L'Acte, les Remords et la Punition

L'Acte, les Remords et la Punition

Post by Rolfein, R.I.P - April 3, 2009 at 11:51 PM

C'était fait. L'elfe noir meurtrier à la jambe de bois était en geôle. Rolfein avait enquêté sur la malédiction qui avait fait de lui le meurtrier qu'il n'aurait jamais voulu être, sans succès. Après tout, que pouvait-il faire? Il ne connaissait rien en magie, ni en malédiction. Il voulait bien faire. Comme disaient certains, il était un soldat désirant venger les victimes d'un démon sans savoir tenir une lame......

Il s'était rendu à la caserne des mercenaires, où il fût accueilli par deux soldats, dont l'un d'eux l'empoigna brusquement et le poussa au fond de sa geôle, le faisant déposer ses vêtements et ses effets personnels dans un sac avant de quitter les geôles.

Rolfein laissa ses pensées envers les deux autres elfes noirs s'échapper de sa bouche, s'attendant presque à ce que les deux Udosstan le tue et trouvent un alibi, créant une cruelle machination. Ce ne fût pas le cas. Certes, sa lèvre inférieure était noirci de sang, causé par un rude coup de poing.
Le couturier unijambiste apprit cette fois qu'il n'était pas le seul à être différent des autres Udosstan. Il avait jugé les siens quand il les rencontrait et les craignait parfois.

Il tâcherait de croire un peu plus en l'individualité dorénavant. Mais......ce ne pourrait arriver que s'il était éventuellement libéré. Car, le meurtre était un acte impardonnable et qu'arrivait-il aux meurtriers en Systéria? Rolfein l'ignorait et il se doutait bien que le juge le condamnerait à la peine capitale, quand bien même le vagabond était citoyen au moment des faits.

Rolfein devrait défendre sa cause seul.....mais allait-il réellement essayer de la défendre? Il avait prit une vie de façon gratuite, à quoi bon essayer d'échapper aux conséquences.
On le voyait parfois recroquevillé, des larmes mouillant ses joues. Les gardes qui le virent se dirent pour la plupart que c'était le fait d'être enfermé qui lui faisaient ça. Bien peu se disait que la mort du jeune humain pesait sur sa conscience. En fait, il aurait été surprenant que quiconque arrive à cette conclusion.

Rolfein resta dans sa cellule, torturé par les images de cette nuit horrible. Il revit son poing frapper l'homme, les deux corps rouler par terre, l'éclat de la lame tirée au clair, le sang éclaboussant le sol.......l'elfe noir continua à subir les tourments de ces souvenirs, miné par le remord.


Post by Rolfein, R.I.P - April 20, 2009 at 8:35 PM

Cela faisait un bon moment que le couturier était dans les geôles mercenaires. Un homme habitué n'en serait pas trop affecté mais Rolfein faisait pitié à voir.
Ses yeux rouges vifs étaient maintenant ternes, son teint était morne, ses cheveux étaient sales et cassés, loin d'être la chevelure lisse et soyeux qu'il avait auparavant.

Il n'avait pas le privilège de pouvoir se laver, mais ce n'était pas sa préoccupation première, de toute façon.
Il n'avait pas oublié ce qu'il avait fait, la raison pour laquelle il était dans cette horrible cellule. En fait, c'était autant cela qui l'avait empêché de trouver le sommeil que les bruits horrifiants des zombies et des démons à l'extérieur.

Il restait assis sur son lit, dos au mur, les yeux rivés sur le sol de pierre froid. La tranquilité qui berçait habituellement son esprit s'était envolée, le laissant dans ses tourments. Il n'avait guère d'espoir pour l'avenir, il ignorait quel sort attendait un meurtrier, fût-il ou non citoyen et/ou lucide au moment de l'acte. Il s'attendait à deux choses: la guillotine ou la prison à vie. Et une vie d'elfe était longue. Pour un elfe, ce ne serait pas plus long que la vie d'un humain mais pour Rolfein, dont c'était le premier séjour dans une cellule qui n'était pas en Udossta, ce serait une très longue vie. Trop longue.

Il attendait des résultats concernant son procès. Si les dieux étaient miséricordieux, il pourrait vivre et se racheter aux yeux des autres citoyens, en assistant l'Ordre du Soleil ou tout autre groupe. Du moins, il l'espérait. Il ne voulait plus voir ces murs gris ternes, démoralisants et tenait encore trop à la vie pour y renoncer.
Il essaya d'analyser sa situation, trouvant les meilleurs hypothèses possibles sur son sort, essayant de se convaincre qu'il y aurait une alternative à la mort et l'emprisonnement.


