des jambes pour modifier la garde ou autres postures de combat des jeunes combattants. Ce jour-là, le petit Matthieu semblait plus qu’impatient que d’habitude et semblait vouloir faire vraiment mal à son adversaire, le vieux Jean en avait l’habitude mais cette fois l’attitude du petit ne passa pas. Son regard vira au rouge, une haine inhabituelle naquit au plus profond de cet être habituellement si calme et serein.

Son esprit fatigué, sa vieillesse qui l’empêchait de faire ce qu’il voulait chaque jour, toutes ces choses qui remontèrent d’un coup, et pour quel prix…. Le geste fut net et précis, la canne du vieux alla frapper de plein fouet la joue du petit Mathieu qui le fit tomber comme une pierre, le sonnant à terre. Les combats s’arrêtèrent... Tous les enfants fixèrent le vieux Jean effrayés, quant à lui, il recula d’un pas tout en fixant sa main, sa canne. Il la jeta de côté apeuré de lui-même pour finalement s’effondrer contre un mur, le regard vide.


Post by Galgarad, CP - March 26, 2009 at 6:35 PM

Cela faisait déjà plusieurs jours que la localisation du pentacle avait été trouvée. Alors fortement blessé, un représentant de l'Ordre l'avait interpellé, petit Gnome jovial au Coin Chaud, pour lui remettre un ouvrage qui changerait à jamais son tempérament. Le Livre Noir, ce grimoire écrit d'une plume parfaite, insolente dans sa gravité, qui décrivait mot à mot les étapes pour invoquer les dieux sombres, et les faire créer une malédiction d'une ampleur incroyable sur la cité. Cela faisait donc plusieurs jours que le Gnome avait complété la lecture du Livre Noir, s'était renseigné sur sa provenance, sa signification et sa véridicité. La théorie trouvée dans les divers registres de Démonologie et des Arts Occultes dans les bibliothèques Pourpres ont bientôt convaincu Galgarad que ce grimoire devait effectivement être le protocole qui fut utilisé par ces chiens de Nécromanciens ou autre abérration pour incanter cette malédiction.

Plusieurs jours donc que le coursier de confiance du Magistère s'était dirigé vers le quartier de l'Ordre et avait remis, en main propre, un plan d'action à un dirigeant Thaarien. Toutefois, seule une petite réponse, acquiésant au plan, s'était fait recevoir du Gnome. Oh le plan avait été accepté, certes, mais aucun détail supplémentaire ne s'était fait connaître, et le mutisme des fidèles de Thaar commençait à peser. Depuis quelques jours, même, le Gnome s'était surpris à avoir les sourcils froncés en permanence, lui qui arborait d'ordinaire un facies jovial et heureux. Les dorés n'allaient donc pas lui répondre plus clairement? Devrait-il encore une fois tout faire seul?!

Ces pensées rendaient le petit être fou de rage.. au point tel qu'il fit jaillir de ses mains une puissante boule de feu qui s'abattit contre le solide mur de roc, à l'autre bout de la pièce. Les yeux plissés, l'air enragé, Galgarad contempla tour à tour le mur carbonisé et le Livre Noir. Puis, alors que son poing s'abattait violemment sur son bureau, il laissa sortir de sa bouche un cri magiquement amplifié, qui fut probablement entendu aux trois étages inférieures.. :

- "Satané traitre de Nogar!! Je vais te le faire avaler ce grimoire, espère de mollusque sans colonne! VIENS AFFRONTER LE DANGER DIRECTEMENT, AU LIEU D'ENVOYER LES POURPRES SE FAIRE EMPOISONNER! JE VAIS ALLER TE CHERCHER DANS TON TEMPLE MAUDIT, ET T'Y EMMENER PAR LA FORCE DE MES COLONNES DE FEU, PLEUTRE DE LÂCHE!"

Le petit Magistère empoigna alors le grimoire maudit d'une main, son chapeau de l'autre et sauta en bas de sa chaise, jurant à voix haute avec une rare intensité. Une fois la herse qui sépare le troisième étage du deuxième, trois mots sortirent de sa bouche avant même qu'il ne puisse les réprimer..:

- "An Ex Por!"

Hoshi, son fidèle secrétaire, venait d'être paralysé par le Gnome avant même d'avoir ouvert la bouche. Ce dernier passa son chemin rapidement, une air complètement enragé au visage, et se dirigea, à pied, vers le quartier de l'Ordre. Chemin faisant, sa colère diminua quelque peu. L'air rageur avait fait place à un air légèrement contrarié. Il se mit même à regretter son geste face à Hoshi, se disant qu'il avait peut-être agi avec trop d'empressement.. Mais le fait était qu'il ne devait pas tenter de le convaincre de ne pas aller brûler l'Inquisiteur... Mais.. pourquoi? Pourquoi Hoshi ne devait-il pas tenter de retenir Galgarad? Peut-être qu'il faisait erreur? Peut-être que Brehan, comme lui, préparait ses hommes à l'action? À ses pensées, un garde de l'Ordre du Soleil, posté à l'entrée du Quartier, lui adressa un signe de tête poli. Le Gnome le lui rendit, à présent plus intrigué qu'en colère.. Puis, a mesure qu'il approchait du Temple, sa colère disparut complètement, faisant place à une sérennité qu'il n'avait plus ressenti depuis plusieurs jours.. Il allait bien entendu parler à l'Inquisiteur, mais calmement, avec l'intention de connâitre l'état des préparatifs.. Il trouvait quelque peu curieux que sa colère ait aussi rapidement diminué, mais il n'en parlerait pas, pas encore. Pour l'heure, il était plus important de connaître l'état d'avancement du plan. Ses états d'âmes attendraient après....


Post by Bel'labress Mel'Viir - March 27, 2009 at 1:55 AM

*Les gens marchent rapidement. Ils semblent pressés. Quelque chose cloche? Je ne crois pas. Qu'est-ce que cet énergumène qui s'approche de moi en titubant? J'en ai une nausée. Je m'éloigne, je la fuis. Je tâche de devenir aveugle et sourde temporairement. Je n'écoute pas, je pense. Je ne vois pas, je pense. J'augmente la cadence de mes pas. Les gens autour me confirment leur origine sauvage. J'en suis peinée, moi qui avais néanmoins quelques espérances... Mais je sais que leur nature est maintenant irréversible et surtout, permanente. Je ne veux qu'acheter mon pilon et mon mortier, et je rentrerai rapidement au manoir Mel'Viir, laissant toute cette société barbare s'autodétruire alors que je peaufinerai mes apprentissages en toute tranquillité. Des êtres indésirables perdront peut-être la vie, ce sera pour le mieux. D'ailleurs, n'est-ce pas la loi de la nature? Les plus forts survivent, les plus faibles meurent et il me semble que cet ordre est totalement justifié. Je serai égoïste ces prochains jours. Seule Mère et probablement Esmeral, mériteront mon attention toute particulière. Je marche, je marche, parmi ces êtres insignifiants. *


Post by Gannd Auréalis , OdS - March 27, 2009 at 3:18 AM

Parmis la cohorte de citoyens , des pas métallique se firent entendre...Un Haut Elfe armurer se dirige vers la cathédrale , regardant les passants au travers les trou de son heaume il a tôt fait de remarquer leurs agitations. Sans ralentir sa marche , il entre dans la cathédrale et y referme les lourde portes...Sans doute si réfugie t'il pour besoin de tranquillité , chose qui es plutôt rare depuis quelques jours en Systéria...


Post by Rolfein, R.I.P - March 27, 2009 at 7:12 PM

L'elfe noir avait du mal à savoir ce qui lui arrivait. Lui, qui était de nature patiente et polie, s'énervait sur un rien. Les insultes quant à sa race fusaient plus que d'habitude et il devait y mettre toute sa volonté pour ne pas s'attaquer aux abrutis qui étaient si grossiers. Mais voilà que lui-même cherchait les ennuis sans pouvoir se contrôler. Il s'était excusé une dizaine de fois en une journée et ça devenait de plus en plus difficile.

Que se passait-il? Les citoyens, lui-même compris, étaient-ils possédé par un quelconque maléfice? Le chaos allait-il bientôt s'emparer de la ville? Le couturier commença à avoir peur. Et si lui, ainsi que les autres citoyens, devenaient tous des sauvages sans cervelle, ne parcourant les rues que pour trouver une victime à passer au fil de l'épée, afin d'évacuer cette rage incessante?

Rolfein se promenait dans les rues, tentant d'oublier tout ceci. Alors qu'il se baladait dans une rue peu gardée, un jeune homme le bouscula. Normalement, Rolfein se serait simplement excusé et aurait passé son chemin mais là, il sentait au fond de lui que ce jeune homme l'avait cherché. Cette misérable vermine cherchait las bagarre, le jugeant sans doute pour sa couleur, sans même savoir qui il était. Il l'avait bousculé car il prenait Rolfein pour une autre saleté de noireaud qui venait en Systéria pour s'amuser à poignarder les gens dans la rue et les transformer en morts-vivants, durant des rituels pour le Prince Noir!

L'elfe poussa un grognement et fusilla l'homme du regard, une lueur meutrière dans ses yeux. Le jeune homme haussa un sourcil, confus.

-Qu'est-ce que tu regardes?, demanda-t-il.

Rolfein continua à le fixer de son regard mauvais. Sa volonté lutta pour refouler cette colère injustifiée mais cela devenait de plus en plus difficile, voire infaisable. Il ouvrit la bouche, parlant d'un ton froid.

-Tu joues les innocents, ordure? Tu croies que tous les elfes noirs sont des tas de fumiers qui cherchent à tuer tout le monde?, lâcha-t-il.

Dans les tréfonds de son âme il désirait dire "Je m'excuse, je ne voulais pas dire cela." mais il n'y arrivait pas. Il n'avait plus de contrôle sur sa volonté. À cause de quoi? Il ne le savait pas.

-Hein? Mais de quoi parles-tu?

-Tu m'as bousculé, bouseux! Tu essayes de m'intimider, hum? Tu essayes de me faire croire que je suis en minorité et que ma vie va devenir un enfer?

Le jeune homme devint nerveux, toujours confus.

-Ah, c'est ça? Désolé, je n'ai pas fait exprès, je ne cherchait pas à....

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car un poing d'ébène lui percuta la mâchoire. L'elfe unijambiste laissa sa férocité ressortir, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Il roua l'homme de coup, qui tenta de se défendre. L'humain finit par mettre Rolfein sur le dos et lui flanqua des coups de poing au visage.

Rolfein sentit son sang bouillonner à chaque coup qu'il recevait. Son visage était en sang et ses yeux brûlaient d'un feu rageur. Il finit par attrapper le citoyen par la gorge et le cloua au sol, le faisant suffoquer. Sans réfléchir, il sortit sa dague et le poignarda dans l'estomac.

Tout s'était passé si vite. Une fois la bagarre terminé, Rolfein reprit ses esprit. Venait-il de ressortir d'un rêve? Ou plutôt, d'un cauchemard? Pourquoi sa dague était-elle dans sa main, souillée de sang? Et que faisait-il par-dessus cet homme qu'il ne connaissait pas? Il vit avec horreur le sang coula d'une profonde plaie et l'homme qui se noyait dans son propre sang.

Qu'avait-il fait? Rolfein se releva, lâchant sa dague et contempla l'homme blessé, des larmes roulant sur ses joues. Comment avait-il pu se laisser emporter ainsi? Il méprisait son propre peuple pour des actes semblables et il venait de poignarder un innocent sans raison! Lui qui faisait de son mieux pour être différent des autres elfes noirs...lui qui avait sauvé un enfant lors du bombardement, au prix de sa jambe.....

C'en fût trop pour son moral. Il s'éloigna en courant, avant que quiconque ne découvre l'homme agonisant, abandonnant sa dague derrière lui. Il alla se réfugier dans une ruelle. Recroquevillé sur un vieux banc, il laissa s'échapper ses larmes, miné par le remord. Ce nuage maléfique avait eu un effet grave sur la ville et avait poussé un elfe noir normalement inoffensif au meurtre......

Rolfein avait peur de son sort à venir. Très peur.......


Post by Stein Von Richte, Ind - March 27, 2009 at 8:23 PM

« - Quoi ENCORE ?!

La recrue qui se tenait devant le Soldat Von Richte fit la grimace devant le ton craché de son interlocuteur. Le cas Von Richte ne s’était pas amélioré dernièrement et les recrues qui venaient lui porter régulièrement les derniers rapports de violences autant physiques que verbales s’étaient vite fait remplacer par d’autres qui ne connaissaient pas encore son humeur.

- J’ai heu… ce dossier et…

- Vous ne voyez PAS que je suis occupé? Placez-le sur la pile, vous ne pouvez la rater.

D’un geste dédaigneux, il désigna la pile qui, effectivement, était difficile à manquer. Mais la recrue ne pouvait pas s’en tenir là; il devait l’informer que c’était un cas plus grave. Pourquoi lui? Déglutissant, il reprit d’une voix effacé, à peine audible.

- C’est que… cette fois un citoyen est mort en Basse-Ville.

Le soldat leva brusquement la tête. On avait finalement franchit la limite. À quelque part, dans la cité, un homme avait poussé à l’excès sa rage sur un autre et ce dernier en était mort. S’en était trop. Il arracha le rapport des mains de la recrue qui poussa un petit cri de surprise puis le parcouru rapidement des yeux : altercation, dispute résultant en violence puis meurtre. Même les rues les moins gardées ne sont pas aveugles et cette fois ci c’était un jeune adolescent, Jérémy Dex, espérant une récompense qui était venu rapporter l’affaire. De par la fenêtre de la maison familiale surplombant la rue, il avait été témoin de toute l’action et s’en était visiblement délecté à son attitude excité. Où allions-nous?

Rangeant le dossier à part, Stein dirigea son attention vers la recrue qui attendait toujours devant lui d’un air mal assuré.

- Faites passer le mot dans le corps de garde : on recherche un elfe noir boitant ayant commis un meurtre, il est dangereux et donc n'hésitez pas à l'emmener de force. Qu’on placarde des affiches à cette attention : qu’on le retrouve et qu’on nous le ramène. C’est tout, déguerpissez.

En un instant, la recrue fut déjà loin du bureau de travail du Soldat Von Richte et commençait déjà à transmettre le mot.

Gageons qu’il délèguera la tâche à une autre recrue lorsqu’il s’agira d’aller porter un autre dossier à Stein Von Richte?


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - March 27, 2009 at 8:49 PM

Le temps était un facteur peu problématique à la caserne mercenaire. Il ne fallu que d'un quart d'heure avant que le Sous-Officier ne soit avisé de l'initiative du Soldat Von Richte. Une petite note lui parvint.

Soldat Von Richte,

J'apprécie grandement vos initiatives et je saurai faire des recommandations à votre mesure à la Consule Mel'Viir. Néanmoins, j'apprécierais qu'en cas d'un meurtre, vous avisiez directement ma personne, ou dans l'impossibilité de ce faire, la branche milicienne pour qu'ils prennent en charge une enquête.

