Un paladin très troublé
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 2, 2009 at 2:10 AM
Couché sur la table d’opération dans la pièce déformée de Ste-Élisa, Galius était très mal en point. La pièce était froide et vide laissant le jeune paladin à lui-même. Dans grincement plaintif, la porte de bois était ouverte par la médecin de renom, Sarälondë Taur’Amandil Balgor. Une présence réconfortante dans la pièce qui ne fini pas de s’agrandir amplifiant le sentiment du vigile dans sa solitude. D’un geste presque maternel, elle invita le paladin à se coucher sur la table afin qu’elle puisse soigné ses multiples lacérations sur le corps. La médecin de renom se retourna vers l’étagère afin de prendre ses instruments.
Lorsqu’elle se retourna, la pièce subitement devint d’un rouge sang, alors qu’on pouvait entendre des gémissements et des cries de peur et de douleur provenant des autres chambres. Dame Taur’Amandil, tenait frénétiquement ses instruments dans ses mains. L’air malsaine d’esprit et en affichant un sourire à la limite de la folie dangereuse lui dit :
« Allez, monsieur Thormir, cela ne fera pas mal. Une simple petite opération pour guérir vôtre âme » dit-elle en faisant claqué ses ciseaux tordus et rouillés.
Pris d’effroi, le paladin sauta hors de la table d’opération avant d’aller se cacher plus loin dans la pièce qui s’agrandissait continuellement. Effrayé, la respiration haletante, ses yeux écartelés, il ressentait là alors que la peur lui serrait son estomac, son cœur et son âme. La démone Balgor le cherchait toujours avec cette air troublé et amusé à la fois.
Galiuuuuss… ouu êtes-vous? Vient ici que je puisse vous opérer. Vous verrez, vous serez mieux après petit paladin.
Dit-elle encore en faisant claquer ses ciseaux de torture.
Aaaaaah! Tu es là!
S’exclamait-elle avec amusement alors qu’elle apparu de nulle part pour retrouver le paladin replié sur lui-même dessous d’une table décorer d’une grande toile d’araignée.
Pris de panique, le paladin se leva en trombe et coura avec une peur criarde. La médecin quant à elle rit de bon coeur d’une voix clair et aigu. À la hâte, il ouvrit la porte espérant que cela soit la sortie de son cauchemar.
Alors qu’il tournait le pend de la porte, la Vigile Vans, l’Inquisiteur De Nogar, le Surintendant Bolton , la Marquise Mel’Viir, le magistère Galdarad et le Chevalier-Capitaine Al’Kazar étaient attroupé dans le corridor. Tels des zombies, ils s’approchaient de lui les mains devant espérant l’attraper dans leur lenteur. L’un d’eux lui manquait un bras, l’autre une partie de sa boîte crânienne alors qu’un autre n’avait que sa tête sur ses os déplacé tandis que le derniers toute sa peau laissant à la vue ses muscles et ses organes. Dans un chœur plus au moins sombrement mélodieux et râleur ils l’invitaient
Rejoins nous... rejoins nous, Galius, nous sommes tes amiiiiis. Sarälondë nous a guéris!
Devant cette scène d’horreur, poussa un crie de peur. Il était complètement figé et incapable de bouger alors que les murs pleuraient du sang.
Non!! Lâchez moi! Saleté d’hérétique lâchez moi! Criait-il très apeuré
La médecin ne tardait pas à le rejoindre alors qu’il était pris au piège par les créatures de la demi-elfe. Au moment ou Sarälondë lui tranchait la gorge avec de sa paire de ciseaux, Galius se redressa en stupeur de son lit très énervé et agité.
Cherchait-il peut-être à se sauver pensant qu’il était encore dans son cauchemar?
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 2, 2009 at 7:12 PM
Le temple était en feu et en ruine. L’air était étouffante et le ciel rougeâtre parsemé de nuage noir. Le sang des fidèles de Thaar coulait sur les chemins du quartier telle des petites rivières lors de pluie abondante.
Galius, accourait vers l’établissement sacré maintenant profané alors que ses frères et ses sœurs avaient leur tête piquées sur des bâtons de bois tout le long du petit sentier menant au temple démolie.