Post by Rolfein, R.I.P - April 23, 2009 at 1:12 AM

Rolfein gratta sa tête, les cheveux gras et sales. Il venait de discuter avec la juge qui s'ocupperait de son cas. Il devait trouver un avocat en une saison, sinon, il se défendrait seul. L'elfe noir s'en fichait. En son for intérieur, il savait que la guillotine ou la corde seraient les dernières choses qu'il verrait. Car logiquement, qu'est-ce qui pouvait bien équivaloir à une vie, autre qu'une autre vie?

Il ne se força même pas à manger le pain sec qui raînait sur la table. Il n'avait pas le coeur à se nourrir. Tant qu'il ne serait pas assuré d'avoir le pardon, il n'avait pas de raison de rester positif. Et cela se voyait durant la rencontre. Son regard s'était tourné vers la juge seulement deux fois, son ton était monotone, dénué de motivation et ses pensées s'étaient traduits en mots emplis de désespoir.

Il ne se berça pas d'illusion. Il n'avait pas d'or pour un avocat. La seule chose qu'il verrait en-dehors des murs gris de sa cellule et de l'assemblée du tribunal serait la corde. Ou la lame. Il passa les prochain jours à rester dans son lit, ne mangeant qu'un petit bout de pain et une gorgée d'eau de temps en temps. C'était presqu'aussi pire que les coups de fouet qu'il avait reçu maintes fois, dans son pays natal.


Post by Rolfein, R.I.P - April 23, 2009 at 6:18 AM

Rolfein avait réussi à contacter quelqu'un pour le défndre. Comme il s'y attendait, il eut un refus. L'avocate faisait partie du personnel de Ste-Élisa et l'homme que Rolfein avait tué était le frère d'une infirmière, amie de l'avocate. La réponse fut froide et dure. Et Rolfein n'avait plus l'or qui aurait pu la convaincre de le défendre. Il se demandait même si ça aurait été suffisant.

Cela n'aidait en rien son moral déjà défaillant. Des jours enfermé dans cette cellules semblaient être des années. Il songeait même à demander son éxécution, il n'en pouvait plus. Sa vie était maintenant un enfer. Lui qui n'avait jamais rien fait de mal, avait subit les jeux du sort avec ce fléau, et les conséquences que ça entraînait.

À chaque jour, il devint de plus en plus dépressif. Les remords pour avoir tué un innocent en plus du stress causé par un enprisonnement qui durait depuis trop longtemps lui pesaient sur le moral. Il n'arrivait même pas à avoir des contacts avec l'extérieur, sauf lorsqu'il envoyait des missives à des gens qu'il ne connaissait guère. Personne pour lui rendre visite et le rassurer.....

Le père Icaros l'aurait certainement rencontré. Mais Galgarad, non.....les gens comme Galgarad auraient perdu toute confiance.
Rolfein avait sacrifié une jambe pour sauver un enfant d'un des boulets de canon de Mala. Comment avait-il été récompensé? Par l'emprise de son esprit par un phénomène maléfique, qui l'avait poussé au meurtre et qui l'avait conduit en prison, sans doute à la mort, ternissant sa réputation.

Il resta souvent recroquevillé sur son lit, laissant ses larmes s'échapper. Ses sanglots arrivèrent aux oreilles des gardes, ainsi que des autres prisonniers. Il se laissa aller au désespoir et cessa complètement de se nourrir et de s'abreuver. Il laissa sa trisstesse s'emparer de lui jusqu'à ce qu'il tombe de fatigue......

Au fait, les joueurs mercenaires peuvent poster ici également, ça fera de l'interaction. ^^


Post by Rolfein, R.I.P - April 30, 2009 at 12:09 AM

Une autre journée passa dans la vie de Rolfein, une journée qui était bien sûre comme toutes les autres, depuis son arrivée en geôle. Une journée grise et sombre, sans le moindre rayon de soleil pour éclairer cette petite cellule froide, les murs suintant d'humidité.

L'elfe noir s'était tant bien que mal déplacé jusqu'à la petite table, où traînait le repas du jour: Un pain sec et un pichet d'eau. Il avait dû s'appuyer au mur et se rendre avec difficulté, sa jambe restante étant affaiblie par le manque de nourriture et de sommeil. Il finit par s'installer et se força à manger quelques bouchées de ce repas fade.