Maintenant, on m'a dit que les affiches que vous aviez posées décrivait le criminel comme un elfe noir boitant. J'ai moi-même rencontré un elfe noir qui correspond à la description. Il s'appelle Rolfein. J'aviserai la branche milicienne qu'il doit être arrêté, toutes affaires cessantes. Avisez l'Association des Commerçants que nous voulons une liste de toutes ses demeures et que toute autre information pertinente à son égard doit nous être transmis, sans délais. Il en va de la sécurité de nos citoyens.

Votre efficacité sera jugée.

Chevalier Thalkehr Stornaar,
Sous-Officier.

*Rolfein avait donc commis un meurtre? Cet elfe noir apparaissait, aux yeux de Thalkehr, de tout sauf un assassin. Il était beaucoup trop mielleux. *


Post by Stein Von Richte, Ind - March 27, 2009 at 8:59 PM

Lorsqu’on lui avait remis la missive du Sous-Officier, le Soldat Von Richte s’était empressé de l’ouvrir et de parcourir son texte.

Quel imbécile il avait été! Oublier les procédures les plus basiques! Néanmoins, le Sous-Officier Stornaar ne semblait pas avoir été irrité par cet incident et lui avait même soumis quelques informations et tâches à accomplir dans le cas présent.

Après avoir envoyé un court message à Thalkehr lui adressant ses excuses pour cette dérogation isolé au protocole et pour lui affirmer qu'il ferait selon ses ordres, il rempli la requête qu'il ferait parvenir aux Commerçants, oubliant pour quelques temps la pile de rapports qui continuait de s’amonceler sur son bureau.


Post by Naomie Vans, OdS - March 27, 2009 at 9:13 PM

Elle avait vu le pentacle disparaitre devant ses yeux, le nuage de poison s'était dissipé et la vie des gens qui avaient été touchés par la maladie n'était plus en danger. Pourtant, lorsque la malédiction fût rompue, Naomie avait sentie son coeur et son âme se resserer. Un malaise omniprésent avait emplit son être. Pourquoi cette sensation s'était-elle intensifiée alors qu'elle aurait dû disparaitre? L'Ordre du Soleil et la Confrérie Pourpre avaient peut-être sauver Systéria d'un fléau terrible, mais une menace toute autre semblait planer au dessus de la cité. Naomie n'arrivait pas à mettre le doigt sur la raison de ce sentiment.

Sa chambre était à l'étage de la caserne en Basse-Ville, hors du quartier de l'Ordre du Soleil. Les paladins qui s'y trouvaient étaient agités et facilement irritables. Naomie n'arrivait pas à fermer l'oeil malgré l'épuisement dû au rituel pour contrer la malédiction. Les sourcils froncés, elle faisait les cent pas dans sa petite chambre, remettait de l'ordre dans son armoire, s'assoyait dans son lit pour se relever aussitôt. Quelqu'un frappa à grand coups de poings sur le mur qui avoisinait sa chambre à la sienne.

"Allez-vous finir par vous coucher par Thaar!? C'est quoi ce boucan? Je vais vous faire taire si vous n'arrêtez pas tout de suite!"

Sans pouvoir expliquer pourquoi, Naomie sentit une grande colère monter en elle. Elle qui était toujours sereine et posée se surprit elle même à répliquer à son voisin de chambre en frappant également dans le mur.

"Mêlez-vous de vos fesses espèce d'imbécile! Je me coucherai quand j'en aurai envie! Si vous n'êtes pas content, allez dormir dehors, ça vous fera prendre l'air!"

"QUOI!?"

Elle entendit la porte de la chambre voisine claquer violement, des pas rapides s'approchaient de la sienne, elle serra les poings. À coup de pied et d'épaule, son confrère brisa les pentures et entra dans sa chambre, un petit gourdin à la main. Avant qu'elle lui donne la chance de s'en servir, elle lui envoya un vicieux coup de pied dans la fourche. L'Acolyte Turmel s'écroula aussitôt au sol dans un grand cri de douleur tennant son "héritage" à deux mains. Elle l'enjamba et se dirigea vers la sortie, les traits tirés, le tempérament bouillant. Elle ne pouvait rester dans cet endroit plus longtemps, elle affronterait les conséquences de ses actes au retour. Elle devait retrouver son calme, elle ne pouvait pas laisser ses émotions prendre le dessus ainsi.

C'est au temple du quartier de l'Ordre qu'elle s'arrêta afin de se recueillir pour faire le point. Dès qu'elle pénétra dans ce lieu sacré, Naomie sentie aussitôt sa colère s'estomper pour faire place la honte... Pourquoi elle et son confrère avaient-ils agit ainsi? Elle aurait dû simplement se recoucher et le laisser dormir mais le tout avait dégénérer à un point qui dépassait l'entendement. Ce n'était pas dans sa nature de s'emporter aussi facilement, c'est comme si elle avait complètement perdu le contrôle d'elle même durant un moment. Une longue nuit de réflexion l'attendait...


Post by Rolfein, R.I.P - March 27, 2009 at 9:14 PM

Les soldats de l'Armée des Mercenaires arpentèrent les rues à la recherche d'un elfe noir à jambe de bois.
Rolfein s'en fichait. Ce satané phénomène qui hantait la cité l'avait fait commettre un meurtre, lui qui n'osait même pas se mettre en colère lorsqu'on l'insultait. Il fixait le sol dallé de la ruelle, des larmes séchées sillonant son visage. Les soldats en patrouilles ne l'avaient pas encore repéré, alors qu'il ne s'était pas efforcé de trouver une meilleure cachette.

La rage remonta en lui. Il serra les dents. Cette petite ordure l'avait cherché! Celui qui juge sera jugé à son tour....et le jeune homme fût puni.
Rolfein grogna. Il devait garder la tête froide. Maintenant qu'il avait commit ce meurtre, il était recherché. Il songea à se rendre et tout avouer.....mais les conséquences l'effrayaient.

Il se gifla, histoire de reprendre ses esprits. Il ne savait pas ce qui causait tout ce chaos mais il le découvrirait peut-être...car il décida de faire comme bien d'autres elfes noirs faisaient: utiliser la fourberie et la discrétion pour échapper à la garde. Mais pas pour sauver sa peau. Pour pouvoir découvrir ce qui causait tout cela.

Il sortit un morceau de tissu de ses affaires et envellopa sa jambe de bois, afin de l'empêcher de toquer à chaque pas.
Il ne se déplaçait maintenant que de nuit, utilisant les ombres pour se cacher et évitait toutes les patrouilles, allant même jusqu'à se déplacer sur les toits.

Il évita tout contact avec qui que ce soit. La malédiction supprimant toute sa patience, il risquerait de causer encore plus de chaos et d'être capturé avant d'avoir pu arrêter ce fléau....sans compter qu'il ne voulait pas avoir une autre mort sur la conscience.

Il prit quelques minutes pour adresser une prière à Thaar afin qu'il pernne soin de l'âme du mort. N'étant pas particulièrement religieux, Rolfein espéra que l'esprit du jeune homme irait au paradis de Thaar. Une fois cela fait, il enfila un bandeau et une toge à capuchon et devint le maraudeur, cherchant les causes de ce fléau.

Il remarqua éventuellement Galgarad, qui était d'humeur massacrante. Rolfein se souvenait de lui avoir déjà parlé et il semblait connaître bien des choses. Rolfein voulu lui demander ce qui se passait afin d'aider mais....comment éviter une altercation?
L'elfe noir se cacha sur un toit, cherchant une façon de garder ses esprits.


Post by Gannd Auréalis , OdS - March 28, 2009 at 2:37 AM

Durant la journée Gannd avait vue deux gamins se tirer les cheveux pour une banalité , un jeune apprenti Pourpre gifler un mendiant , comme ca sans raison ...Et plus il marchait dans la cité , plus il vue des actes de colère se produire. Gannd en eu bientôt asser et il décida de retourner au Monastère afin d'y trouver un semblant de civilité. Chose étrange , le Monastère à son arriver semblait être épargner de toute la folie de la cité...La folie gagnera t'elle le Monastère? Si oui , dans combien de temps? Et s'il était épargner...Pourquoi le serai t'il?....Autant de question qui , pour l'instant , semblait sans réponse...


Post by Thomas Bolton, Emp - March 28, 2009 at 5:34 PM

Sa Seigneurie Bolton fixait la cité à l’aide de sa longue-vue, dans la petite tourelle surplombant son bureau. La foule de citoyens qui vaquaient chacun à leurs occupations quotidiennes semblait plus survoltée, plus dynamique mais beaucoup plus angoissée qu'à l'ordinaire. Lui-même… Et bien, lui-même ressentait quelque chose. Une force oppressante, invisible mais belle et bien réelle. Son poing gauche était fermement serré dans son dos.

Le silence régnait encore au palais, parfois interrompu par le bruit des plaques de métal des Gardes Impériaux faisant leurs rondes sur les remparts ou à l’intérieur du palais. Il n’avait pas fait revenir la famille impériale ni la délégation elfique. Malgré le comportement de plus en plus étrange des mages, le marquis misait sur la force et la vigueur de l’esprit de l’Ancienne. Et de l’Oligarque. Le retour au palais serait beaucoup trop dangereux, surtout si on réintroduisait les domestiques, eux aussi survoltés et colériques.

Une toux anormalement vive se fit entendre derrière lui. Cressen. Oui, décidément, personne n’était épargné.

« Bien le bonjour, Cressen. », énonça d’un ton toujours aussi neutre le Surintendant alors qu’il repliait sa lunette, la déposant sur le rebord de la fenêtre et joignant ses mains dans son dos.

« Bonjour, Votre Seigneurie », répondit le fonctionnaire d’un ton beaucoup moins respectueux que d’habitude.

« Quelles nouvelles m’apportez-vous ? »

« Vous pourriez aller les chercher vous-mêmes, vos nouvelles, monseigneur. », asséna le petit homme d’un ton incisif.

Ce qui était amusant, c’est qu’à l’instant même où les mots franchirent sa bouche, Cressen rougit intensément et bafouilla quelques mots.

« Oh ! Je… je ne… comment dire ? pas… »

Le regard sévère de Thomas ne cilla pas. En temps normal, ces propos auraient eu des répercussions, mais ce n’était pas un temps normal.

« Je sais, Cressen, je sais. »

L’envie de rajouter un sarcasme démangea cruellement le premier ministre, mais elle ne fut pas concrétisée. Son poing gauche se serra plus fort encore.

« Le nuage a été dissipé, monseigneur. Vous n’êtes pas aveugle de toute façon, je vois mal pourquoi je devrais vous le signaler. On dirait que ces mages arrogants et ces prêtres ignorants ont réussi à se montrer utiles, monseigneur. »

Là encore, le ton était emprunt d’un mépris considérable. Le Surintendant ne releva pas, c’était inutile de toute façon. De son côté, il restait silencieux, tentant de garder un esprit clair et serein. Ce n’était pas des plus aisés.

« Tout le monde est survolté par contre. Tout le monde se pose des questions. Un peu comme moi, par exemple. Vos décisions sont complètement idiotes ! Laissez la famille dans l’Académie ! Rester dans votre bureau vous éloigne de la réalité, Votre Seigneurie. »

« Je ne réponds que devant moi, Cressen. Sachez cependant que j’avais déjà remarqué tout ceci. Il faudrait être sot pour l’ignorer. Savez-vous si des démarches sont en cours pour éviter ce problème ? Il est évident qu’il n’est pas d’origine sociale. »

Le secrétaire haussa les épaules, soupira bruyamment et tourna le dos au marquis en exultant :

« Si vous voulez le savoir, renseignez-vous vous-même, monseigneur ! »

Ah, il aurait été tellement facile de le punir. De châtier les insolents, de faire comprendre leurs erreurs à ces individus colériques qui ne voulaient pas se soumettre.

Non, ce n’était pas la solution.

Il secoua vivement la tête, tentant de reprendre le contrôle de ses émotions, de son esprit. Il faudrait régler ce problème le plus rapidement possible. Se concentrer, ne pas relâcher sa vigilance et repousser cette force qui s’étendait sur l’archipel…

Les jointures de son poing gauche devinrent blanche sous l’effort de concentration.


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 28, 2009 at 9:12 PM

Une simple ronde. Ce qui était des plus habituel pour le Vigile Thormir. Son pas était plus rapide, son regard moins attentif et son esprit plus embrumé, comme s’il ne voulait pas faire son service. Pour il ne sait quel raison, le simple fait de penser qu’il allait devoir intervenir pour une situation anodine, le rebutait. Vivement le thé à la fin de sa ronde pour relaxer et se détendre. En effet, il en avait bien besoin, car ses muscles faciaux tout comme ceux de son corps d'ailleurs était crispé. Les gens semblaient plus criard depuis un bout de temps et cela ne faisait que contribué à dégoûter le Vigile.

« Aaaah puis t’en pis! Au diable cette ronde! »

Se dit-il en interrompant son parcours pour aller directement au Coin Chaud. Il se disait que cela allait sans doute être plus plaisant que de marcher dans la turbulante ville.

Toujours par un pas rapide et les traits du visage crispé il arriva au Coin Chaud et l’ambiance y était comme en ville… criarde. Deux hommes, plus précisément, étaient en train de s’insulter fortement, sur le point de se battre en plus de Marcos qui leur criait d’aller dehors.

Galius serra les dents. C’était le goutte qui faisait débordé le vase. Il commença à rougir de colère regardant la scène. Il allait intervenir… sans manière et sans courtoisie. Il s’approcha des deux individus avec un regard noir. Ceux-ci ne le remarquèrent pas, car ils s’engueulaient toujours.

Galius était rendu un maître du combat et par instinct il renversa agilement les deux hommes sur la table pour ensuite les plaqués contre celle-ci. L’air déchaîné, il cria :

« ON SE CAAAAAAAALME! Y’A-T-IL MOYEN D’AVOIR UN PEU DE CALME MESSIEUUUUUUUURS! »

Il les relâcha la seconde après avoir passé de manière peu polie son message. Certes, son intervention avait des résultats bien concrets. Les deux hommes étaient certainement très estomaqués et ils avaient arrêté net de se disputer. Ils se regardèrent un et l’autre et, silencieusement, ils sortirent de la taverne. À vrai dire, c'était toute la taverne qui était maintenant silencieux après ce éclat du Vigile...

Quant à lui, Galius frappa la table de son poing, l’air mécontent de son action. Les traits lourd et crispé, il ne salua même pas Marcos, son fidèle fournisseur de thé, et il décida de se rendre au temple. Il avait grandement besoin de se recueillir et de retrouver une sérénité complètement disparue….