Un homme à la cape noir se tenait à genou sur le haut de les marches menant à l’entrée du temple en ruine. Alors que le jeune paladin arrivait sur les lieux, Galius pouvait sentir une forte poigne qui lui serrait le coeur. L’homme devant lui émanait une forte aura maléfique. Alors que le Vigile sorti sa lame en ordonnant à cet homme, visiblement un hérétique, de se retourner et de lui expliquer à quoi cela retournait.
Alors qu’il se leva tranquillement et fit demi-tour, le jeune paladin jonglait avec rage, haine, peur et effroi dans son for intérieur. Un visage qu’il connaissait si bien, une posture si droit qu’il savait à qui elle appartenait et un air lourd qu’il avait souvent porter malgré lui. Mais ce n’était pas l’Inquisiteur de Nogar, pas celui que le jeune Paladin connaissait en tout cas.
Physiquement, il était identique, mais son air, ses yeux rouge vif et ses traits maléfique ne lui ressemblait pas. Son regard n’était pas paternel envers son ancien protégé.
Il lui fit un sourire alors que le clocher du temple résonnait de toute son aura démoniaque. Le bruit aigu et sourd était insupportable sans compter toutes les âmes que l’on pouvaient entendre souffrir à travers ses ondes de son. Galius, grimaçant fortement se prenait la tête et se coucha sur le sol immobilisé. Quant à lui, l’Inquisiteur démoniaque restait droit, les bras croisé et militaire à son habitude l'obersvant avec une petite satisfaction sur le visage.
Lorsque les cloches infernales se tuent, Galius fronça les sourcils. Sa rage et sa haine envers les hérétiques bouillaient à nouveau. D’un éclair, il dégaina sa lame afin de lui trancher la gorge d’un seul coup. Ce fut fait. Dans un giclé de sans, la tête se reversa sur son dos avant que le corps de l'hérétique s’écroule sur le sol.
Galius tourna le dos par la suite, refusant de regarder le spectacle d’horreur plus longuement avant de se signé et de faire une courte prière. En faisant un pas vers l’avant afin de prendre un torche pour mettre le feu au cadavre, une voix est venu glacer son sang.
L’Inquisiteur se releva indemne
« Galius, tu es si prévisible, je te lis comme un libre ouvert. »
C’était pas la voix de l’inquisiteur, enfin si … mais elle n’était pas seul. Un voix plus haute accompagnait celle du démoniaque Brehan de Nogar. Une voix de femme... Lys. Même dans ses rêves la mémoire lui faisait défaut, car il ne reconnaissait pas la voix de sa geôlière. Cela n’empêchait pas de le terroriser à tout de le moins.
D’un coup de panique surplombé de haine, Galius administra un autre coup à l’Inquisiteur possédé. D’un geste las, Brehan de Nogar le para de sa lame des ombres. D’un lent mais terriblement rapide au yeux de Galius, l’Inquisiteur vient lui administré un coup de poing au visage qui le projetait plus loin. Lors de l’impact on pouvait entendre la peau du jeune paladin brûler.
Sa lame plus loin, Galius se prenait le visage à deux mains, souffrant le martyr.
Toujours des deux voix combinée
« Si faible, je me demande bien pourquoi je t’ai pris sous mon aile saleté d’hérétique »
À ses mots, la rage pris d’assaut les nerfs de Galius. D’un bon il se leva pensant pouvoir administré cette fois-ci une correction à l’Inquisiteur.
« Je ne suis pas un hérétique! » dit-il en noir de colère.
L’Inquisiteur d’un sourire sournoise, il observa un moment le vigile s’approché de lui. Les bras croisé, un simple vague maléfique était nécessaire pour repoussé le vigile frustré.