Après quelques minutes, il entendit des bruits de pas. C'était un des mercenaires qui l'avaient "accueilli", lorsque Rolfein s'était livré à eux. Celui qui l'avait frappé. Il releva lentement les yeux, fixant le soldat avec son regard fatigué. Il venait sans doute simplement s'assurer que tout était en ordre, mais il commença à parler à Rolfein.

-Alors, on se plait dans la suite mercenaires?

Le soldat tentait-il de faire de l'humour? Il se moquait de Roilfein, bien évidemment. Un soldat qui n'avait sans doute jamais connu le calvaire que subissait Rolfein. Sa volonté était déjà presqu'inexistante et sa santé mentale suivrait bientôt le même chemin. Le mercenaire ne devait sans doute avoir jamais connu un tel désespoir derrière les barreaux. Rolfein haussa les épaules.

-Mon esprit est encore intact....enfin, je crois......

La discussion se poursuivit. Le mercenaire lui demanda comment Rolfein avait perdu sa jambe, ce que le couturier expliqua en détail. Le geôlier lui expliqua les crimes de Sévérin Icaros, une des rares personnes avec qui Rolfein avait pu discuter sans se faire juger. Et les émotions que ressentaient Rolfein semblaient faire rire le mercenaire, qui ne s'empâcha pas de faire des remarques.

-Ma visite s'étire, dit finalement le mercenaire, mais je vous ai apporté de quoi passer le temps.

Ses mains, jusque-là derrière son dos, s'avancèrent vers le jeune elfe, tenant un bout de corde.

-Vous aurez sans doute envie de pratiquer vos noeuds coulants.

Sur ce, le mercenaire s'en fut. Rolfein fixa le bout de corde. Le mercenaire plaisantait sans doute....ou pas. Vu l'état d'esprit de Rolfein, il devait sans doute être conscient que le prisonnier risquerait sans doute de prendre ceci au sérieux. Quoique, un mètre de corde ne suffirait qu'à pratiquer les noeuds, et encore.....

Rolfein se traîna vers son lit, trébuchant quelques fois, tenant fermement le bout de corde. Il passa un bout de temps couché sur le côté, fixant le morceau de chanvre, remuant tout ce qu'avait dit le mercenaire dans sa tête. Des larmes coulèrent sur son visage, allant mouiller son oreiller, mais pourtant, aucun sanglot ne se faisait entendre. Sa tristesse restait présente, mais silencieuse.....il serra le bout de corde, prit de désespoir.


Post by Rolfein, R.I.P - May 11, 2009 at 1:52 AM

Verdict avait été rendu. Rolfein avait eu un infime espoir de pouvoir se racheter.....jusqu'à ce que thalkher Stornaar sorte les arguments qui l'avait poussé sur un chemin d'où il ne reviendrait jamais: celui de la mort.
Lui, qui n'avait jamais rien fait de mal jusqu'à ce jour n'avait pu être pardonné par le peuple systérien.

Un moment durant le procès, Rolfein avait fixé le procureur d'un regard inhabituel: une haine et un mépris sans borne. Dégoûté par la situation, Rolfein n'avait pu se retenir de vomir en sortant du tribunal. Mais qui aurait pu se retenir, sachant que sa fin est proche.

Et surtout, il avait été psychologiquement blessé.

-Je vais faire un effort spécial pour te mettre au bûcher, meurtrier!,* avait lâché le paladin qui l'avait escorté.*

Il se faisait traiter de meurtrier, alors que ce meurte était le seul crime commit dans sa longue vie d'elfe noir et même pas de son plein gré....tous le traitaient de meurtrier, le méprisant, alors que des elfes comme Stornaar et peut-être la marquise Mel'viir ourdissaient peut-être hypocritements de sombres complots afin d'amener la misère et la mort sur la population systérienne.

Ses sanglots se répercutèrent sur les murs de pierre. Le pain et la cruche d'eau laissés là ne furent même pas entamés. Rolfein était un homme fini. Sa vie se terminerait sur le bûcher, pour un crime qu'il n'aurait jamais commis, si ce n'avait été de ce fléau oppressant. Il ne douterait même pas que Thalkher et Sinriia avaient peut-être omis certains détails et feint d'avoir lu certains dossier afin que Rolfein soit éxécuté. Ce couturier elfe noir qui les dégoûtait par sa compassion anormale chez ceux de son espèce.