Une fois franchie le pont menant aux quartiers de l’Ordre, sa colère et son amertume laissa place rapidement à du regret. Il grimaça en repassant les événements dans sa tête. Il soupira, et pria déjà thaar sur son chemin lui demandant pardon. Il espérait rencontrer à nouveau les deux hommes dans une autre situation pour leur faire ses excuses. Galius n’aurait jamais agit de la sorte… Comme si quelques choses qu’il ne pouvait s’expliqué lui arrachait sa mèche qui était déjà courte au départ…

Parions que la rumeur ne prendra pas de temps à se répandre…


Post by Ex-Lumina - March 28, 2009 at 9:42 PM

*En sécurité, réfugiés dans l'enceinte de l'Académie de la Confrérie Pourpre - une véritable forteresse résistante à tous les types de dangers.. ou presque-, la délégation elfique et la famille royale patientait pour la disparition du nuage toxique.

Du haut de la plus haute des tours, le souverain de tous les elfes, l'Oligarque Feredìr de la famille El'Aglar, observait à présent les vapeurs empoisonnées se dissiper lentement. L'homme âgé glissait son regard sur la cité qui s'activait sous la force d'un nouveau mal étrange. Peut-être savait-il, dans toute la magnificence de son éternité, ce dont il s'agissait. Il fut troublé par la venue de son fils et dû quitter ses songes.

Le prince-consort de Systéria Alur'Indel El'Aglar s'approcha de lui, l'air résigné, et pris la parole d'un ton amer.*

« Père, vas-tu enfin me dire pourquoi n'as-tu pas vu meilleur avenir en moi que de m'envoyer sur ce pseudo-empire de Systéria, épouser une insouciante déraisonnable ? »

Le souverain se détourna lentement vers son fils ayant épousé l'impératrice systérienne. L'aura de sérénité qui l'entourait habituellement s'était dissiper depuis l'avènement de ce nouveau mal en vil. Le regard qu'il posa sur son fils était mauvais.

« Tu le sais. Tant qu'a sacrifier l'un de mes fils pour des relations sommes toutes peu importantes comparées à d'autres, j'ai préféré prendre celui qui m'importait le moins. Tu es un pion plus utile en place à Systéria qu'en toute autre situation. Au moins, ici, tu ne peux pas faire de mal en ne faisant rien. »

*Au fond de lui, il l'avait toujours su. Mais les paroles de son père virent affliger le prince-consort Alur'Indel et, peut-être sous l'effet des forces obscures, il sentit son sang bouillir de rage et d'amertume. Violemment, il assena un puissant coup de poing au Souverain des elfes, qui fut renversé contre le sol de pierre sous l'impact. Ce dernier dû se contenir pour ne pas déverser toute la magie offensive du monde contre son fils, et se contenta de se redresser pour le défier du regard.

Une voix cristalline vint empêcher le terrible affrontement. La princesse Isaëlia se tenait immobile, son tuteur pourpre sur les talons, au sommet des marches qui menaient à la tour.*

« Père. Maemor vous cherche. »

*Alur'Indel observa sa jeune fille, puis son père avec colère, et quitta prestement les lieux. L'enfant dévisagea son grand-père en silence avant de quitter à son tour, sous un regard presque méprisant.

L'ancêtre posa une main sur ses tempes et débuta quelques incantations, peut-être pour se protéger du mal qu'il avait décelé et qui l'avait déjà poussé trop loin.*


Post by Rolfein, R.I.P - March 28, 2009 at 9:53 PM

Rolfein cherchait toujours la cause de ce mal. Il n'avait pas la fougue d'un paladin pour combattre le mal d'habitude mais ce fléau lui avait fait prendre une vie.
Il avait changé tout son accoutrement, gardant des couleurs sombres pour se fondre dans le noir. Il ne sortait presque que la nuit, la garde le cherchant toujours.

Il avait contacté discrètement Galgarad avec une missive, prenant soin de ne pas dévoiler son identité. Apr`s tout, le gnome ne voudrait jamais coopérer avec un meurtrier, les chances étaient déjà plus grande s'il était contacté par quelqu'un d'anonyme.

Il se balada discrètement dans la haute-ville, à la recherche d'indice, puisque c'est là que le nuage était apparu. La source du fléau était peut-être là.
Il devait se dépêcher. Ce n'était qu'une question de temps avant que la milice ne lui mette la main au collet et l'envoie en geôle. Et ce n'est pas l'excuse de la malédiction qui le ferait innocenter.

Il continua son enquête. Résoudre ce mystère pourrait peut-être diminuer sa sentence lorsqu'il serait prit. Car s'il n'était pas pris avant d'avoir résulo ce mystère, il comptait se rendre tout de même. Prendre une vie était impardonnable.
Rolfein garda son visage couvert, hantant les rues tel un fantôme vêtu de noir. Seul ses yeux écarlates étaient visibles.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 28, 2009 at 10:22 PM

Un personnel attendrissant
Une adjointe adorable...!

Les jours suivant les actions de l’Ordre et de la confrérie visant à détruire la source du mal qui empoisonnait une partie de la ville, la situation à Sainte-Élisa avait drastiquement changé. Les personnes atteintes prenait toute du mieux et ce avec une médication basale qui était facile à obtenir et à produire.

Ce revirement de situation était comme une lumière au bout de ce sombre tunnel qu’avait créé la crise et un apaisement pour le mental surmené du personnel médical. Mais jusqu’à quel point? Apparemment la fatigue accumulée des derniers jours jouaient sur le moral, à moins que ce ne fût autre chose…? Même au creux d’une forêt plus ou moins paisible, les effets de cette oppression se faisaient sentir.

Le personnel aurait surement dit que l’adjointe était d’une humeur complètement massacrante depuis quelques jours, qu’elle pinaillait sur environ n’importe qu’elles procédures pas exactement suivit comme elle le désire où encore qu’elle était devenue pire que l’inquisition en scrutant les moindres gestes de tous et chacun. Sarälondë elle aurait surement répondu que c’était le personnel qui ne s’appliquait pas à sa tâche avec rigueur! Peu importe qui avait raison, quelques chose ne tournait pas rond…

« Mélodie, pourriez-vous allez me chercher des serviettes propres cette fois? Celles-ci n’ont pas été correctement nettoyées.» Disait d’un ton sérieux l’adjointe qui ne semblait pas plaisanter alors qu’elle lui tendit sèchement l’étoffe.

« C’est votre mèche blanche qui vous fait avoir des hallucinations ou quoi? Cette serviette est propre. » Répondit avec une étrange suffisance la femme.

« Pardon? J’ose croire que vous n’oserez pas redire votre dernière phrase. » Répondit Sarä en dévisageant de tout son mépris elfique l’impertinente subordonnée.

« Alors c’est votre mèche blanche de moufette qui vous rend aveugle? » Renchéri l’infirmière d’un air certain, confiant et surtout insolent en agrippant des mains de madame Balgor la serviette.

D’un lent geste Sarä étira le bras jusqu’à l’étagère tout proche d’elle et fit tomber une grosse flasque au sol. Celle-ci était d’un verre épais qui ne cassa pas, cependant le liquide détenu dans celle-ci s’étala partout sur le plancher. C’était visqueux et salissant. Elle braqua ensuite son regard clair sur Mélodie et ajouta quelques mots d’un timbre sonore désagréablement irrité. La voix claire de la demi elfe devait résonner comme une voix de crécelle dans la tête de l’infirmière insultée du geste que sa supérieure avait osé faire.

« Vous nettoierai ceci également et oser ajouter quelques choses et je vous jure que je fais en sorte que vous ne pratiquiez plus jamais le seul métier que vous connaissez. En passant, la seule raison pour laquelle je ne vous renvois pas immédiatement, c'est parce que je n'ai aucune envi de vous remplacer dans vos tâches ingrates.»

Quelques secondes c’est un claquement de porte violent qui fit sursauter les membres du personnel qui retentit dans l’hôpital. Naturellement le nombre de babils et de murmurent désobligeants avaient augmentés... Sans doute le directeur recevrait-il même des lettres de plaintes concernant sa si sérieuse et réservée directrice adjointe de la part de ses collègues.

À comme c’était la joie à Sainte-Élisa. L’ambiance était d’une lourdeur digne du derrière de Lucrèce d’Orbrillant…!


Post by Lys, Gdo - March 28, 2009 at 11:14 PM

Les jours défilaient lentement, et cette immense colère qui rongeait le cœur de chacun ne semblait que s’accroître tout comme les ténèbres qui envahissaient petit à petit leur esprit. Les nuits devenaient de plus en plus sombres. Madame la lune, elle-même craintive du spectacle qui se déroulait dans la citée de Systéria s’emmitouflait sous ses épais nuages gris. Privant ainsi les citoyens de sa lueur bienveillante.

Tous s’isolaient chez-soi de peur de devoir confronter la colère d’autrui. Les braves qui s’aventuraient encore tard dans les rues balbutiaient diverses histoires sans queue ni tête le lendemain, témoins de phénomènes étranges.

Spectres volatiles, iris démoniaques scintillantes à travers l’obscurité, des murmures aux coins d’une ruelle. L’air oppressante de la ville semblait ramollir l’esprit de tout chacun, laissant croire qu’une présence ou même plusieurs les surveillaient constamment. Mais quoi qu’il en soit, il n’était pas rare à présent d’entendre les victimes de leur imagination hurler leurs craintes au beau milieu de la nuit…

Étais-ce vraiment le fruit de la peur ? Ou la simple et pure réalité?


Post by Thomas Bolton, Emp - March 28, 2009 at 11:15 PM

Le Surintendant était penché sur son bureau à étudier diverses cartes de la ville. Divers ouvrages étaient éparpillés sur sa table de travail. Le silence régnait, si ce n’est qu’il était parfois interrompu par des bruissements de pages. Cressen était allé se calmer dans un coin du palais. Sa petite crise était intervenue après une brève sortie en ville haute. Petit à petit, il semblait regagner sa sérénité, au prix d’incroyables efforts d’introspection.

Quant à Thomas… Et bien son légionnaire faisait des siennes. A tel point qu’il lui fallut le renvoyer à l’Académie. Avec la disparition du nuage toxique, se déplacer devenait plus aisé et la téléportation n’était plus utile au premier ministre. Un vrai bol d’air. Avoir un mage sans cesse en colère à ses côtés n’était pas des plus sécuritaires. Ses interrogations furent interrompues quand quelqu’un toqua à la porte.

« Monseigneur. »

« Bonsoir, messire Delebert. »

« J’attends mes instructions. »

Le Surintendant hocha la tête et braqua son regard d’acier sur le garde qui restait droit et impassible devant lui. Il n’était pas sorti du palais depuis la quarantaine et l’homme d’action qu’il était n’appréciait pas de tourner en rond nuit et jour. Une petite promenade lui ferait du bien. Qui plus est, il ne semblait pas en colère, comparé à d’autres.

« Vous allez prendre quelques hommes avec vous. Les moins survoltés. Toutes les ambassades en ville vont être… mises en quarantaine pour éviter que le fléau actuel ne s’étende à nos partenaires diplomatiques. N’autorisez aucune sortie des courriers diplomatiques. Aucune sortie de personnel non plus. Des questions ? »

Le chevalier secoua la tête.

« Aucune monseigneur. »

« Parfait. Si jamais vous remarquez quoique ce soit, je tiens à en être informé. Si infime que ce soit, messire. »

L’homme acquiesça et sortit en trombe, rassemblant des hommes et allant mettre à exécution les ordres du premier ministre.

Alors que la capitale semblait subir les affres d’un fléau invisible, il ne fallait pas que la colère ambiante détériore les relations entre l’empire et ses alliés. Tant d’années pour construire des liens solides, mais il suffirait de quelques lettres pour détruire une solide amitié. Empêcher tout courrier diplomatique de sortir de Systéria était rustre, mais c’était un moindre mal…


Post by Lenne Vespari, CP - March 28, 2009 at 11:18 PM

Au centre de l'activité maléfique, dans l'une des classes de l'Académie pourpre, un petit groupe d'élève n'ayant pas choisi d'être enseignés par la Magistère des archives et recherches attendaient leur cours avec étrangement beaucoup d'impatience. Les retards et surtout l'excentricité exubérante de leur professeur les agaçait particulièrement. L'un des élèves souleva finalement la voix, en s'adressant à ses collègues de classe.

« J'en ai marre de cette malade mentale. Il est temps qu'on s'en débarrasse pour le bien de la Confrérie Pourpre. Combien de fois nous a-t-elle fait passé pour des attardés ? »

Alors que quelques élèves se prononçaient en accord avec lui, énumérant les différentes bévues de l'évaporée magistère, une étudiante prit la parole d'une voix très claire et très agacée, se montrant outrageusement cinglante.

« Allez-vous vous la fermez ? Je sais que vous êtes une bande d'abrutis sans avenir, mais moi j'étudiais. Je suis promise à un grand futur. Et j'ai besoin de silence. »

Il n'en fallu pas plus pour que toute l'animosité dirigée contre la professeur soit plutôt recentrée vers les autres étudiants. Rapidement, le ton monta d'avantage et les insultes fusèrent. Lorsque finalement la magistère violacée, cadavre déambulant, fit son entrée, un élève avait des flammes dans une main et se préparait à les projeter sur un autre jeune pourpre. Le regard vide, la magistère prit la parole d'un ton absent, et fit mine de rien. Le calme ne reprit pas vraiment, mais les étudiants cessèrent au moins de hurler et d'être violents. La tension et le brouhaha des murmures n'empêcha pas le monologue de la femme en violet.

« Depuis de nombreuses années j'erre dans ces salles de classe en cherchant chez vous un certain potentiel, pour certaines raisons personnelles. Par des manières détournées, je vous incite à réfléchir sur votre perception de la réalité et sur votre conception de celle-ci afin de vous pousser vers une vérité qui pourrait autrement être négligée.

En se faisant, j'écoute vos réflexion et vous guide dans vos échecs comme dans vos réussites pour vous pousser plus loin dans vos idées, le tout pour vous permettre de faire quelconques découvertes concernant ce monde, ou les autres. »

Elle marqua une pause, certains élèves la dévisageaient ; la dérangée magistère n'était pas d'habitude à faire part de ses intentions, mais plutôt à directement agir sans le consentement de quiconque. Elle ajouta enfin.

« Cependant, clairement, personne ici n'a ce que je recherche. Ainsi, puisque vous êtes inéluctablement voués à disparaître dans une vie banale, sans valeur et sans réalisations, dont la seule finalité est d'un jour mourir, je vous recommande d'y arriver dès maintenant.

Aussi, voici votre devoir pour ce soir. Vous trouverez sous chacun de vos pupitres, une corde, pour aller vous pendre. J'ai dévérouillé la salle des sortilèges ; les poutres là-bas sont parfaites pour recevoir les derniers souffles des êtres insipides et fades que vous êtes.

Adieu. »

Et elle quitta ses étudiants d'un pas inhabituellement ferme, qui eux se lancèrent dans une nouvelle cohue violente, alors que certains regardaient les cordes mises à leur disposition avec hésitation.