Encore une fois, Galius était projeté un peu plus loin, en bas des marches du temple. D’un déplacement à la vitesse du son, Brehan vient prendre à la gorge le jeune Galius avant qu’il ne tombe au sol. Le Vigile étouffait déjà…
De ses yeux rouges, l’Inquisiteur le purgeait…
« Regard l’œuvre du prince noir. Admire sa magnificence. Observe le destin de l’Ordre! »
À ses mots, le sol s’éventrait alors qu’une immense crevasse apparaissait avec du magma dans son fond sous les pieds de Galius. L’Inquisiteur, sans hésitation ouvrit la main…
Galius se réveilla encore en sursaut dans son lit alors que toutes les couvertures étaient sur le sol. En sueur, il se leva et se regarda dans la glace. Encore ses sombres marques… Cela le pourfendait à sa seule vue…
Avant de se recoucher, en pleine nuit, il alla sur le balcon prendre de l’air frais… Encore sous la fatigue.. il retenait une petite boule d’émotion qui commençait à se formé…
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 3, 2009 at 6:38 PM
Galius était en train de prier au temple dans la grande salle. Le corps légèrement incliné sur lui-même, les mains jointes avec son chapelet entremêlé dans ses doigts, il invoquait l’aide de son Seigneur afin de le protéger des forces obscures qui le hante.
En effet, Galius n’arrivait toujours pas à trouver le repos. Ses yeux étaient encore rougie de fatigue continue et ses cernes noircis démontrant un homme tourmanté. Alors qu’il méditait, plusieurs pas résonnaient dans la grande salle. Toujours habillé de sa toge de l’Ordre, il regardait les nouveaux venus un instant en s’assurant de ne pas sortir de l’ombre, créé par son vêtement, son visage afin de masqué continuellement ses marques au visages.
Alors qu’il braqua son regard vers les escaliers, les nouveaux venus étaient cachés dans l’ombre laissant échappé de leur bouche des petits rire sournois qui résonnait malicieusement dans toute la salle.
-Qui est là? Montrez vous!
Dit-il légèrement sur les gardes. Alors que les rires continuaient et que les ombres se jouaient de lui dans l’obscurité, Galius dégaina son épée sous sa toge, prêt à combattre encore les attaques de ses ombres.
Dans un chœur sombrement mélodieux elles livraient leur message :
-
Pourquoi nous combattre mon frère? Nous sommes tous du même côté Galius. Sur toi tu portes les marques de nos Dieu. Crois en lui, il te pardonnera tes fautes si prend avec toi mais lui… il ne t’abandonnera pas. Il aime tous ses fidèles comme s’ils étaient ses enfants…. Nous sommes pareil toi et nous…
-
Assez! Jamais! Vous m’entendez, JAMAIS! Jamais j’idolâtrerai un dieu sombre et rejoindrai vos rangs. Je suis un guerrier de la lumière! Je ne crois qu’en mon seul Seigneur Thaar le bon et le juste! Et quelle insulte que vous venez de me faire alors que vous considérez que je suis un des vôtres.
-
Pourtant cher Galius, tu portes sur toi les marques de nos seigneurs, alors pourquoi te crois tu différents
Disent-elles dans un but de faire douté le paladin -
**J’EN AI ASSEZ, MONTRER VOUS! **
Le souhait de Galius fut exaucé, car décollant de l’obscurité, les ombres se jetèrent sur le jeune paladin. À grand coup de cimtère et de crie de rage, Galius les pourfendaient une à une alors que celle-ci lui faisaient de nombreuses écorchure sur tout le corps.
Galius, par sa croyance et sa haine envers les hérétiques, prenaient peu à peu l’avantage dans le combat. Une ombre tombaient après l’autres alors qu’elles continuaient l’écorché passablement.
En sueur, le souffle courte, le corps ensanglanté, les ombres avaient été toutes abattues. C’est alors que d’autre pas amical cependant se faisaient entendre. Plusieurs paladins et prêtres étaient venus prêter main forte à Galius qui venaient de combattre honorablement…
Cependant, les paladins et les prêtres étaient surpris et affreusement outré de voir ce sinistre spectacle devant eux.
Lle cimtère encore ensanglanté dans les mains, son corps était écorché jusqu'au sang. L’ensemble de ses blessures formait l’effigie du Dieu Noire et de la Vierge des douleurs. De plus, huit cadavres de ses amis étaient devant lui : L’Inquisiteur de Nogar, la demi-elfe Balgor, l’Érudit Rimostra, la Vigile Vans, son ancienne amour Florence, la Marquise Sinriia, l’Acolyte Grunnvard Grismen et le Magistère Galdarad.
Effrayé de voir contre qui il combattait, il tomba à la renverse d’un mouvement de panique déséquilibré par l’un des cadavres.