Il resta dans sa cellule, attendant le jour J. Ses forces le quittèrent, il perdait du poids de façon néfaste pour sa santé. Mais qu'est-ce que ça pouvait lui faire? Il attrapperait la peste qu'il s'en ficherait. Il mourrait de toute façon. Il aurait voulu hurler sa frustration face à la cruauté et le mépris dont il faisait l'objet. Il maudit fortement le sort qui avait décidé qu'il tuerait involontairement et finirais au bûchs, n'ayant vécu qu'une parcelle de sa vie d'elfe. Il aurait dû vivre des siècles et vivre heureux dans son art.

Mais non, les dieux avaient décidés que Rolfein Daorl'Zurden devrait partir de ce monde à peine dépassé l'âge adulte. Et ce, pour un acte commis involontairement. Non seulement mais il était en plus méprisé de tous......

Il leva un regard implorant vers le paladin qui venait régulièrement s'assurer que tout était en ordre. Il lorgna à l'occasion la dague pendant à la ceinture du dit-soldat.
Il eût souvent l'irrépréssible envie de passer la main vivement au travers des barreaux, saisir l'arme et arrêter son agonie au sein de cet horrible cauchemar......


Post by Rolfein, R.I.P - May 11, 2009 at 2:42 AM

À peine quelques heures s'étaient écoulées depuis qu'il avait été dans sa cellule, mais Rolfein aurait pu juré qu'il y était depuis des millénaires. Sa santé mentale se détériorait, il ne pensait qu'à la fameuse dague pendue à la ceinture du garde.
Il aurait tant voulu dire à tous comme il était désolé de son crime, mais personne ne l'écouterait....C'était un meurtrier, un horrible monstre et un coeur ne pouvait pas battre sous cette poitrine d'ébène.

Et pui, Rolfein finit par craquer. Il n'en pouvait plus, non seulement le feu le ferait royalement souffrir mais l'attente était dix fois pire! Et il ne voyait qu'une façon de faire savoir ses regrets à tous.

Le paladin fini par venir faire sa vérification, comme à l'habitude.
Il fixa Rolfein un moment et se retourna. Dans un ultime effort, l'elfe tendit le bras dehors et retira la dague du fourreau. Lorsque le garde se retourna, il vit Rolfein recroquevillé par terre, se demandat quel était ce coup de vent.

Lorsqu'il fût seul, le couturier, fixa la lame et son poignet, l'un après l'autre. Il laissa ses larmes s'échapper et se fit une profonde entaille, grognant. Il trempa un doigt dans la blessure et se mit à griffonner sur le mur avec son propre sang.

Durant ce temps, le garde finit par se rendre compte de la disparition de sa dague. Il écarquilla les yeux de stupeur.

-Par Thaar!, lâcha-t-il.

Il courut vers la cellule et vit du sang couler vers les barreaux. Ce qu'il vit le laissa sans voix.
Sur le mur, en lettre de sang faites maladroitement, était écrit:

"Je suis désolé"

Il vit Rolfein, assit dos au mur, les poignets ouverts. Il releva la tête une dernière fois, ouvrit brièvement les yeux et, avec ses dernières forces, lâcha quelques dernières paroles.

-Je...vous demande....pardon......

Puis sa tête retomba. Rolfein n'était plus. Son esprit détruit lui fit échapper aux flammes purificatrices, flammes qui, pourtant, n'aurait nullement eut besoin de purifier cet elfe repentant. Nul doute que beaucoup de gens se diraient "Bon débarras!" et d'autres en feraient presque une fête.

Cependant, un petit garçon qui se rappellait de l'elfe noir pleura en silence, dans son coin. Ce garça, qui un jour avait failli être fauché par un boulet de canon......

Bon, la raison pourquoi j'ai décidé d'en finir avant l'éxécution est que je n'avais aps envie de me casser la tête à trouver une date qui faisait l'affaire. XD

Ça me désole de perdre mon perso mais bon, c'est ce qui arrive quand on décide d'ajouter du piment à son RP.
Je remercie les joueurs qui ont assisté au procès, j'en aurai diverti quelque-uns durant ce temps, hahaha.
En attendant vous aurez toujours la chance de supporter les rimes agaçants de Mordrak et l'attitude de m.....d'un autre perso dont je ne parlerai pas ici.