Post by Thomas Bolton, Emp - March 30, 2009 at 8:53 PM

Quelques jours plus tard, le Surintendant reçut deux lettres du Magistère Glâneduc à quelques heures d’intervalles. La première, écrite à partir de l’Académie, était emprunte de colère et de hargne. La seconde, écrite en dehors de la cité, retrouvait l’état d’esprit habituel du gnome. Son contenu, par ailleurs, confirmait certaines hypothèses : tout l’archipel, toute la ville n’étaient pas sous l’emprise de cette atmosphère oppressante. Le palais, le quartier de l’Ordre, Systeria extra-muros ne semblaient pas affectés. Aussi de nouvelles instructions furent dévoilées.

« Cressen, vous transmettrez cette lettre à Sa Grandeur Glâneduc. J’autorise le déplacement de la famille impériale et de la délégation elfique dans les quartiers de l’Ordre. L’Académie est un lieu bien trop survolté. La princesse Isaleïa aura le choix de rester ou non. »

Le secrétaire hocha la tête mais ne put s’empêcher de poser la question qui lui brûlait les lèvres.

« Mais pourquoi ne pas les faire revenir au palais, monseigneur ? »

Thomas se redressa et alla se placer devant l’immense baie vitrée de son bureau. Son regard sévère se posa sur l’horizon.

« Trop dangereux pour le moment. Le palais est certes en sécurité, mais pour combien de temps encore ? Nous en profiterons aussi pour voir comment le clergé a progressé. Quant aux elfes et l’Oligarque ils auront l’occasion d’en apprendre plus sur notre théologie. »

« Je vois, monseigneur. D’autres instructions ? »

« Oui Cressen. Un ordre a été lancé, tous les fonctionnaires impériaux sont invités à quitter le quartier de la Confrérie et à réintégrer le palais. L’environnement est plus calme et plus propice à faire tourner les rouages de la mécanique systérienne. Ceux qui ont été renvoyé chez eux devront retourner également au travail. Le Magistère Glâneduc est prévenu. »

Le secrétaire acquiesça et se retira pour remettre la lettre et participer au retour de l’administration dans le palais. Quant à Thomas, il retourna à ses dossiers.

Une heure plus tard, une foule impressionnante de citoyens se présenta aux grandes herses du palais. Les membres de la garde furent débordés de demandes diverses ! Gérer les entrées, évaluez le niveau de dangerosité, confisquez les objets dangereux, etc. Enfin un peu d’action après ces semaines à tourner en rond dans un château pratiquement vide ! Car oui, la demeure ancestrale des souverains systériens reprenait vie.

« Dégagez, laissez-moi passer ! Je suis le premier secrétaire du second assistant du trésorier principal ! », hurlait un petit homme colérique qui fut vite rattrapé par un autre qui jouait des coudes.

« Moi d’abord ! Je suis la première secrétaire du premier assistant du chambellan ! On est loin de votre position arriérée ! »

Et ça n’arrêtait pas de piailler. Un tel monde qui revenait de l’Académie Pourpre, totalement sous pression depuis plus d’une semaine, ça ne pouvait amener des bonnes choses. Toutefois, et aussi étrange que cela pouvait paraître, les esprits se calmèrent, une fois les bureaux totalement réintégrés. Il ne fallut qu’une petite heure pour observer une réaction pratiquement unanime…

« Ah, qu’on se sent mieux ici ! », soupirèrent de soulagement un petit groupe de diplomates.


Le lendemain, le directeur de Sainte-Elisa observait une patiente grâce au petit interstice de la lourde porte de métal aux verrous complexes et aux serrures énormes. On l’avait fait appelé en urgence tellement l’information était incroyable. Et effectivement, même le froid personnage qu’était Thomas Bolton était étonné. Son regard aux sourcils relevés examinait une femme d’une trentaine d’année, vêtue de rose et aux longs cheveux blonds.

Elle était propre sur elle – on n’avait pas vu ça depuis sa chute ! – et souriait avec une joie sincère. Ses yeux brillaient, non pas de démence, mais de sérénité. Elle semblait parfaitement dans son élément. Parfois, elle chantonnait, sifflotait comme si toute cette crise ambiante n’avait jamais existée ou n’était plus qu’un ancien souvenir. Son plateau repas lui fut livré, elle l’accepta de bon gré.

« Oh, bonjour mon cher Norris ! Quelle joie de vous voir ! Oh quelle douce nourriture m’apportez-vous, ça m’a l’air exquis ! », lui dit-elle d’une voix claire et chaleureuse.

« Heu… oui bin, c’est comment dire, heu… à peu près la même chose que d’habitude. Je croyais que vous n’aimiez pas… », répondit tout penaud l’infirmier décontenancé par cette nouvelle attitude.

« Oh, mais qu’est-ce qui peut vous faire penser ça ? Oh, oui parfois je suis un peu énervée, mais ça ne veut pas dire que je n’apprécie pas vos efforts. »

Norris posa le plateau en hâte et sortit rapidement de la cellule, se cognant contre le directeur. Il s’excusa puis s’éclipsa en bafouillant… Thomas décida d’entrer dans la petite pièce.

« Oh, Monsieur le Surintendant. Quel plaisir, cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Vous m’en voulez encore pour mon comportement de la dernière fois ? C’est fâcheux, je me suis emportée mais si vous saviez comme je regrette… »

« Bien le bonjour, Mala. Il n’y a pas d’offenses. Vous semblez… guillerette. »

Et s’ensuivit une discussion parfaitement correcte entre deux adultes civilisés. En sortant, le directeur attrapa l’infirmière Mélodie, celle-là même qui l’avait fait venir, pour lui poser quelques questions.

« Etonnant. »

« Oh, oui monseigneur ! C’est totalement déconcertant ! »

« Depuis quand est-elle ainsi ? »

« Oh, un peu après que le nuage ait disparu. C’est quand les gens ont commencé à devenir impatients et énervés. »

« Intéressant, très intéressant. »

« C’est pour ça que je vous ai fais venir. Elle semble… comment dire ? Parfaitement dans son élément, on dirait qu’elle évolue comme un poisson dans l’eau. »

Le marquis hocha la tête, songeur. Puis il salua la jeune femme et retourna au palais. Ah, Mala la Sanglante. Un cas déconcertant !


Post by Rolfein, R.I.P - March 30, 2009 at 9:12 PM

Durant ce temps, Rolfein enquêtait toujours. Il avait finalement un contact et avait, en sus, fait une découverte intéressante, bien qu'il ne fût peut-être pas le premier à l'avoir faite: Il avait découvert que certains quartier n'étaient pas touchés. Il se tenait dans ces quartiers pour correspondre avec son contact, évitant ainsi de s'aliéner un allié utile.

Il prit une pause sur son enquête pour essayer de se racheter pour son crime. Il utilisa l'or qu'il avait en poche pour acheter un bouquet de fleur et écrivit un mot qu'il laissa sur le lieu de son crime, puisqu'il ignorait où vivait la famille de sa victime.
Sur ce mot, on pouvait y lire ceci:

"Messire, dame,
Le fléau présent m'a fait commettre un acte horrible et impardonnable. Cet acte était d'enlever la vie de votre fils sous la colère et cela me hantera toujours. Je sais que quelques fleurs et une lettre ne ramèneront pas votre fils, mais je compte faire bien plus pour me racheter.

Je suis présentement en maraude, je cherche à trouver la cause de la malédiction afin de pouvoir l'arrêter. Je compte ensuite me rendre aux autorités. Je pourrais certes aller en prison maintenant, mais je tient à faire quelque chose d'honorable pour arrêter ce qui m'a fait commettre ce meurtre gratuit. Je suis prêt à vous faire des excuses publiques si vous l'exigez.

Milles pardons, Rolfein le Vagabond"

Il eût du mal à retenir ses larmes en écrivant cette missive. Sur le lieu exact du crime, reposait un bouquet de fleurs avec la missive. L'elfe noir espéra que la famille du défunt la trouverais.

Une fois cela fait, il réfléchit à la prochaine étape de son enquête. Il décida de faire une botte et de l'attacher à a jambe de bois, on ne pourrait pas la remarquer dans le noir sans l'examiner de près.....
Il remplit le bout de la botte avec un petit sac de gravier, afin que ça n'ait pas l'air louche et l'elfe continua à échapper à la garde et trouver ce qui se tramait.


Post by Luciole, OdS - March 30, 2009 at 11:09 PM

En effet, Systéria, que t’arrive-t-il ?

Perchée là-haut, sur les dernières marches extérieures de cet horrible bâtiment dédié aux commerçants, la très rousse Luciole observait les petites gens sous ses jambes ballantes et galbées. Tout en croquant un fruit juteux, confortablement accoudée sur ses genoux, la petite demi-elfe faisait le constat de ses derniers jours à Systéria.

Il y avait eu d’abord ces commentaires gratuits et déplacés du jeune Relt à l’endroit de ses vêtements. Elle le savait maladroit, comme la majorité de l’espèce humaine, mais la gamine se surprenait encore à espérer mieux de l’un de ses semblables. Échec et déception. Luciole n’avait pas anticipé les insultes, cette fois, et l’amertume laissait un arrière goût d’autant plus marqué et désagréable. Elle se montrerait plus prudente et abaisserait ses attentes.

Non, ce n’est pas dramatique, pensa-t-elle en mâchouillant la chaire blanche du fruit. La demi-elfe déglutit avec peine, toutefois, une moue renfrognée ornant son minois...
Ce n’était qu’un jugement négatif sur ses vêtements et sa féminité, sur sa joliesse et ses valeurs propres. Son regard glissa sur le kimono usé et son pantalon de cuir ; certes, ce n’était pas un jupon, mais il fallait se montrer particulièrement ridicule à vouloir se mouvoir sous la ramée en dentelle et escarpins brodés!
Luciole jeta farouchement sa pomme au sol, loin sous elle, un rictus rageur aux lèvres, déformant son visage d’ordinaire si doux.

Et puis il y avait eux cette masse de citoyens désagréables. Son malaise à Systéria ne faisait que gonfler au rythme de la montée de morosité et de violence de la ville. Si elle arrivait à passer inaperçue en se faisant discrète et en ignorant les passants, il était moins évident de se faire petite depuis quelques temps. D’ailleurs... À observer avec autant d’insistance le pavé sous ses pieds, lorsqu’elle marchait, il n’était pas étonnant qu’elle en arrive à bousculer un citadin. Heureusement pour Luciole, l’homme colérique contre qui elle avait buté n’était pas trop massif ; elle avait réussi à se déprendre de sa poigne et le semer parmi la petite foule alors qu’il démontrait avec véhémence ses talents d’orateur.
La gamine soupira d’un amusement cynique, se remémorant avec une pointe d’angoisse la crise violente de ce dernier.

Non, vraiment, il était temps pour la luciole de rejoindre les bois et de laisser les citadins régler leur violence entre eux, dans l'obscurité de Systéria...


Post by Brehan de Nogar, OdS - March 31, 2009 at 7:57 AM

*Une présence accrue de paladins, il y avait depuis la levée de cet étrange phénomène. Ils semblaient poursuivre des directives bien déterminées, alors qu'ils foulaient le sol des quartiers de Systéria, d'une cadence ferme et déterminée.

Bien sûr, il y avait eu des bévues qui s'étaient produites, alors que certains citoyens s'étaient attaqués gratuitement aux fervents de Thaar, qui avaient réagit un peu plus durement qu'à l'habitude.

L'Inquisiteur de Nogar, lui, n'avait été vu dans la moyenne depuis quelques jours. Sans doute était-il débordé, à analyser les plusieurs rapports que lui apportèrent ses confrères.*


En la caserne de la basse-ville, à l'intérieur de son bureau. J'étais assis, bien droit, alors que je tentais de faire le vide de mon esprit. Je tente de mieux comprendre ce phénomène, alors que bien peu de pistes nous sont offertes. Je DOIS trouver quelque chose! C'est lorsqu'on cogne à ma porte que mon expression faciale devient très froide, de marbre. On ouvre ma porte, avant même que j'en donne la permission?! Quel hérétique! Je foudroie la silhouette qui rentre en trombe. Il s'agit du templier Tharay. Et il ose même m'adresser parole sans la moindre forme de respect?! Mes poings se serrent... Je remarque qu'il tient une pile de dossiers.

-De Nogar! Je n'ai pas que cela à faire d'attendre à votre porte! La prochaine fois, vous irez chercher les dossiers vous même!

Mes mains se referment sur le dossier de ma chaise, sous l'insolence qu'il fait preuve. Je sens un brasier s'enflammer en moi, et je n'ai le désir que de lui apporter une bonne leçon. Un craquement sinistre se produit sur le bois du dossier alors que mes mains le serre trop fortement. Puis soudainement, la vision de Galius apparait dans mes pensées, il y à un an, alors que je m'étais emporté devant sa traîtrise... Je revois encore son expression apeurée et ses yeux humides, alors que la chaise que je tenais se brise avec éclats contre le mur. Galius... où es-tu...? Je réalise alors mon état actuel.

Puis une voix cassante me ramène à la réalité.

-De Nogar! Je peux partir maintenant?!

J'inspire profondément alors que mes yeux très clairs se posent sur son visage. J'inspire profondément, puis d'un coup, je maîtrise cette colère qui s'était enflammée en moi tel un brasier. Je le regarde alors avec une certaine compassion, comprenant un peu plus le phénomène qui nous atteint tous. Je lui offre même un très léger sourire, qui vient totalement le déconcerter. Il réalise alors ses actions et balbutie quelques excuses maladroitement.

-Hem...Inquisiteur, pardonnez-moi. Je ne voulais pas...

Je lui répond calmement, alors que j'ai su retrouver une certaine sérénité intérieure.

-Merci pour les dossiers. Allez vous recueillir au temple, à présent, Templier Tharay. Que Thaar vous apaise de sa lumière.

Il dépose calmement la pile de dossiers sur mon bureau et il s'incline avec une soumission et un malaise visible, puis il dispose en silence. Une fois qu'il est parti, mon expression devient de marbre. Est-ce de la crainte qui s'éveille en moi? Alors que de tels sentiments se sont emparés de moi... je n'ose imaginer l'effet que cela aura sur la racaille de la citée...

Il est grand temps pour moi de faire des liens, et peut-être, à force d'étudier cette large pile de dossiers, trouver une piste qui saura nous en apprendre davantage, avant qu'il advienne quelque chose d'irréparable! J'empoigne alors fermement le tout, et j'entonne une prière. Peu de temps après, je me retrouve, de ma posture bien droite, devant le temple de Thaar. Je me sens déjà un peu mieux...

Mais la nuit s'annoncera longue...


Post by Myrddin Emrys, CP - April 2, 2009 at 3:24 AM

Myrddin semblait de ceux des plus affectés, normalement jovial et joyeux, il errait depuis l'arrivée de cette vague de colère dans la confrérie. Il effectuait son travail sans jamais une étincelle de joie ou de contentement.