Non, ce n’est pas ça… ce n’est pas eux que je combattais, c’était des ombres des êtres maléfique! Pas eux… ce n’était pas eux!
Les paladins agrippèrent solidement le Galius qui tenait plus au moins de fuir.
L’un des prêtres, troublé offusqué et en colère s’exclama :
Galius Thormir, tu seras brûlé sur le champ saleté d’hérétique pour ce que tu viens de commettre! Messieurs, apportez le au bûcher!
**Noooon, ce n’était pas eux, c’était des ombres, des êtres croyants des dieux sombres… c’était des ombres! **
Dit-il désespéré et peiné d’avoir pourfendu ses ami. L’un des paladins vient lui foutre un coup de poing afin qu’il se taise.
Tait-toi hérétique, chaque parole que tu émets est une insulte à Thaar et à ses serviteur
Peu de temps après le sinistre événement, Galius était attaché solidement à un poteau alors que ses pieds étaient emprisonnés sur un amas de bûches. Un prêtre tenant la torche dans ses mains, alors qu’une petite foule commençait à se rassembler le regardait un air outré et dur.
Peuple de Systéria, en ce jour, nous purifions le corps de cette hérétique afin que notre Seigneur, Thaar le juste et le bon, puisse purifié son âme de sa Sainte-Lumière! Thaar écoutez mes paroles et jugé cette âme impie de votre grande sagesse!
À la fin de ses mots, le prêtre laissa tombé la torche alors que le brasié s’enflamma rapidement. Dans d’atroce crie de douleur, Galius se réveilla….
Tombé en bas de son lit à cause de son énervement, plusieurs personnes avaient peu entendre des forts cries provenant de la chambre de Galius. Alors qu’un paladin accouru alerté par l’agissement de Galius, le Vigile sortait de sa chambre l’air confus encore et troublé.
Tout vas bien Monsieur Thormir?
Oui oui, Granek, j’ai fais encore un horrible cauchemar, je vous pris de m’excusez.
Sur cela, le Paladin continua sa ronde rassurer que tout allait bien pour le Vigile.
« Tout allait bien pour le Vigile »… c’était relatif. Maintenant incapable de dormir, Galius sortie sur le balcon afin de prendre de l’air et se remettre de cet horrible cauchemar qui lui avait semblez si réel.
Sur le rebord du temple, quelques sanglots s’échappa de ses yeux et de sa bouche. D’un voix souffrante…
« Laissez moi tranquille… je n’en peu plus »
Il vient se ressaisir alors qu’une fissure se dessinait… Resta là un moment, jusqu’à ce que l’aube fasse son apparition afin de retrouver sérénité et calme. Décidément, Galius conservera ses yeux rougies et ses cernes noirs à cause de la fatigue continue. Quand allait-il être libéré de ce mal qui le rongeait?
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 4, 2009 at 9:45 AM
Cette nuit-ci, Galius trouva enfin un repos réparateur. Pas de cauchemar, pas d'agitation. Bien entendu, il était un peu fébrile et inquiet lorsqu'il a fermé les yeux. Au matin, il affichait un sourire, enfin soulagé d'avoir passer une nuit sans faire d'horrible cauchermar.
La bénédiction de l'Inquisiteur lui-même devait être pour quelques choses. Mais les forces maléfiques en avait sans doute pas terminé de Galius..oooooh non.. certainement pas...
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 6, 2009 at 8:21 PM
Plusieurs nuits avaient passées depuis son terrible moment dans les geôles des forces de l’ombre. Était-ce une simple traumatisme ou bien une véritable malédiction qui s’était abattue sur lui? Difficile à dire. Quoi qu’il en soit, la fréquence des cauchemars était moins intense. Il lui arrivait de pouvoir dormir deux nuits consécutives sans être réveillé en stupeur par d’horrible vision.
L’inquisiteur était un homme inspirant pour le jeune Galius, comme il l’a toujours été alors qu’il était son élève. Sa bénédiction et ses conseils étaient comme une légère fraîche brise printanière qui venait souffler sur les brumes de ses tourments. Il avait su donner à son ancien protéger les mots justes afin de le guider et le rassurer alors que le Vigile voyait trouble dans son cœur et son esprit. Depuis ce moment, les rêves cauchemardesques s’estompaient de jour en jour.