Post by Acturus Polymaro, Mort - May 11, 2009 at 3:04 AM

Alors que le Templier était en train de manger au temple en compagnie de ses autres confrères. Un Vigile vint près et lui chochotta quelques chose à l’oreille.

Il inclina simplement la tête à ses confrères et consoeurs, sorti du temple.

-Vigile Malakia, rejoignez moi à la caserne, Sanctum Viatas!

Le Templier disparu dans un jet de lumière blanche. Une demi seconde plus tard, il ouvra les portes de la caserne avec empresse. Il se rendit rapidement devant la cellule ou gisait maintenant l’elfe noir suicidé. L’Acolyte responsable de l’inspection semblait sidérée par ce qu’il venait de voir

Templier, je ne m’en suis jamais du rendu compte, je pensais que c’était un coup de vent je…

Galius, l’intérompa d’un geste vif de la main puis donna tout suite des ordres.

Allez chercher un médecin et dit lui que c’est urgent, vous, s’adressant à un autre acolyte, allez me chercher de bandage propre et au pas de course!

Après les ordres lancés, le Templier se trouva donc seul avec le cadavre illydique. Il ouvrit la cellule, poussa la porte dans un grincement plaintif et s’approcha du corps inerte. C’est alors qu’il vit l’écritaux maladroitement écrit du sang de ce meurtier…

« Je suis désolé »

Avec son index et son majeur, il vient prendre le pou de l’elfe noir qui n’y était plus confirmant ainsi son décès...

« Sale lâche! Tu n’a même pas eux le courage de voir ton âme purifier par les flammes salvatrice. Que ton âme reste à jamais dans les abyss dans ce cas! »

Le templier quitta la cellule, l’air mécontent, alors qu’il ordonna à un autre confrère d’emballer le corps afin de le préserver un temps soi peu. La dépouille sera brulé à tout de moins…


Post by Acturus Polymaro, Mort - May 11, 2009 at 9:48 AM

À peine deux jours plus tard,

On avait discrètement érigé quelques planches de bois. À peine 4 paladins, incluant le Templier Thormir, en plus d’un prêtre se tenait prêt très prochain lieu de purification. La dépouille de l’elfe noire avait été apportée discrètement, sans trompette ou de marche militaire. Même pas une annonce publique…

Alors que le prêtre faisant inutilement les dernières prières, Galius pris la torche et la jettant sur la planche de bois légèrement imbibés d’huile afin d’accélérer le processus. Les flammes avaient tôt d’entourer le cadavre et de le consumer après plusieurs minutes.

Bien entendu, plusieurs quelques curieux s’étaient approchés pour voir. Les paladins ne leur interdisant pas, mais vu leur air solennel, les quelques citoyens et curieux n’osaient pas trop posé de question pour le moment. Puis, les prêtres termina sa prière et tous repartir vague à leur occupation, alors que le cadavre fortement consumé fumaient encore avec quelques tisons.

On répondait bien sobrement que c’était le meurtrier elfe noir, Rolfein qui avait été exécuté comme l’avait ordonné le verdict…

Le dossiers était donc maintenant clos!


Post by Stein Von Richte, Ind - May 11, 2009 at 5:11 PM

Stein était l’un de ces « curieux » lors de la crémation du corps de l’assassin dont il avait, en quelque sorte, signé l’arrêt de mort. En fait, les rumeurs allant de bon train en Systéria et averti par quelque contact, nous tairons bien entendu son nom, le Soldat Von Richte s’était dirigé vers le lieu de la purification de l’elfe noir.

C’est d’un air grave qu’il observa l’entièreté de la consumation de celui qui avait assassiné lâchement un jeune homme innocent en pleine rue et sans motif apparent. Même lorsque les membres de l’Ordre se retirèrent vers leur quartier, le Soldat Von Richte était toujours présent, son regard froid d’azur posé sur les restes fumants du dénommé Rolfein Daorl'Zurden.

Il n’avait pu assister au procès qui avait condamné l’elfe noir, malgré son bon vouloir, mais tenait à être présent à l’aboutissement de la justice : la mise à mort et purification d’un criminel dangereux.

Bien après que les cendres aient cessé de fumer et que la brise froide les eût dispersé au aux quatre vents, le Soldat Von Richte s’en retourna à la caserne mercenaire : le Sous-Officier n’avait-il pas requit sa présence le plus tôt possible dans son bureau?