Toujours fourbu, il souriait à peine et il devait se forcé pour rire des meilleures blagues sur le gnome, le chat et la potion d'endurance. Il était devenue un vrai bourreau de travail et ne s'arrêtait presque jamais, pourtant sa productivité était en baisse.

Il piquait des colères contre tout et rien à l'académie, principalement dans les laboratoires ou il était presque impossible de pratiquer avec lui. Dès qu'il voyait une incartade il se m'était à invectiver tout ce qui bouge.


Post by Saevan Al Kazar, AdM - April 2, 2009 at 4:59 AM

La frustration était monté a un haut niveau pour ce qui est de Saevan. Oh évidament quand tout se passais bien on ne voyais pas de différence.. Mais si il quelqu'un avais le malheur de l'irriter..

En pleine rue, le capitaine fesait une légere ronde avec deux Gardes lorsqu'une dispute éclata avec un citoyen genre aventurier (comme il était coutume d'en voir parfois). Personne n'osait s'interposer (surement parcqu'ils n'étaient pas d'humeur). Quelques phrases furent échanger, mais la joute finit par prendre une autre tournure.

- L'élite? Ah! Tu ne tiendrais même pas 1 minute avec moi!

- J'accepte ton offre, ici! Maintenant!

Le tout se déroula en quelques secondes, Saevan fit un pas en avant en envoyant un coup de poing gantelé fracassant, il n'en fallu pas plus pour que l'aventurier un peut trop aventureux ne sécroule.

Normallement Saevan se serait contenter de cela.. Normallement.

Mais la colère fumait en lui, il continua a lui assener des coups de poings au visage alors qu'il était au sol, le tout était si brutal que les deux gardes on du repousser Saevan apres un certain temps, il l'aurais certainement tué.

Le capitaine finit par se calmer, et posa un regard sur ces deux Gardes.

- Messieurs, notez, le duel était conssentent, l'homme n'est pas inconscient ni mort. Il n'y a rien de plus légal.

La scène se termina ainsi, mais le mot concernant la brutalité dont pouvais faire preuve le Chevalier-Capitaine allais surement se répendre.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 2, 2009 at 5:27 AM

Un aventurier à Sainte-Élisa
Qui a vécu toute une aventure…!

Naturellement qu’on en entendrait parler des brillants actes de Saevan Al Kazar! Où pouvait bien aboutir un aventurier blessé à l’extrême par un chevalier-capitaine… A sainte-Élisa bien sur, repère de la médecin de renom, Sarälondë Taur’Amandil Balgor, également une « bonne amie » de ce cher Saevan Al Kazar. On retrouvait donc Sarä et l’homme dans la salle d’auscultation où elle lui prodiguerait des soins.

« Mon nez…! Mon visage..! Il m’a presque battu a mort un vrai fou! » S’exclamait l’homme dans toute ses passions déchainées.

« Vous l’avez provoqué cet arriéré mental? » Demandait sèchement la médecin qui n’échappait pas à l’oppression de la cité entre les murs de l’hôpital.

« Bien sur que non espèce de sceptique effrontée! Si vous ne voulez pas me soigner dite le! » Cracha l’homme sans trop pouvoir se contrôler alors que la médecin braquait son regard limpide avec sérieux sur lui.

« Mais c’est exactement ce que je suis en train de faire , vous soignez… Peu importe qui vous a fait cela?» S'efforca t'elle de poursuivre sans s’embarquer dans un débat sans fin avec l’aventurier irrespectueux.

« Al Kazar a ce qu’on m’a dit! Je pouvais pas le savoir moi que c’était un capitaine chevalier..ou un chevalier capitaine peu importe! » Poussa avec hargne l’homme au visage dégoulinant de .. sang par le nez.

« Sans blague. » Le sérieux de la demi elfe était remarquablement elfique et coincé.

La tournure de la dernière phrase de Sarä fut particulièrement cynique, voir même insolente. Cependant elle était en train de désinfecter le visage de l’homme alors il s’abstenu de toute réponse, craignant peut-être une soudaine erreur médicale qui n’aiderait pas à rétablir ses blessures. Après moins d’une heure il avait déjà quitté Sainte-Élisa…

Gageons qu’il n’oublierait pas cette aventure de si tôt…! Et Madame Balgor n’ont plus.


Post by Rolfein, R.I.P - April 3, 2009 at 10:31 PM

Toujours aucun indice. Il avait cherché de part et d'autres et n'avait rien trouvé sur ce mystérieux fléau. Il avait espérer résoudre tout ceci mais il n'avait rien trouvé de potable. Rolfein décida d'abandonner. Il était en cavale depuis trop longtemps. Il assuma les conséquences de ses actes et laissa tomber l'idée de résoudre tout ceci.

Il sortit donc de sa cachette, retira tout ce qui cachait son identité et alla trouver les autorités.....


Post by Sinriia Mel'Viir - April 4, 2009 at 12:01 AM

Suite à l'incarcération de l'elfe noir dans les geôles mercenaires, la marquise Mel'Viir se rendit à la rencontre de la famille de la victime de l'unijambiste meurtrier. Accompagnée par deux soldats, elle frappa quelque coups à la porter puis patienta que l'on vienne lui ouvrir.

Il s'agissait de la jeune épouse de l'homme qui fut froidement abattu de par la main du mâle. Portant dans ses bras le dernier né de la famille d'à peine quelques mois, son regard s'embrouilla immédiatement de larmes à la vue des trois mercenaires. Non loin derrière, jouait au sol le premier fils de la famille âgé de trois ans.

Le visage toujours aussi dur qu'un bloc de marbre de la consule mercenaire ne changea point devant les pleurs de la jeune veuve. Elle s'adressa à elle d'un timbre tranchant, toujours aussi directe à celle-ci.

" Madame, le meurtrier de votre époux se retrouve désormais derrière les barreaux. Il sera en attente de son jugement de par le tribunal de Systéria et demeurera dans sa cellule tant et aussi longtemps que le jugement ne sera pas tombé. Vous ne courez plus aucun danger."

La femme en sanglot serra fort contre-elle le petit bambin pour retrouver quelconque réconfort, bien que les propos de la marquise lui en apportait, elle ne pouvait supporter un tel regard aussi inébranlable. L'elfe noire vint ensuite décrocher une parchemin à sa taille puis l'offrit à la femme.

" Voici de quoi nourrir votre famille pour les quelques prochaines années à venir. Ne le gaspillez pas, utilisez-le que pour le nécessaire. Préservez-le reste pour que vos fils reçoivent l'éducation nécessaire lorsqu'il en sera le temps. "

La consule tourna les talons sèchement, laissant derrière elle la veuve malgré tout gratifiante envers celle qui venait de lui offrir un chèque d'une valeur de cinq mille écus.


Post by Thomas Bolton, Emp - April 6, 2009 at 1:59 PM

Le vent soufflait sur la capitale Systérienne, encore parcourue par les soubresauts de cette atmosphère lourde et négative qui influençait le cœur de chaque citoyen. Il faisait froid, des feuilles mortes se laissaient porter au gré de la brise. Un elfe – sans doute de la délégation – avait réussi à échapper au Temple de l’Ordre pour parcourir la ville. Alors que tout le monde restait cloîtré chez soi, c’était le seul individu ayant assez de courage pour affronter la bise.

Et le fait étonnant, c’est qu’il chantait. La mélodie était triste, mélancolique. A la réflexion, ça ressemblait plus à une complainte qu’à une quelconque chanson. Les paroles étaient prononcées en langage commun et non en elfique. Pourquoi ?

« (…) Laisse le vent se déchaîner, laisse le vent s’apaiser (…) »

Et quelque part dans le quartier du port, un petit regroupement de gardes impériaux surveillait un bâtiment lourd et résistant. L’adjectif qui pourrait mieux le définir était trapu. Un officiel nain sortit en trombe et s’adressa à celui qui semblait superviser les opérations.

« Qu’est-ce que ça signifie, foutredieu ? », beugla-t-il à l’attention du chevalier.

« Ordre de la Surintendance, ambassadeur. Aucune communication diplomatique avec l’extérieur pendant les troubles. Les relations diplomatiques ne doivent pas être affectées par ce qui arrive ici. »

« Ah, elle est bien bonne celle-là ! Je suis sûr que c’est un foutu coup de ce diable d’Oligarque ! », pesta l’officiel en retournant beugler dans son ambassade.

Et quelque part ailleurs, en haute-ville, les ambassades Zantheriennes connurent le même sort. A une petite différence près : si les nains étaient d’ordinaires peu joviaux quand on les restreignait, il n’y avait rien d’extraordinaire à leur comportement. Mais le quartier des nobles semblait en proie à cette sombre atmosphère.

Aussi c’était un chevalier à l’air exaspéré qui reçut les trois diplomates.

« La République Patricienne exige des explications sur ce que vous faites actuellement ! », cracha hargneusement Caterina Allengelo.

« Oh la République ceci la république cela ! Je vous en foutrai de la république, moi, saloperie de ploutocrate ! », lui asséna copieusement le diplomate de Xerdonia.

« Bande d’abrutis, laissez-le parler qu’on sache au moins de quoi il retourne ! », enchaîna l’ambassadeur de la junte de Medelia.

« Ordre de la Surintendance, rien ne sort du pays. », se contenta d’annoncer le chevalier.

« Quoi ? Et pourquoi donc ? »

« Je n’ai pas à le dire. Fourrez tous vos miches dans vos ambassades et le premier que je vois pointer le bout de son nez je lui fais un style porc-épic. Compris ? »

Caterina se tourna alors vers le médélien.

« Votre faute ! Ah voila, ça veut des explications alors avec vos méthodes arriérées de militaire sans cervelle on se fait menacer de mort ! »

« Oh mais c’est qu’elle est gonflée, celle-là ! C’est qui qui s’est pointée avec son air de sainte nitouche et que je veux ceci et que je veux cela, ma république gna gna. Je vous en fouterai moi des patriciens ! »

Et ils retournèrent dans leurs bureaux en s’invectivant et en s’insultant. Heureusement que rien ne devrait sortir du pays, sinon la Ligue serait d’ores-et-déjà déchirée. Quant aux relations de Systeria…

« On va vraiment les viser, messire ? »

« Pose pas de question tête de nœuds ! Je supervise, tu la fermes ! »

Et un peu partout dans Systeria, les ambassades furent placées sous le coup de la loi martiale. Dans certains quartiers, tout se passait pour le mieux, les diplomates comprenaient. Et dans d’autres, c’était une véritable poudrière…

Quant à l’elfe, il continuait d’avancer en ville moyenne…

« (…) Laisse le vent se déchaîner, laisse le vent s’apaiser (…) »


Post by Lys, Gdo - April 12, 2009 at 6:49 AM

Bien que les derniers temps furent plutôt paisibles dans la grande Systéria, il n'en était pas moins que comme le diraient certains sages, du calme avant la tempête. C'est en cette nouvelle nuit particulièrement humide qu'un grondement parvint des profondeurs de la terre.

Le sol trembla pendant une demi-minute, suffisamment de temps pour effrayer bon nombre de citoyens éveillés par ce nouvel évènement chaotique. Une odeur de souffre se rependit tel un nuage infecte sur le quartier pourpre où une source de lumière inconnue prit naissance. Non pas une lueur apaisante qui vient vous réchauffer le cœur, mais un feu ardent qui rappel les flammes des abysses de l'outre-monde.

Un rugissement surgit des entrailles de la citée, un appel à la crainte, à la haine et à la mort. Les citoyens restant dans les rues hurlaient à l'aide, alors que ceux qui réussirent à rejoindre leur chaumière barricadèrent leurs portes. Dans l'obscurité, la horde de morts-vivants et d'êtres démoniaques s'éparpillait comme un souffle de vent dans les artères de la capitale impériale.

Un mal comme jamais s'en était senti depuis plusieurs années était perceptible pour les gens manipulant l'éther, ou encore les fervents de la lumière. Pour les autres, il ne suffisait que d'admirer l'effroyable spectacle aussi chaotique soit-il pour comprendre la situation alors que la bataille faisait rage, particulièrement au quartier des mages qui avaient du mal à contenir telle force, sans doute pris par surprise.. La longue attente n'était pas en vain, les coulisses sur ce qui semblait être la fin pour plus d'un étaient enfin dévoilés au grand jour.

Parmi les tumultes, l'académie Pourpre, la cathédrale de la moyenne-ville, ainsi que la caserne de l'Ordre semblèrent être la cible d'assaut constant des forces du mal, là où se concentrèrent leurs forces les plus importantes.

Malgré tout, certains secteurs de la ville semblaient épargnés de se qui semblait être un assaut orchestré. Plusieurs réfugiés se regroupèrent dans le quartier portuaire, le quartier saint, et mêmes les fermes à l'extérieure de la citée. D'autres audacieux tentèrent de se frayer un chemin vers les jardins impériaux qui semblaient eux aussi épargnés. Malgré tout l'effroi que pouvait contenir les cœurs des Systériens, ce sentiment de rage et de haine semblait persister, même se décupler.

Que t'arrive-t-il Ô Petite Sœur? Non ce n'est pas un cauchemar, il s'agit bien de la réalité...


Post by Acturus Polymaro, Mort - April 12, 2009 at 7:48 AM

Encore une fois, Galius était à l’extérieur du temple afin de prendre de l’air frais au beau milieu de la nuit. D’horribles images dans son cauchemar l’avait réveillé en sursaut et persistait à troubler son esprit. Bien que sa foi était vivace, sa vision des choses était embrumée. La main contre son front, il commençait à avoir du mal à distingué les deux mondes… Qu’est-ce qui appartenait au monde du rêve et de la réalité? Il était confus en ce moment

Sa réflexion fut de courte durée lorsqu’un lourde vague oppressante vient lui serre son âme. Sa main cogna sa poitrine alors qu’il avait un sentiment de vertige. D’une légère grimace, il fronça les sourcils cherchant à comprendre la raison de cette désagréable sensation. Puis, la terre se mise a tremblé secouant légèrement le paladin qui se tenait après le rempart. Un sentiment de panique le pris le temps de quelques secondes alors qu’il ne réalisait pas l’ampleur de la catastrophe. Il se reprit malgré ce petit tille qui le cisaillait à l’intérieure.

Il leva alors le regard vers le quartier pourpre pour y voir un feu ardent. Il comprit tout de suite que la chose était sérieuse. À la course, il allait faire sonné les cloches pour sonner l’alarme et ensuite mettre à la hâte son attirail de combat. L’adrénaline avait prit d’assaut son corps alors que sa fatigue et ses visions d’horreur étaient mises de côtés. Sans doute pour faire place à de nouvelle…

Quoi qu’il en soit, il se dirigeait à la chambre de l’Inquisiteur afin de d’organisé un conseil d’urgence pour que les troupes de l’ordre puisse mettre en branle un plan d’action primaire….

Alors que le Vigile se dirigeait vers la chambre, l'Inquisiteur était déjà en train de sortir. Sans doute avait-il lui aussi ressenti cette puissante vague noire.