Bien qu’il lui arrivait encore de se lever en sursaut et d’avoir le yeux rougis par moment à cause d’un manque de sommeil, Galius arrivait enfin de trouver la sérénité et le calme. Sans doute l’Inquisiteur avait bien fait de laisser le paladin au stade de Vigile, car Galius n’avait pas encore appris à contrôler ses émotions et plus particulièrement la haine qui l’animait envers les « saletés d’hérétiques ». Depuis les derniers jours, il tâchait d’en faire ainsi. D’avoir le contrôle sur ses émotions comme devrait le faire une guerrier de la lumière. Plus, il parvenait, plus ses cauchemars s’estompaient de jour en jour.
Les forces obscures s’alimentaient des énergies négatives du paladin afin de les retourner contre lui comme un vulgaire miroir. Le Vigile était la source de son propre malheur. Malgré tout, bien des gens le dévisageait avec un très fort mépris lorsqu’ils remarquaient les marques du Prince Noir et de la Vierge des douleurs sur son visage. On le regardait comme s’il était les monstres qu’il pourchassait. Il devait soupirer plusieurs fois afin de ventiler son émotion pour ne pas y céder. Avec rationalité, il comprenait leur réaction, car lui aussi il aurait sans doute la même émotion s’il voyait un paladin avec les marques maudites sur son visage.
Peut-être était-il sur la voix de la guérison. C’est sans doute cela que son entourage espérait et lui-même d’ailleurs. Il espérait retrouver cette parfaite sérénité lorsqu’il priait. Malgré tout, à quelques reprises, d’horribles images surgissaient de son esprit et cela lui rappelait durement que les forces obscures ne l’avaient pas délaissées. Tout comme le paladin, elles n’allaient pas abandonné si facilement et peut-être préparait-elle d’autre souffrance pour le Vigile.
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 18, 2009 at 8:05 AM
Ambiance musicale
http://www.youtube.com/watch?v=OSkzM1_5d5ELes démons surgissaient des entrailles de la terre afin de porter destruction et chaos dans les rues de la petite soeur alors que les vaillants guerriers et les magicien tentaient de contenir cette perfide invasion.
L’issue du combat était encore indéterminée mais à ce rythme, les sombres dieux pariaient sans scrupule sur les forces démoniaques regardant, avec un sourire mesquin, les serviteurs de la lumière s’éteindre un par un alors que leur corps frappait la terre soulevant la poussière…
Simultanément, un autre combat se déroulait dans la ville. Non pas pour la survie de la civilisation systérienne mais pour l’âme et le cœur d’un paladin. Galius, maintenant homme, âgé de ses 25 ans humains, combattait tout à la fois les démons en Systéria mais aussi les créatures infernales latentes de son for intérieur. Recrovier dans son lit, les yeux humides et présentait qu’une fin approchait pour autant la compendre
Chaque démon qu’il terrassait était, certes, un pas de plus vers la victoire de l’Ordre, mais l’Ordre, elle, perdait un des siens alors que le troublé guerrier de la lumière détrônait un démon de sa vie maudite. Mais petit à petit, il posa un pied sur le marche de ce trône en détruisant l’une de ses créatures damnées par sa volonté… sa fougue… sa hargne… son agressivité… sa colère… sa haine… sa noirceurs obscures.
Les sombres dieux pariaient encore sans scrupule, avec un sourire mesquin, sur le moment alors que la flamme divine en le paladin s’étouffera sous sa haine et ses horribles rêves.
Ceux qui le croisait au temple était dans le tord. Thaar n’avait pas ramené son âme à lui mais le paladin tourmenté, cherchait à ce qu'elle rejoigne le Divin. Ses tourments étaient aussi vivaces que la Chaos en systéria…
Alors que le Paladin se présentait devant l’architecture vieilli du monastère, un moins l’accueilla avec des gestes posés, doux et lents. Il n’avait même pas la moindre ombre de réaction à la vue des sombres marques sur le visage du paladin
- Bonsoir mon frère, j’aimer…
- Chuuuut…. L’intérompait-il en amenant son index dans l’ombre de sa toge thaarsienne.
Dans une sérénité désarçonnante, il l’invitait d’un simple signe de la main à entrer et à laisser ses choses aux pieds de la porte. À l’intérieur, les moines chantaient dans une harmonie tranquillisante les louanges de Thaar.