D'un ton alerte

"Inquisiteur, il faut absolument convoqué un conseil d'urgence afin de planifié une action. J'ai fais sonné l'alarme, tout nos paladins sont en train de s'équipé. Ils ne manquerait seulement les ordres"

Puis d'un ton de voix plus faible...

"Vous l'avez senti également"

Le vigile, attendait certes droit, mais fébrile et aux aguets avec ce nouvel événement


Post by Sinriia Mel'Viir - April 12, 2009 at 10:12 AM

Depuis l'apparition de ces créatures infâmes, les mercenaires tentaient de repousser la horde de morts-vivants qui envahissait la basse et la moyenne-ville. Non pas qu'ils étaient si puissants, mais leur nombre ne cessait d'affluer et l'épuisement des hommes commençait à se faire sentir.

La caserne mercenaire de la basse-ville étant presque conjointe de celle de l'Ordre, elle semblait tout autant proie aux attaques incessante des zombies et autres sacs d'os. Il était rare de voir les mercenaires combattre aux côtés des paladins, mais cette fois la fatigue et la situation ne laissait d'autres choix. Même les bureaucrates sachant se servir d'une armes avaient reçu l'ordre de se joindre aux assauts.


Post by Thomas Bolton, Emp - April 12, 2009 at 1:27 PM

Le Surintendant avait pour habitude de travailler jusqu’à très tard dans la nuit. Vers la minuit, seule la fenêtre de son bureau laissait échapper une faible lueur. Alors qu’il travaillait sur une carte de Nguelundi – Thaar seul savait pourquoi, d’ailleurs – quelque chose le perturba. La flamme de sa chandelle ondulait étrangement. Pourtant, aucun courant d’air ne pouvait pénétrer la pièce. Plus les secondes passaient, plus cette danse étonnante se faisait violente et courroucée.

Les yeux du premier ministre se plissèrent. En une fraction de seconde, il éteignit la bougie d’un soufflement sec et vif. Tout comme le reste du palais, il fut plongé dans l’obscurité. Un silence de mort régnait sur la pièce. Et c’est à ce moment là que la terre trembla. Ce fut court, moins d’une minute. Attrapant sa canne, il se redressa et parvint à se hisser dans la petite tourelle surplombant son bureau. Il n’était pas paniqué, non, ce n’était pas le genre de l’homme.

S’appuyant contre un parapet, se bloquant contre un muret à sa gauche, il sortit sa longue vue d’un compartiment de l’habitacle et la braqua sur la ville. Lui restait calme, mais les cris d’effrois qui lui parvenaient des habitants de la ville ne laissaient pas de doute sur la situation. On s’en prenait à Systeria. D’abord le nuage, ensuite cette vague d’émotions négatives… Que faisaient donc les guildes ? La Confrérie, l’Ordre, ces institutions pleines de puissance !

Ses réflexions furent vite interrompues.

« Monseigneur, des citoyens se présentent aux portes, ils demandent asile. », clama une jeune recrue de la Garde.

Thomas se retourna et braqua son regard froid et sévère sur le jeune homme. D’un ton sec comme un couperet, il lui répondit :

« Et ? »

« Et bien j’attends vos ordres, monseigneur. »

« Vous devriez le savoir. Le palais ne fait pas asile. S’ils veulent faire usage de ce droit, qu’ils aillent à la cathédrale ou au temple du quartier d’or, recrue. »

Le garde acquiesça et sortit sans demander son reste délivrer les volontés du Surintendant. Les citoyens qui s’étaient agglutinés dans les jardins impériaux furent repoussés par la Garde. Ce ne fut pas violent – sauf pour les fauteurs de troubles – mais ça restait particulièrement ferme. Instruction leur fut donnée de se présenter au Temple ou à la Cathédrale pour obtenir l’asile. Pour tous, ça ne paraissait pas sensé.

« Monseigneur ! », exulta un chevalier à l’air bourru.

« Qu’y a-t-il, messire Detremart ? »

« Des morts-vivants, monseigneur. Ca sort de terre et ça attaque la Cathédrale, l’Académie et même la caserne de l’Ordre ! »

« Gardez un minimum de troupes au palais afin d’assurer sa protection et le blocus des entrées. Prenez le reste des hommes pour aider à pourfendre ces créatures. Séparez-vous en trois ça leur fera suffisamment de renfort. »

C’est ainsi que le palais fut ponctionné de la plupart de la Garde, qui dormait depuis un certain temps. Ainsi, des renforts arrivèrent promptement dans les trois lieux les plus sensibles pour prêter main forte aux nécessiteux. Certes, le Surintendant avait refoulé les citoyens des jardins, mais au moins il avait agit pour aider à pacifier la situation. Il se retrouva à nouveau seul dans le palais.

« Au moins, ça se précise. », dit-il dans un souffle, avant d’observer à nouveau la cité effrayée…


Post by Galgarad, CP - April 12, 2009 at 10:09 PM

Le Gnome s'ouvrit les yeux, dès que la secousse fut terminée. Le tremblement de terre et l'énergie démoniaque qui émanait à présent dans le Quartier Pourpre l'avaient tiré de son sommeil, et c'est d'une voix enrouée qu'il prononça la première phrase de ce qui s'annonçait pour être une très, très longue journée.. :

- "Ça y est.."

Galgarad fit voler les couvertures de son lit et sauta dans ses bottes avec agileté et rapidité. Avant cet instant, il s'était toujours demandé pourquoi ses parents l'avaient persuadé de toujours dormir habillé. Le sourire qui lui vint aux lèvres ne s'éternisa toutefois pas sur son visage, alors qu'il aperçu la horde de Morts affluer des entrailles de la terre et s'attaquer aux quelques Légionnaires qui gardaient l'extérieur de l'Académie. Il enfila sa cape d'un geste brusque, et la colère et la hargne qui le hantaient depuis quelques jours se mis soudaint à s'amplifier. Ce diable de Mercenaire vantard qui patrouillait dans le Quartier ne passerait surement pas un bon moment s'il venait à croiser le Magistère cette nuit. Mais toute cette rage serait à présent dirigée contre les Morts, et ce n'était certainement pas une meilleure chose pour eux.

- "Rel Por!"

Tournoyant sur lui-même, le Gnome se dématérialisa rapidement pour réapparaître dans son jardin, lui qui se trouvait au par avant dans sa coquette chambre, au deuxième étage de sa propriété. Bien qu'il ne fut qu'à deux pas de l'Académie, les Morts ne s'étaient pas encore aperçus de sa présence, et il profita de se fait pour passer son message. Il prit une grande inspiration et fit tonner sa voix magiquement amplifiée à traver le Quartier :

- "LÉGIONNAIRES! DÉFENDEZ VOTRE HONNEUR ET RÉDUISEZ CES ÂMES PERDUES EN CENDRES!"

La force de sa voix aurait normalement suffit à effrayer, du moins momentanément, des assaillants normaux. Mais ces chiens de Morts, dépourvus de conscience, ne furent qu'attirés vers le bruit. Et une vingtaine de zombies se dirigèrent de leur pas trainant vers le Magistère. Le visage déformé par la rage, il entreprit une longue série d'incantation d'une voix forte et caverneuse :

La première incantation résulta en un tremblement de terre d'une grande intensité, non loin de celle de la secousse qui secoua préalablement la cité. Les Morts tombèrent en grande partie sur leur séant, s'entrechoquant les uns les autres et se cassant parfois des membres. Puis, alors que les deux derières incantations prirent fin, deux Élémentaux de Terre colossaux prenèrent forme à même le sol, et se ruèrent sur les Morts. Les zombies ne firent évidamment pas le poids contre ces deux monstres de Terre, et tous ceux qui avaient été attirés vers Galgarad étaient désormais transformés en une masse inerte et puante. Le Gnome se fraya un chemin jusqu'à l'Académie, aidé de ses accolytes et de quelques colonnes de feu. Alors qu'il approchait du bâtiment principal, il aperçu une armée de Légionnaire déferler dans les rues, tous venant rejoindre l'Académie afin de repousser les attaques incessantes de cette horde de Morts. Galgarad ne participa toutefois pas au premier effort de lutte. Il se retira dans son bureau, amenant avec lui quelques fidèles et inspirants Chercheurs et Navarques afin de trouver un plan d'action. Leur hargne enfin polarisée sur quelque chose, les Pourpres pourraient à présent se pencher sur une solution concrète..


Post by Saevan Al Kazar, AdM - April 13, 2009 at 4:14 AM

Saevan et tout ses suivants arrivèrent au portes de la ville après une longue chevauché. Il ne fallu qu'il s'absente que quelque jours pour qu'une telle chose arrive c'était t'il dis. Il déscendi de sa monture après avoir franchi les portes et observa la grande avenue déserte, les citoyens s'étant pratiquement tous réfugiers.

- Messieurs, vous savez ce qu'il y a a faire.

Il ne fallu pas un mot de plus, les Gardes et Chevaliers partirent dans plusieurs directions bien précises, laissant le Capitaine Al Kazar derrière.. Il allais prendre la direction du Palais.


Post by Lys, Gdo - April 13, 2009 at 6:40 AM

Les jours passèrent, et les forces de l'ennemi semblaient s'accroître. Ou étais-ce seulement celles des braves combattants qui s'épuisaient? Malgré tous les efforts conjoints des guildes martiales de la ville, les assauts des hordes infernales persistaient.

La seule chose à laquelle les guildes semblaient réussir, était d'empêcher le nombre de ces créatures maléfiques de s'accroître. À croire que les portes des abysses mêmes étaient ouvertes sur ce monde...


Post by Acturus Polymaro, Mort - April 13, 2009 at 9:57 AM

Les paladins se battaient avec courage et avec l’aide de Thaar. Cependant, les pertes étaient de plus en plus lourde. Chacun jours on devait sanctifier 5 ou 6 combattants décédés. Les démons non pas surpuissant, apparaissaient toujours en nombre égales à ceux térassés et parfois sournoisement dans le dos des guerriers de tout Systéria.

Au sein de l’Ordre, on avait établie un système de rotation. Un jour de combat et le suivant c’était le repos. Bien que cela divisait les troupes de moitiés, ce système permettait d’affronter une guerre de longue duré. S’en était justement le cas et malheureusement, les monstres semblaient avoir des ressources infinis tandis que celle de l’Ordre et sans doute des mercenaires et des pourpres ainsi que la garde impériales, s’amenuisaient à vue d’œil.

Galius, se battaient courageusement et avec cette hargne habituelle contre les monstres. Tout de même, il la contrôlait afin de ne pas gagner en puissance au détriment de sa qualité de combat. Une autre journée se terminait et combien de temps allait-il survivre? Ce jour était plus sombre que les autres. On rapportait que l’un de ses amis était mort au combat. Galius était affligé certes, mais le temps n’était pas aux pleures des morts. La situation ne le permettait pas. Il refoulait donc ce sentiment le couvrant de haine envers ce monstre et ses hérétiques.

L’idée de combattre constamment le rebutait et ce dès les premiers jours de combat. Il y’avait sans doute une source qui alimentait la venue incessante de ces monstres. Fougueusement, il laissa ses confrères poursuivre le combat. Était-ce un coup de tête?

Quoi qu’il en soit, il se mit à la recherche d’une source quelconque. Suivant son instint et ses sentiments, l’oppression se faisait de plus en plus prononcer alors qu’il se rapprochait des quartiers pourpre. Le ciel était inhabituellement noir à cette heure là de la journée qui plus est.

Passant rapidement d’édifice à bâtiment, il parcourait les sentiers du Quartier pourpre avec le plus de furtivité possible. Mais ne savait-il pas qu’il s’approchait d’une horreur inimaginable. Alors qu’il cherchait à regardé furtivement au coin de mur, un bruit aigue vient le surprendre par derrière. Un squelette guerrier est venu lui mettre un coup sur son avant bras en le blessant sérieusement

Empoignant son cimtère, d’un violent coup, il lui déboîta la tête avant que le corps d’os s’écroule sur le sol en petit amas. Bien qu’il n’avait plus l’usage de son bras droit, il ne reculait pas. Téméraire et insouciant jusqu’à la mort?

Lorsqu’il se planqua le dos contre un édifice, un bruit profond et lugubre vient le cloué sur place. Un sentiment de peur inévitable surgie en lui comme un éclair. Sa respiration bondit d’un seul coup. Malgré sa panique contrôlée, il était avait la vague impression d’avoir déjà entendu ce son mais sans pouvoir y mettre d’image concrète dans son esprit.

Jonglant entre l’effroi et la cruriosité, il décida de faire un regard furtif au coin du mur. Rien…
Mais la peur le figea encore une fois. Il prit quelques inspirations rapide en s’encourageait mentalement afin de pouvoir passé à l'immeuble suivant. L’idée était faite et il tourna le coin.

L’effroi lui serra le serra le cœur à telle point qu’il a arrêté de battre durant quelques secondes. Une créature dégageant une gigantesque puissance maléfique s’était dressé devant le paladin. Il faisait facilement le triple ou bien le quadruple de sa taille.

Avant même que la pensé se forme dans la tête du paladin, telle un réflexe, Galius tourna les talons pour fuir. Dans un grognement démoniaque, la créature ce mise à le poursuivre en incantant des sombres formules magiques.

Une forte déflagration surgie dans le dos du Vigile le projetant sur le sol durement. Il sentait déjà ses longs cheveux blancs calcinés et son amure chauffée à lui brûler le dos. Il se retournait vivement alors que la créature s’avançait vers lui dans un but bien évidant. Alors qu’elle ouvrait la bouche ou l’on pouvait y voir une flamme y jaillir, Galius prononça donc les mots qui lui sauva là vie

Sanctum Vitae!

Alors que le souffle infernal balaya le sol ou se trouvait le vigile, Galius était devant le temple, couché sur le sol le souffle extrêmement court, apeuré, réalisant à peine qu’il venait d’évité la mort de justesse…


Post by Elrofyr Glamedaïk, AdM - April 13, 2009 at 11:45 AM

Elrofyr arriva en ville en même temps que la délégation conduite par le Chevalier-Capitaine Al Kazar et fit rapidement le consta suivant : La ville était réellement sous l'assault des forces infernales... C'était...déstabilisant. Il se dirigea rapidement vers la Caserne où il assista au discours de la Consul Mel'viir et compris qu'il avait bel et bien un rôle à joué, surtout en l'absence marqué du Caporal Asphaar.

Sinriia, la Consule, prit en charge la Basse-Ville, ce qui ne laissait qu'à Elrofyr en vertu des ordres qu'elle avait donné, la Moyenne ou le port. Après quelques minutes de réflexion, le Soldat Glamedaïk pris avec lui quelques hommes et organisa la résistance.

- Messieurs, il nous faudra être rapide et efficace. Strekt, prend avec toi quelques gars et vous allez sécuriser la porte de la ville ainsi que le chemin qui mène au port pour que les réfugiers s'y rendent. Greg, Thomas, Mano et Almanyl, vous venez avec moi, on va tenté de permettre l'évacuation du centre de commerce de l'AdC et du coin chaud tout en rassemblant les mercenaires encore vivant sur notre passage. Laissons la cathédrale aux ordeux, la banque et la section nord de la ville aux membres de l'Empire et l'Est à la Confrérie. Bonne chance et gloire à l'armée, que les dieux nous préservent !


Post by Thomas Bolton, Emp - April 13, 2009 at 1:51 PM

Les jours passaient et le Surintendant continuait de surveiller l’évolution du conflit du haut de la plus haute tour du palais. Mais contrairement à ce qu’on pouvait croire, il ne se cachait pas. Déjà, à quoi pouvait servir un infirme dans une bataille rangée ? Et ensuite, il continuait à organiser la Garde Impériale en attendant le retour du Capitaine Al Kazar. Retour qui ne se fit pas attendre, puisque le lendemain de l’apparition des morts-vivants, la petite troupe réintégra la ville.

« Monseigneur, sieur Barbedepierre a laissé ceci pour vous. »

Les longs doigts fins du premier ministre attrapèrent le parchemin et brisèrent d’un geste sec le sceau de la Garde qui cachetait la lettre. Rapidement, il fit l’inventaire du contenu et laissa échapper quelques mots dans un souffle.

« Un bon travail de repérage. Ca nous permettra de revoir les forces en présence. Transmettez à Al Kazar. »

« Bien, monseigneur. Autre chose ? »

« Glâneduc a été informé par Barbedepierre de la présence de cette arche dans leur quartier. Je veux également une présence de l’Ordre, avec leurs meilleurs défenseurs de la foi. Vous transmettrez cette lettre aux autorités du clergé. »

« Dois-je transmettre un quelconque message à Sa Majesté ou à la délégation elfique ? »

Le marquis ferma les yeux l’espace d’un seconde, comme pour affiner sa réflexion, puis il répondit d’un ton neutre et monocorde :

« Non. Laissons Sa Majesté à l’abri du Temple, un compte-rendu complet ne changera rien à la situation. Quant à la délégation… ils verront de quoi les systériens sont capables. »

« Dans tous les sens du terme, monseigneur. »

« Hélas, oui. », enchaîna Thomas en esquissant un sourire sans joie.

Hélas, oui. C’était à ce genre de dangers quasi-annuels que les habitants de l’archipel avaient souvent à faire. C’était le même courage et la même détermination qui leur permettaient de résister. Et si parfois ces malheurs n’étaient pas de leur fait… d’autres fois, ça l’était.

Revenons alors à monsieur Cressen qui se dépêcha de quitter le palais. Le petit homme dévalait les escaliers, parcouraient les rues comme un rat effrayé. Cette attitude lui permit de passer de justesse sous l’épée d’un squelette, et d’esquiver le fléau d’arme d’un zombie. Ouf, il avait réussi à passer ! Il remit alors un document aux gradés de l’Ordre…

Le gros des forces est constitué de squelettes( armés ou non), zombies, et autres minion plus rarement des gargouilles.
À des endroits précis son positionnés des groupes de squelettes menés par un démon (Majeur ?)rouge.
Enfin au quartier pourpre se trouve une sorte d'arche entourée de flammes.

La dite arche au quartier pourpre est gardée par des chevaliers squelette ainsi qu'un puissant démon gris communément appelé Balron.

Avis personnel : L'arche doit être le portail par ou ils arrivent, son apparition est sans doute la cause du tremblement de terre.

Brogok Barbedepierre


Post by Rolfein, R.I.P - April 13, 2009 at 9:23 PM

Rolfein avait du mal à dormir. Les gémissements plaintifs des morts-vivants le gardaient réveillé. Les sons semblaient provenir de la Cathédrale, pas loin de la Caserne des Mercenaires.
L'elfe noir avait comencé à paniquer. Et si ces monstres étaient en surnombre? Il deviendrait une proie facile, protégé par seulement quelques barreaux.....

Le prisonnier secoua la tête. Les mercenaires ne tomberaient pas si facilement. La ville ne pouvait quand même pas être submergée. Les morts ne pourraient jamais entrer et le mettre à pièces, pour dévorer la chair rouge sous sa peau d'ébène. Toute cette histoire de meurtre l'avait stressé, au pooint de le rendre paranoïaque.

Il se força à garder la tête froide et à ignorer le fracas des armes et les hurlements des mourants, qui étaient sans doute en train de remplir les panses avariées des morts. Des grondements ponctuaient cette ambiance déjà horrifiantes, sans doute d'autres monstres plus sauvages. Ce sont ces monstres qui seraient les plus dangereux.

Rolfein espéra que les mercenaires ne laissent rentrer aucune créature. Le couturier, n'ayant pas de très bonnes compétences au combat, était en plus dénudé de tout objet utile. Seuls lui restaient ses habits de prisonnier, même sa jambe de bois lui avait été enlevée!

Rolfein décida de s'informer, au moins pour se rassurer. Il appella le garde le plus près.

-Messire, à ce que j'ai entendu, des monstres sévissent dans les rues. Ya-t-il un danger qu'ils pénètrent ici?

Il n'aurait sans doute pas de réponse. On n'accordait que très rarement la parole à un meurtrier. Mais Rolfein ne voulait pas rester dans le noir. Il ne savait qu'il y avait du danger seulement à cause des bruits des armes qui s'entre-choquent et des bruits dégoûtants de la chair déchiquetée, en plus des hurlements d'effroi. L'elfe noir espéra au moins que le soldat puisse lui donner une réponse positive. Depuis le début de l'attaque, Rolfein n'avait dormit que quatre heures......


Post by Xul'zaer Maeldrim, Ind - April 14, 2009 at 2:52 AM

L'elfe noir marchait d'un pas régulier sur le pont reliant la basse-ville à la moyenne ville; le crépuscule était particulièrement lugubre et les nuages sombres. Un mauvais présage. Les tours à la sortie du pont semblaient plus désertes qu'à l'habitude, et sur ce fond nuageux leur donnait des allures de grandes tombes noires. D'étranges rumeurs circulaient dans la ville depuis quelques jours mais le forgeron n'en avait pas tenu compte. Il avait délaissé la compagnie de la cité quelques jours le temps de se replonger dans l'art des minerais et de la forge. Il tenait en main l'unique résultat de ce travail, une lance longue avec une pointe de fer fine.

Un bon début...

Rien de ce que les vagues rumeurs qu'il avait entendu dans les bruits assourdissants de la forge n'aurait pu le préparer à ce qu'il vit alors que de ses bottes brunâtres il foula les première dalles de la moyenne ville. Une femme semblait aux prises avec ce qui semblait être un mort-vivant. La même race de vermine qui peuplent le cimetière au nord de la ville. De pathétiques humains incapable d'accepter la mort, qui s'accrochent à la vie et perdent ce qui reste du peu de dignité qu'ils ont jamais eu dans leur pauvre existence. Un jeune mercenaire accourait pour défendre la femme mais il fut intercepté par un squelette qui avançait rapidement. Il soupira et sa poigne de serra sur la lance de fer. Que de bons souvenirs.... Son pas de course était vif et agile, en peu de temps il fut sur le zombie et avec son élan le transperça de la lance à la hauteur de la poitrine. L'elfe noir eut un haut-le-cœur à l'odeur infecte que dégageait la créature d'aussi près et se retint de vomir. Le zombie rugit d'un cri inhumain, propulsant l'odeur ainsi que de la matière fétide au visage de l'elfe noir...

Vermine... tasse-toi de mon chemin. pensa-t-il...

Il se recula d'un bond et agrippa fermement le bout de la lance. Les muscles de ses bras se bandèrent et se servant de la lance comme appui il souleva le zombie et l'envoya dans la rivière à côté du pont. Le zombie glissa de la lance comme il l'avait prévu et vola dans l'eau.

La lance ne tint cependant pas le coup et cassa près de la pointe. Derrière lui, la femme sanglotait et semblait le remercier entre deux pleurs mais l'elfe noir ne semblait pas du tout en tenir compte. Ni d'ailleurs du mercenaire qui s'était avancé pour aider la demoiselle et vérifier son état de santé. Il examina la cassure de la lance l'air soucieux, puis s'éloigna d'un pas lent vers les escaliers de la Haute Ville.

Dommage, c'était une belle lance... je vais devoir en fabriquer de plus dures.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 14, 2009 at 5:43 PM

Un sommeil paisible troublé
Que de plaisirs à Sainte-Élisa

Il était tard et la nuit semblait paisible, du moins pour la petite Taräsilmë Balgor qui dormait aux côtés de sa mère alors que cette dernière, elle, ne trouvait pas le sommeil encore une fois. Une de ses crises d’insomnie comme il lui prenait de manière plus ou moins sporadiques. L’absence prolongée de son époux peut-être venait-il lui travailler assez l’esprit pour l’empêcher de dormir, ou encore était-ce l’étrange situation d’oppression un peu partout dans la citée qui la tourmentait ou encore était-ce… Enfin peu importe, un nombre sans doute incalculables de choses semblaient vivre dans l’esprit de cette femme. Systéria était épuisante depuis quelques semaines, encore plus qu’à l’habitude, tout simplement.

Lentement Sarälondë effleurait les cheveux blonds et bouclés de la petite de presque quatre ans. Elle semblait si calme, tellement bien… Comme si rien ne pourrait la réveiller à cet instant précis où elle était emmitouflée dans les draps confortables du grand lit des maitres. Cependant les prochaines secondes viendraient complètement ruiner cette charmante théorie…! Elle se réveilla en sursaut lorsque la puissante secousse vint faire trembler Systéria. Se réfugiant dans les bras de sa mère, tout aussi apeurée sinon plus que la gamine il va s’en dire, la mère et la fille se confortait le temps de cette angoissante secousse. Il y avait rarement eu des tremblements de terre sur l’archipel Systérien. Du moins à sa connaissance.

Tarä n’eut pas trop de mal à retrouver le sommeil, madame Balgor quand à elle ne le trouverait pas de si tôt… Cette lueur sur le quartier pourpre, c’était mauvais signe, tellement mauvais signe!

[…]

L’hôpital Sainte-Élisa était une fois de plus embourbé de plusieurs cas plutôt majeurs. Le personnel eut environ deux secondes pour se questionner sur comment la directrice adjointe avait réussit à se rendre à l’établissement de santé, mais en fait c’était peu important, tant qu’elle était là…! Naturellement tout ses affrontements contre le mal déchainé entrainaient un nombre considérable de blessés, en plus de ceux voulant tout simplement trouver un endroit pour se réfugiez. Les plus astucieux de ces derniers cas allaient jusqu’à feinter une maladie ou des maux pour être capable d’obtenir l’asile à Sainte-Élisa en quelque sorte.

La directrice adjointe s’occupait de gérer la situation en coordonnant le personnel médical comme elle l’avait déjà fait tant de fois auparavant. Cette fois la situation était plutôt sous contrôle, il y avait un moyen de sauver la plupart des gens qui arrivaient à l’hôpital. D’autres plus malheureux y trouvèrent leur dernier repos… Succombant à leurs blessures.

Et la mignonne petite Taräsilmë Balgor dans tout ça? Elle voyait fréquemment sa mère au courant de la journée, sans doute à la surprise de Lili, sa gouvernante attentionnée. La médecin avait apparemment plus d’un tour dans son sac. Elle repartait aussi rapidement qu’elle était arrivée, une fois qu’elle s’était assurée dans la toute la paranoïa du monde que sa fille se portait bien. À Sainte-Élisa on ne remarquait même pas son absence cependant parfois on la trouvait peut-être un peu trop concentrée dans son bureau, assez pour qu’elle ne réponde pas à la porte? Étrange.


Post by Elrofyr Glamedaïk, AdM - April 15, 2009 at 6:15 PM

Alors que les mercenaires s'activaient pour structurer la défense du port Systérien, le Soldat Glamedaïk lui en perdait presque la raison. Les attaques étaient incessante, omniprésente et surtout, ses cadavres ambulants semblaient inépuisable. Une fois l'évacuation des zones mercenaires en moyenne vers le port effectué, il fallait assurer la sécurité du port et surtout, de l'Auberge de l'indépendance qui habritait des centaines de personnes pour l'occasion.

- Mercenaires, sécurisé l'entré de la Moyenne, je ne veux pas qu'un seul de ses zombies puissent quitter la ville, on doit préserver la sécurité de notre caserne et du port à tout prix. Bloqué les rues avec ce que vous trouvé, tonneaux, caisses, débris et meubles ! Nous allons maintenir ses monstres aux coeurs de la ville coûte que coûte !!!

- À vos ordres Première Classe Glamedaïk !

- Allez plus vite que sa ! Au boulot !!!

Les mercenaires s'activaient déjà, il ne voulait en aucun cas voir le sous-officier ou la Consule présider l'opération fouet à la main, ils se soumettaient donc aux caprices du nouveau première classe en espérant le satisfaire pleinement. Lentement, un blocus se formait et les deux rues qui menaient à la caserne (l'une en provenance du nord et l'autre de l'est) furent bientôt bloqué par des barrages de fortunes et surveillez par des mercenaires qui veillaient avec acharnement à maintenir tout ce qui n'était pas "entièrement vivant" à l'extérieur de cette zone de sécurité qui englobait la caserne et la sortie qui menait au port.

"J'espère que sa tiendra...Il faut passer à l'offensive... Je dois rejoindre les pourpres, la défense n'est plus la solution, il faut que je leur parle pour savoir à quoi m'en tenir..."


Post by Thomas Bolton, Emp - April 16, 2009 at 1:47 PM

Dans son bureau, le Surintendant étudiait la lettre qui lui avait été envoyée par le Magistère Glâneduc. A vrai dire, elle ne lui apprenait rien, l’échange avait été purement… formel. Une histoire de dire que chaque partie en présence était là et faisait son travail. Le premier ministre fut interrompu quand son secrétaire pénétra dans la pièce, une liasse de papiers dans les mains.

« Bonsoir, monseigneur. Voici votre courrier. »

Thomas leva son regard sévère sur le fonctionnaire et tendit sa fine main aux doigts de pianistes vers son courrier. Une lueur vive illumina la prunelle de ses yeux alors qu’il repéra le cachet de l’Ordre du Soleil…

Et une petite tâche de sang.

« Est-ce pour le côté théâtral, monseigneur ? »

« J’en doute, Cressen, j’en doute. »

Non, effectivement, ce n’était pas le genre de l’individu. Après une lecture de la courte note, le marquis ferma les yeux quelques secondes pour réfléchir.

« Quelque chose vous préoccupe, monseigneur ? »

Le Surintendant haussa les épaules, agitant légèrement sa main droite.

« Selon l’Inquisiteur, la magie divine n’a pas fonctionné. Prières infructueuses, retraite forcée. Ce genre de choses. C’est étonnant, c’est la première fois que la magie de Thaar ne fonctionne pas contre ces êtres. »

Un silence de mort s’établit dans la pièce, seulement troublé par le coupe-papier qui déchirait lentement une lettre dans un faible crissement.