Le paladin souffla une profonde expiration alors que la vague de l'euphonie des chants grégorien vint le prendre afin de le bercé.
Ainsi avait débuté sa vie de moine le temps qu’il puisse sauver son âme afin retrouver la paix dans son être.
Galius avait pris la peine d’écrire à une personne de confiance peu de temps après la défaite de force de l’Ordre pour refermer la porte Infernale…
Mes salutations Inquisiteur, ami et ancien maître…
Je vous laisse se simple mot afin de vous dire que je ne suis plus en mesure de combattre. Je dois me retirer au monastère parmi les moines afin de ne pas perdre une autre bataille. Je reviendrai lorsque j’aurais trouvé paix dans mon âme…
Sincèrement
Galius Thormir
Post by Brehan de Nogar, OdS - April 20, 2009 at 8:32 AM
Ce soir là, devant le manoir Balgor, le chevalier et Inquisiteur de Nogar remis ce simple pli à Saralondë, afin qu'elle le remettre au jeune paladin qui était attablé à l'intérieur de la demeure.
Lance en main, heaume sous le même bras, Brehan le remis à la demi-elfe, avec une expression faciale de marbre en lui disant:
-Je voulais m'assurer que ce pli lui parvienne sans faute. Au revoir, Saralondë.
Il tourna le pas jusqu'à la grille, et grimpa en scelle de son cheval, lance en main. Puis il fit un geste de tête ferme vers Saralondë qui avait encore le regard dressée sur lui, alors qu'elle était visiblement mal à l'aise, pour une raison que seuls les deux connaissaient.
Mes salutations Vigile, ami et ancien élève,
Je te laisse ce simple mot, afin de te dire que tu n'es pas seul. En tout instant, Thaar demeure près de nous, et il n'attend que de nous supporter, et de nous bercer de son bras protecteur. Regarde autour de toi, et tu remarqueras que sa lumière est partout et perce toujours les ténèbres, aussi denses soient-elles.
Soit porteur de sa bienveillance, et puisses-tu guider ceux qui s'égarent, comme il le fait avec nous en temps sombres.
Que le Tout-Puissant te guide, Galius.
Chevalier,
Brehan de Nogar,
Ton ami.
Post by Acturus Polymaro, Mort - April 22, 2009 at 3:20 AM
Cela faisait maintenant plusieurs mois que Galius faisait retraite au monastère. Non pas parce qu’on lui avait exigé cela, mais c’était de sa propre initiative. Ces amis qui l’avaient croisé avait sans doute remarqué une changement très perceptible.
Le jeune paladin était beaucoup plus posé, calme et réfléchie dans ses paroles et ses gestes. Il faut dire que le retour aux sources, en effet, car Galius a été élevé durant toute son enfance dans un monastère, lui faisait un grand bien. Comme si ce lieu à la fois apaisant et nostalgique lui était très profitable spirituellement parlant.
En dépit de ses deux sombres marques dans le visage, les moines ont accueillie et intégré Galius comme l’un des leurs, comme s’il avait toujours été un frère. Avec eux, il faisait les prières, faisait du jardinage, mangeait en silence et s’occupait de faire les commissions dans la ville, car avec son apprentissage de paladin, il était le plus agguerrir d’affronté les dangers sur la route d’aller et de retour en cas de besoin.
Chose surprenante, Galius avait un talent que personne ne pouvait soupçonner et même pas lui d’ailleurs. Avec les moines, il a commencé à faire des chants grégoriens. Sa voix était des plus harmonieuses avec l’écho et le silence du monastère. Avec ses frères, les après midi, durant une heure, il chantait les louages à Thaar alors que sa voix, ténor, s’agençait parfaitement avec ses confrères.
La lecture était aussi de mise dans le monastère et à chaque soir, avant de se coucher, il faisait de la lecture sur les théologies thaarsienne. La vie de moine lui plaisait et encore plus parce qu’elle lui apportait la paix. Enfin cette flamme était controlé et brulant maintenant avec une certaine régularité et douceur…
Néanmoins, certaines nuits, il continuait à faire des cauchermars, comme quoi, les forces de l’ombre ne l’avait pas oublié…