« Ce qu’il y a, avec les guildes, c’est qu’il ne faut pas troubler leur quotidien. Elles fonctionnent de façon correcte quand tout est quiet. Mettez-y un gravillon et tous leurs repères s’évaporent. »

Cressen se contenta d’acquiescer en silence, avant d’ajouter après un nouvel intervalle de temps :

« L’Armée semble singulièrement efficace, monseigneur. »

« Vous avez raison. Ca s’explique par un fait très simple : l’Armée ne peut faire face qu’à des dangers réels et palpables, ils n’ont pas à prévenir de leur apparition soudaine ou à briser de quelconques enchantements. Je n'attends pas cela de leur part. »

Ah, ce n’était pas faux…

« Et la lettre du Trésorier Pandora ? »

« Ca attendra la fin de la crise. »

Décidément ! Quand est-ce que cette crise allait se terminer ? Le Surintendant envoyait régulièrement des comptes-rendus officiels aux partenaires diplomatiques de l’archipel pour leur expliquer la raison du mutisme de leurs ambassades sur le sol impérial. Une mesure qui ne pourrait plus être maintenue très longtemps, hélas.


Post by Frack Hertoz, AdM - April 16, 2009 at 3:33 PM

C'est au cours d'une banale patrouille que la jeune recrue rencontra son premier zombie.
Il resta un moment à observait ce cadavre mutilé qui divaguait dans les ruelles de Systéria, laissant derrière lui, sang et lambeaux de chair en putréfaction.
On aurait presque pu le suivre à la trace les yeux bandaient tellement l'odeur de décomposition était persistante.

C'est alors que l'être difforme remarqua la présence de la recrue. Aussitôt son regard vide se posa sur lui.
Sa première réaction fut de dégainer son arme, arborant son bouclier bien face à lui.
La créature accèlera, c'est alors que Frack, se décida à charger lui aussi.
D'un seul mouvement net et précis, il coupa l'un des bras de la créature. Ce qui apparemment n'eut aucun effet sur elle, a part la perte de son membre.
Il asséna un deuxième coup qui vint découper les frêles cuisses suintantent de l'ignominie.
Le mort tomba à terre tel une pierre. Le mercenaire fut surpris de voir que même avec trois de ses membres coupés, elle continuait d'avancer et de gémir tant bien que mal. Elle tentait de se rapprocher de lui, pour le mordre peut être ?

C'est alors qu'une frénésie sanguinaire prit le dessus sur la recrue Hertoz, il jetta son bouclier au sol, prenant son épée à 2 mains et s'acharna sur le corps meurtrie du défunt zombie. Le transpercant, le découpant, le massacrant de toutes ses forces. Et ceci jusqu'à tant qu'il ne reste plus qu'un amas de chair visqueuse et dégoulinante.

C'est le sourire aux lèvres, avec un sentiment de victoire que Frack rengaina sa lame, et parti pour la caserne mercenaire.
Il y retrouva ses confrères et ses supérieurs, qui donnaient l'ordre de barricader certaines rues en vue d'une nouvelle vague de créatures.
Aussitôt le Mercenaire exécuta les ordres et se mit en place. Prêt à en découdre une bonne fois pour toute avec ces morts...


Post by Elrofyr Glamedaïk, AdM - April 17, 2009 at 11:56 PM

- Recrue Hertoz !!! Déplacez moi ce baril, on doit laisser le champ libre au cas où il y aurait encore quelques citoyens ou quelques patrouilles qui tenteraient de retraiter. Je ne sais pas quel imbécile a bloqué l'accès et c'est mieux comme sa.

Elrofyr semblait toujours débordé, mais au moins, la petite section entre la porte ouest de la ville et la Caserne mercenaire était sécurisé et permettait d'habriter un bon nombre de personne tout en assurant la sécurité du port... Du moins, l'espérait-il ! Il fit le tour des différentes zones une dernière fois. En l'absence du sous-officier en réunion, du Caporal chez les pourpres et de la Consul assigné en Basse-Ville, il avait pris le relais dans une certaine mesure, ce qui n'était usuellement pas dans son habitude de se mettre en avant-plan, mais l'urgence l'exigeait.

Ensuite, vêtu de son armure de maille d'erofith, munis de lame ainsi que de son bouclier, Elrofyr franchis la "zone verte" comme il l'avait appellé et talonna sa monture à travers la ville vers le quartier pourpre. Il ne fallu pas longtemps aux morts-vivants pour le repérer, la nécromancie avait visiblement un certain flaire. Tenant de la main gauche la bride de sa monture et son bouclier qui protégeait par le fait même son flant gauche, le mercenaire maniait une longue lame de l'autre main et décapitait lorsque nécessaire les créatures qui l'en obligeait. Heureusement, sa vitesse lui permis d'esquiver la plupart des combats et il fut vite arrivé dans le quartier pourpre...

L'endroit était sans dessus-dessous et certaines petites poches de résistance persistait. Le mercenaire de la concorde freina l'élan de sa monture et chercha du regard un pourpre qui était au courant de son statut ou qui pourrait le mener à une personne en charge.

- Si ce sont les pourpres qui peuvent enrayer ce fléaux alors, c'est une raison de plus pour m'assurer qu'il dispose de toute l'aide nécessaire... Après tout, c'est une excellente situation pour initié l'entré en vigueur du vrai concorde..!


Post by Galgarad, CP - April 18, 2009 at 5:14 AM

Le petit Gnome était aux commandes de ses troupes depuis plusieurs jours déjà, lorsqu'il eut la nouvelle de la bouche d'un jeune apprenti. La magie Divine n'était d'aucune utilité contre les forces du mal... C'était très certainement la première fois que les forces de Thaar n'arrivaient pas à ébranler les suppots du mal.. Et ce n'était pas une très bonne chose.. Les sourcils froncés, et la rage dans la voix, le Magistère fit appeler les Légionnaires au repos en extrême urgence et les fit se rassembler dans la Cour intérieure de l'Académie.[...]

Les quelques 300 hommes qui s'étaient fait tirer du lit n'étaient de toute évidence pas très heureux de leur rappel. L'un d'entre eux prit justement la parole, une pointe d'arrogance et de colère dans la voix, et s'adressa à Galgarad :

- "Eh, Magistère! Vous nous aviez promis une journée de repos pour chaque jour de combat! Et vous venez nous faire quérir pendant notre sommeil, après que nous ayons repoussé ces diables de morts encore hier! Vous nous faites rater notre dû, pleutre de nain!

Le Magistère prit alors la parole, fort de la confiance que lui inspiraient ses Navarques, tous en rang derrière lui, les mains dans le dos, pleinement calmes et sûrs d'eux. Il s'écria d'une voix grave et magiquement amplifiée :

- "Rhéodas, grand pleurnichard! Si tu avais un peu plus de jugeotte, tu serais derrière moi avec les hommes dignes de porter le titre de Navarque. Mais pour l'instant, TU FERMES TON CLAPET ET TU ÉCOUTES! An Ex Por!

Un éclair verdâtre vint frapper le grand homme en pleine poitrine, le laissant complètement paralysé. Le reste de l'armée se tût instantanément, et accorda enfin son attention à Galgarad..

- Vous êtes ici en ce jour pour honorer votre Serment et vous battre pour la Confrérie! Vous avez juré fidélité à notre Institution et dévoué vos vies pour sa cause. C'est aujourd'hui que vous allez prouver votre valeur! Nous allons profiter de l'aide apportée par les Mercenaires et l'Ordre du Soleil qui s'occupent des créatures sortant du Portail.. ET NOUS ALLONS DÉTRUIRE CETTE PORTE MAUDITE! QUI EST AVEC MOI?!

Une forte clameur se fit alors entendre. Les Légionnaires levèrent tous le poing droit dans les airs, et hurlèrent leur désir de vaincre..

- Bien! Voici comment nous procéderons. La force semble être notre seule option, et c'est donc par le pouvoir combiné de notre magie que nous allons réussir à briser cette damnée malédiction. Les compagnies 10 à 15 lanceront des salves d'Explosion contre la base de la porte. Il faut que l'intégrité physique du lieu soit touché en premier. Dès que nous aurons la cible en vue, vos sortilèges d'Explosion devront être placés en superposition pour espérer fragiliser la structure. Par la suite, les compagnies 8 et 9 devront manipuler l'Éther entourant la structure de manière à la déstabiliser et à bloquer les corridors planaires qui assurent la solidité de la porte. Vu?

Les compagnies consernées répondirent d'un cri uni.

- Parfait. Le coup de grâce sera porté par le reste des troupes. Les compagnies 1 à 7, avec les factions de Navarques, des Commandants et moi-même incanteront massivement et de manière conjointe des sortilèges de Révocation Massive. Nous avons réussi, par le passé, à repousser des Démons Majeurs avec notre magie mise en commun, et cette porte ne fera pas exception. PAR CE PROCÉDÉ, NOUS VAINCRONS! EN MARCHE, LÉGIONNAIRES!

L'imposante masse Pourpre se mit à ces mots en marche, et se rendirent à la porte maudite, mus par un espoir lui-même porté par une rage incessante. Les dés étaient donc jetés. La Confrérie avait bougé.


Post by Nimue - April 18, 2009 at 10:58 AM

Et le bien triompha du mal...

Pendant que les dirigeants des autres guildes se rencontraient afin d'élaborer un plan d'action, la puissante légion pourpre s'était mise en marche vers la porte infernale. Jamais nous n'avions vu un tel rassemblement de sorciers aux feux ardents. Du moins, pas depuis des lustres.

Conduis par la colère et la rage de vaincre ce fléau destructeur qui s'abattait sur la citée, la confrérie pourpre semblait déployer toute sa puissance destructrice contre le monument de pierre sombre et les créatures damnées qui avaient le malheur d'y ressortir. Puissance qui n'était certainement pas à sous-estimer.

Les combats durèrent plusieurs heures, bien que la plupart des choses qui pouvaient ressortir de l'arche maudite était généralement rapidement carbonisé. Pierre après pierre, boule de feu par dessus éclair, les hordes de morts vivants semblaient toujours affluer. La structure réduite même en poussière, la brèche planaire était toujours là, et l'énergie négative s'y dégageant semblait même s'accroître alors que les sorciers poursuivaient leur assaut incessant dominés par une rage sans borne tel que celle de leur commandant.

Les échos des explosions attirèrent l'attention de plus d'un. Il ne fallut que peu de temps pour que les miliciens de l'armée mercenaire vinrent respecter leur engagement de la concorde en protégeant les mages des démons qui osaient les approcher. De l'autre côté arrivèrent les vertueux paladins qui continrent de par leur feu sacré les morts vivants vers le portail.

Puis soudainement hors de tout attente, la brèche se referma mystérieusement dans quelques horribles cries d'âmes damnées, condamnés à nouveau au châtiment qui leur était si bien réservé. La surprise semblait littéralement avoir cessé le temps pendant quelques secondes... Il ne fallu que quelques minutes par la suite aux braves combattants et magiciens pour exterminer se qui restait de ces infâmes créatures...

Les cris victorieux résonnèrent une fois de plus au cœur de la citée comme il y a longtemps qu'ils ne s'étaient fait entendre. Le mal avait été vaincu, ou du moins, c'est ce qui paraissait être...


Post by Thomas Bolton, Emp - April 18, 2009 at 1:59 PM

Alors que le Surintendant écoutait les membres de l’Etat-Major discuter, voire s’invectiver au sujet de ce qui se passait actuellement au sein de l’Empire, quelque chose détourna son attention. Un capharnaüm inhabituel semblant provenir du quartier de la Confrérie Pourpre. Inhabituel, car malgré les assauts réguliers de ces derniers jours, ce qui semblait se passer semblait marquer une étape importante. En bien ou en mal ? Alors ça, dans cette petite bâtisse de la Moyenne-Ville, il n’aurait su le dire !

C’est pourquoi il quitta l’endroit. Un légionnaire avait été dépêché pour l’occasion afin d’assister à la réunion. Il n’eut pas le temps d’entrer. Une longue canne d’ébène passa l’encadrement de la porte, tandis qu’une voix monocorde l’interpelait.

« Emmenez-moi à la Confrérie, légionnaire. Près de la brèche, sur un point en hauteur. »

L’autre savait que ce n’était pas la peine de discuter avec le premier ministre. Et dans son fort intérieur, il n’était que trop heureux de quitter cette assemblée qui ne servait qu’à discuter inutilement alors que ses frères se battaient aux côtés du Magistère Glâneduc…

Les deux silhouettes se dématérialisèrent donc, le marquis transporté par le mage, jusqu’à l’Académie. De là, même sans sa longue-vue, le Surintendant n’eut pas de mal à deviner ce qui était en train de se passer. Explosions magiques, incantations retentissantes, puissantes fluctuations d’énergie… et même des effluves de magie divine, véhiculées par les paladins qui venaient donner renfort à la glorieuse Légion Arcanique.

« Monseigneur, puis-je y aller ? »

« Faites, faites, vous serez plus utile là-bas qu’ici. »

Et le premier ministre se retrouva seul à examiner la scène. Il n’eut pas de mal à distinguer le point d’apparition de son moyen de transport. Ce dernier rejoignit rapidement les rangs pour ajouter sa puissance à celle de ses collègues.

Thomas revint à la brèche, grande ouverte. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle se referma soudainement ! Ses yeux se plissèrent, soupçonnant un quelconque piège, un quelconque subterfuge destiné à détourner leur attention… Mais non, rien ne se passa ensuite, si ce n’est que les créatures démoniaques et morts-vivantes restantes furent exterminées.

Il finit par descendre les escaliers, alors que des cris de joie retentissaient tout autour de lui. Les légionnaires, comme les paladins et les simples citoyens exultaient. Il se fraya un passage dans la foule et alla rencontrer le gnome qui dirigeait les opérations…

« Félicitations, Magistère Glâneduc. Cette fermeture soudaine est… inespérée. Nous le devons à vos compétences, je suppose. »

Ah, ça, c'était certes inespéré. La mécanique systérienne allait enfin pouvoir reprendre son cours normal...


Post by Elrofyr Glamedaïk, AdM - April 18, 2009 at 5:36 PM

Elrofyr ne fut finalement pas conduit à un légionnaire. Par contre, il ne lui fallu pas longtemps pour remarquer la délégation posté près de la porte des abysses et s'y rendre pour assister à l'offensive finale. Elle était réellement impressionante, les mages avaient finalement opté pour quelque chose de moins sophistiqué, mais de beaucoup plus efficace et musclé dans les circonstances. Elrofyr baissa son capuchon et assista à bonne distance, dans le silence et l'immobilité, à la chute de ce qu'il espérait être, la dernière phase de ce chaos Systérien...

- Un peu de repos et après, il faudra remettre cette ville en ordre...